Livre XVI
La vraie famille et La promesse des familles
Chapitre premier
La proclamation de la Promesse des familles
et les conditions préalables
3.3. Il faut établir convenablement les
traditions et les coutumes familiales
Ce qui me préoccupe, n’est pas de laisser
derrière moi le nom de l’Église de l’Unification, mais comment laisser des gens
qui ont hérité ma tradition. Aussi n’ai-je pas cessé d’éduquer sur l’importance
de la tradition. (35-115, 4.10.1970)
Nous avons vécu et parlé sans faire
attention, mais nous devons désormais établir des règles dans nos familles. Les
parents ne doivent pas frapper leurs enfants avec un bâton sous le coup de la
colère, ni les blâmer avec des mots vulgaires. Tout doit maintenant être
ajusté. Nos propos, nos gestes, notre façon de vivre doivent s’ajuster, en
prenant Dieu pour centre. (28-252, 22.1.1970)
Il nous faut clarifier le mode de vie que
doit avoir un individu, ainsi qu’une famille. Jadis, votre mode de vie était
vague. Il faut aller vers un mode de vie résolu. (24-28, 22.6.1969)
Les parents existent pour leurs enfants. Si
des parents existaient pour eux-mêmes, le terme de parents ne serait pas
apparu. Dans l’avenir, il nous faudra établir une vue morale basée sur le
Principe divin de l’Église de l’Unification. Comment devraient se comporter les
parents ? Les parents qui ont donné naissance à des enfants vivent pour leurs
enfants. C’est bien le premier article de la morale. Il n’y a pas besoin
d’explication. Être au service de son fils n’a rien d’un lieu de tourment, mais
c’est un vrai bonheur. (La Bénédiction et la famille idéale, p. 765)
À qui appartenez-vous ? Vous appartenez à la fois
à vos parents et à votre enfant. À qui les parents appartiennent-ils ? Ils
appartiennent simultanément à l’enfant et à Dieu. Ainsi, vous appartenez
d’abord à Dieu, et ensuite vous appartenez à votre enfant. Après cela, vous
vous appartenez aussi à vous-même. Lorsque vous atteindrez ce niveau, vous
serez parfaits.
Aussi dit-on que l’on doit du respect à ses
parents et de l’amour à ses enfants. Une personne sans parents est un orphelin.
Une personne doit d’abord faire l’expérience de recevoir l’amour parental et
d’aimer ses enfants ; seulement alors, saura-t-elle distinguer sa position dans
les quatre directions, vers le haut et le bas. (18-209, 8.6.1967)
Il faut laisser derrière soi des traditions
et nous devons laisser ensuite une excellente descendance. Nous devons laisser
non pas une postérité exclusive dans ses idées, mais des descendants forts,
intrépides et renommés. De cette façon, même si cette nation se trouvait vouée
à la destruction, elle ne périra pas. Vous devez savoir que là où vous avez péri,
se manifestera un nouveau bienfaiteur. Là où vous avez été chassé, flottera la
bannière d’une nouvelle victoire. La tradition que nous devons laisser, ne doit
pas seulement être la tradition de la Corée, mais la tradition dont toutes les
multitudes se réjouiront. Nous devons laisser une descendance de bonté. Si nous
ne pouvons pas le faire, nous n’aurons pas de cadeaux à offrir au Ciel.
(99-329, 1.10.1978)
Le grand problème est de savoir comment les
trois générations des enfants de nos familles bénies peuvent vivre avec moi. Si
trois générations ensemble peuvent devenir des sujets loyaux, ils peuvent être
des sujets loyaux tels que le monde spirituel n’en a jamais connus. Y avez-vous
jamais songé ? Vous devez donc embrasser vos enfants et vous dévouer désormais
sincèrement à les éduquer avec cette pensée. (51-269, 28.11.1971)
Comment faire pour bien vivre, dans le futur
? Vivre bien au plan individuel, là n’est pas la question. Nous devons éduquer
nos descendants et leur léguer quelque chose. Moi qui ai guidé l’Église de
l’Unification, j’ai parcouru un chemin misérable, c’est aussi votre cas. Tel
des réfugiés, nous n’avons pu nous fixer quelque part et sommes restés dans le
cours du désert. À partir de maintenant, nous devons nous établir et pour nous
établir, nous devons lutter et gagner. Tout comme il a fallu affronter les sept
tribus de Canaan, nous ne pourrons nous établir à moins de gagner la bataille.
Nous devons absolument gagner le combat avec ces gens-là. (Tongil Segye,
novembre 1975)
Même s’ils meurent, les parents doivent
transmettre la tradition céleste. Pour quoi une famille existe-t-elle ? Même si
elle existe pour les enfants, elle est là avant tout pour servir Dieu et la
nation. Au final, c’est le chemin qui profitera à vos enfants. Alors seulement,
vos enfants pourront gagner la fortune de Dieu, la fortune du monde et la
fortune de la nation. Par conséquent, même si vos précieux enfants nés après la
Bénédiction traversent la souffrance, vous ne devez pas vous centrer sur eux,
mais plutôt sur la fortune de Dieu, du monde et de la nation. (21-87,
27.10.1968)
Il s’agit de savoir comment conserver le
lignage pur reçu de Dieu. Comment posséder à tout prix le lignage pur et non
déchu ? Nous devons absolument nous en soucier sincèrement.
