lundi 8 mars 2021

L’industrie marine en Alaska

Livre XII

La providence du Pacifique

Chapitre premier

Le XXIe siècle sera l’âge de l’océan

2. La providence de l’océan menée par les Vrais Parents

2.1.3. L’industrie marine en Alaska

Les États-Unis sont au contact de la mer sur trois côtés ; de plus le golfe du Mexique, la région qui va de Gloucester au Canada et les côtes de l’Alaska sont trois des quatre zones les plus poissonneuses du monde, la quatrième se situant en Norvège. Cela signifie que presque tous les poissons du monde se trouvent en ces trois endroits. Mais personne ne prend ces poissons. Les autorités se sont arrogées une zone de 200 milles marins, mais ils sont comme une terre en friche sans propriétaire. (110-200, 17.11.1980)

En Alaska, tout tourne autour de la mer. Tout ce que la mer peut offrir de ressources, comme fruits de mer ou comme matières premières se trouve concentré en Alaska. 80 % des ressources marines du monde se trouvent en Amérique, et les poissons qui correspondent à 71 % des ressources naturelles de la mer des États-Unis sont en Alaska. Pour ce qui est des ressources naturelles de la mer, l’Alaska est le centre. Le seul autre endroit pour obtenir des ressources naturelles, c’est la plaine de la toundra. (236-22, 2.11.1992)

Lorsque je suis allé en Alaska l’autre jour, un banc de carpes de 60 milles de long est arrivé. Le banc devait faire dix milles de large, et je ne sais quelle profondeur. Songez-y. Ils n’ont pas de propriétaire, c’est clair, pas de propriétaire. Je savais que l’océan recèle une telle richesse. Alors à vous de devenir les futurs propriétaires. (131-263, 4.5.1984)

Quelle croissance avons-nous apportée à l’industrie de la pêche ? Tout ce que nous avons étudié et fait de nos mains, y compris toutes les machines qui équipent les bateaux, sont à présent au niveau le plus élevé. Vous devriez connaître ce fait surprenant. Quand nous pêchions en Alaska, nous notions les endroits où se faisaient les plus grosses prises et ces données étaient ensuite entrées sur ordinateur. Une fois que c’est sur l’ordinateur, il suffit d’appuyer sur un bouton pour y aller quand on veut. Il suffit d’avoir l’enregistrement dans l’ordinateur et d’appuyer sur un bouton et dans dix ans, on pourra encore y aller. On peut attraper beaucoup de poisson quand on veut. Nous pourrons recueillir une quantité infinie de données sur les cinq océans du monde, aussi précieuses que les secrets que les pêcheurs se transmettent de père en fils. Il suffit d’appuyer sur un bouton. Après avoir enregistré de telles bases dans les cinq océans, nous pourrons continuer quand nous voulons selon les saisons. Autrement dit, ceci peut apporter un grand profit à l’industrie de la pêche. (135-106, 30.9.1985)

J’ai construit une usine en Alaska pour 13 millions de dollars. La prochaine fois j’ai également l’intention d’acheter le quai de Gloucester sur la côte est.

Au sud, dans l’Alabama, nous avons une usine de bateaux, n’est-ce pas ? Nous avons toutes les bases. La plupart d’entre vous ne s’intéressaient même pas aux bateaux ou à la mer, n’est-ce pas ? J’ai tout préparé pendant dix ans. (119-239, 13.9.1982)

Il faut construire des usines de transformation qui couvrent tous les aspects dans les régions ouest, sud et est de l’Alaska. Nous avons beaucoup de poissons, mais n’étant pas en mesure de le traiter, nous allons créer une usine qui produira de la poudre de poisson. Pourquoi fabriquer de la poudre ? Le problème de la conservation et du stockage est résolu. Un poisson a beau être délicieux, il ne peut se conserver plus de huit mois. Même du poisson congelé doit être réapprovisionné en eau au bout de huit mois. Même s’il est dans de la glace, l’air s’infiltre dans la glace à la faveur des différences de climat. Avec cette entrée de l’air, la vapeur du poisson sort de la glace. Il faut alors de nouveau verser de l’eau sur l’ensemble et le faire congeler, mais ce n’est pas possible. Si on fait congeler quelque chose après l’avoir sorti plusieurs fois, il est impossible de maintenir une température uniforme. Le produit n’est plus alors qu’un déchet. (122-80, 31.10.1982)

