
Livre XIII
Chapitre V
Notre attitude pour un nouveau départ
1. Résolus pour un nouveau départ
Périr, disparaître ? Pas question. Il faut
survivre et continuer, pas vrai ? Il n’y a pas trente-six manières de survivre.
Nous devons venir à bout de l’ennemi. Quand nous l’aurons laissé sur place,
nous verrons le Royaume de Dieu. De retour dans nos villes natales, il s’agira
de s’imposer à nos ennemis. Ce jour-là, le Royaume de Dieu entrera dans les
faits. La sphère du peuple unifié fera aussi son apparition. Or voici qu’une
bonne occasion se présente d’accompagner la Vraie Mère, et de revenir dans vos
villes natales. Vous allez mettre le feu dans les coeurs de dix millions de
gens. Sur la base d’un tel état d’esprit, il faut atteindre jusqu’aux couches
les plus défavorisées et s’en occuper. Nos compatriotes du Nord et du Sud
doivent partager tout ce qu’ils ont dans un esprit fraternel. Là, il y aura un
nouveau départ. Le concept de nation n’aura plus sa place. Y avait-il une
nation du temps de Caïn et Abel ? Y avait-il une nation ou pas ? On n’a pas à
recevoir de soutien des gouvernements. Si l’on reçoit le soutien des
gouvernements, les citoyens des deux nations vont périr. (219-339, 13.10.1991)
J’ai dit récemment qu’on allait basculer
au-delà du seuil critique, non ? À l’occasion de mon soixante-dixième
anniversaire, des spiritualistes extérieurs sont venus danser en disant : « Le
révérend Moon a maintenant franchi le 38ème parallèle. » Ils disent aussi que
j’ai passé le seuil. Le monde du bonheur est imminent. Voilà comment on va
prendre à bras le corps les années 1990. Après s’être imposée, l’Église de
l’Unification va avancer prestement et sans encombre. Avec ce 70e anniversaire,
7 000 ans et le chiffre sept sont indemnisés, et il faut alors passer à
l’époque du chiffre huit. Lequel huit est synonyme de libération et de nouveau
commencement, n’est-ce pas ? Les États-Unis l’ont bien dit : le communisme,
c’est fini, enfin fini. C’est assez prodigieux. Cela s’est passé les sept et
huit du mois, une fois l’événement terminé. (199-96, 15.2.1990)
Sachant ces turbulences imminentes, le Ciel
devait guider nos préparatifs pour un nouveau départ axé sur la volonté de
Dieu. Et qui trouve-t-on alors comme secte religieuse, dénomination ou Église ?
L’Église de l’Unification, bien sûr. Dans le mot tongil (unification), il n’est
pas question d’unification où l’on reçoit des directives. Le caractère tong (統) implique l’idée de commander. Il faut
commander. Dans notre position de sujets, nous devons nous équiper d’un contenu
éducatif pour nos partenaires.
Nous devons en faire des compagnons et former
un bloc de ceux qui adoptent la théorie du sujet. L’Église de l’Unification est
bien la dénomination de l’unification.
Mais ceci n’a pas commencé par l’idée du
révérend Moon uniquement. Le monde d’aujourd’hui ne savait pas que ceci a
commencé sur la base d’un contenu qui transcende l’histoire. (219-289,
13.10.1991)
En suivant la voie de la piété filiale, il
faut se montrer confiant et à l’aise pour venir à bout des persécutions même
les plus vicieuses, et de toutes les tribulations qui vous tombent dessus. Loin
de laisser les épreuves et les embûches vous miner et vous faire battre en
retraite vers la tristesse et l’amertume, tâchez d’être résolus. Jurez de
revenir sans cesse sur la voie de la souffrance et d’aller jusqu’au bout, même
pour des milliards d’années. Dépêchez-vous d’arriver et de faire un nouveau
départ, plein d’espoir pour le futur. Vous devez laisser derrière vous un
chemin qui se distingue du chemin de la mort. Dieu et l’histoire le veulent
ainsi, sachez-le. (174-43, 23.2.1988)
L’organisation de la Fédération pour la paix
mondiale se met en place depuis plusieurs années. Il fallait que tout se fasse
avant la fin du mois d’août de cette année. Idem pour la Fédération des religions
pour la paix mondiale. On ne pouvait pas repousser au mois de septembre. Il
fallait le faire en août, le mois propice pour faire un renouveau mondial.
