samedi 6 mars 2021

Nous devons chercher la nation de Dieu

Livre X

La vie dans l’ère du Testament Accompli

Chapitre III

La vision de la nation et du monde

5. Une fois que la souveraineté centrée sur Dieu est restaurée

5.1. Le monde de l’accomplissement de la volonté de Dieu

Nous savons que nous sommes à un point dans le temps où il est futile d’espérer établir un monde de paix ou d’unité, au sens vrai du terme, par le pouvoir humain, la sagesse humaine, la culture humaine ou quoi que ce soit. En ayant cela à l’esprit, à quel problème central devrions-nous faire face pour résoudre le problème de la culture mondiale ? Avant toute chose, il faut clarifier le point de savoir si Dieu existe ou pas.

Le jour où tous les hommes prendront conscience que Dieu existe bel et bien, ils en viendront du même coup à comprendre clairement où va Sa volonté ; une fois qu’ils comprennent bien Sa volonté, le monde dans lequel ils vivent deviendra le monde idéal de l’unité et de la paix. (56-131, 14.5.1972)

Sacrifier les petites choses pour les grandes n’est que normal. Et la sagesse nous presse d’échanger ce que nous avons contre quelque chose qui a plus de prix. C’est le chemin naturel nous permettant de nous relier au monde. L’être humain aspire à ce qui est grand, pas à ce qui est petit ; il aspire à ce qui est plus grand plutôt qu’à ce qui est plus petit. (35-278, 25.10.1970)

Notre Église de l’Unification se distingue des autres par ceci. L’Église de l’Unification enseigne à aimer ses frères et sœurs comme on aimerait son père et sa mère, et à aimer sa tribu, son peuple et sa nation comme on aimerait ses frères et sœurs. On doit être prêt à abandonner père et mère, s’il le faut, pour aimer sa nation. De plus, on doit être prêt à négliger sa nation pour aimer le monde. De plus, on doit même être prêt à renoncer au monde pour aimer Dieu. Chercher le chemin de l’amour qui sacrifie ce qui est petit et près de soi pour ce qui est gros et éloigné : voilà la pensée centrale de l’Église de l’Unification. (100-79, 8.10.1978)

Si le monde démocratique d’aujourd’hui devait demander la troisième libération, est-ce que le monde communiste ne demanderait pas la deuxième libération ? Avec cette question à l’esprit, on en vient à s’interroger : d’où viendra le nouvel isme, la nouvelle idéologie qui servira de porte-drapeau et de tremplin de base pour la deuxième et la troisième libération ? Ils ne peuvent pas venir du monde humain. Pendant des milliers d’années, l’humanité s’est battue dans ses efforts pour amener cette libération, mais pour l’heure, ni l’environnement ni son contenu intérieur ne s’y prêtent. Autant dire que la libération ne saurait être réalisée par les seuls êtres humains. (33-224, 16.8.1970)

Seriez-vous enclins au nationalisme ou bien cosmopolite ? La religion est plus que cosmopolite. Elle suit une doctrine qui vise non seulement le bien de l’humanité, mais aussi le bien de Dieu. Le communisme et la démocratie, pour leur part, ne se battent que pour le bien de l’être humain. Alors, des deux doctrines, celle qui aspire au bien à la fois pour l’être humain et pour Dieu, et celle qui n’aspire qu’au bien de l’être humain, laquelle serait la meilleure ? Qu’est ce qui est meilleur, la doctrine qui s’adresse à la fois à Dieu et à l’être humain, ou la doctrine qui n’est bonne que pour le serviteur, et laisse le maître de côté ? Voilà où la religion a du bon. (41-44, 12.2.1971)

Quelle doctrine prévaudra à la fin ? Le mouvement qui enseigne à aimer le monde plus que sa propre nation ou son peuple, le mouvement qui enseigne à aimer Dieu par dessus tout, sera la doctrine et la pensée qui finiront par s’imposer. Toute la question pour nous serait donc de savoir comment suivre cette doctrine. Elle offrira au monde un mouvement Trans-ethnique allant au-delà des frontières nationales, cherchant à trouver la voie vers ce lieu où Dieu peut aimer librement l’humanité et lui apprendre à pratiquer l’amour qui transcende les différences raciales. (53-24, 4.2.1972)