J’ai réfléchi à la façon dont on peut traiter des crevettes. On en fera de la poudre. Les crevettes meurent au bout d’un an. Dieu les a créées pour nourrir les poissons. Mais les poissons ne les attrapent pas toutes, alors elles meurent. Chaque année cette chair à poisson flotte dans la mer. Il y a d’ailleurs un lien direct avec la pollution. Comment régler ce problème ? Après de longues années d’étude, j’ai décidé de produire de la poudre. (273-50, 21.10.1995)

La faim tue 20 millions de personnes dans le monde chaque année. Leur sort m’a amené à m’intéresser depuis 20 ans à l’industrie de la mer pour résoudre le problème de la nourriture. La clé, c’est la poudre de poisson. Cet élément nutritif, à très haute teneur en protéine de haute qualité, n’existe chez aucun animal. Réduit en poudre, il se conserve et se transporte facilement. Une tonne de produit peut être diluée jusqu’à 30, voire 50 fois, le produit étant constitué de protéines à 98 %. Les pays développés devaient résoudre le problème de la malnutrition, et ne l’ont pas fait. (296-228, 10.11.1998)

On ne saura jamais vraiment combien de variétés de poissons il peut y avoir. La diversité est immense. En voyant cela, j’ai pensé : « Ah, plutôt que d’attraper du poisson en sortant en mer en Alaska, avec seulement trois ou quatre personnes qui savent bien lancer le filet, il n’y aurait aucun problème pour remplir un bateau de poissons. » J’ai pensé : « Il faudra payer des gens pour attraper le poisson, fabriquer la poudre de poisson et la vendre », et j’ai enquêté sur tout ceci. (267-18, 27.12.1994)

Dans le futur, on transformera le poisson en poudre. Assaisonnée, elle peut faire même du pain. On peut tout faire. On peut faire du pain très correct. Le poisson de la mer est un aliment plus sain que ce qui vient de la terre. Tout le monde sait que c’est bien pour la santé. Mais c’est un territoire encore vierge. C’est le seul domaine auquel les États-Unis n’ont pas touché, alors à nous de nous y mettre. Ce domaine tiendra toutes ses promesses, croyez-moi. Je mettrai l’argent, le problème est de former des gens qui soient motivés. (88-181, 10.8.1976)

Au Canada et en Russie, aux États-Unis comme au Japon et en Allemagne, il y a de l’intérêt pour ce que nous faisons maintenant. L’être humain ne peut manger au départ que 20 % des poissons pêchés dans ces eaux. Le reste est jeté. J’ai l’intention de rassembler ce qu’on rejette et d’en faire de la poudre pour créer des éléments nutritifs comestibles par les êtres humains et de les envoyer dans les pays sous-développés. La nouvelle s’est répandue, et les gens des pays en voie de développement du monde entier s’intéressent à notre Église de l’Unification. (295-110, 18.8.1998)

Le gouvernement japonais pense à ses besoins en ressources marines. Les « ressources marines », ça veut dire le poisson. On a donc les États-Unis qui veulent transformer et vendre le poisson d’Alaska et les Japonais qui veulent acheter du poisson, car ils en manquent. Attrapons le poisson des États-Unis et approvisionnons le Japon. Les autorités américaines négocient avec les Japonais et les Japonais négocient avec le gouvernement américain. Le Japon veut le poisson des États-Unis et les États-Unis veulent la technologie du Japon, ils doivent collaborer et investir leurs ressources ensemble. (146-249, 1.7.1986)

En Amérique du Nord, la zone de pêche la plus célèbre est l’Alaska. Les quatre principales zones de pêche dans le monde sont l’Alaska, la Nouvelle Écosse, le golfe du Mexique ; L’Amérique du Nord en a donc trois sur quatre. Le plus représentatif parmi ces endroits est l’Alaska. (167-132, 11.7.1987)

Dans le futur, l’Union soviétique peut se redresser politiquement et émerger, et le Japon et l’Allemagne peuvent également se redresser et s’allier. Dans le futur, cette source de frictions peut nous valoir des problèmes politiques mondiaux. Les Américains se sont arrogés 200 milles nautiques, mais n’ont pas la moindre capacité de maîtriser les produits de la mer.

