mardi 9 mars 2021

La patrie que le Vrai Dieu désire

Livre XIII

La restauration de la patrie du Vrai Dieu

Chapitre I

Restituer son indépendance à la patrie du Vrai Dieu

1. La patrie que le Vrai Dieu désire

Jésus aussi vint avec l’objectif d’établir la patrie du Vrai Dieu. Les prophètes et patriotes de l’histoire ont eux aussi œuvré à bâtir cette patrie. Pour pouvoir établir le Ciel, un homme parfait doit venir. Un homme reconnu par le ciel et la terre doit fonder une famille et multiplier des enfants. Il lui reste alors à fonder la tribu, la race et la nation. Il doit payer indemnité pour Caïn et Abel, les greffant sur lui-même, et il doit ainsi faire de ce monde la patrie sous la domination de Dieu. Tel fut le désir des prophètes et des patriotes de l’histoire. Mais ils ne réussirent pas à bâtir le Royaume de Dieu sur terre tant attendu qui, partant de l’individu, passe par la famille, la tribu, la race, la nation et le monde. Nous devons donc abandonner le chemin que nous avions emprunté pour prendre cette direction. (15-278, 30.10.1965)

Comment les choses se seraient-elles passées si Adam et Ève, nos ancêtres originels, n’avaient pas chuté ? Dans la famille d’Adam, Adam serait devenu le chef de sa tribu. Parallèlement, il aurait aussi été le chef de son ethnie. Il serait en outre devenu le représentant de sa nation, c’est-à-dire le roi. Ce monde aurait donc été uni autour de « l’adamisme », la philosophie basé sur Adam. Toutes les autres philosophies et doctrines futiles et sans valeur n’auraient pas existé. Ces doctrines ridicules sont source de grande confusion dans le monde et nous devons donc les arracher par les racines et les rejeter.

La doctrine centrale aurait du être l’adamisme, la langue, la langue d’Adam, la seule culture, la culture d’Adam, les seules traditions, les traditions d’Adam, le seul mode de vie, le mode de vie d’Adam, le seul régime, le régime d’Adam ; en fait, tout dans ce monde aurait dû se conformer au régime idéologique de la nation d’Adam. Cette philosophie est le « dieuisme ». Tout le monde devrait s’unir à Dieu, par le cœur de Dieu. Voilà ce que nous appelons dieuisme. (20-123, 1.5.1968)

Le Royaume de Dieu : c’est là que nous voulons vivre. Tout le monde veut vivre dans le Royaume de Dieu. Y a-t-il des frontières dans le Royaume de Dieu ? Non. Y parle-t-on deux langues ? Pas du tout. Y a-t-il des discriminations entre les races ? Non. Alors qu’est-ce que le Royaume de Dieu ? Les êtres humains, étant issus du sein de Dieu, sont tous frères et sœurs. Si vous voyez les choses du point de vue de Dieu, étant donné que nous sommes les fils et filles de Dieu, nous sommes donc tous frères et sœurs. En considérant sous l’angle du Royaume de Dieu sur terre, nous sommes tous d’une seule nationalité. Nous sommes les citoyens du Royaume de Dieu sur terre. Nous sommes un seul peuple. (66-281, 16.5.1973)

Notre but est de créer un monde unifié, une nation centrée sur Dieu. Cette nation est la nation avec une souveraineté, un peuple, un territoire et une culture. Elle est cimentée par un lignage centré sur les Vrais Parents. Dans cette nation, tous établissent la sphère du cœur et promettent de devenir des héritiers idéaux. Tout ce que dit la Bible sur le fait d’aimer ses ennemis peut s’accomplir. (La volonté de Dieu et le monde-697)

Le monde que Dieu a créé ne peut avoir de frontières nationales. Les problèmes raciaux entre blancs et noirs n’existeraient pas. Dans ce monde, on n’aurait pas non plus besoin de bataille entre le bien et le mal. À titre de comparaison, on peut voir que le monde où nous vivons est criblé de frontières entre les nations. Non seulement il y a des problèmes raciaux entre blancs et noirs, mais aussi au sein de chaque famille sont apparues des fractures entre tous, notamment entre mari et femme et parents et enfants. Il y a un combat entre les personnes du côté du bien et celles du côté du mal. En regardant le monde actuel, nous pouvons voir que le Seigneur qui vient doit créer un monde uni transcendant les problèmes raciaux et établir un pays sans frontières. Il doit unir toutes les familles divisées et amener le royaume de paix à ce monde de lutte entre le bien et le mal. (53-72, 9.2.1972)

Alors, où est la patrie originelle ou la terre natale originelle des ancêtres ? Comment arriver à cette patrie ? Bien sûr la patrie doit s’en tenir à un modèle national, mais si nous nous demandons où est la patrie de l’humanité que Dieu a recherchée, la réponse est la terre. Cette terre est la patrie à laquelle l’humanité a aspiré. Dans le passé, nombreux furent nos ancêtres, sur nombre de générations, à suivre le chemin du sacrifice. Mais dans quel but ont-ils imploré le Ciel ? Ils disaient : « Que vienne le temps de la patrie que nous désirons ! »

