
Livre 3
L’amour Vrai
Chapitre 1
Section 1
1. L’amour est la source de la paix et du bonheur
Plus
vous avez d’amour, plus vous devenez heureux, et une fois que l’amour est dans
vos mains, vous ne voudrez jamais le laisser repartir. Il n’est pas du ressort
des seuls efforts humains de dominer l’origine de la vie. Il n’est que l’amour
vrai qui puisse influencer les mobiles, le déroulement, ou la fin de la vie
d’une personne. Étant nés de l’amour, les êtres humains doivent arpenter le
chemin de l’amour tout au long de leur vie, et s’éteindre pour l’amour au terme
de leur chemin. De quelle couleur pourrait bien être l’amour ? Dans votre
esprit, l’amour pourrait-il être d’un noir d’encre la nuit, blanc en cours de
journée et jaune en soirée ? De quelle couleur vous représentez-vous l’amour ?
Dans la couleur centrale de l’amour, se trouve le pouvoir d’instaurer la paix,
l’unification, et l’égalité pour l’humanité entière. Aussi, quiconque s’aventure
imprudemment dans le sanctuaire de l’amour, périra par le feu. (Tongil Segye,
février 1984, p. 19)
Quand
vous trouvez quelqu’un à aimer, votre visage radieux devient tout sourire.
Qu’est-ce qui peut faire cela ? Seul l’amour y parvient. Les armes, les
menaces, non. Quel est donc cet amour-là ? C’est l’amour vrai, maître de
l’univers, centre de l’univers, origine de l’univers. L’amour est l’ordre
invisible, la paix et la clé du bonheur qui sert le bien commun. Richesse
commune de toute l’humanité, c’est aussi le symbole de la volonté de Dieu et de
Sa puissance. L’amour est ce qu’il y a de plus précieux au monde. Une fois que
vous possédez l’amour vrai, Dieu vous suivra, le monde vous suivra, toute chose
et tout être humain en ce monde vous suivra. Une fois que vous êtes en position
d’aimer, il n’est rien ni personne qui ne vous suivra. (95-39, 11.9.1977)
L’amour
vrai est le fait de ne cesser d’aimer une personne, même lorsqu’on est ensemble
avec cette personne pour l’éternité. Même lorsqu’on est ensemble pour toujours,
qu’on vit, regarde, parle, ressent et écoute ensemble pour l’éternité, on ne
fait qu’aimer cette personne. (Tongil Segye, février 1980, p. 10) Tout le monde
aime et respecte l’amour, et c’est pourquoi tout le monde désire naître, vivre
et mourir entouré d’amour. Si c’est ainsi qu’on avance dans la vie, on ne peut
qu’être une personne heureuse. (193-138, 3.10.1989)
L’amour
peut être la plus petite de toutes les petites choses, et la plus grande de
toutes les grandes choses, selon le regard que vous portez. Pour ceux qui
s’aiment, un simple clin d’œil aura l’effet dévastateur d’un véritable séisme,
et un sourire de votre bien-aimé vous donne l’impression que tout le ciel et
toute la terre sont joyeux. Si vous le voyez sensible, il se fait sensible, si
vous le voyez petit, il est petit, si vous le voyez grand, il est grand, si
vous pensez que vous pouvez le voir, vous pouvez le voir, mais si vous pensez
que vous ne pouvez pas le voir, vous ne pouvez pas le voir. Seul l’amour peut
abolir les frontières. Par conséquent, un être qui s’éprend est complètement
sous la coupe de l’amour, et si d’aventure il voulait dire mot, ses propos
tourneraient autour de l’amour. (51-163, 21.11.1971)
La
force de l’amour surpasse de loin en puissance la force d’une bombe atomique.
L’amour a le pouvoir de sauver une personne de la mort et de lui donner une vie
nouvelle, mais une bombe atomique ne peut donner que la mort à une personne.
Les bombes atomiques ne créent rien ; elles ne sont que jugements et destructions.
Ce qui peut faire que le monde soit un n’est pas la force brutale des armes,
mais le pouvoir de l’amour vrai. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu
idéal, p. 850)
Les
nations sont séparées par des frontières et par des coutumes et des contextes
culturels différents ; la seule arme à pouvoir les déjouer est l’amour vrai.
(205-250, 9.9.1990)
L’histoire
de l’humanité, avec ses problèmes non seulement d’ordre politique, économique
et culturel, mais aussi tous ses conflits et différends de par le monde,
trouvera son dénouement avec la perfection de l’amour vrai. Les problèmes du
monde actuel peuvent tous trouver une solution au niveau fondamental à une
condition : la perfection de l’amour vrai. (Tongil Segye, septembre 1986, p. 16)
Nous
devons trouver l’amour vrai. Où peut-on rencontrer l’amour vrai ? L’amour vrai
est immuable et éternel, faisant fi du temps et de l’espace. L’amour vrai ne
peut pas exister uniquement pour moi. L’amour vrai ne peut pas appartenir à une
seule personne, il est le bien de tous, la propriété commune de tout l’univers.
