mardi 9 mars 2021

Établir la pierre d’angle d’une nouvelle patrie

Livre XII

La providence du Pacifique

Chapitre V

L’apogée de toutes les civilisations sur la péninsule

2. La mission providentielle de la péninsule coréenne

2.5.2. Établir la pierre d’angle d’une nouvelle patrie

Nous savons que nous sommes à un point dans le temps où il est futile d’espérer établir un monde de paix ou d’unité, au sens vrai du terme, par le pouvoir humain, la sagesse humaine, la culture humaine, ou des choses de ce genre. En ayant cela à l’esprit, à quel problème central devrions-nous faire face pour résoudre le problème de la culture mondiale ? Avant toute chose, il faut clarifier le point de savoir si Dieu existe ou pas.

Le jour où tous les êtres humains prendront conscience que Dieu existe bel et bien, ils en viendront du même coup à comprendre clairement où va Sa volonté ; une fois qu’ils comprendront bien Sa volonté, le monde dans lequel ils vivent deviendra le monde idéal de l’unité et de la paix. (56-131, 14.5.1972)

Notre Église de l’Unification se distingue des autres. Il y est enseigné d’y aimer les frères et sœurs comme on aimerait son père et sa mère, et d’aimer sa tribu, sa race et sa nation comme on aimerait ses frères et sœurs. On doit être prêt à abandonner père et mère, s’il le faut, pour aimer sa nation. De plus, on doit être prêt à négliger sa nation pour aimer le monde. De plus, on doit être prêt à renoncer au monde pour aimer Dieu. Chercher le chemin de l’amour qui sacrifie ce qui est petit et près de soi pour ce qui est vaste et éloigné : voilà le courant de pensée central de l’Église de l’Unification. (100-79, 8.10.1978)

Seriez-vous enclins au nationalisme ou bien cosmopolites ? La religion est plus que cosmopolite. Elle suit une doctrine qui vise non seulement le bien de l’humanité, mais aussi le bien de Dieu. Le communisme et la démocratie, pour leur part, ne se battent que pour le bien de l’être humain. Alors, des deux doctrines, celle qui aspire au bien à la fois pour l’être humain et pour Dieu, et celle qui n’aspire qu’au bien de l’être humain, laquelle serait la meilleure ? Des deux, quelle est la meilleure, la doctrine qui s’adresse à la fois à Dieu et à l’être humain, ou la doctrine qui n’est bonne que pour le serviteur, et laisse le maître de côté ? Voilà en quoi la religion a du bon. (41-44, 12.2.1971)

Quelle doctrine prévaudra à la fin ? Le mouvement qui enseigne à aimer le monde plus que sa propre nation ou son peuple, le mouvement qui enseigne à aimer Dieu par dessus tout, sera la doctrine et la pensée qui finiront par s’imposer. Toute la question pour nous serait donc de savoir comment suivre cette doctrine. Elle offrira au monde un mouvement trans-racial, allant au-delà des frontières nationales, cherchant à trouver la voie vers ce lieu où nous pouvons aller en toute liberté pour que Dieu et l’humanité entière pratiquent l’amour trans-racial. (53-24, 4.2.1972)

La bonne doctrine pour guider ce monde à l’avenir serait celle qui enseigne de sauver le monde, y compris s’il faut passer par le sacrifice de sa nation. Quand un pays suivant une telle doctrine et entraînant la nation et le peuple dans cette dynamique apparaîtra sur terre, ce monde verra se concrétiser un nouvel espoir ; nous serons alors en bonne voie pour réaliser un nouveau monde unifié, un monde idéal. Ceux dont les visions sur les nations et l’histoire ne réussissent pas à dépasser les frontières nationales ne peuvent hériter du monde idéal de Dieu. (51-44, 4.11.1971)

La race jaune est comme le premier fils, la race noire comme le deuxième fils et la race blanche comme le troisième fils ; il faut en finir avec les combats entre ces races et arriver à les unir par la Pensée de l’Unification qui est née en Corée. De cette façon, une patrie idéale centrée sur Dieu peut voir le jour. À partir de là, le monde se transformera en un monde de paix, d’unité, d’harmonie, de victoire. Ainsi, le Royaume de Dieu sur terre sera édifié, et en même temps nous serons unis avec Dieu. Nous devons Le faire descendre sur terre et Le servir comme la figure sujet du Royaume de Dieu dans le Ciel, et donc établir un Royaume de Dieu unifié. Accomplir cette mission incombe aux Unificationnistes, comprenez-le bien. Sur un tel fondement, nous serions en définitive unis avec le parent et pourrions commencer à vivre en paix dans le Royaume de Dieu. (79-83, 1.6.1975)

Qu’est-ce donc que l’Église de l’Unification ? Où va-t-elle, avec l’aile droite et l’aile gauche sur les bras ? Elle nous guide, à travers ce monde de luttes et de déréliction, vers le monde du bonheur, le monde de l’utopie, en suivant le chemin que Dieu nous montre. Ce chemin n’est pas un chemin plat. Entendez par là que l’Église de l’Unification doit non seulement se doter d’un système logique qui peut prendre sous son aile tous les échecs et faillites dues aux systèmes idéologiques ; elle doit en même temps être en mesure de les prendre tous dans ses bras et les déplacer horizontalement, et se battre pour une forme transcendante d’existence fondée sur une conscience spirituelle pouvant aussi les mouvoir verticalement en étant centré sur la religion.

