mardi 9 mars 2021

Les nations Adam, Ève et archange

Livre XII

La providence du Pacifique

Chapitre V

L’apogée de toutes les civilisations sur la péninsule

2. La mission providentielle de la péninsule coréenne

2.4.3. Les providences pour les nations Adam, Ève et archange

La question est de savoir comment rassembler, d’un point de vue providentiel, la nation de type Adam, la nation de type Ève et la nation de type archange pour ne faire qu’une seule nation. Entendons par là que dorénavant les Coréens, Japonais, Américains et Allemands devraient vivre sous le même toit. Vous devez vous y préparer ici si vous devez aller dans le Royaume de Dieu. Pensez-vous que les Allemands, les Américains, les Coréens et les Japonais, devraient vivre chacun de leur côté dans le Royaume de Dieu ? Ils forment une seule nation. Or, ils sont tous divisés dans le monde spirituel. Si on veut les lier ensemble, il faut le faire sur la terre. Ils doivent s’élever après s’être soudés entre eux sur terre. Tel est le problème. (173-71, 3.1.1988)

Si Jésus n’était pas mort il aurait dû embrasser la Chine et l’Inde comme si elles étaient ses deux fils. Ces nations auraient dû se conduire ainsi. Israël, la nation mère, aurait dû s’unir avec lui, comme Caïn et Abel, en s’appuyant sur l’Inde et la Chine, à partir d’une position où ils pouvaient recevoir Jésus, le Seigneur qui vient, l’époux, comme Adam, de sorte que le Messie puisse établir la souveraineté de la nation de type Adam. Or, le peuple d’Israël n’ayant pas accepté le Messie, le trajet s’est fait dans l’autre sens. S’étant déplacé vers Rome, et ayant pris souche sur la péninsule, il doit revenir à la nation insulaire. (188-309, 1.3.1989)

La religion a la responsabilité de poser le fondement historique de recevoir la mère, ce qui doit se faire à l’échelle mondiale. En ce sens, Dieu ne pouvait à mon avis que penser au retour providentiel qui permettrait au monde d’être réuni autour des sphères religieuses. L’époque de la deuxième guerre mondiale y était propice. Aussi Dieu devait-Il éduquer la nation de type Ève, les nations de type Caïn et Abel et la nation de type Adam. C’était la volonté de Dieu qu’elles honorent le père qui vient comme Adam et œuvrent en le mettant en contact avec les dirigeants du monde pour créer une nation unifiée. L’histoire doit être vue sous cet angle. (193-189, 4.10.1989)

L’Église de l’Unification s’appuie sur un ensemble inhabituel de quatre civilisations ; autrement dit, les quatre cultures de la nation de type Adam, la nation de type Ève, la nation de type archange et les nations de type Caïn et Abel. De vrais ennemis. Toutes ces nations aux milieux culturels très différents ont des rapports empreints d’hostilité. Or même dans cette situation difficile, je projette de m’en servir comme la base de la tradition et un point de départ. Vous voyez à quel point c’est redoutable ? Il y a là toute une grandeur, sachez-le.

Vous pouvez dire qu’il vous est difficile d’en faire votre point de départ, mais vous devez savoir que c’est la base de la tradition dont nous autres, dans l’Église de l’Unification, pouvons être fiers par dessus tout. (129-234, 6.11.1983)

Le péché d’Adam et Ève avec l’archange, semé au début, doit être indemnisé comme fruit au niveau national, à la saison de la récolte, autour des nations de types Adam, Ève et archange, puis revenir après avoir fait un tour complet. Si l’Angleterre, les États-Unis et la France s’étaient unis autour de moi, la Corée serait devenue la nation de type Adam. La Corée, comme nation de type Adam axée sur la souveraineté de la nation céleste, la nation verticale, aurait montré la voie avec l’Angleterre comme nation Ève et les États-Unis comme fils aîné. Comme Abel, les États-Unis auraient assumé la direction du monde et assumé l’hégémonie globale. Les Etats-Unis, en position d’Abel, auraient fini par asseoir leur leadership sur les nations du monde. Toutes les autres nations, en position Caïn, auraient dû suivre les États-Unis. Tous les problèmes peuvent donc se résoudre si le Seigneur vient à l’âge d’une sphère culturelle chrétienne qui a été unifiée à temps avec l’âge de la globalisation de la restauration du droit d’aînesse, et relie cela au fondement de la coopération mère-fils. (184-252, 1.1.1989)