La bonne doctrine pour hériter de ce monde à l’avenir serait celle qui enseigne à sauver le monde, même s’il faut passer par le sacrifice de sa nation. Quand un pays qui suit une telle doctrine, et entraîne la nation et le peuple dans cette dynamique, sera apparu sur terre, ce monde verra se concrétiser un nouvel espoir ; nous serons alors en bonne voie pour réaliser un nouveau monde unifié, un monde idéal. Ceux dont les visions sur les nations et l’histoire ne réussissent pas à dépasser les frontières nationales ne peuvent hériter le monde idéal de Dieu. (51-44, 4.11.1971)

L’idéologie qui peut tout concentrer sur un seul but n’est pas une vision du monde égocentrique, loin de là. C’est la vision du monde qui met le monde et toutes les nations en avant. Il n’y a que ce type d’idéologie qui puisse nous amener à un seul but. Dans une telle idéologie, il n’y a pas de place pour se vanter de sa tribu en se coupant du monde ; il s’agit au contraire d’exister pour l’humanité. Tout être humain, quel qu’il soit, aspire à un monde fondé sur cette pensée. (36-175, 29.11.1970)

La race jaune est comme le premier fils, la race noire comme le deuxième fils et la race blanche comme le troisième fils ; la Corée peut, par la pensée de l’unification, permettre que les combats entre ces races s’arrêtent, et arriver à les unir. De cette façon, une patrie idéale centrée sur Dieu peut voir le jour. À partir de là, le monde se transformera en un monde de paix, d’unité et de victoire. Ainsi, le Royaume de Dieu sur terre devra être édifié, et en même temps nous devrons être unis avec Dieu. Nous devons faire descendre sur terre et servir comme Dieu, la figure sujet du Royaume de Dieu dans le ciel, et donc établir un Royaume de Dieu unifié. Accomplir cette mission incombe aux unificationnistes, comprenez-le bien. Sur un tel fondement, nous serions en définitive unis avec le Parent et pourrions commencer à vivre en paix dans le Royaume de Dieu. (79-83, 1.6.1975)

Qu’est-ce donc que l’Église de l’Unification ? Où va-t-elle, avec l’aile droite et l’aile gauche sous les bras ? Elle nous guide à travers ce monde de luttes, vers le monde du bonheur, le monde de l’utopie qui nous sont indiqués par Dieu. Ce chemin n’est pas un chemin plat. Entendez par là que l’Église de l’Unification ne doit pas seulement se doter d’un système logique qui puisse prendre responsabilité pour tous les échecs et faillites dues aux différents systèmes idéologiques. Elle doit en même temps être en mesure de prendre sur elle tous ces échecs et se battre pour établir une forme transcendante d’existence, fondée sur une conscience spirituelle, qui puisse les faire bouger verticalement, en se centrant sur la religion.

Comprenez bien que l’Église de l’Unification doit pouvoir faire une théorie systématique de toutes les idéologies humanistes, tels que l’humanisme ou le matérialisme, ainsi que tous les théocentrismes du passé et du présent, et intégrer toutes ces idéologies en une seule. En même temps, ses membres doivent incarner la théologie intégrant la réalité et l’expérience spirituelles, et relier toutes les religions par delà les dénominations à partir de la perspective verticale. (162-102, 30.3.1987)

Tous les problèmes seraient résolus s’il y avait des personnes équipées des qualifications nécessaires pour servir à tous. Les matérialistes et les communistes se tourneraient vers eux en disant : « Ces membres de l’Église de l’Unification sont scrupuleux sur tout, au plan moral et de la conscience, dedans comme dehors. Ils sont même plus scrupuleux que nous les communistes, et il nous faut des personnes comme cela » ; les humanistes, en les voyant, s’écriraient : « Oh, il nous faut de telles personnes dans notre association» ; les ordres religieux existants diraient : « Sacré bon sang ! Ces membres de l’Église de l’Unification sont des personnes remarquables, ils nous dépassent nettement. Si seulement on en avait des comme ça chez nous » ; et Dieu de dire émerveillé : « Ah ! Je dois absolument avoir ces personnes auprès de moi. » (162-102, 30.3.1987)