En fondant la nation de Dieu, nous devons établir et amener sur cette terre le royaume de paix de Dieu, qui met le bien au-dessus de tout le reste, rejette le mal et juge le « grand patron » Satan, lequel a été l’ennemi du Ciel jusqu’ici. Comprenez bien que ceci fut le désir de nos ancêtres, eux qui ont tant contribué à faire avancer la providence, et que c’était en outre le désir de Jésus et le désir de Dieu. (155-321, 1.11.1965)

La patrie dont nous parlons, n’est ni les États-Unis, ni la Corée. Où qu’elle soit, il doit exister une patrie qui réussisse à former la famille, la tribu et la race. Pendant les 6 000 ans d’histoire, Dieu a suivi quantité de nations, cherchant à trouver celle qu’Il pourrait transformer en nation céleste sur cette terre. Pour cela, Dieu est constamment à la recherche des lieux où se trouvent les saints, les saintes, les héros et les héroïnes du Ciel. Nous devons donc à présent réorganiser les familles, les races et les nations autour du Ciel. N’oublions pas : nous avons été appelés pour amener le jour de la libération et de la restauration de notre patrie. Alors que les personnes religieuses ont pour mission de créer une patrie, ils en sont encore au désir égoïste : « Mon salut d’abord ». (15-280, 30.10.1965)

Les unificationnistes ont établi le modèle qui va de l’individu à l’ethnie et à la nation. Il s’agit maintenant de mobiliser chaque nation et tous les peuples du monde. Nous devons rechercher le jour de la liberté, de la paix et du bonheur, ainsi que le jour de la restauration de l’indépendance de notre patrie. C’est peut-être difficile, mais c’est par là qu’il faut passer. Je vois les choses ainsi, et c’est aussi ce modèle là que Dieu recherche. C’était le modèle que Jésus essayait d’accomplir jusqu’au moment de sa mort.

Nous devons souffrir alors que nous avançons dans le processus de la restauration de l’indépendance de notre patrie. Les peuples de cette terre doivent laisser agir les membres de l’Église de l’Unification sur le devant de la scène. Même quand le temps viendra où tout le monde dira que cette tâche (ne) peut être accomplie sans les membres de l’Église de l’Unification, vous devrez encore travailler dur pendant trois ans. Jusqu’à ce que ces gens puissent tout hériter de nous, nous devons établir la tradition et verser du sang, de la sueur et des larmes. Sachez que nous sommes encore loin de la fin des conditions d’indemnité. (15-280, 30.10.1965)

Dieu est un Dieu malheureux, un Dieu solitaire, à la tristesse indicible. La joie de Dieu commencera quand nous deviendrons les porte-drapeaux de la libération de ce Dieu, quand nous deviendrons les soldats de la ligne de front, armés de la conviction qu’il faut aller de l’avant, que même s’il doit y avoir du sang, même si nous devons chanceler en perdant notre sang, nous poursuivrons jusqu’à ne plus pouvoir nous relever. Quand les rangs des guerriers qui se battent pour restaurer l’indépendance de notre patrie et pour rassembler le monde entier commenceront à croître, à ce moment-là, la joie de Dieu commencera. (64-286, 12.11.1972)

Savez-vous à quel environnement doit aboutir la providence dans sa phase actuelle ? Le tout premier but est qu’il y ait un lieu qui puisse révéler le Royaume de Dieu sur terre et amener la restauration de l’indépendance de la nation céleste. C’est quelque chose qui doit se faire, même s’il vous faut sacrifier votre famille ou votre parenté pour l’accomplir. C’est quelque chose que vous devez faire, même si vous devez finir comme réfugié. (300-309, 11.4.1999)

Nous devons mettre sur pied un pays sous le seul règne de Dieu. Le temps est venu pour vous tous, avec Dieu pour centre et en tant que personnes qui détiennent une véritable autorité et qui travaillent avec les Vrais Parents, d’apporter les fonds nécessaires pour restaurer l’indépendance de notre patrie sur cette terre, et aussi pour la nation qui apportera l’unité du monde. Je n’ai pas à vous aider de ma poche, en tant que groupe ou au plan individuel. Nous devons suivre la volonté du Ciel. La Corée doit donc être responsable pour la Corée, le Japon pour le Japon et les États-Unis pour les États-Unis, mais ces trois pays n’en font qu’un. Ils sont le pays des parents et du frère aîné. (303-157, 17.8.1999)

Dorénavant nous devons unifier les langues, par la force s’il le faut. Nous lisons les rapports écrits sur tout ce que les Vrais Parents ont accompli, mais lire à partir de traductions est vraiment une honte. Vous en rougirez dans le monde céleste. Quand vous vous rendrez dans le monde spirituel, vous pourriez bien vous retrouver à payer indemnité pour des milliers ou des dizaines de milliers d’années, si Dieu l’ordonne. C’est un problème vraiment sérieux. Ceux qui ne peuvent franchir cette colline, même si l’indépendance de notre patrie a été restaurée, n’auront pas de chemin pour revenir à leur ville natale. Ils n’auront pas de certificat de résidence qui leur permette de demeurer dans leur patrie. Ils ne seront pas enregistrés comme citoyens. C’est un sérieux problème. (303-157, 17.8.1999)


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