
Livre
XIII
La
restauration de la patrie du Vrai Dieu
Chapitre
I
Restituer
son indépendance à la patrie du Vrai Dieu
2. Nous
devons trouver notre patrie
Nous
cherchons le pays de Dieu. C’est là que se trouve l’amour. C’est un endroit où,
bien loin de l’amour éphémère, l’amour est éternel ; il transcende le temps, il
existe pour toujours. C’est aussi un endroit où vous pouvez être reconnus à
cent pour cent pour votre valeur et un endroit où vous pouvez vous élever.
C’est là où vous êtes éternellement heureux. Il n’est pas surprenant que tout
le monde aspire ardemment au pays céleste. (25-284, 1.12.1968)
Si vous
ne restaurez pas une nation sur cette terre durant votre vie, alors quand vous
irez dans le monde spirituel vous ne pourrez pas avoir la valeur d’une personne
qui fait partie de la nation céleste. Il n’est pas bon d’aller dans le monde
spirituel sans avoir apporté de vrais résultats qui naissent sous l’autorité du
domaine de la souveraineté de Dieu sur terre. Tel est le critère originel de la
création. (40-131, 30.1.1971)
Le but
de notre foi est de devenir citoyen du pays de Dieu. Si vous ne devenez pas
citoyen de ce pays, en tant que fils et filles, aucun chemin ne s’ouvrira pour
que vous soyez aimés et chéris par la population de cette nation ou toute la
création. Une personne sans pays est toujours la proie des attaques. Elle en
vient à se tenir dans une position affreuse. Il lui arrive souvent de se sentir
perdue. Le problème est donc : « Où est le pays que Dieu désire ? Où est le
pays où Dieu puisse prendre pied ? » (55-79, 23.4.1972)
Nous
versons du sang, de la sueur pour ce peuple, pour ce pays. Au bout du compte,
c’est pour fonder le pays éternel de Dieu. C’est pour créer le pays béni que
nos descendants pourront louer pour des milliers d’années et pour maintes
générations à venir. (14-193, 3.10.1964)
Ce pays
peut seulement être le pays où les descendants directs de Dieu reçoivent les
ordres du Ciel, avec Dieu pour centre, et obéissent à ceux-ci pour mettre à Sa
place, sur pieds, l’autorité royale de Dieu.
Dans un
tel endroit, il ne peut y avoir ni communisme ni démocratie. Une fois que ceci
est établi, cette nation demeurera à jamais. Quand vous pensez à tout cela,
vous devez réellement vous sentir morts de honte de ne pouvoir être les
citoyens de ce genre de pays. Vous devez vous lamenter de ne pas pouvoir vivre
dans ce genre de nation. Vous devez pleurer de n’être pas de telles personnes.
Vous devez être peinés de n’avoir pas pu établir une telle souveraineté
immuable. (72-292, 1.9.1974)
Pour
pouvoir établir des territoires, des nations, et des souverainetés, l’humanité
a toujours procédé en érigeant des états souverains. Sachez que beaucoup y ont
laissé leur vie, beaucoup se sont sacrifiés. De nombreux pays ont sombré, et
beaucoup de souverainetés ont changé de mains. Ne pensez-vous pas que tous ces
gens qui ont offert ce genre de sacrifice, tout ceux qui étaient du côté du
Ciel et qui se sont sacrifiés pour cette volonté, voulaient un jour établir ce
type de nation, ce genre de monde ? (72-292, 1.9.1974)
Dieu a
envoyé Son fils et Sa fille bien-aimés sur la terre pour établir une nation
absolue, mais pour l’heure, aucun fondement n’est prêt pour restaurer une
nation. Parce que ceci a échoué à chaque fois, l’histoire de Dieu a été
d’envoyer Son peuple sur terre pour guider, pousser et accomplir cette œuvre.