5.2. Nous devons chercher la nation de Dieu

Quelles sont les caractéristiques de la nation de vos rêves ? Cette nation n’a rien de commun avec les nations où vous vivez actuellement. Vous devrez dire au revoir à ces nations un jour. Et si vous êtes attachés à ces nations, sachez que vous êtes attachés au péché. Vous savez très bien au fond de vos cœurs que vous êtes nés comme les descendants de l’être humain déchu, lequel n’a pas su se lier à la bonté qui aurait permis à la volonté de cette nation de s’unir à la volonté de Dieu. (37-217, 27.12.1970)

Sans nation, pas de nationalité, et pas de base pour être enregistré. Nous devons former un peuple et être enregistrés de nouveau. Nous devons établir le Royaume de Dieu sur terre, et en tant que citoyens, vivre sur terre, en devenant le guide pour nos clans et les membres de notre famille, comme les fils et filles victorieux qui ont hérité le lignage des Vrais Parents de bonté qui aiment le royaume et son peuple. Alors seulement, nous entrerons dans le Royaume de Dieu au ciel. Tout le Principe divin est là. (58-145, 22.5.1972)

Il faut une nation ; alors seulement, on pourra transmettre les traditions à nos descendants pour des milliers de générations à venir ; en outre tous les efforts fournis en versant du sang et de la sueur, et toutes les traces de gloire, demeureront telles quelles sur la terre, le monument à la gloire des œuvres de Dieu sera érigé sur la terre. Sans nation, tout aurait été en vain. Le crucifix, la culture et les institutions du christianisme d’aujourd’hui, qui se sont transmis depuis les jours d’antan, doivent être jetés à la rivière ou réduits en cendres s’ils n’ont pas une nation désirée par Dieu pour les garder. Les chrétiens doivent bien voir qu’ils sont dupés par Satan. Alors, veuillez réaliser que le problème qui nous occupe est de construire la nation. (55-339, 9.5.1972)

Vous devez recevoir l’amour des Vrais Parents et de Dieu. Mais sans une nation, vous ne pouvez pas recevoir Son amour. À l’origine Adam était un simple individu, mais il aurait dû être le commencement d’une nation. Quand nous aurons une nation meilleure que la nation de Satan dans le monde satanique, alors oui, nous pouvons recevoir l’amour de Dieu. À présent, nous recevons Son amour par procuration ; en l’état actuel, nous ne sommes pas éligibles pour recevoir l’amour directement de Dieu. Nous pouvons certes recevoir l’amour des Vrais Parents, mais il nous faudra établir une nation avant de pouvoir recevoir l’amour de Dieu. Pourquoi est-ce comme cela ? C’est que Satan est toujours là en train de rôder, et ses nations avec lui. Nous devons nous élever au-dessus de ces nations. Comprenez clairement que vous devez suivre ce chemin. (90-116, 20.10.1976)

Je travaille pour la providence de la restauration. Le travail de déployer la providence de Dieu sur terre avec la politique, l’économie, et la culture de ce monde comme base, est sans précédent dans l’histoire. Les chercheurs dans le monde cherchent de plus en plus à apprendre le coréen, pour pouvoir lire les recueils de discours du révérend Moon dans la langue originelle. La traduction fait perdre aux mots leur autorité. Alors, vous devez savoir lire ces ouvrages. Est-ce que vous ne devriez pas essayer de lire mes recueils de discours dans la langue originelle au moins une fois ? (161-289, 26.2.1987)

La patrie que nous devons revendiquer n’est pas une nation réelle sur terre avec une certaine histoire et des traditions. Elle est d’une essence complètement différente des autres nations. Pour que nous puissions hériter une telle nation qui se situe à un niveau radicalement différent des autres, nous devons devenir des citoyens équipés de la subjectivité idéologique appropriée. Et cette pensée subjective doit être en accord avec la philosophie du créateur absolu. Pour qu’une nation désirée par l’Être absolu puisse exister, en se centrant sur la souveraineté de la nation, ses citoyens doivent ne faire qu’un. Elle doit apparaître sur la base d’une telle citoyenneté. (49-93, 9.10.1971)

À quoi pourrait bien ressembler le monde originel ? Ce ne serait pas un endroit où le mal a sa place ; au contraire, il s’agirait du monde éternel, unifié où les gens sont complètement à l’abri du mal. Débordant de l’amour originel, ils vivraient en chantant leur bonheur à n’en plus finir. Quelqu’un a-t-il jamais vécu dans un tel endroit ? Pas une seule personne. Même si bien des gens, dans l’histoire, ont aspiré à ce monde, pour l’heure il n’a pas été établi sur terre.

