
Livre X
La vie dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre III
La vision de la nation et du monde
3.2. Le parentisme est la pensée de l’amour vrai.
Ce que Dieu aime le plus est la
culture de l’amour. Aurait-Il besoin d’argent, de pouvoir, de savoir ou de
choses de ce genre ? Pour concevoir et bâtir une belle maison, il faut des
briques, des portes et d’autres matériaux variés, mais le plus important de
tout serait la beauté de finition de l’ensemble, la touche finale apportée à
cette maison.
Le plus grand espoir que Dieu
nourrit pour l’humanité n’est pas de nous combler de richesses ou d’érudition.
Comme le dit la Bible, vous devez aimer le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur,
de toute votre âme et de tout votre esprit. C’est le premier commandement. Le
deuxième commandement est d’aimer le prochain comme soi-même. Ce sont de fortes
paroles. (54-41, 10.3.1972)
Le chemin que nous devons suivre
est celui que nous désirons vraiment emprunter du tréfonds de nos cœurs, et la
nation que nous devons chercher et établir est celle où nous désirons vraiment
vivre éternellement. La richesse qui nous reviendrait de droit devrait être
certifiée propriété de l’univers autant que de nous, et ce pour l’ère présente
ainsi que le passé et le futur. De plus, nous devons aussi être en possession
de l’autorité et du savoir qui nous permettront de partager nos peines et nos
joies avec le ciel et la terre. Tel est le plus grand désir et le plus grand
espoir que les personnes déchues d’aujourd’hui devraient s’efforcer d’accomplir
en ce monde. (13-31, 16.10.1963)
Pour réaliser le royaume idéal de
Dieu, à savoir restaurer la patrie, par où commencer ? L’individu qui a
pour philosophie d’aimer ses ennemis est le point de départ. C’est pourquoi
tant que Dieu reste en place, le christianisme est assuré de devenir une
religion mondiale : c’est la première religion à avoir lancé le mouvement
pour abattre les frontières nationales et franchir tous les murs de la culture
et du milieu, et embrasser jusqu’à ses ennemis, tout cela par amour. Quand vous
semez des haricots, vous récoltez des haricots ; quand vous semez des
haricots rouges, vous récoltez des haricots rouges ; et quand vous semez
des graines de fleurs rouges, des fleurs rouges vont éclore. Pareillement, si
Satan, qui cherche à se venger sur ses ennemis, sème des graines du diable, de
ce lieu jailliront des arbres du mal qui veulent se venger de leurs ennemis.
Si, en revanche, celui qui aime ses ennemis sème les graines de la bonté, il en
jaillira des arbres de bonté qui aiment leurs ennemis. Telle est la loi de la
nature. (107-18, 21.2.1980)
Sans l’ombre d’un doute, le
Royaume de Dieu est régi par les enfants de Dieu en ligne directe avec cette
souveraineté. Se centrant sur Lui, ils suivent les commandements qu’Il leur
donne. La démocratie ou le communisme ne peuvent y avoir leur place. Une fois
établi, le royaume maintiendrait son système éternellement. En réfléchissant à
tout ceci, on ne peut que se lamenter de ne pas être un citoyen d’un tel
Royaume de Dieu. Vous devez donc déplorer le fait de ne pas vivre dans cette
nation. Vous devez vous lamenter de ne pas avoir une telle nation. En fait,
nous devons tous déplorer le fait de ne pas avoir ce genre de souveraineté
immuable. (72-292,
1.9.1974)
Quelle sorte d’idéologie est le
dieuisme, qui est capable d’absorber le communisme et la démocratie par la
pensée de l’unification, autour du révérend Moon ? S’agit-il de faire
étalage de sa puissance ? Non, le vrai amour est l’essence. La question
est de savoir comment nous devrons guider ce monde par l’amour vrai dans le
futur. (181-227, 3.10.1988)
Pour qui existe la démocratie de
la République de Corée ? Elle n’est pas pour les partis politiques. Elle
existe plutôt pour la République de Corée. Quel genre d’idéologie doit alors
diriger la Corée ? Elle doit inciter la Corée à œuvrer pour le monde.