L’amour vrai concerne aussi bien la famille que la société, la nation, le monde
et l’univers. (Tongil Segye, septembre 1986, p. 16)
Quand
l’amour vrai sera parfait, le Dieu bienveillant n’en sera pas contrarié, même
s’Il est complètement immergé dedans. Tout ce qui peut se produire est motif à
se réjouir pour Dieu, tant qu’Il reste entouré d’amour vrai. Si l’humanité
pouvait vivre dans un monde d’amour vrai, chaque personne connaîtrait un
bonheur sans nuage, toute sa vie durant. De plus, il n’y aurait pas de guerres,
de frustrations ni de malheur dans ce monde. (Tongil Segye, septembre 1986, p.
15)
Même la
création comblera de bénédictions les êtres qui consacrent toute leur vie à
aimer. Les fleurs voudront parer leur jardin, et même les oiseaux viendront
faire leur nid dans leur cour et y chanter. C’est que de telles personnes
connaissent la valeur de toutes les créatures et leur portent un véritable
amour. (Tongil Segye, août 1982, p. 16)
Dieu
languit d’amour, et l’amour est plus grand que Lui. C’est pour cela que même
Dieu doit se rendre au centre de l’amour. Il ne saurait en être autrement. C’est
la logique même. Il est une chose à laquelle Dieu aspire par-dessus tout :
c’est l’amour. Voilà pourquoi l’amour est plus grand que Lui. L’amour est le
cœur de toute vitalité, et ne change point. L’amour occupe par prédilection le
centre de l’état idéal, parce qu’il est un avec Dieu ; l’amour existe aussi
longtemps que Dieu existe. Quand il y a amour, il y a également de l’argent, de
la connaissance et du pouvoir. Le pouvoir de l’amour est éternel. Ceux qui
connaissent l’amour réel n’ont rien à apprendre dans le monde spirituel.
(202-86, 6.5.1990)
Qu’est-ce
que l’amour vrai ? Dans l’amour vrai, il y a un angle droit entre le vertical
et l’horizontal. Cet angle doit être correct dans toutes les directions. C’est
vrai aussi bien dans des demeures de style oriental que de type occidental. En
fait, tout l’amour vrai est dans cette aptitude à trouver sa place en tous
lieux et à chaque endroit, et à être chez lui auprès des cinq races, des
différents milieux culturels et des diverses origines religieuses. (180-86,
7.8.1988)
L’univers
se contracte et se dilate. Autrement dit, il inspire et il expire. Ce qui
contrôle l’univers dans ses contractions et expansions n’est pas le pouvoir
politique. Ce n’est pas le savoir ni l’argent. C’est l’amour. (121-104,
24.10.1982)
Quand
vous regardez le monde avec des yeux remplis d’amour, vous diriez d’un oiseau
qui vole près de vous : « Pourquoi cet oiseau gazouille-t-il ? Oh, sa bien -
aimée doit lui manquer. » Des vers poétiques vous viendraient naturellement à
l’esprit et, à partir de là, on écrit des poèmes, on crée des œuvres
littéraires. L’histoire de nos vies quotidiennes est en harmonie avec la nature
et la symphonie de l’amour en reproduit l’écho. C’est pourquoi les soupirs de
l’amour, les caresses de l’amour, les mélodies de l’amour et les paroles de
l’amour, sont tous des bonnes choses. (112-258, 19.4.1981)
Les
forces les plus viles se dispersent en présence de l’amour vrai. Il suffit d’un
simple regard ou bien encore d’effleurer l’amour vrai. L’élément qui constitue
l’aspect essentiel d’une personne devrait certainement être l’amour, lequel est
à l’œuvre avant même qu’une personne soit en vie, car il est la source de vie.
(Tongil Segye, février 1980, p. 10)
La vie
vécue pour l’amour est une vie productive et réussie, et la vie vécue sans
connaître l’amour est une vie qui vous épuise et vous détruit. La vie prévue à
l’origine pour Dieu, pour l’être humain et pour l’univers devait être une vie
vécue pour l’amour. (Tongil Segye, juillet 1982, p. 18) L’amour vrai est absolu,
immuable et éternel. (La volonté de Dieu et le monde, p. 219) Il ne saurait
être question de développements ou de révolutions quand il s’agit de l’amour.