(30-10, 14.3.1974)
Les
citoyens d’une nation sans souveraineté sont dans une triste situation. Tout à
cette pensée, Jésus prêcha d’ailleurs : « Ne vous inquiétez donc pas en disant
: Qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? De quoi allons-nous nous vêtir
? Ce sont là toutes choses dont les païens sont en quête. Or votre Père céleste
sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa
justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » Jésus a-t-il dit de
sauver votre fils d’abord, ou bien de sauver en premier la nation ? Il vous a
dit de chercher le royaume désiré par Dieu. (34-337, 20.9.1970)
Même
Jésus est en attente au paradis. Comprenez bien qu’il n’a pas pu s’avancer
jusqu’au trône royal de Dieu. Il n’a pas pu se tenir devant Dieu, faute d’avoir
pu établir une souveraineté nationale devant Dieu, qui ait le pouvoir de
communiquer directement entre le ciel et la terre. Le paradis est la salle
d’attente du Royaume de Dieu. En outre, le Royaume de Dieu est un endroit où
l’on ne peut entrer seul. Adam et Ève auraient dû y entrer ensemble avec leurs
enfants, dans l’unité d’une famille, s’ils n’avaient pas chuté. C’est l’endroit
où l’on doit aller en famille ; sinon, on ne peut y avoir accès. (56-201,
14.5.1972)
Pourquoi
a-t-il été si difficile pour les hommes religieux jusqu’ici d’éviter une mort
prématurée ? C’est qu’ils n’ont pas eu de familles, de sociétés, ou de nations
pour les aider. En bref, ils furent des peuples sans nation. S’ils avaient eu
une nation pour les soutenir, ils auraient pu se frayer un chemin pour survivre
au sein de cette nation, même si une tribu s’était opposée à eux. Mais comme ce
ne fut pas le cas, les fidèles furent persécutés partout où ils allaient,
contraints de suivre le chemin de l’offrande sacrificielle, et de verser leur
sang à n’en plus finir.
Et tout
cela parce qu’ils n’avaient pas leur propre nation. S’ils avaient eu un
souverain et une nation, chaque fois qu’il aurait dit : « Espèces de têtes
brûlées, c’est comme cela qu’il faut faire ! », les autres auraient répondu «
oui » en écho. Mais il n’y avait pas de nation, et c’est pour cela que ces
problèmes se sont produits Ils ont été des gens sans nation. (56-159,
14.5.1972)
Vous
avez beau être très heureux en famille, si vous n’avez pas de nation, à tout
moment des bandits peuvent surgir devant vous avec leurs poignards et vous
trancher la tête. C’est pourquoi vous devez trouver votre nation. Les hommes
religieux n’ont pas conscience de cela. En fait, ils n’en ont pas la moindre
idée. Vous devez trouver une nation de bonté. Tel est le but de la religion.
(57-260, 18.5.1972)
Sans
nation, pas de nationalité. Sans nation, pas de fondement pour où vous faire
enregistrer. Nous devons être enregistrés de nouveau, après avoir formé une
nouvelle race. Nous devons établir le Royaume de Dieu sur terre et, en tant que
fils et filles victorieux, qui sont les citoyens de ce pays, qui aiment ce pays
et son peuple et qui ont hérité le vrai lignage des parents de bonté, nous
devons vivre ensemble et prendre soin de nos clans et des membres de nos
familles. Après cela seulement, nous pouvons entrer dans le Royaume de Dieu
dans le Ciel. C’est la vision du Principe. (58-145, 22.5.1972)
Il faut
une nation ; alors seulement, on peut parler de transmettre à nos descendants
pour des milliers de générations à venir nos traditions, ainsi que tous les
efforts fournis en versant du sang et de la sueur. Ils formeront sur cette
terre un monument à la gloire des efforts de Dieu. Mais là où il n’y a pas de
nation, tout cela est vain. Le crucifix, la culture et les institutions du
christianisme d’aujourd’hui, qui se sont transmis depuis les jours d’antan,
doivent être jetés à la rivière ou réduits en cendres, s’ils n’ont pas une
nation désirée par Dieu pour les garder. Vous devez comprendre qu’ils sont tous
tombés dans le jeu de Satan. Alors, veuillez réaliser que le problème qui nous
occupe est la nation. (55-339, 9.5.1972)
La
patrie que nous devons revendiquer n’est pas une des nations en place sur
terre, qui a déjà une certaine culture et des traditions. Elle est d’une
essence complètement différente des autres nations. Pour pouvoir hériter d’une
telle nation, nous devons devenir des citoyens équipés d’un caractère affirmé
et idéaliste.