Le monde doit retourner au
dieuisme. L’humanisme n’est pas fiable. Laissé tel quel, le monde périra en
moins d’un siècle. Seul le dieuisme vivra à jamais. C’est par la logique de
l’amour vrai que nous pouvons hériter le dieuisme, faire partie de ses
traditions. Les individus ont donc besoin de l’amour vrai, les hommes et les
femmes aussi, les maris et les épouses, les fils et filles, les tribus, les
peuples, les nations et le monde. (177-70, 15.5.1988)
Qu’est-ce donc que le
dieuisme ? C’est la pensée de l’amour vrai. Et de quoi s’agit-il ?
C’est une manière de pensée où on ne veut pas que les autres vivent pour nous,
mais où l’on veut vivre pour les autres. Comprenez bien ce point. (169-281,
1.11.1987)
Qu’est-ce que le dieuisme ?
Ce n’est pas une idéologie tournée vers l’individu, la famille, la tribu, le
peuple ou la nation. Il s’agit d’une idéologie prenant pour centre l’univers.
Un être emmuré dans l’individualisme aurait beau essayer comme un fou d’entrer
dans le monde spirituel, qui s’appuie sur l’idéologie ayant l’univers pour
centre, ça ne prendrait pas. Une fois qu’une personne entre dans la domination
basée sur sa seule famille, et se dit : « Hmm, le monde, je m’en
fiche ; tout ce qui m’intéresse, ce sont mes fils et filles, mes enfants,
ma mère et mon père », il n’y aura pas moyen pour lui et sa famille de
jamais s’en sortir. Il y sera piégé pour toujours. Alors, qui devrait briser
les murs de cette domination, l’endroit où chaque famille se met en avant et se
bat avec les autres en s’appuyant sur sa propre famille ? (112-211,
12.4.1981)
Une personne saine peut digérer
ce que les gens ordinaires ne peuvent pas accepter. C’est pourquoi tout le
monde aime une personne en bonne santé. De même, une personne qui a un esprit
bien fait, autrement dit un esprit en bonne santé, peut tout digérer
mentalement, que ce soit la démocratie, le communisme, ou tout autre chose.
Alors, quelle pensée poursuit
l’Église de l’Unification ? L’Unificationnisme. Cela a l’air facile ?
En examinant le corps physique d’un être humain, on voit disposés sur son corps
les yeux, les oreilles, le nez, les mains, les pieds etc. La vie qui anime ce
corps doit coordonner entre elles ces différentes parties de l’organisme.
Alors, pour que le corps fonctionne correctement, est-ce que les divers
organes, au lieu de s’unir dans un même but, devraient se plaindre les uns des
autres : « Oh ! Je n’aime pas les yeux, ou telle autre partie du
corps » ? Bien sûr que non. Ils doivent dire : « J’aime
toutes les parties, je les aime toutes. » Chaque partie du corps doit
coopérer avec les autres. (111-96, 1.2.1981)
Ceux qui adorent Dieu doivent
verser du sang. Ceux qui brûlent d’aimer Dieu doivent verser des larmes. En
fait, leurs larmes ne devraient pas cesser de couler. Et ceux qui essaient de
chercher Dieu doivent verser de la sueur. Et ils doivent alors, avec un cœur
parental et un corps de serviteur, se sacrifier et servir dans la position
d’Abel pour l’humanité, et donner tout ce qu’ils ont avec le plus grand
dévouement. Et en donnant, ils ne doivent pas s’en vanter aux autres, mais se
sentir au contraire honteux de ne pouvoir donner quelque chose de meilleur. Le
dieuisme, c’est tout simplement cela. (38-328, 8.1.1971)
Comment gérer les biens
publics ? Comment diriger les individus, les sociétés et les
nations ? En outre, comment diriger le monde ? À partir de ces
méthodes publiques de gestion, un nouvel amour et un nouveau mondialisme
doivent s’établir. Cette idéologie n’est pas l’humanisme. Les idéologies
humanistes seront détruites. Pourrez-vous vous unir avec le dieuisme ou
pas ? Ce sera une question de vie ou de mort. (31-255, 4.6.1970)
À bas toutes ces chapelles
culturelles dans ce monde, créées par les nombreux peuples et les cinq
races ! Bâtissons une sphère culturelle unifiée. Autrement dit, il faut
établir un monde idéal gouverné par un système familial, un système social, un
système national, ainsi que d’autres institutions toutes basées sur le
dieuisme. Ce processus peut aussi être appelé le parfait adamisme, qui n’est
pas déchu. Je ne parle pas de communisme ou de démocratie, mais d’adamisme.