Beaucoup ont traduit ce monde par des mots, sans qu’aucun ne réussisse jamais à le traduire dans les faits. (18-102, 28.5.1967)

Qui dit formation d’une nation, dit souveraineté, citoyens et territoire. Pour le Royaume de Dieu, c’est pareil. Les parents sont dans la position du souverain, les enfants dans la position des citoyens, et la nation elle-même constitue le territoire. Aucun de ces éléments ne doit faire défaut, c’est une règle impérative. (35-279, 25.10.1970)

Il faut pour fonder une nation, un territoire, une citoyenneté et une souveraineté. Alors, qu’est-ce que la souveraineté ? Elle consiste fondamentalement à former une alliance avec Dieu. Aussi, ceux qui dirigent la nation doivent, une fois que les citoyens dorment d’un sommeil profond, nouer une relation avec Dieu et conduire les affaires de l’État. Voilà comment les souverains et leur peuple doivent ne faire qu’un. Et une fois unis de la sorte, ils doivent croire que tout ce qui est placé devant eux est là non point pour leur usage personnel, mais pour la nation. Alors leur nation prospérera. (30-88, 17.3.1970)

Observons une nation : on voit qu’il lui faut la souveraineté, la citoyenneté et le territoire pour prendre vraiment forme. Et quand il s’agit de considérer la réalisation du Royaume de Dieu sur terre dans cette perspective, qui en serait le propriétaire ? Qui en serait le souverain ? Dieu, cela ne fait aucun doute. Qui seraient les citoyens ? Chaque personne sur terre serait un citoyen du royaume. Où serait alors le territoire ? Ce serait la planète terre. (96-15, 1.1.1978)

Toute société, toute nation, si vaste et étendue soit-elle, doit tenir de l’être humain. Dieu, en effet, aime que toutes les choses soient à Son image. Et l’être humain, qu’est-ce qu’il aime le plus ? Il aime les choses qui lui ressemblent. Aussi la nation idéale doit-elle tenir de l’être humain. Bon, alors, elle nous ressemble, oui ou non ? Elle ressemble aux personnes du ciel et de la terre. (26-183, 25.10.1969)

Veuillez vivre chaque jour avec cette pensée à l’esprit : vous allez ici et là, et prenez part à ce gros œuvre en plein cœur du monde du mal comme un messager de Dieu ; tout cela parce que vous avez reçu la mission de devenir un serviteur public méritant pour chercher et fonder cette nation. Vous donnez tout pour restaurer la patrie. Si vous ne le faites pas, vous ne ferez pas bonne figure comme digne citoyen de cette nation à venir. (50-255, 7.11.1971)

Pensez-vous que Satan, après 6 000 années passées à sucer le sang de Dieu, va faire le gentil, baisser les yeux et partir sans demander son reste en disant : « Oh zut, c’est ma fin » ? Ne vous en coûte-t-il pas de jeter ne serait-ce qu’un bout de chiffon ? Avant de le jeter, vous allez d’abord le retourner et le renifler pour voir s’il est bon à être jeté. Satan ne va pas facilement prendre congé ; au contraire, il se bat bec et ongles.

Alors tâchons d’être alignés avec le centre. Si je commençais à aller de travers, je serais moi-même vaincu. Si la direction prise est mauvaise, il n’y aura pas de développements. (57-276, 4.6.1972)

Les membres de l’Église de l’Unification doivent aller pieds nus pour établir la patrie. Pensez-vous qu’il soit possible de sauver sa nation avec des restes après avoir eu votre content ? La nourriture, les habits ou les moyens de transports, vous croyez vraiment avoir le temps ou l’énergie d’y penser ? L’Église de l’Unification travaille dur sous le slogan, sortons comme des pionniers aux mains nues et aux pieds nus. (14-201, 7.10.1964)


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