Les Américains ne mangent pas de poisson. Ceux parmi vous qui ont été à l’étranger doivent le savoir. Ici, on ne mange que quelques espèces : homards, saumons, truites et puis le flétan que nous allons pêcher aujourd’hui. D’où viennent ces poissons pour la plupart ? Ils viennent du courant froid de l’arctique.

Ils sont donc charnus et délicieux. Où grandissent ces espèces peu nombreuses dont les Américains sont si friands ? Elles grandissent en Alaska. (167-132, 11.7.1987)

Quand Jésus a dit à Pierre de se faire pêcheur d’hommes, il voulait dire que le poisson représente l’être humain. Providentiellement parlant, attraper du poisson et maîtriser la puissance sur mer, c’est s’emparer par là même de la puissance sur terre. Par conséquent, si on s’empare de l’Alaska, on peut dominer sur tout le règne de la mer. L’Alaska pèse lourd dans le produit mondial de la pêche. L’océan Atlantique et le Pacifique sont aussi très riches en ressources halieutiques. (168-67, 1.9.1987)

En Alaska, on trouve du saumon. Vous connaissez le saumon, non ? Il y en a cinq variétés. Vous avez le saumon à teinte rose, et le saumon rouge, et d’autres espèces. Si on les relâche au bout de deux mois, ils pondent leurs petits dans l’eau douce et ceux-ci vont vers la mer, parcourant des milliers de milles sur les cinq océans. Tels sont leurs périples. Au bout de quatre ans, le saumon est prêt à pondre des œufs. Les mâles et les femelles atteignent la maturité sexuelle, et quand le temps est venu pour eux de s’accoupler, où vont-ils pour rencontrer leur partenaire d’amour vrai ? Il y a un pacte de retour à la terre natale pour y rencontrer leur partenaire. Il y a une telle loi. Qui a bien pu établir cette loi ? Est-ce que les saumons ont établi ce pacte ? C’est une énigme. (169-174, 31.10.1987)

Observez les saumons d’Alaska, ils pondent de tout petits bébés poissons qu’ils envoient vers la mer au bout de sept mois, et qui se baladent sur 4 000, 5 000 milles pendant quatre ans, puis retournent en sentant l’odeur de la patrie qu’ils ont quittée. Aujourd’hui, il n’y a pas moyen d’expliquer scientifiquement ce mystère. L’être humain a beau faire des études là-dessus, il n’arrive pas à comprendre. Quel genre d’antenne, quel radar ont-ils pour revenir ?

Les bébés poissons retrouvent leur terre d’origine au bout de quatre ans, mais après avoir donné naissance à des petits, ils meurent tous. Leur corps sert d’aliment aux bébés poissons pour les faire grandir. L’être humain est ce qu’il a de plus précieux, dit-on, mais nous ne savons même pas regagner notre patrie. Nous ne savons pas revenir. (176-324, 13.5.1988)

En voyant les saumons, j’ai pensé : « Le saumon est exactement comme les membres de l’Église de l’Unification. » C’est parce que nos membres sont ceux qui retournent chez eux et que la philosophie de Dieu repose sur le système de paires. La femelle et le mâle mettent de quatre à six ans avant de s’accoupler. Lorsqu’il est temps, les mâles remontent en premier, puis les femelles remontent et ils se rencontrent pour la première fois. Les mâles et les femelles se rassemblent dans une flaque d’eau, et comme pour nous dans l’Église de l’Unification, ils forment des couples et ont une cérémonie de fiançailles. Ce qu’il y a de vraiment mystérieux est que dans l’océan, les mâles et les femelles ont l’air identique, même si leurs tailles diffèrent un peu Mais il suffit que le mâle ait trouvé sa partenaire pour qu’il change d’apparence en deux semaines. Le changement est tel qu’on se demande comment une telle chose est possible.