Comprenez bien que l’Église de l’Unification doit pouvoir établir une théorie systématique de tous les ismes d’un point de vue humain, tels que l’humanisme ou le matérialisme, ainsi que tous les théocentrismes du passé et du présent, et intégrer toutes ces idéologies en une seule. En même temps, l’Église doit aussi devenir celle qui suit la philosophie fondée sur les expériences surnaturelles, en les reliant toutes par delà les confessions à partir de la perspective verticale. (162-102, 30.3.1987)

Quelles sont les caractéristiques de la nation de vos rêves ? Cette nation n’a rien de commun avec les nations où vous vivez actuellement. Vous devrez dire au revoir à ces nations un jour. Et si vous êtes attachés à ces nations, sachez que vous êtes attachés au péché. Vous savez très bien au fond de vos cœurs que vous êtes nés comme les descendants de l’être humain déchu, lequel n’a pas su se lier à la bonté qui aurait permis à la volonté de cette nation de s’unir à la volonté de Dieu. (37-217, 27.12.1970)

Sans nation, pas de nationalité, et pas de base pour être inscrits. Nous devons organiser une nation de Dieu afin d’y être inscrits. Nous devons établir le Royaume de Dieu sur terre et, en tant que citoyens qui aimons le royaume et son peuple, vivre sur terre, ensemble avec nos clans et les membres de notre famille, comme les fils et filles victorieux qui ont hérité du vrai lignage des parents de bonté. Alors seulement, nous entrerons dans le Royaume de Dieu au Ciel. Tout le Principe divin est là. (58-145, 22.5.1972)

Il faut une nation ; alors seulement, on pourra transmettre les traditions à nos descendants pour des milliers de générations à venir ; en outre tous les efforts fournis en versant du sang et de la sueur, et toutes les traces de gloire, demeureront telles quelles sur la terre éternellement ; le monument à la gloire des œuvres de Dieu sera érigé sur la terre. Sans nation, tout aurait été en vain. Le crucifix, la culture et les institutions du christianisme d’aujourd’hui, qui se sont transmis depuis les jours d’antan, doivent être jetés à la rivière ou réduits en cendres s’ils n’ont pas une nation désirée par Dieu pour les garder. Les chrétiens doivent bien voir qu’ils sont la risée de Satan. Alors, veuillez réaliser que le problème qui nous occupe est de construire  « la nation ». (55-339, 9.5.1972)

Vous devez recevoir l’amour des Vrais Parents et de Dieu. Mais sans une nation, vous ne pouvez pas recevoir l’amour de Dieu. À l’origine, Adam était un simple individu, mais il aurait dû être le commencement d’une nation. Quand nous aurons une nation meilleure que la nation de Satan dans le monde satanique, alors oui, nous pourrons recevoir l’amour de Dieu. À présent, nous recevons Son amour par procuration ; en l’état actuel, nous ne sommes pas éligibles pour recevoir l’amour directement de Dieu. Nous pouvons certes recevoir l’amour des Vrais Parents, mais il nous faudra établir une nation avant de pouvoir recevoir l’amour de Dieu. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que Satan est toujours là en train de rôder, et ses nations avec lui. Nous devons nous élever au-dessus de lui. Il faut se hisser par dessus le monde de Satan. (90-116, 20.10.1976)

La patrie que nous devons revendiquer n’est pas une nation réelle sur terre, avec une certaine histoire et des traditions. Elle est d’une essence complètement différente des autres nations. Pour que nous puissions hériter d’une telle nation se situant à un niveau radicalement différent des autres, nous devons devenir des citoyens équipés de la subjectivité idéologique appropriée. Et cette pensée subjective doit être en accord avec la philosophie du Créateur absolu. Pour qu’une nation désirée par l’Être absolu puisse exister, en se centrant sur la souveraineté de la nation, les citoyens doivent ne faire qu’un. La nation devrait donc prendre forme à partir d’une telle citoyenneté. (49-93, 9.10.1971)

Qui dit fondation d’une nation, dit souveraineté, citoyens et territoire. Pour le Royaume de Dieu, c’est la même chose. Le souverain est dans la position des parents, les citoyens dans la position des enfants, et le royaume lui-même constitue le territoire. Aucun de ces éléments ne doit faire défaut, c’est une règle impérative. (35-279, 25.10.1970)

Il faut, pour fonder une nation, un territoire, un peuple et une souveraineté. Qu’est-ce que la souveraineté ? Fondamentalement, il s’agit de former une alliance avec Dieu. Aussi, ceux qui dirigent la nation doivent, une fois que les citoyens dorment d’un sommeil profond, nouer une relation avec Dieu et conduire les affaires de l’État. Voilà comment le souverain et son peuple doivent ne faire qu’un. Et une fois unis ensemble, il faut croire que tout ce qui est placé devant soi existe non point pour un usage privé, mais pour la nation. Alors cette nation prospérera. (30-88, 17.3.1970)

Toute nation, si vaste et étendue soit-elle, doit tenir de la structure de l’être humain. Dieu, en effet, aime que toutes les choses soient à son image. Aussi la nation idéale doit-elle tenir de l’être humain. Elle ressemble à la personne idéale du ciel et de la terre. (26-183, 1969.10.25)

Veuillez vivre chaque jour avec cette pensée à l’esprit : vous allez ici et là, et prenez part à cette grande œuvre en plein cœur du monde du mal comme un envoyé de Dieu ; tout cela parce que vous avez reçu la mission de devenir un vassal méritant pour chercher et fonder cette nation. Donnez tout pour restaurer la patrie. Si vous ne le faites pas, vous ne ferez pas bonne figure en tant que digne citoyen de cette nation future. (50-255, 7.11.1971)


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