Une fois aux États-Unis, j’ai fait en sorte de tirer la tendance globale de la civilisation occidentale vers le courant asiatique. Jusqu’ici, l’Asie avait été pillée ; à son tour d’aspirer. La première chose à ramener dans ses filets est le Japon. Le Japon fut béni comme nation Ève, mais doit venir chercher la nation de type Adam. À cause de la chute d’Ève, la création et toute l’autorité avaient été emportées par le monde satanique. Dans l’âge de restitution, ce courant global est entré à présent dans l’âge du contre-courant. L’Angleterre était appelée « l’Empire où le soleil ne se couche jamais ». Et bien aujourd’hui, tous les droits économiques et l’autorité se concentrent pareillement en Asie autour du Japon. En ce sens, ces choses transiteront par le Japon et passeront par la Corée pour prendre appui sur le continent. (184-274, 1.1.1989)

2.5. Nous devons chercher la patrie

2.5.1. Libérer la patrie, espoir de l’humanité

Comment les choses se seraient-elles passées si Adam et Ève, nos ancêtres, n’avaient pas chuté ? Dans la première famille, Adam serait devenu le patriarche. Parallèlement, il en aurait aussi été le chef de clan. Il serait également devenu le représentant de sa nation, c’est-à-dire le roi. Ce monde aurait été uni sous l’adamisme. Il faut en finir avec tous les autre ismes de pacotille Ces ismes vains et ridicules sont arrivés là en semant la confusion dans le monde, et nous devons donc les arracher par les racines. Le seul isme à connaître est l’adamisme, la seule langue la langue d’Adam, la seule culture la culture d’Adam, les seules traditions les traditions d’Adam, le seul mode de vie le mode de vie d’Adam, le seul régime le régime d’Adam ; en fait, tout dans ce monde aurait dû se conformer au régime idéologique de la nation d’Adam. Cet isme est le dieuisme. C’est qu’en effet, nous devons nous unir à Dieu, à Son cœur. (20-123, 1.5.1968)

Qu’avait prévu Dieu pour Adam et Ève s’ils n’avaient pas chuté ? Il les aurait unis en mariage saint avec Sa bénédiction, leur permettant de donner naissance à des fils et filles en qui Il se serait réjoui. Adam et Ève auraient fondé une famille bénie dont Il aurait tiré Sa joie. De l’expansion de cette famille serait née une tribu et plus tard une nation. En s’étendant encore plus, elle aurait formé une nation et un monde imprégné à la fois de dieuisme et d’adamisme. L’adamisme, philosophie qui aurait imprégné ce monde, aurait aussi servi de vision de l’univers, du cosmos et de la vie. Et ce serait bien d’avoir les cinq ethnies, toutes de pigmentations différentes, coexistant dans ce monde. La pigmentation n’est que le reflet du milieu naturel ; avoir de nombreux peuples diversement colorés est un atout. Mais toutes ces diverses langues parlées, d’où viennent elles ? C’est à cause de la chute des ancêtres que Dieu les a séparées (156-202, 25.5.1966)