Quand les mâles finissent par se mettre en couple après avoir remonté l’eau douce, ils prennent des airs de lion. Leur aspect devient effrayant avec leur bouche qui devient comme ça, et leurs dents qui sortent comme ça. Leur tête ressort, le dos ressort, on dirait vraiment des lions. Si les saumons en viennent à ces extrémités, c’est pour laisser derrière eux une espèce supérieure. Comment font-ils pour retrouver leur patrie même après un périple de plusieurs milliers de milles dans la mer ? C’est encore un mystère. Je veux dire, comment ces petits alevins pas plus grands que quinze centimètres après six mois dans leur foyer, peuvent-ils prendre la mer, grandir et remonter à leur lieu de naissance ? Devenus adultes, ils savent déjà à quel moment ils vont avoir des petits. (259-198, 10.4.1994)

Les saumons prennent la mer et se déplacent librement. Puis un mâle et une femelle vont s’apparier et deviennent exemplaires pour ce qui est de vivre l’un pour l’autre ; ils sont exemplaires de la façon dont les couples de notre Église de l’Unification devraient s’aimer. C’est comparable à l’amour des Vrais Parents. Dans notre Église de l’Unification, nous devrions devenir meilleurs que les couples de saumons. Il y a beaucoup à apprendre, comme dans un documentaire. Ils meurent et leur chair sert à nourrir leur progéniture. C’est le saumon qui fait ça. Cet animal représente la tradition originelle du monde des animaux. (295-115, 18.8.1998)

L’Amérique du nord compte trois des quatre plus grands lieux de pêche du monde : la région de Nouvelle Écosse au Canada, l’Alaska et le golfe du Mexique. Vous n’imaginez pas l’abondance des ressources marines. Si vous saviez, il y a de quoi devenir fou. Au bout de quelques décennies, un filon d’or s’épuise, mais les ressources naturelles de la mer sont éternelles. Elles n’ont pas de propriétaire. J’ai donc fait un plan sur 20 ans, et voilà maintenant quinze ans qu’on fait de la pêche. Les milieux de la pêche organisent des manifestations publiques aux États-Unis et disent : « révérend Moon, hérétique ! Révérend Moon, dehors ! » Quel tumulte ! Peu importe, c’est la compétence qui compte. (191-73, 24.6.1989)

Quand je vais en mer, c’est pour pêcher. Il n’y a aucun poisson que je n’ai essayé d’attraper. J’ai fait pêcher de tout dans les eaux du Pacifique, de l’océan Atlantique et de la Méditerranée. Il n’y a aucun poisson que je n’ai pas essayé d’attraper. J’en ai aussi pêché en Alaska. J’étais le maître de l’océan, à mains nues et vêtu d’un short. Dans le monde des pêcheurs, il suffit que je parle pendant 30 minutes pour qu’ils disent : « Venez chez nous ! » ; ils veulent m’emmener chez eux, dans une maison cossue, me donner une bonne chambre, me donner à manger et me dire : « Ne retournez pas chez vous, vivons ensemble ! Vivons ensemble pendant un an ! » Lorsqu’on est en bateau, il suffit d’être ensemble pendant quatre jours pour se lier d’amitié. C’est pour cela que ceci est possible si facilement. (203-35, 14.6.1990)

Les trois quarts des prises de pêche dans le monde se font en Amérique du Nord ; à 85 %, cela se fait en Alaska. L’Alaska est donc la chambre forte des produits de la mer. Qui va s’en rendre maître ? Devenir le maître de cet endroit, c’est s’assurer la royauté de l’industrie de la mer dans le futur. S’il y a un endroit où c’est possible, c’est bien l’Alaska, mais les conditions environnementales ne sont pas bonnes. Si elles l’étaient, les bourgeois s’en empareraient. Un bateau peut faire naufrage et des gens peuvent mourir. Il faut s’attendre à de telles choses. (205-319, 1.10.1990)

