jeudi 11 mars 2021

Etablir les traditions et les coutumes

Livre XVI

La vraie famille et La promesse des familles

Chapitre premier

La proclamation de la Promesse des familles et les conditions préalables

3.3. Il faut établir convenablement les traditions et les coutumes familiales

Ce qui me préoccupe, n’est pas de laisser derrière moi le nom de l’Église de l’Unification, mais comment laisser des gens qui ont hérité ma tradition. Aussi n’ai-je pas cessé d’éduquer sur l’importance de la tradition. (35-115, 4.10.1970)

Nous avons vécu et parlé sans faire attention, mais nous devons désormais établir des règles dans nos familles. Les parents ne doivent pas frapper leurs enfants avec un bâton sous le coup de la colère, ni les blâmer avec des mots vulgaires. Tout doit maintenant être ajusté. Nos propos, nos gestes, notre façon de vivre doivent s’ajuster, en prenant Dieu pour centre. (28-252, 22.1.1970)

Il nous faut clarifier le mode de vie que doit avoir un individu, ainsi qu’une famille. Jadis, votre mode de vie était vague. Il faut aller vers un mode de vie résolu. (24-28, 22.6.1969)

Les parents existent pour leurs enfants. Si des parents existaient pour eux-mêmes, le terme de parents ne serait pas apparu. Dans l’avenir, il nous faudra établir une vue morale basée sur le Principe divin de l’Église de l’Unification. Comment devraient se comporter les parents ? Les parents qui ont donné naissance à des enfants vivent pour leurs enfants. C’est bien le premier article de la morale. Il n’y a pas besoin d’explication. Être au service de son fils n’a rien d’un lieu de tourment, mais c’est un vrai bonheur. (La Bénédiction et la famille idéale, p. 765)

À qui appartenez-vous ? Vous appartenez à la fois à vos parents et à votre enfant. À qui les parents appartiennent-ils ? Ils appartiennent simultanément à l’enfant et à Dieu. Ainsi, vous appartenez d’abord à Dieu, et ensuite vous appartenez à votre enfant. Après cela, vous vous appartenez aussi à vous-même. Lorsque vous atteindrez ce niveau, vous serez parfaits.

Aussi dit-on que l’on doit du respect à ses parents et de l’amour à ses enfants. Une personne sans parents est un orphelin. Une personne doit d’abord faire l’expérience de recevoir l’amour parental et d’aimer ses enfants ; seulement alors, saura-t-elle distinguer sa position dans les quatre directions, vers le haut et le bas. (18-209, 8.6.1967)

Il faut laisser derrière soi des traditions et nous devons laisser ensuite une excellente descendance. Nous devons laisser non pas une postérité exclusive dans ses idées, mais des descendants forts, intrépides et renommés. De cette façon, même si cette nation se trouvait vouée à la destruction, elle ne périra pas. Vous devez savoir que là où vous avez péri, se manifestera un nouveau bienfaiteur. Là où vous avez été chassé, flottera la bannière d’une nouvelle victoire. La tradition que nous devons laisser, ne doit pas seulement être la tradition de la Corée, mais la tradition dont toutes les multitudes se réjouiront. Nous devons laisser une descendance de bonté. Si nous ne pouvons pas le faire, nous n’aurons pas de cadeaux à offrir au Ciel. (99-329, 1.10.1978)

Le grand problème est de savoir comment les trois générations des enfants de nos familles bénies peuvent vivre avec moi. Si trois générations ensemble peuvent devenir des sujets loyaux, ils peuvent être des sujets loyaux tels que le monde spirituel n’en a jamais connus. Y avez-vous jamais songé ? Vous devez donc embrasser vos enfants et vous dévouer désormais sincèrement à les éduquer avec cette pensée. (51-269, 28.11.1971)

Comment faire pour bien vivre, dans le futur ? Vivre bien au plan individuel, là n’est pas la question. Nous devons éduquer nos descendants et leur léguer quelque chose. Moi qui ai guidé l’Église de l’Unification, j’ai parcouru un chemin misérable, c’est aussi votre cas. Tel des réfugiés, nous n’avons pu nous fixer quelque part et sommes restés dans le cours du désert. À partir de maintenant, nous devons nous établir et pour nous établir, nous devons lutter et gagner. Tout comme il a fallu affronter les sept tribus de Canaan, nous ne pourrons nous établir à moins de gagner la bataille. Nous devons absolument gagner le combat avec ces gens-là. (Tongil Segye, novembre 1975)

Même s’ils meurent, les parents doivent transmettre la tradition céleste. Pour quoi une famille existe-t-elle ? Même si elle existe pour les enfants, elle est là avant tout pour servir Dieu et la nation. Au final, c’est le chemin qui profitera à vos enfants. Alors seulement, vos enfants pourront gagner la fortune de Dieu, la fortune du monde et la fortune de la nation. Par conséquent, même si vos précieux enfants nés après la Bénédiction traversent la souffrance, vous ne devez pas vous centrer sur eux, mais plutôt sur la fortune de Dieu, du monde et de la nation. (21-87, 27.10.1968)

Il s’agit de savoir comment conserver le lignage pur reçu de Dieu. Comment posséder à tout prix le lignage pur et non déchu ? Nous devons absolument nous en soucier sincèrement.

