Livre XVI
La vraie famille et La promesse des familles
Chapitre II
Explication des paragraphes de la Promesse
des familles
1. Explication du premier paragraphe de la
Promesse des Familles
Premier paragraphe : Notre
famille, souveraine de Cheon Il Guk, promet, en se centrant sur l’amour vrai,
de regagner sa terre d’origine afin d’établir l’idéal originel de la création,
le Royaume de Dieu sur la terre comme au ciel.
1.1. Souverain de Cheon Il Guk
1.1.1. Que signifie Cheon Il Guk ?
Ce n’est pas Dieu qui a établi le pouvoir
royal divin. Ce sont les Vrais Parents. Ce n’est pas Dieu qui fonde Cheon Il Guk
mais bien les Vrais Parents. Cheon Il Guk (天一國) est une abréviation de
Cheon-Ju-Pyeong-Hwa-Tong-Il-Guk (天宙平和統一國),
c’est-à-dire Nation de la paix et de l’unité universelles. Le caractère chinois
Cheon (天)
veut dire Ciel et contient deux caractères : 二 et 人. Le premier signifie le nombre deux et
le second veut dire « Être » ou « Personne ». En somme, deux personnes, deux
mondes. Ils sont sur un même plan. Il y a une personne du ciel et une personne
de la terre – une structure duale d’une personne du ciel et d’une personne de
la terre. Vous avez bien les deux dimensions de l’esprit et du corps, non ?
Votre esprit et votre corps forment une structure duale, n’est-ce pas ?
Sont-ils unis, ou désunis ? On ne peut pas devenir citoyen de Cheon Il Guk avec
un esprit et un corps dissociés. (1.1.2002)
Une souveraineté, un peuple et un territoire
sont nécessaires pour Cheon Il Guk : en 2001, la Cérémonie de Couronnement pour
la Souveraineté de Dieu a permis de restaurer la souveraineté. Vinrent ensuite
les rallyes pour l’établissement de la patrie de Dieu ; cela correspond à la
restauration du territoire. Enfin, il s’agit de s’enregistrer comme citoyens de
Cheon Il Guk. Comprenez-vous ? Vous devez être titulaires de la carte de Cheon
Il Guk pour en avoir la citoyenneté. (1.1.2002)
Cheon Il Guk est la patrie de deux personnes
qui se sont unies. Pour qu’il y ait le Ciel, il faut qu’il y ait deux
personnes. En clair, il doit y avoir deux parents. Toutes les choses de la
création n’ont-elles pas été créées selon un système de paires ? Que veut dire
Cheon Il Guk ? Depuis le monde des insectes, le monde des animaux, tout est
créé par paires. Chaque paire doit absolument s’unir. Là où deux choses
s’unissent, Dieu peut reprendre Sa position légitime ; c’est-à-dire seulement
lorsqu’un fondement originel est posé à l’endroit où deux choses, deux
personnes, deux parents et deux caractères, le sujet et l’objet s’unissent. La
Bible dit-elle autre chose ? Si deux ou trois personnes se réunissent pour
prier ... En y ajoutant Dieu, cela fait trois personnes au total. On parle de
la même chose ici. Ces deux ou trois personnes sont les assises de la nation ;
c’est cela, le socle de la famille, de la nation et du monde.
C’est à partir de là qu’on fonde une famille
qui donnera un clan. Les choses prennent cette tournure dès lors que nous avons
au moins deux personnes. (19.2.2002)
Avez-vous votre propre nation ? Nous devons
arriver à une conclusion d’ensemble pour tout ce qui a trait à ce pays. Les
paroles de la Promesse des Familles évoquent désormais le « souverain de Cheon
Il Guk ». Nous sommes souverains ... « Notre famille, souveraine de Cheon Il Guk,
promet, en se centrant sur l’amour vrai... » Voilà le thème central. Nous
commençons par ces termes. La Promesse des Familles a une nouvelle formulation.