C’est pour cela que nous avons offert la Cérémonie de déclaration de la
Bénédiction éternelle de Dieu le 1er juillet. On doit tous passer par le cours
de l’indemnité. En agissant ainsi, nous devons unir les sphères religieuses et
faire cette déclaration. Cela s’est passé le 28 août. C’était la date butoir
pour faire la cérémonie de déclaration ; il fallait ensuite prendre un nouveau
départ le 1er septembre. Nous devons tous dépasser ce cap. Et maintenant que
c’est fait, le monde va faire volte-face et me suivre. (220-45, 14.10.1991)
Si votre vie repose sur l’altruisme, elle
sera la vie d’un géant qui peut surpasser le modèle des ancêtres sur plusieurs
générations ; vous finirez par réussir dans ce monde comme fils ou fille de
Dieu, les premiers dans l’histoire à saisir les opportunités en prenant le
chemin du Ciel. On est dans cette époque, une époque étonnante où vous pouvez
faire un nouveau départ dans votre vie. (201-169, 30.3.1990)
2. L’attitude pour hériter de la tradition
des Vrais Parents
En fait, comme fils et filles déchus, vous ne
pouvez pas arriver seuls au but. Dans la position déchue qui est la vôtre,
tâchez d’abord d’apprendre des Vrais Parents. Agissez en suivant les
instructions. Elles doivent faire partie intégrante de vous pour que l’amour
vrai puisse naître. Ceci sera la tradition de la première famille d’Éden. Sans
les Vrais Parents, comment pourriez-vous apprendre la tradition de l’amour vrai
? L’héritage ne peut pas avoir lieu sans les Parents. (131-238, 4.5.1984)
Le père et la mère veulent transmettre tout
ce qu’ils ont à leurs enfants bien-aimés pour qu’ils deviennent vrais. Tout dans
l’univers peut se transmettre sans encombre pourvu que les parties impliquées
soient à un niveau égal dans l’amour. Les parents souhaitent donc avoir des
enfants de piété filiale. Qui sont ces enfants de piété filiale ? Il s’agit de
ceux qui, en prenant part à l’amour éternel de leurs parents, poursuivront la
tradition de transmettre l’amour. (140-233, 12.2.1986)
Qui voulez-vous comme maître de votre famille
? Quel genre de personne voulez-vous faire asseoir à la place du maître ? Pour
être l’héritier dans une famille, quel genre de personne fera l’unanimité
auprès du père ou de la grand-mère ou de tous les membres de la famille ? Celui
qui aime le plus. Si c’est le grand-père qui a le plus d’affection pour
l’ensemble du foyer, les membres de la famille se tourneront vers lui pour lui
parler en ignorant le père. C’est inévitable. Pour pouvoir devenir le maître
d’un foyer, on doit donc vivre pour les autres en les aimant de tout son coeur.
Celui qui vit plus pour les autres avec un esprit d’amour hérite la tradition
d’amour de la famille. Vous devrez comprendre que la personne qui a le plus
d’amour et vit le plus pour les autres, participe à l’héritage éternel.
(141-292, 2.3.1986)
Vous dites dans votre famille : « Devenez des
enfants de piété filiale ! », mais qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut
dire pratiquer l’amour vrai. Et « devenir un héritier », ou « devenir un
patriote », ça veut dire quoi ? Cela veut dire que nous héritons du pays. On
dit aussi qu’il faut devenir un saint, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Cela
veut dire que nous devons aimer le monde. Et nous serons alors les maîtres du
monde. Nous en hériterons. On dit : « Devenez un enfant de Dieu. Devenez le
fils de Dieu ! », mais qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie participer
à l’amour de Dieu et recevoir le droit d’héritage de l’univers. Sur la base des
voies traditionnelles qui permettent d’hériter de toutes ces choses, Dieu a
établi une base pour passer à cette étape logique dans le monde des êtres
humains déchus. D’où une conclusion évidente : l’objectif de la religion et la
voie de l’éveil sont possibles. Grâce à quoi ? Grâce à l’amour. (142-337,
14.3.1986)
Dieu a ouvert un chemin à la tradition de
l’amour, lequel est un chemin de croix. C’est la voie à suivre parce que nous
devons hériter la tradition que Dieu a préparée. Dieu n’aime pas vous voir
souffrir. Tâchez de garder à l’esprit tous le zèle et les efforts que le Ciel a
fournis inconditionnellement pour vous bénir. La gloire ne peut venir que
lorsque vous héritez de votre ennemi. N’ai-je pas raison ? La gloire ne peut
venir que là où vous héritez de votre ennemi.