Cette fois-ci, le vent a soufflé en Alaska. Il y avait même des creux de plus de dix mètres de haut, mais on est quand même sorti. Tout le monde était stupéfait, en particulier les gens entraînés d’UDT au quartier central de la gendarmerie maritime. Il y avait des consignes de ne pas sortir en mer à ce moment-là. Si vous sortez un peu, vous avez les gendarmes à vos trousses, avec une admonestation et un ordre de retour au port.

Notre bateau était petit, mais a vaillamment chevauché les vagues, d’où leur surprise. Nous leur avons expliqué que notre bateau ne coulait pas, ils ne l’ont pas cru. On a fini par les convaincre ; même si nous sortons les jours de typhon, ils disent : « Ce sont des gens comme cela. » C’est comme un entraînement UDT, un vrai entraînement de guerre spécialisée, et c’est une règle pour eux de sortir les jours de pluie ou les jours de vent sans se soucier de la mort. (205-319, 1.10.1990)

Les trois quarts des prises de pêche se font en Amérique du Nord, dont 85% en Alaska. En prononçant Allaeseuka (Alaska) à la coréenne, ça sonne comme Arasseumnikka ? (Vous avez compris ? en coréen) ». Arasseumnikka ? C’est donc histoire de dire : « Avez-vous compris que c’est le lieu des périls, où il y a beaucoup de vent et où on peut croiser la mort ? » (206-93, 3.10.1990)

Pourquoi les poissons vont-ils retrouver la froide région de l’Alaska ? Un poisson d’eau chaude qui va chercher le froid, on appelle cela l’harmonie entre le yin et le yang. Les poissons migrent ensemble vers un endroit où le sujet et l’objet s’unissent pour donner naissance à leurs petits. De plus les poissons d’eau douce ne peuvent procréer qu’à condition d’avoir bu de l’eau de mer. C’est le cas d’un animal comme le crabe royal. Pour devenir un être idéal et pour se reproduire, le plus et le moins doivent s’unir. Je fais ceci. (207-82, 1.11.1990)

Jusqu’ici, j’ai été à la pointe en Alaska et dans d’autres lieux, nuit et jour, pour établir la tradition de l’Église de l’Unification. L’humanité, le pays et le monde ne sont pas en mesure de rembourser leur dette envers les Vrais Parents. Ils sont dans la position de devoir les servir et les suivre éternellement. (220-268, 20.10.1991)

Toutes sortes de poissons se rassemblent en Alaska, où se mêlent les courants chauds et les courants froids. Tous les poissons y affluent car la ponte se fait là. C’est ce qui rend l’endroit célèbre ; alors venir pêcher ici comme je le fais, c’est vraiment, comment dire, fantastique. Que des Coréens par dessus le marché, des professeurs coréens viennent prendre du poisson en mer d’Alaska est un évènement historique. (167-132, 11.7.1987)

En attirant les touristes, l’Alaska deviendra une célèbre destination mondiale. Cette année il a fait chaud en Corée, n’est-ce pas ? Si on a de l’argent à ce moment, on va en Alaska. L’Alaska est à environ six heures d’ici. Avec vent de face, ça prend sept heures, mais autrement le trajet dure cinq ou six heures. Si on dort dans l’avion la nuit, et qu’on descend le matin, ça entre dans le programme d’une journée.