Vous suivez ? La notion de « souverain » figure maintenant dans la Promesse.
Quelqu’un oserait-il échanger ces termes
contre d’autres ? Cheon Il Guk est un terme créé pour l’éternité, grâce aux
Vrais Parents.
Il nous faut une nation nouvelle, à présent
que nous avons effectué la Cérémonie du feu sacré pour la paix, l’unification
et la libération du ciel et de la terre. Dieu va établir le pouvoir royal en passant
par la sphère de la vie et de l’établissement définitifs des Parents du ciel et
de la terre et les rassemblements pour l’harmonie et l’unité du ciel et de la
terre. (5.11.2002)
1.1.2. L’attitude et le mode de vie d’un
souverain de Cheon Il Guk
Là où deux personnes unissent leur esprit et
leur corps, le mari et la femme vont aussi s’unir par le cœur. Les parents et
les enfants s’uniront aussi complètement par le cœur. L’unité de cœur ne peut
se produire quand l’un se situe au-dessus de l’autre. Si le père est au-dessus
et que ses enfants sont en dessous, leurs cœurs ne peuvent pas s’unir. Les deux
doivent être à égalité de rang, sur un même plan horizontal, pour que les cœurs
puissent s’unir. Les liens intérieurs et extérieurs doivent se nouer en étant
sur un pied d’égalité. Alors seulement peut se faire l’unité de cœur.
Eh bien, dans le couple, c’est la même chose.
Leurs cœurs ne peuvent s’unir que là où il y a des relations horizontales : du
dedans vers le dehors, ou alors d’arrière en avant ; mais dans des rapports de
supérieur à subordonné, les cœurs ne peuvent jamais s’unir. (41-30, 12.2.1971)
L’union des cœurs, voilà ce qu’est l’unité.
Les yeux, le nez doivent ne faire qu’un seul cœur avec le corps ; tout doit
être uni par un seul cœur. En outre, l’unité de cœur existe entre le corps et
l’esprit, et entre l’homme et la femme. L’unité de cœur doit s’établir entre
les tribus d’une nation ; et la nation elle-même s’unira complètement. Vous
devez atteindre l’unité de cœur selon la volonté du roi. Qui plus est, le monde
peut devenir une seule nation quand vous créez l’unité de cœur avec les
présidents des nations du monde, avec Dieu et avec les présidents du ciel et de
la terre. Cette nation unifiée n’est pas la nation d’autrui mais la vôtre.
(284-76)
Dans l’Église de l’Unification, tout commence
avec l’unité de l’esprit et du corps. Ainsi, en créant le ciel et la terre,
Dieu a montré une foi, un amour et une obéissance absolus. À mesure que vous
parlez, les choses se manifesteront en fonction de votre foi. Elles ne se
produisent pas ? Alors redoublez d’efforts et elles se réaliseront. Même ce
qu’il y a de plus grand peut se produire à votre commande ! Elles
s’accomplissent à force d’y mettre plus d’énergie que le niveau de votre
espoir. (1.1.2003, Centre d’éducation du ciel et de la terre de Cheong Pyeong)
On ne devient pas un citoyen de Cheon Il Guk
sans cette résolution : « Je vais vivre éternellement en honorant et en servant
les Vrais Parents. » Il faut avoir un pur esprit de piété filiale après avoir
assumé ses devoirs envers Dieu en tant que vrai fils, serviteur fidèle de la
nation, saint pour le monde et fils ou fille ; tout cela avec l’unité et
l’harmonie entre l’esprit et le corps, et l’attitude d’un seul cœur, un seul
état d’esprit.
N’allez pas croire que vous vivrez bien en
vivant dans votre coin. Les circonstances ici-bas peuvent vous sourire ou vous
être hostiles, peu importe. Soyez au-dessus de cela et mettez-vous dans un
endroit où on en bave.
Vous ne pouvez arriver à hériter de Cheon Il Guk
qu’en prenant le parti de devenir un représentant de Dieu, en position de
prince éclaireur.