C’est là que Dieu demeure. Ce qui a été semé
par la croix, doit être récolté par la croix. Comprenez cela. On récolte dans
les larmes ce qu’on a semé dans les larmes. (150-209, 15.2.1961)
Pour hériter la totalité de la providence de
Dieu, nous devons être fidèles à la tradition. À quoi va nous mener cette
fidélité à la tradition ? À prendre responsabilité pour Sa providence. Après
avoir pris responsabilité, une réforme s’impose. Si la tradition n’est pas
correcte devant le Père, et si nous devons transmettre cette tradition à tout
le monde, nous devons nous battre pour éliminer les contradictions dans
l’environnement social. Sinon il n’y aura pas de développement : raison
supplémentaire de graver dans votre esprit ce devoir d’assimiler la tradition
historique pure de la providence de la restauration. Il le faut pour pouvoir
hériter de ce lien historique et assumer la charge d’un pionnier de notre temps
qui prend responsabilité dans l’environnement quotidien actuel. Allez de
l’avant et battez-vous pour construire le terrain du nouvel idéal dans le
futur. (152-196, 10.5.1963)
Il faut avoir ensemble des liens fraternels
en ayant les mêmes parents. Puis il faut hériter tels quels la vie, les
coutumes et la tradition d’un seul couple de parents. Il faut ainsi former une
famille dont le Ciel puisse se réjouir. C’est à cette condition-là que les
membres de la famille trouveront leur place. (155-209, 30.10.1965)
Quelqu’un qui veut avoir un grand pays, mais
n’en fait pas plus que les autres et dort et mange comme un fainéant, c’est
bien le rejeton du diable, s’il est là à pérorer : « Vive notre grand pays !
C’est une telle merveille ! » Si on veut avoir une grande tribu, un peuple et
une nation d’exception, c’est non seulement toute la famille qui doit s’y
mettre, mais toute la parenté. Et si vous visez le monde, vous devez y mettre
toute votre nation. C’est à cette condition qu’on se met dans la position de la
tradition providentielle dans laquelle on peut hériter d’un monde excellent.
(172-314, 31.1.1988)
Même si vos parents ont la vie, sans l’amour,
ils ne peuvent pas former de relation. Et sans amour, ils ne peuvent pas
hériter des relations de devant et derrière ou droite et gauche. Par
conséquent, un homme et une femme qui sont en couple doivent absolument hériter
de l’amour des parents. Il leur faudra parallèlement établir un axe de vie pour
leurs enfants, autour de la tradition de transmettre cet amour. (173-84,
7.2.1988)
Le Royaume de Dieu, on y va quand on vit pour
les autres. Ceux qui se sont mis en quatre pour communiquer avec le monde et
l’embrasser et ont erré en quête de quelque chose de plus grand tout en servant
Dieu sont les héritiers du Royaume de Dieu. Vous devez en être fier. Vous devez
être fier de votre mère, de votre conjoint, de vos enfants. Appuyez-vous sur
cette tradition, et tâchez de l’élargir et de l’appliquer au pays, puis
d’appliquer la formule au monde et à l’univers. Ce sont ces gens-là qui
pourront participer, être en position égale et hériter où qu’ils aillent. C’est
comme cela que Dieu m’appartient. L’amour de Dieu devient mon bien. Où que Dieu
aille, il y a un droit de position égale et de participation. Si quelqu’un veut
aller voir ailleurs, même après avoir pris connaissance de ces prodiges, qu’il
ne se gêne pas. La foudre va lui tomber dessus. Sachez en tout cas à quoi vous
en tenir sur la voie de L’Église de l’Unification. (175-138, 10.4.1988)
Les enfants ne doivent pas vivre pour
eux-mêmes. En vivant avec moi pour le ciel et la terre, ils doivent devenir des
enfants encore plus forts et hériter d’une tradition plus élevée. C’est comme
cela et nul ne pourra s’en plaindre. Succéder au fondateur de l’Église de
l’Unification n’est donc pas à la portée du premier venu. Il faut être héritier
du lignage et faire honneur à la tradition d’une vie altruiste. Il faut être
des enfants d’un niveau plus élevé et meilleur que celui des parents. Ces
enfants qui peuvent faire plus que leurs parents doivent absolument vivre en
servant. Ne croyez pas qu’on puisse devenir ainsi en étant incohérent. L’aîné
des enfants doit vivre pour les autres à un niveau plus élevé que des enfants
de haut niveau : il sera alors l’héritier. (175-185, 16.4.1988)
Que doit-on faire en Corée du Sud ? Jusqu’à
ce que les deux Corées soient réunifiées, la Corée du Sud se trouve dans la
position d’Abel. Vous devez donc retourner à la sphère d’Abel, d’où je vous
tirerai jusqu’au niveau global. Vous devez hériter ce modèle en me