L’amour sous sa forme originelle est parfait, immuable, éternel et absolu.
(Tongil Segye, février 1986, p. 18) C’est dans le milieu le plus naturel,
l’atmosphère la plus naturelle qu’on parvient à la réalité de l’amour vrai. (La
Bénédiction et la famille idéale, p. 353)
Une
fois qu’un être humain ouvre ses yeux à l’amour, son corps et son esprit voudront
communiquer avec l’univers sur tous les registres. Ainsi, cette personne serait
initiée à l’ordre naturel en observant la brise d’automne emportant les
feuilles mortes ; ou bien, se souriant à elle-même, elle se prendrait pour un
bouton de fleur, afin de pouvoir capter la beauté d’une fleur qui s’épanouit
dans le jardin printanier. (Tongil Segye, février 1986, p. 28)
L’action
la plus rapide du monde est l’action de l’amour. Si deux êtres situés aux
extrémités de la terre s’éprennent l’un de l’autre, l’attraction de l’amour les
rapproche, réduisant la distance qui les sépare. Tel est le pouvoir de l’amour.
(112-204, 12.4.1981)
Une
personne bénie, une personne qui reçoit l’amour de Dieu, respire la beauté.
Quand nous atteignons le stade où nous pouvons ressentir l’amour de Dieu, nous
pouvons nous relier à toutes les choses et les transcender. Vous pouvez tout
avoir quand vous avez pour centre l’émotion de l’amour originel. Les organes du
corps se sont formés en fonction d’un seul et même but, celui de l’amour. Les
yeux se sont formés pour chercher l’amour, le nez pour sentir l’amour, et les
oreilles pour entendre les sons de l’amour. De tous les mots que nous
entendons, les mots dont nous ne pouvons jamais nous lasser, et que nous
souhaitons toujours entendre, sont les mots : « Je t’aime. » Aucun sujet ne
peut susciter un intérêt unanime. L’amour fait exception. Cet amour, accueilli
par l’univers entier, n’est autre que l’amour vrai. (298-298, 17.1.1999)
Les
qualités de l’amour ne limitent pas l’acte d’aimer à ce qui est bon uniquement.
C’est la logique même de définir l’amour vrai comme une aptitude à aimer les
choses les plus triviales et les plus modestes davantage que ce qui est élevé
et puissant. L’amour a autorité sur Dieu Lui-même. Entendez par là que même
Dieu est faible devant l’amour. Le Dieu tout-puissant ne peut pas réprimer un
large sourire sur Son visage quand Il reçoit les parfums de l’amour des êtres
humains. Même Dieu aime entendre des histoires d’amour. (298-298, 17.1.1999)
Dieu languit
d’amour, et l’amour est plus grand que Lui, et donc Il lui faut se rendre au
centre de l’amour. C’est la logique même. Ce que Dieu espère, c’est l’amour, et
voilà pourquoi l’amour est plus grand que Lui. Qu’y a-t-il de plus sacré au
monde ? C’est l’amour vrai. L’amour vrai commence en Dieu. Ce que Dieu veut
vraiment est le chemin de l’amour vrai, et vous devez comprendre que si vous
n’empruntez pas le chemin de l’amour vrai, vous ne pouvez pas aller vers Dieu.
Dieu désire voir, entendre, manger, et toucher par le biais de l’amour.
(132-113, 27.5.1984)
Le
bonheur commencera dans ce monde quand les gens pourront vivre des vies
d’amour. Ce que les êtres humains veulent avoir, comme la perfection et la
réalisation des idéaux, ne peut pas s’obtenir sans l’amour. Et c’est pour cela
que tous les êtres de l’univers ont été créés à partir de l’amour originel de
Dieu. La création fut l’œuvre de Dieu fondée sur l’amour originel de Dieu.
(137-207, 3.1.1986)
Quand
vous donnez une chose, elle ne peut jamais revenir. C’est vrai de tout, sauf de
l’amour. Dans le cas de l’amour, plus vous donnez, plus vous recevez en retour.
C’est pourquoi l’amour nous réjouit. Vous pouvez toujours donner de l’amour, et
être empli d’amour, ce qui vous met toujours d’entrain et en joie. Vous pouvez
aimer l’argent, mais une fois qu’il est épuisé, il est parti pour de bon. C’est
la même chose pour le pouvoir ; si vous continuez à vous servir du pouvoir, un
beau jour, vous verrez que le pouvoir dont vous disposiez est épuisé. Mais si
vous donnez de l’amour, plus vous en donnez, plus cet amour se met à circuler
sans limite. (121-105, 24.10.1982)
Qu’est-ce
que l’amour vrai ? Sur leur lit de mort, les grands-mères et les grands-pères
ne peuvent toujours pas y renoncer. Une fois que l’amour vrai a prise sur vous,
vous êtes trop comblés de joie pour le laisser partir. C’est pareil pour les
personnes âgées ou pour les jeunes, pour les hommes comme pour les femmes.