Les Vrais Parents se donnent bien du mal pour
vouloir vivre avec vous ; vous devez faire en sorte qu’ils soient mieux à même
que quiconque de connaître la joie en toute liberté. Soyez prêt à peiner des
milliers et des dizaines de milliers de fois plus qu’ils ne l’ont fait pour
être avec vous. Pour cela, il vous faut rassembler tout ce que vous avez et
créer un environnement pour les relations de votre vie quotidienne.
Pour devenir un citoyen de Cheon Il Guk,
tâchez d’exprimer votre gratitude et d’offrir vos louanges, tout à la gloire de
servir le Ciel pour l’éternité. Mieux encore, soyez résolus à avaler toutes les
douleurs dans des situations tout à fait extrêmes. La fierté en reviendra à vos
descendants. (5.11.2002, Centre d’Éducation principal)
Pour être souverain du Royaume de Dieu, on
doit commencer par devenir un fils de piété filiale. Une fois devenus des
enfants dévoués à leurs parents et des citoyens loyaux, vous devez établir une
famille fidèle, une famille sainte et une famille divine. Une famille de fils
et filles de Dieu est une vraie famille. Il faut tendre vers une vraie famille
pour être souverain du Royaume de Dieu. (1.1.2003, Centre d’éducation du ciel
et de la terre à Cheong Pyeong)
Vous devez devenir des fils et des
belles-filles de piété filiale dévoués aux parents. Puis, axés sur la pureté,
le lignage pur et l’amour pur, vous devez devenir pour Dieu, un enfant de piété
filiale au niveau de la famille. La piété filiale doit être celle de la famille
entière, pas simplement celle des individus.
Viennent ensuite les familles de citoyens
loyaux, de saints et de fils et filles divins de piété filiale. Dans cette
position il vous faut être dans le rôle du souverain, qui a toutes les
aptitudes pour devenir un prince ou une princesse. Il peut hériter la royauté
de la nation céleste du niveau individuel jusqu’à l’univers. On doit sans cesse
s’entraîner de la sorte. Souverain de Cheon Il Guk, c’est cela que ça veut dire.
(12.3.2003, Han Nam-dong, Centre d’Éducation International)
Notre espoir est de nous trouver dans la même
position que Dieu. Le droit à la même position ! Le droit de demeurer au même
endroit signifie vivre ensemble ! Ensuite, nous voulons participer avec Lui.
Agir ensemble et participer ensemble, c’est pareil. Il faut participer et agir
ensemble. Ensuite, arrive le droit d’échanger l’amour ensemble, c’est-à-dire
que nous vivons ensemble pour le même but qui est celui de l’amour. Tel en est
le sens !
D’où les paroles de Jésus : « Je suis le
chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi ! » En disant
qu’il était « le chemin, la vérité et la vie », Jésus a omis l’amour. L’Église
de l’Unification et Cheon Il Guk progresseront sur la base de l’amour vrai.
Vous désirez vivre au même endroit que les Parents. N’est-ce pas cela votre
désir ? Nous voulons vivre avec les Parents, prendre part à tous leurs travaux
et nous brûlons d’agir avec eux. Et qu’espérez-vous en retirer, alors ?
Puissiez-vous vivre ensemble éternellement en
un lieu de bonheur et de liberté, avec l’amour au centre ! Ainsi soit-il !
C’est ce que je veux dire, l’ère de la paix et de l’unité sereine de Cheon Il Guk
est arrivée.
Ainsi, quand vous agissez, vous n’agissez pas
seuls mais la nation entière vous suit. Vous vivez avec la qualification de
souverain ; et tout le monde spirituel vous escorte avec la nation céleste,
sous le tutorat du monde terrestre et de ses multitudes. Tâchons donc être des
souverains qui, avec leur parenté, doivent servir leurs parents, munis de la
tradition d’amour de Dieu. Elle constitue le noyau philosophique de la
tradition de la nation. (5.11.2002)
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