
Livre VIII
La signification
intérieure du péché et de la chute
Chapitre II
4. Le fruit de
l’arbre de la connaissance du bien et du mal, les parties sexuelles d’Ève
4.1. Cacher les
parties inférieures dévoile le péché
Écoutez, Ève a-t-elle mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bien
et du mal ou bien une pomme, je n’en sais rien, mais pour cueillir et
manger quelque chose, il faut d’abord le regarder des yeux, puis bouger les
mains pour le cueillir et en manger ensuite avec sa bouche. Pour avoir pris et
mangé, les yeux, les mains et la bouche auraient été impliqués. Puisque tels
étaient les éléments constitutifs de l’acte, après avoir fini de manger, ils
auraient dû se cacher les yeux, dissimuler leurs mains et fermer la
bouche ; sauf qu’après avoir mangé, ils ont caché les parties inférieures
de leur corps. Çà, c’est un problème ! (54-62, 11.3.1972)
Les gens sont nés dans une situation d’enfants ayant une relation de cœur,
mais ils doivent grandir après la naissance. Pour pouvoir régner sur l’univers
après avoir atteint la maturité, il leur faut retourner.
Ainsi, Dieu aussi doit-il descendre ici, s’unir
avec l’axe et faire tourner le cosmos. Selon le Principe, dire de ne pas manger
du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, signifie qu’il
fallait attendre jusqu’à la maturité. Et ceci veut dire qu’il fallait attendre
que le point central soit fixé, où Dieu puisse demeurer avec les êtres humains.
(171-11, 5.12.1987)
Qu’est-ce qui est premier ? L’amour ou bien la conscience de
soi ? C’est l’amour. Alors on arrive à passer partout. S’il en avait été
ainsi, le chemin de la vie n’aurait pas connu de creux et de bosses. Les
rouages de la loi de la Nature se seraient parfaitement posés sur les dents
d’engrenage pour pouvoir évoluer selon le grand schéma des lois
naturelles ; or la femme s’en est écartée et a commencé à agir selon la
conscience de soi.
Qu’a-t-elle eu envie de manger, selon la Bible ? Voyant le fruit de
l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il paraissait délicieux, et il y
avait en plus la prise de conscience personnelle que ses yeux
s’ouvriraient ! Ceci est devenu le problème. C’est pourquoi, sachez que le
fait de se tenir dans la situation d’une prise de conscience personnelle, dans
la situation de soutenir son propre point de vue, montre que vous êtes dans le
domaine où Satan peut envahir, dans le domaine envahi par la nature
déchue ! Sachez-le clairement ! (171-109, 13.12.1987)
Voyons un peu où le diable a-t-il pris racine. Et bien, c’est dans le corps
qu’il s’est planté ! Dieu a créé Adam et Ève, mais ils ont chuté dans
l’immaturité.
Il leur avait été dit de ne pas manger du fruit du bien et du mal, mais il
ne s’agissait pas littéralement d’un fruit. S’ils avaient cueilli et mangé le
fruit du bien et du mal, ils l’auraient cueilli de leurs mains et mangé de leur
bouche. Puis ils se seraient caché les mains et la bouche, mais pourquoi avoir
caché les parties inférieures de leur corps ? C’est le piège de la mort,
la cause fondamentale qui a pu détruire la culture de l’humanité. Le terme
« amour » a beau être des plus saints, pourquoi est-il tombé dans la
langue vulgaire ? Pourquoi dit-on que c’est grossier ? Parce que les
grands principes moraux du ciel et de la terre furent détruits. (198-110,
25.1.1990)
Qu’est-ce que « ceci » représente donc pour que Dieu ne puisse y
toucher et Se sente impuissant devant l’adversité ? Qu’y avait-il donc de
si affreux dans la chute ? Est-ce d’avoir cueilli et mangé le fruit de
l’arbre de la connaissance du bien et du mal ? S’ils avaient mangé le
fruit du bien et du mal, pourquoi avoir caché leurs parties sexuelles ?
Ils salirent le lignage. Dire que le lignage fut sali signifie que la vie fut
salie et dire que la vie fut salie signifie que l’amour fut sali.
Les êtres humains qui auraient dû devenir le système nerveux des grands
principes moraux du ciel et de la terre ont chuté dans leur immaturité. Qui a
violé la femme ? L’archange, qui était un serviteur, a violé Ève, qui
était la fille de Dieu, et qui aurait pu devenir la reine future de Dieu et la
future manifestation extérieure de Dieu. Le lignage fut renversé. C’est
peut-être la première fois que vous entendez cela ! (200-50, 23.2.1990)
Qu’est-ce le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ?