Le jardin d’Éden, qui n’était pas souillé, a connu la chute. Garder la pureté dans ce monde de péché est vraiment ardu. Même s’ils doivent peiner, les parents doivent absolument créer un environnement qui n’est pas souillé pour leurs enfants nés de leur Bénédiction. Même si nous devons nous sacrifier, nous devons vite préparer un tel environnement. Dépêchons-nous. (La volonté de Dieu et le monde, p. 550)

Votre famille ne doit pas se séculariser ni être l’esclave de ses habitudes. Vous ne devez pas vous dire : « Ça ira mieux dans le futur, même si c’est terrible pour l’instant. » C’est maintenant que vous devez être parfaits ; le présent est le problème. Quand le passé et le présent sont parfaits, le futur sera parfait. Ne pas avoir un jour parfait dans le jardin d’Éden est la preuve qui corrobore la chute.

L’idéal se situe là où le passé, le présent et le futur peuvent parfaitement s’unir. Vous devez pouvoir vous investir dans le présent. Le désir de Dieu est de poser le fondement éternel sur terre. C’est le point d’aboutissement historique. (21-77, 20.10.1968)

Si les Israélites furent détruits après leur entrée en Canaan, c’est qu’ils furent assimilés par la culture environnante, se laissant prendre à ses habitudes. Ils coururent à leur perte parce que leur esprit se fixa sur la bonne chair et le luxe. Les Israélites allèrent jusqu’à épouser des païens – tant qu’ils étaient issus d’une famille riche. Ils se laissèrent prendre à l’attrait du pouvoir et du savoir. Ils périrent en s’assimilant à la culture cananéenne existante, vendant l’esprit du peuple élu aux païens. Ce fut la cause de leur destruction. (144-134, 12.4.1986)

Les mauvaises habitudes sont profondément incrustées. Quand vous menez une vie routinière tout en éduquant vos enfants après votre mariage, les habitudes se fixeront dans leur corps. Vous ne trouverez plus de temps pour prier ou faire des offrandes spéciales dans un tel environnement. Il n’y a pas temps pour la prière quand les enfants font du bruit juste à côté de vous. (30-125, 21.3.1970)

Nous ne donnons pas la priorité à l’individu, mais à la famille. Ceci dit, nous ne cherchons pas à tout résoudre en nous appuyant seulement sur la famille. Nous essayons plutôt de tout relier à la famille. De ce fait, on ne peut se contenter des efforts faits dans le passé, lorsque notre spiritualité se vivait comme une aventure solitaire. Vous devez y ajouter la très ferme résolution et la détermination de vous évertuer bien plus que vous ne l’avez fait par le passé. Une vie passée à défier le mal peut mener aisément à la fatigue et au retrait. Une fois en famille, il faut faire bien plus d’efforts que lorsque vous étiez célibataire.

La famille se positionne au centre. Nous ne pouvons pas éviter la réalité. Vous devez établir les relations d’avant et d’arrière, gauche et droite, dessus et dessous dans votre famille. Le genre de foi que vous aviez jadis ne fera pas l’affaire. L’attitude de fois à sens unique que vous aviez dans le passé ne marchera pas. (27-85, 15.11.1969)

Ne devenez pas une famille qui vit pour cette seule génération mais une famille qui vit pour le monde et pour l’éternité.

De plus, ayant agrandi votre base d’amour, allumez votre bougie en rassemblant le cœur des multitudes, en brûlant de l’encens et en priant les mains jointes ! Alors, le ciel et la terre et les multitudes seront liés par une relation de destinée commune. Voilà comment vous devez vivre votre vie de famille, jusqu’à en mourir. Faites-le, même si vous encourez des ennuis et des malheurs : Dieu protègera votre famille. Le Ciel la gardera comme une semence. (La volonté de Dieu et le monde, p. 594)

Les familles bénies doivent établir une tradition familiale et créer un code de conduite familial. Vous devez aussi créer un modèle d’éducation des enfants et des règles de conduite pour la famille. Faute de quoi, quand les parents commettent une erreur, ils n’ont rien à dire si leurs enfants leur mènent la vie dure. (21-87, 3.11.1968)

Dorénavant, nous devons prendre une dague et couper ce qui doit l’être et disséquer ce qui doit l’être. Ne faites pas comme bon vous semble. L’Église de l’Unification doit établir le Royaume de Dieu. Elle doit donc restaurer la famille plutôt que l’individu. Ceux qui ne peuvent devenir un exemple dans leur vie de famille s’attireront les foudres du monde et, plus grave encore, de l’univers entier. (30-230, 23.3.1970)


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