Si vous vous y rendez vendredi soir, et pêchez le samedi et le dimanche pour reprendre le vol de nuit du dimanche, vous êtes de retour au travail lundi matin. Où qu’on aille en Alaska, les montagnes dans le lointain sont couvertes de neige. Les montagnes des environs tout proches, sont toutes couvertes de neige. Sous les collines couvertes de neige, c’est une verte prairie, et un jardin fleuri. Et plus bas que les fleurs, il y a la mer bleue, une mer semblable à un beau lac, où on peut pêcher. Quel endroit féerique ! Regardez tout autour de vous, c’est comme un paravent de montagnes élevées ; les touches de piano sont faites avec des arbres d’Alaska tout droits, et qui couvrent densément la région. En dessous de cela, il y a beaucoup de fleurs qu’on ne voit pas dans les bois. Les forêts en contrebas regorgent de fleurs comme vous n’en avez jamais vues. Elles poussent en bord de lacs.

La faune aussi est abondante et on trouve des cerfs. Les animaux sont nombreux autour des points d’eau. La nourriture étant rare, ils doivent boire beaucoup. À la venue de l’hiver, toutes les plantes meurent. La neige s’accumule, et il n’y a rien à manger. Se nourrissant alors d’algues, bien des cerfs et des ours ont développé un lien très proche avec la mer. (264-98, 9.10.1994)

En Alaska il fait froid même en avril, il faut porter des sous-vêtements en laine. En face de nous, les montagnes sont enneigées. En mer, il y a pléthore de poissons. Les poissons grouillent de partout. Jetez l’hameçon, et aussitôt ça s’agite. Quelqu’un qui a fait cette expérience, reviendra, même si on lui dit de ne surtout pas revenir. L’expérience stimulante d’attraper des poissons, ça ne s’oublie pas.

Et puis il fait bon vivre ici. Vous avez tout le confort sous la main. La côte autant que l’arrière-pays sont de toute beauté. Pour les deux tiers, les montagnes sont couvertes de neige, et l’endroit où l’on vit est au centre d’une région verte. La mer est bleue, il y a des rapaces dans le ciel. (262-280, 1.8.1994)

En Alaska, vous êtes à huit heures de Moscou, six heures de Londres et dix heures de New York. L’endroit est donc un important nœud de communication. Dans le futur, avec la force humaine, il n’y aura aucun problème pour cultiver des produits agricoles dans les plaines d’Alaska. Même maintenant, on fait des cultures sous serre, et la banane pousse ici. Elle ne vient pas des régions tropicales. (236-22, 2.11.1992)

Et si tout ce qu’on mange était produit en Alaska. L’Alaska fait plusieurs fois la taille de la Corée. Il fait quatre fois la taille de la Californie, l’un des plus grands États des États-Unis ; c’est donc une région bien vaste. Des matières premières en quantité infinie y sont enterrées. Ni la Russie, ni les États-Unis n’en sont maîtres.

Personne ne s’y intéresse. À cause de leurs problèmes économiques, politiques et administratifs, ils sont en crise et ne pensent même pas à l’usure de leurs matières premières. Le problème est de savoir qui dominera les matières premières dans le futur. Je me prépare pour cela. (236-22, 2.11.1992)

Qui dominera la région du pôle Nord ? Voilà une question importante. Dominer le pôle Nord, c’est conquérir le monde. C’est comme ça les extrêmes, n’est-ce pas ? Une fois que vous dominez le pôle Nord, qui est en position sujet, la mainmise sur le pôle Sud va de soi. (253-299, 30.1.1994)

« L’esprit de l’Alaska » vous en avez entendu parler ? Qu’est-ce que « l’esprit de l’Alaska » ? C’est de se lever à cinq heures du matin et de sortir en mer après avoir mangé, puis de rentrer à minuit, à une heure ou même à deux heures du matin. On ne rentre pas si on n’accomplit pas sa part de responsabilité. Il n’y a pas de circonstances atténuantes. On ne tient pas compte des circonstances. Il faut absolument accomplir sa responsabilité lors du cours d’entraînement.

Faire de la pêche n’est donc pas du tourisme. Dans le futur, se former à la pêche aura pour but de former des responsables qui iront partout dans le monde. N’importe qui ne peut pas attraper du poisson. Il faut devenir spécialiste. Il faut apprendre en faisant beaucoup d’expériences pour pouvoir attraper du poisson. (263-10, 16.8.1994)


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