Le jardin d’Éden, qui n’était pas souillé, a
connu la chute. Garder la pureté dans ce monde de péché est vraiment ardu. Même
s’ils doivent peiner, les parents doivent absolument créer un environnement qui
n’est pas souillé pour leurs enfants nés de leur Bénédiction. Même si nous
devons nous sacrifier, nous devons vite préparer un tel environnement.
Dépêchons-nous. (La volonté de Dieu et le monde, p. 550)
Votre famille ne doit pas se séculariser ni
être l’esclave de ses habitudes. Vous ne devez pas vous dire : « Ça ira mieux
dans le futur, même si c’est terrible pour l’instant. » C’est maintenant que
vous devez être parfaits ; le présent est le problème. Quand le passé et le
présent sont parfaits, le futur sera parfait. Ne pas avoir un jour parfait dans
le jardin d’Éden est la preuve qui corrobore la chute.
L’idéal se situe là où le passé, le présent
et le futur peuvent parfaitement s’unir. Vous devez pouvoir vous investir dans
le présent. Le désir de Dieu est de poser le fondement éternel sur terre. C’est
le point d’aboutissement historique. (21-77, 20.10.1968)
Si les Israélites furent détruits après leur
entrée en Canaan, c’est qu’ils furent assimilés par la culture environnante, se
laissant prendre à ses habitudes. Ils coururent à leur perte parce que leur
esprit se fixa sur la bonne chair et le luxe. Les Israélites allèrent jusqu’à
épouser des païens – tant qu’ils étaient issus d’une famille riche. Ils se laissèrent
prendre à l’attrait du pouvoir et du savoir. Ils périrent en s’assimilant à la
culture cananéenne existante, vendant l’esprit du peuple élu aux païens. Ce fut
la cause de leur destruction. (144-134, 12.4.1986)
Les mauvaises habitudes sont profondément
incrustées. Quand vous menez une vie routinière tout en éduquant vos enfants
après votre mariage, les habitudes se fixeront dans leur corps. Vous ne
trouverez plus de temps pour prier ou faire des offrandes spéciales dans un tel
environnement. Il n’y a pas temps pour la prière quand les enfants font du
bruit juste à côté de vous. (30-125, 21.3.1970)
Nous ne donnons pas la priorité à l’individu,
mais à la famille. Ceci dit, nous ne cherchons pas à tout résoudre en nous
appuyant seulement sur la famille. Nous essayons plutôt de tout relier à la
famille. De ce fait, on ne peut se contenter des efforts faits dans le passé,
lorsque notre spiritualité se vivait comme une aventure solitaire. Vous devez y
ajouter la très ferme résolution et la détermination de vous évertuer bien plus
que vous ne l’avez fait par le passé. Une vie passée à défier le mal peut mener
aisément à la fatigue et au retrait. Une fois en famille, il faut faire bien
plus d’efforts que lorsque vous étiez célibataire.
La famille se positionne au centre. Nous ne
pouvons pas éviter la réalité. Vous devez établir les relations d’avant et
d’arrière, gauche et droite, dessus et dessous dans votre famille. Le genre de
foi que vous aviez jadis ne fera pas l’affaire. L’attitude de fois à sens unique
que vous aviez dans le passé ne marchera pas. (27-85, 15.11.1969)
Ne devenez pas une famille qui vit pour cette
seule génération mais une famille qui vit pour le monde et pour l’éternité.
De plus, ayant agrandi votre base d’amour,
allumez votre bougie en rassemblant le cœur des multitudes, en brûlant de
l’encens et en priant les mains jointes ! Alors, le ciel et la terre et les
multitudes seront liés par une relation de destinée commune. Voilà comment vous
devez vivre votre vie de famille, jusqu’à en mourir. Faites-le, même si vous
encourez des ennuis et des malheurs : Dieu protègera votre famille. Le Ciel la
gardera comme une semence. (La volonté de Dieu et le monde, p. 594)
Les familles bénies doivent établir une
tradition familiale et créer un code de conduite familial. Vous devez aussi
créer un modèle d’éducation des enfants et des règles de conduite pour la
famille. Faute de quoi, quand les parents commettent une erreur, ils n’ont rien
à dire si leurs enfants leur mènent la vie dure. (21-87, 3.11.1968)
Dorénavant, nous devons prendre une dague et
couper ce qui doit l’être et disséquer ce qui doit l’être. Ne faites pas comme
bon vous semble. L’Église de l’Unification doit établir le Royaume de Dieu.
Elle doit donc restaurer la famille plutôt que l’individu. Ceux qui ne peuvent
devenir un exemple dans leur vie de famille s’attireront les foudres du monde
et, plus grave encore, de l’univers entier. (30-230, 23.3.1970)
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