Ce
genre d’idéal affirmé doit cependant rejoindre la philosophie absolue du
Créateur. Pour ce qui est de la nation que l’Être Absolu veut, les gens
désireront que les citoyens de cette nation puissent être unis autour de Sa
souveraineté. Ils devront avoir les caractéristiques de tels citoyens et porter
en eux la forme de cette nation. (49-93, 9.10.1971)
Pour
fonder une nation, il faut un territoire, un peuple et une souveraineté. Alors,
qu’est-ce que la souveraineté ? Elle consiste à former une alliance avec le
Dieu originel. Aussi, une fois que les citoyens dorment d’un sommeil profond,
ceux qui dirigent la nation doivent nouer une relation avec Dieu et conduire
les affaires de l’État. Ensuite, le souverain dirigeant doit ne faire qu’un
avec les citoyens de sa nation. En s’unissant avec son peuple, ce souverain doit
penser que tout ce qui est placé devant lui est là non point pour son usage
personnel, mais pour la nation. Si tel est le cas, sa nation prospérera.
(30-88, 17.3.1970)
Qui dit
fondation d’une nation, dit souveraineté, citoyens et territoire. Pour le
Royaume de Dieu, c’est pareil. Le souverain est dans la position des parents,
les citoyens dans la position des enfants, et le royaume lui-même constitue le
territoire. Aucun de ces éléments ne doit faire défaut, c’est une règle
impérative. (35-279, 25.10.1970)
Observons
une nation : pour qu’elle puisse prendre forme, on voit qu’il lui faut la
souveraineté. De ce point de vue, quand il s’agit de la réalisation du Royaume
de Dieu sur terre, demandons-nous : « Qui est le maître du Royaume de Dieu ?
Qui en est le souverain ? » Dieu, cela ne fait aucun doute. Alors, qui en
seraient les citoyens ? Chaque personne sur terre serait un citoyen du royaume.
Où serait alors le territoire ? Ce serait la planète terre. (96-15, 1.1.1978)
Dans
toutes mes allées et venues, je cherche cette nation et je m’exerce à avoir à
l’esprit de bâtir une nation pour pouvoir restaurer l’indépendance de notre
patrie. Je dois foncer avec l’état d’esprit d’avoir reçu les instructions, tel
un agent secret du Ciel, de pénétrer au cœur du monde du mal pour y accomplir
cette mission. Sachez que dans le futur, si vous ne faites pas de même, vous ne
pourrez établir aucun prestige, aucune dignité, comme citoyen de la nation que
nous avons recherchée. (50-255, 7.11.1971)
Pensez-vous
que Satan, après 6 000 années passées à vampiriser le sang de Dieu, va
simplement dire : « Oh zut, c’est ma fin », puis faire demi-tour pour s’en
repartir à la maison en baissant les yeux ? Ne vous en coûte-t-il pas de jeter
ne serait-ce qu’un bout de chiffon de nettoyage ? Avant de le jeter, vous allez
d’abord le retourner et le renifler pour voir s’il est vraiment bon à jeter.
Satan ne va pas facilement prendre congé ; il se battra becs et ongle sans rien
lâcher. Alors tâchons d’être concentrés sur le point central. S’il commençait à
dévier de ce point central, même le révérend Moon de l’Église de l’Unification
serait perdu. Si la direction prise est mauvaise, il n’y aura pas de
développement. (57-276, 4.6.1972)
Les
membres de l’Église de l’Unification doivent aller pieds nus pour établir la
patrie. Pensez-vous qu’il soit possible de sauver cette nation en utilisant
simplement les restes de vos ressources après les avoir presque toutes
utilisées pour votre bien personnel ? Croyez-vous vraiment avoir le temps ou
l’énergie de penser à la nourriture, aux habits ou aux moyens de transport ?
L’Église de l’Unification travaille dur sous le slogan, « Sortons comme des
pionniers aux mains nues et aux pieds nus. » Voilà la tâche que nous abattons.
(14-201, 2.10.1960)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires sont les bienvenus