Il ne saurait y avoir de frontières nationales dans un monde créé par Dieu. Il ne saurait y avoir de discrimination raciale entre Noirs et Blancs. Il ne saurait y avoir de conflit entre le bien et le mal. Or, nous voyons que le monde actuel est hérissé de frontières artificielles entre les nations. Non seulement on voit de la discrimination raciale, mais même dans la famille il peut y avoir discorde et division, entre mari et femme, entre parents et enfants. Les êtres de bonté se battent avec ceux qui sont du côté du mal. Au vu de la situation actuelle du monde, il est facile de discerner que le Seigneur qui vient doit réunir le monde entier pour en faire un endroit exempt de discrimination raciale et de barrières entre les nations. Il doit unir toutes les familles éclatées et établir un royaume de paix dans ce monde où, à l’heure même où nous parlons, le bien est en conflit avec le mal. (53-72, 9.2.1972)

À quoi ressemblerait le Royaume de Dieu ? Les gens du monde entier y vivraient comme nos membres de l’Église de l’Unification. Dans le Royaume de Dieu sur terre, tous auraient opté pour notre mode de vie. À quoi ressemblerait ce monde-là ? Ce serait un monde où on aurait sa demeure avec Dieu, où nul ne viendrait dire qu’Il n’existe pas ou exprimerait des doutes à Son sujet. Ce serait un monde où tout le monde s’unirait sous Dieu comme notre Père céleste. Les tentations de Satan n’existeraient pas là, car il n’y aurait pas de Satan. Le monde dominé par Dieu serait le Royaume de Dieu sur terre, où Il résiderait avec nous. (79-304, 21.9.1975)

Sans l’ombre d’un doute, le Royaume de Dieu est régi par la volonté de Dieu sous la souveraineté de Ses enfants en ligne directe. Se centrant sur Lui, ils suivent les commandements qu’Il leur donne. La démocratie ou le communisme ne peuvent y avoir leur place. Une fois établi, le royaume maintiendrait son système éternellement. En réfléchissant à tout ceci, on ne peut que se lamenter de ne pas être un citoyen d’un tel Royaume de Dieu. Vous devez donc déplorer le fait de ne pas être les résidents de cette nation. Vous devez vous lamenter de ne pas faire partie d’une telle nation. En fait, nous devons tous déplorer le fait de ne pas avoir ce genre de souveraineté immuable. (72-292, 1.9.1974)

Pour réaliser le royaume idéal de Dieu, à savoir restaurer la patrie, par où commencer ? L’individu qui a foi d’aimer Ses ennemis est le point de départ. C’est pourquoi, tant que Dieu reste en place, le christianisme est assuré de devenir la religion la plus répandue dans le monde : c’est la première religion à avoir lancé un mouvement dans le but d’éliminer les frontières nationales et de franchir tous les murs de la culture et du milieu, afin d’embrasser ses ennemis, tout cela par amour. Quand vous semez des haricots, vous récoltez des haricots ; des haricots rouges, s’il s’agit de graines de haricots rouges ; et quand vous semez des graines de fleurs rouges, des fleurs rouges vont éclore. Pareillement, Satan, cherchant à se venger de Ses ennemis, sèmera les graines du diable, et il jaillira de ce lieu des arbres du mal pour se venger de Ses ennemis. Si, en revanche, celui qui aime ses ennemis sème les graines de la bonté, il en jaillira des arbres de bonté pour aimer ses ennemis. Telle est la loi de la nature. (107-18, 21.2.1980)

À quoi pourrait bien ressembler la nation originelle ? Ce serait un endroit où le mal n’a pas sa place ; au contraire, il s’agirait du monde éternel, unifié où les gens sont complètement à l’abri du mal. Débordant de l’amour originel, ils vivraient en chantant leur bonheur à n’en plus finir. Quelqu’un a-t-il jamais vécu dans un tel endroit ? Pas une seule personne. Même si bien des gens, dans l’histoire, ont aspiré à cette nation, pour l’heure un tel monde n’a pas été établi sur terre. Beaucoup ont traduit ce monde par des mots, sans qu’aucun ne réussisse jamais à le traduire dans les faits. (18-102, 28.5.1967)