Cette idéologie est le cours qui
nous mène au dieuisme. Une idéologie est comme un bâton de marche qui nous aide
à poursuivre un certain but. L’idéologie n’est pas un but en soi ; une
idéologie est un processus nécessaire que nous devons suivre pour atteindre
notre but, et les idéologies sont donc susceptibles de changer.
Aujourd’hui, les États-Unis
passent pour l’État phare avancé de la démocratie, mais le temps viendra où,
corrompus par l’argent, ils apprendront à haïr la démocratie. La situation
actuelle en Corée en est aussi un reflet. La démocratie en soi est une bonne
chose, mais le peuple coréen se lance à présent dans toutes sortes d’intrigues.
Les rumeurs et les calomnies vont bon train, avec l’argent en toile de
fond ; c’est le combat de tous contre tous pour usurper le pouvoir. Est-ce
que c’est cela, la démocratie ? Ce qui se produit actuellement sous nos
yeux est un phénomène qu’on ne peut voir que sous le règne des nantis. (21-156,
17.11.1968)
Les jeunes d’aujourd’hui ne le
savent pas : vivre pour les autres, fait automatiquement de vous des
figures centrales, des guides, des protecteurs. L’amour vrai qui permet de
donner sa vie, voire de la perdre, et d’y trouver malgré tout de la joie, est
ce qui peut réunir l’homme et la femme, les parents et les enfants. L’amour de
Dieu se trouverait dans une telle famille, de sorte que cette famille serait
éternellement prospère. L’immortalité siège là, au cœur de notre doctrine. (222-138,
28.10.1991)
Un nouveau mondialisme doit venir
balayer l’égoïsme. L’altruisme, qui ambitionne de vivre pour les autres plutôt
que pour soi-même, ne peut venir que de l’idéal de Dieu. Il est en effet
l’essence de l’amour ; or l’essence de l’amour est l’altruisme, qui
enseigne à se sacrifier pour sauver les autres. Par conséquent, l’essence du
dieuisme est l’amour, et cette doctrine est la doctrine centrale, similaire à
la tête qui meut le reste du corps : d’où son nom de pensée headwing. (164-194, 15.5.1987)
Nous voulons assurer notre
victoire ; une question vient alors à l’esprit : comment serons-nous
victorieux ? Nous devons triompher par la pensée headwing du dieuisme, et
seul le révérend Moon en sortira vainqueur. La pensée headwing existe pour
surmonter les idéologies de la droite et de la gauche. Au moment de la
crucifixion de Jésus, les voleurs qui furent crucifiés avec lui à sa droite et
à sa gauche ont eu une querelle. Cette situation portera ses fruits à notre
époque, quand tout doit s’accomplir au niveau mondial autour de Dieu et des
Vrais Parents. Cela signifie que sur la base des doctrines des Vrais Parents et
de Dieu, il ne devrait pas y avoir de conflit entre l’aile droite et l’aile
gauche.
Alors, par quoi ces deux
doctrines peuvent-elles s’unir ? Ce n’est certainement pas par le savoir,
l’argent, ou le pouvoir. Elles doivent s’assembler et être motivées par
l’amour. Seulement si c’est demandé avec des mots d’amour, elles iront de
l’avant volontairement et avec beaucoup de joie. (169-210, 31.10.1987)
La seule idéologie qui doive
rester avec nous est le dieuisme, lequel nous fournit l’idéal absolu de l’amour
et la sphère du cœur pour nos frères et sœurs dans toutes les nations. Le
dieuisme seul et nul autre doit gouverner ce monde ! Amen. (137-196, 1.1.1986)
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