Vous savez ce que c’est ? Cela signifie les parties sexuelles de la femme.
En coréen, on dit : « Moi, j’ai mangé cette femme » ! Pas
vrai ? Mais la langue coréenne est curieuse ! Les hommes s’expriment
ainsi : « Je vais cueillir cette femme et la croquer ! ».
Même les gens qui ne connaissent pas la Bible s’expriment de la sorte. Cela
révèle ce qu’il y a dans le cœur. Il faut dire les choses telles qu’elles sont,
avec sa conscience ! Dans les derniers jours, tous devront dire la vérité
telle qu’elle est.
Cueillir et manger une pomme peut-il engendrer le péché originel ? On
dit qu’un père qui a cueilli et mangé ce fruit a commis un péché, mais quel est
donc le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, pour que tous
les descendants sur des dizaines de milliers de générations soient tous devenus
des pécheurs ? Il doit y avoir une affaire de lignage là-dessous.
Suivant les règles de la génétique, si on plante la racine du péché dans le
lignage, elle est transmise pour l’éternité. Il n’y a que le problème de
l’amour pour arriver à faire cela. L’amour faux est bien la source de la chute.
(23-167, 18.5.1969)
Si, comme le christianisme l’affirme, l’être humain a chuté en mangeant le
fruit du bien et du mal, la restauration pourrait se faire du jour au
lendemain. Dieu créerait une chose encore plus délicieuse et plus belle que le
fruit du bien et du mal et demanderait d’en manger, et ce serait alors une indemnité.
En théorie, ça se tient. (38-164, 1971.1.3)
Là où Adam et Ève se rencontrent est exactement à la perpendiculaire. Ils
se rencontrent et s’unissent centrés sur l’amour. Où l’amour
s’accorde-t-il ? Il s’ajuste au centre. Et ce centre est justement les
parties sexuelles de l’homme et de la femme. L’amour se fixe à cet endroit.
C’est dire l’importance des organes sexuels de l’homme et de la femme. Par
conséquent, l’homme comme la femme, tous les deux, doivent vivre en les aimant
et les respectant comme Dieu, toute leur vie. C’est le saint des saints.
(185-278, 17.1.1989)
Pourquoi Adam et Ève avaient-ils caché les parties inférieures de leur
corps après avoir chuté ? Le christianisme n’en sait rien. Quoi ? Ils
ont cueilli et mangé le fruit du bien et du mal ? Pourquoi Dieu aurait-Il
banni Ses fils et filles tant aimés ? Le problème a dû être sacrément
grave pour que Dieu les expulse ! (197-263, 19.1.1990)
Ève devait devenir la source de l’un ou l’autre monde. Elle s’est retrouvée
dans la situation de choix entre le bien et le mal. Alors, qui doit décider de
la direction du bien et du mal ? C’est à elle d’en décider. Et pour y
arriver, elle doit détruire le mal, briser Satan et s’accrocher à Dieu. Il faut
s’accrocher fortement à Dieu encore bien plus fort que l’on bat Satan. Pour
pouvoir battre le mal, il faut y mettre toutes nos forces. Or il faut saisir
Dieu avec plus de force encore. (31-18, 8.4.1970)
La chute, qu’est-ce que c’est ? Le christianisme dit que c’est de
« manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Ils voient donc le fruit du bien et du mal comme le fruit d’un arbre. Le fruit
d’un arbre ne peut pourtant pas égaler la valeur d’un être humain.
Originellement, au temps de la création, les êtres humains ont été créés en
dernier lieu, après toutes les créatures, et bien sûr, après les plantes. Dieu
ne les a pas créées dotées de caractéristiques capables d’inciter à la chute
des êtres qui leur sont supérieurs. (166-42, 28.5.1987)
Les Églises existantes disent que la chute est d’avoir mangé du fruit du
bien et du mal. Cette interprétation tient du matérialisme. Quelle différence y
aurait-il entre la théorie communiste, qui dit que l’esprit vient de la
matière, et les chrétiens, qui disent que l’âme a chuté en mangeant une chose
matérielle ? Est-ce que manger une chose matérielle peut faire chuter
l’âme de quelqu’un ? Il est sensé de dire que des choses matérielles
peuvent chuter à travers l’âme, mais dire que l’âme a chuté à cause de choses
matérielles ne tient pas debout. C’est dans le matérialisme que l’âme dérive de
la matière.
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