(171-67, 6.12.1987)
Est-ce
que des grands-pères, ayant eu une pincée d’amour, vont s’écrier : « Oh ! Je
suis bien las de ce goût, j’en ai eu ma part il y a longtemps ! C’est autre
chose que l’arôme de la civilisation actuelle ! Je l’abhorre ! Je humerais
n’importe quel autre effluve que l’odeur de l’amour ! » Ce n’est ni le pain ni
le riz auxquels chaque cellule de votre corps peut répondre en disant : « Eh
bien, voilà qui semble bel et bon ! » C’est pourquoi l’amour constitue le
noyau, l’âme de toutes choses. L’amour est comme l’essence de chaque être.
Quand vous traitez chaque chose et chaque personne avec un tel amour, la voie
est libre partout où vous allez. (139-197, 31.1.1986)
L’amour
vrai est le type d’amour qui dure pour toujours. Il est du printemps et de
l’été, il est de l’automne et de l’hiver, il est là dans votre adolescence,
votre maturité, votre vieillesse, et même quand vous allez dans le monde
spirituel, qui est le monde de l’éternité. Cet amour est immuable. (194-303,
30.10.1989)
À qui
appartient l’amour ? Ni à l’homme ni à la femme ; il est à Dieu. Et l’être
humain ne peut devenir un avec Dieu qu’en plaçant l’amour au centre, et grâce à
l’amour ; cela parce que l’amour est absolument essentiel pour Dieu et pour les
êtres humains. Quand il y a une harmonie de l’amour, il y a un mouvement
circulaire. Quand l’être humain et Dieu ne font plus qu’un par l’amour, et que
cet amour parvient à sa plénitude, Dieu peut s’abaisser et l’être humain peut
s’élever, et ils se rencontrent à mi-chemin. Dieu devient alors le centre d’un
mouvement centripète de ce cercle, et un mouvement sphérique se dessine. Le
foyer constitue le point où l’amour trouve son équilibre et son harmonie ; la
vie est issue de ce foyer ; et il est le point de départ de l’égalitarisme et
du communautarisme. C’est parce que l’amour concentre son pouvoir dans le
foyer. De ce fait, le pouvoir qui embrasse toutes les fluctuations dans
l’univers est l’amour. (Tongil Segye, juillet 1982, p. 26)
L’amour
n’est pas quelque chose que vous pouvez ressentir seul. On peut en dire autant
du bonheur. Même le concept de paix ne peut s’appliquer à une nation prise
isolément ; il décrit la relation réciproque qu’un pays forme avec un autre. Ce
n’est que lorsque vous aimez quelqu’un d’autre en établissant une relation sur
un pied d’égalité, que vous pouvez éprouver un vrai bonheur. De même pour la
liberté : seul, vous ne pouvez pas instaurer la vraie liberté. La liberté que
vous acquérez de concert avec l’amour, alors que vous êtes entouré par amour,
est la vraie liberté. En présence de l’amour vrai, même si le chef devait
exercer une autorité absolue sur les autres, un fouet à la main, ce ne serait
pas une restriction pour ceux dont il a la charge ; ils n’en seront, au
contraire, que plus heureux et comblés. Tout simplement parce que l’amour est
quelque chose que vous donnez aux autres pour leur bien, et en vous sacrifiant
pour sauver les autres. (Le héros du futur, p. 198)
L’amour
est la colonne qui se tient au centre, où mon esprit et mon corps
automatiquement ne feront plus qu’un. L’individu, la famille et la tribu, mais
aussi la nation, le monde, l’univers et Dieu sont tous situés au centre, là où
se trouve la fameuse colonne. Ce point central ne bouge pas. De ce fait, la
position de l’amour vrai est l’emplacement éternel de l’établissement.
(230-135, 1.5.1992)
Jésus a
dit un jour : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père
que par moi. » Mais il a omis là ce qu’il y a de plus important : l’amour. Il
aurait dû dire : « Je suis le chemin, la vérité, la vie et l’amour... » Mais il
a omis l’amour. Cette partie de la Bible est à corriger. En m’entendant tenir
de tels propos, les chrétiens vont s’écrier : « Quel blasphème ! » Mais si vous
posez la question à Dieu, Il répondra : « Parfaitement ! Il faut le rajouter ».
Nous voyons par-là que Dieu aime réellement l’amour, et l’amour vrai par-dessus
toutes les formes d’amour. (149-15, 1.11.1986)
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