représentant, représenter le monde, puis la nation, la tribu et le peuple. Et
comme tels, vous devez regagner votre région natale et planter. En y enfonçant
avec fermeté le modèle traditionnel originel sur la base de Dieu et de l’amour
d’un vrai couple, on vit en ayant complètement la racine du mon modèle du
monde. (177-160, 17.5.1988)
De retour dans votre région natale, ne mettez
pas l’Église de côté pour vivre à votre aise. La priorité à votre retour est
d’organiser l’Église. Vos enfants ne devront pas être montrés du doigt, ni être
réduits à l’état de mendiants vivant de la charité publique. Apportez-leur
votre soutien pour leurs conditions de vie. Enseignez-leur la nouvelle
tradition qui a été créée en versant du sang et des larmes pour pouvoir établir
un fondement de vérité et de justice. De plus, vous devez vous donner corps et
âme pour sauver votre clan. En retour, ils feront ce qu’il faut pour que vous
puissiez vous établir. Sans héritiers qui soient prêts à se sacrifier, le
fondement national sur laquelle cette terre de Corée du Sud demeurera comme
base du Royaume de Dieu ne peut exister. (177-163, 17.5.1988)
L’héritage se fait au nom du Ciel, sur
instruction du Ciel. L’héritage ne se fait pas selon le système de la
démocratie. Cela nous amènerait à la ruine. Il ne faut pas seulement considérer
les sièges à l’Assemblée nationale, le parti au pouvoir ou encore l’influence
des partis politiques. La tradition du pays doit être établie. Puisque cela se
fait selon des ordres, il faut savoir écouter des ordres. Voilà comment la
société doit être. (178-38, 27.5.1988) En vous affectant à votre ville natale,
je voulais vous mettre dans une fière position de maîtres restaurés, dont
l’amour surpasse celui de Satan. Je tiens à ce que vous exerciez les
responsabilités d’un maître avec l’autorité d’un descendant et d’un héritier du
Ciel qui a hérité la fière tradition au nom de Dieu, au nom de Jésus et au nom
des Vrais Parents. Je vous ai envoyés dans votre ville natale dans ce but.
Jusqu’ici, ils étaient contre vous, mais maintenant ils vont se soumettre. Ils
vont obéir à ma parole. (179-93, 22.7.1988)
Avec l’amour, vient aussi un droit
d’héritage. C’est ce qui est merveilleux. Même dans le monde profane, lorsque
les parents donnent un droit d’héritage, ils veulent le donner aux personnes
qui aiment les parents, qui aiment le pays, qui aiment leurs frères et soeurs,
n’est-ce pas ? Pourquoi doit-il absolument en être ainsi ? C’est parce qu’on
peut devenir de la bonne graine à condition de s’adapter à la source
historique, à la source de départ de cette tradition. Vous ignoriez cela.
(179-235, 12.8.1988)
J’ai établi la tradition la plus élevée,
qu’aucun autre parent dans l’histoire n’a jamais surpassée. C’est cette
tradition que je veux vous transmettre. Que faites-vous ? La saison change
maintenant. Le printemps arrive. Le Père n’est pas seulement le printemps. Il
est les quatre saisons. Allons de l’avant avec cette attitude. (189-117,
19.3.1989)
Qu’est-ce qui est plus précieux que la vie ?
Suis-je précieux ? Qu’est-ce qui est plus précieux que ma vie ? C’est l’amour,
d’où l’importance de la loyauté envers ceux qui possèdent un amour élevé.
Par conséquent, lorsqu’on entre au foyer, il
faut obéir aux parents. L’amour des parents se trouvant dans la position plus
élevée, les enfants qui brûlent de cet amour leur obéiront pendant des
millénaires et seront trop heureux de parcourir les monts et les vallées afin
d’hériter de cet amour. Les injonctions des parents qui exhortent leurs enfants
à la piété filiale vous placent dans une position où vous pouvez hériter de la
tradition d’aimer et en être fier pour l’éternité. Il vous faut perpétuer la
tradition d’aimer vos parents, même si vous êtes couverts de fumier. Cela doit
devenir ainsi. (191-222, 1989)
Quand je réfléchis aux cadeaux que je peux
laisser en quittant ce monde, le meilleur cadeau sera mes paroles. On ne peut
les acheter ni les vendre contre l’univers entier. Ce cadeau, si je suis le
Vrai Parent, et qu’il y a des vrais enfants, permet de nous unir par le sang.
Quand on s’unit au niveau du lignage, la vie est évidemment remise en ordre,
mais tout l’environnement aussi. Parce que nous sommes les représentants des
Vrais Parents, de leur amour, nous devons hériter de leurs paroles, leur
culture et leur mode de vie. Telle est la vie de la tradition. (190-227,
19.6.1989)
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