À bas toutes ces chapelles culturelles dans ce monde, créées par les nombreux peuples et les cinq races ! Bâtissons une sphère culturelle unifiée. Autrement dit, il faut établir un monde idéal gouverné par un système familial, un système social, un système national, ainsi que d’autres institutions toutes basés sur le dieuisme. Ce processus peut aussi être appelé le parfait adamisme. Je ne parle pas de communisme ou de démocratie, mais d’adamisme. Cet « isme » est le cours qui nous mène au dieuisme. Un « isme » est comme un bâton de marche qui nous aide à poursuivre un certain but. L’isme n’est pas un but en soi ; un isme est un processus nécessaire que nous devons suivre pour atteindre notre but, et les ismes sont donc susceptibles de changer.

Les États-Unis passent de nos jours pour la pointe avancée de la démocratie, mais un temps viendra où, corrompus par l’argent, on y apprendra la haine de la démocratie. La situation actuelle en Corée en est aussi un reflet. La démocratie en soi est une bonne chose, mais le peuple coréen se lance à présent dans toutes sortes d’intrigues. Les rumeurs et les calomnies vont bon train, avec l’argent en toile de fond ; c’est le combat de tous contre tous pour usurper le pouvoir. Est-ce que c’est cela, la démocratie ? Ce qui se produit actuellement sous nos yeux est un phénomène qu’on ne peut voir que sous le règne des nantis. (21-156, 17.11.1968)

Nous devons réunir le Sud et le Nord séparés, et éliminer le fossé entre riches et pauvres entre les deux États. Il faut aussi réunir les cultures de l’Est et de l’Ouest. Finissons-en avec la discrimination raciale et culturelle, et devenons un peuple uni. Par quoi pouvons-nous nous unir puisque le monde n’a pas commencé dans l’amour absolu ? Quand nous serons établis fermement sur terre par l’amour absolu, les cris hostiles à l’Église de l’Unification seront voués à disparaître. Et alors, non seulement chacun dans ce monde, quel que soit son genre et son âge, sera bien au chaud dans ce grand édredon d’amour, mais aussi tous les esprits dans le monde spirituel ! C’est pourquoi on peut vraiment parler d’unification de l’univers ! (195-122, 5.11.1989)

Une fois que la certitude de l’existence de Dieu ne vous lâche plus, vous ne pouvez que suivre Sa volonté. Quelle est donc Sa volonté ? C’est de faire un monde idéal ; transformés, les gens de ce monde en seront les citoyens bien-aimés et cette planète en sera le domaine chéri ; ensemble, ils seront élevés au rang d’une nation souveraine. (56-192, 14.5.1972)

Chaque personne, d’où qu’elle puisse être, doit vivre dans sa nation. C’est la condition absolue que tout être humain doit remplir. Tous, sans exception, doivent mener une vie pleine d’espoirs par rapport à l’objectif d’une telle nation. L’image de cette utopie doit enflammer leurs cœurs, ils doivent vivre en se battant pour leur nation et le but ultime. Il faut pour cela graver la justice dans les lois et s’y plier.

Avez-vous une nation de Dieu ? Puisque vous ne l’avez pas, il faut en établir une, non ? De quoi aurait-elle l’air, cette nation ? Ce serait une nation idéale, une nation unifiée. Toutes et tous y seraient admis. Nul n’est exclu de la responsabilité de bâtir une telle nation.

Les familles, les tribus, les nations et le monde coopéreront pour établir une telle nation. Voilà comment les individus, les familles, les tribus, les races, les nations et le monde entier peuvent s’unir. (18-213, 8.6.1967)

Globalisme signifie en général voir le monde comme une nation et toute l’humanité comme des compatriotes, mais quand l’Église de l’Unification parle de globalisme, il s’agit de transcender toutes les barrières en partant du niveau familial. C’est un globalisme pour toute l’humanité, afin d’établir un seul monde avec un seul Dieu comme parent et toute l’humanité comme des frères et sœurs au sens plein. Notre globalisme est fascinant, n’est ce pas ? (98-254, 3.8.1978)


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