jeudi 19 septembre 2019

Le but que les gens veulent réaliser

Livre 5

La vie sur terre et le monde spirituel

Chapitre 1

Section 1-4

La vie dans les mondes matériel et immatériel

1. Le cours de la vie

1.1. Prières se rapportant au cours de la vie

Père céleste aimant, je Te remercie pour Ta grâce d’avoir été un bouclier dans mes combats depuis mon enfance jusqu’à présent ; pendant cette période, j’ai été hanté à l’idée de l’humiliation et de la honte que le Ciel pourrait subir. Si l’on pense que, même ce qui est bon sur cette terre n’a pas de commune mesure avec la valeur du contact avec Ton cœur originel, nous devons nous languir éperdument de retrouver cette relation. Nous devons garder à l’esprit que quiconque peut goûter et ressentir l’amour du Père céleste sera sans regrets, même s’il doit renier toutes les choses de ce monde. Il nous faut retrouver la terre natale originelle, en vivant dans le monde originel avec l’amour du Père. Nous devons nous préparer dès maintenant sur cette terre au jour où nous serons en mesure d’obtenir l’autorité de naître libre dans la troisième vie. Il nous faut savoir que, seulement si un enfant est sain dans le ventre de sa mère, sera-t-il sain à sa naissance ; de même, seulement si la vie sur terre est saine, la vie dans l’au-delà pourrait-elle être saine. Nous devons aussi savoir que, dans ce monde de contradictions sous la domination de Satan, nous devons être prêts à nous battre jusqu’à la mort pour recevoir la coopération du ciel et de la terre en épousant la cadence de la fortune dynamique de l’univers. Il nous faut prendre conscience qu’il est inadmissible que nos descendants puissent se trouver dans la même situation que nous. (49-308, 17.10.1971)

Père aimant, quand nous pensons que, jusqu’à présent, Tu t’es efforcé sans défaillir à faire apparaître un nouveau printemps, nous souhaitons devenir tes fils et filles infiniment reconnaissants et heureux, et nous devons T’exprimer notre regret de ne pas avoir su jusqu’à présent diriger vers Toi tout notre amour et toute notre vie. Afin d’accueillir le nouveau printemps, nous devons savoir mener une vie parfaitement adéquate et prendre en main notre destinée pour ne faire qu’un avec Toi. Et, finalement, nous devons être comme des bourgeons capables de sortir pour accueillir le printemps. Faisons en sorte d’accueillir le printemps de notre vivant, pour ne pas avoir à regretter d’être devenus des esprits avant de l’avoir rencontré. De même qu’après la fleur viennent le fruit et son noyau, pour pouvoir fructifier, passant par l’été et l’automne, il nous faut aussi un certain temps. Pour qu’un arbre donne des fruits, il puise, durant l’été, des éléments vitaux par sa racine, son tronc et ses branches, puis, devenu fort de cette parfaite force vitale, il peut produire une deuxième vie. De même, il nous faut devenir ces fils et filles qui iront sincèrement au tréfonds d’eux-mêmes chercher s’il existe en leur cœur un fruit plein de force vitale, capable de renaître et s’épanouir dans un monde nouveau. Père, nous le voyons bien, si longues soient les années, si drue soit la pluie, si cinglant soit le vent, notre force vitale intérieure n’a pas à céder devant le mal qui sévit tout autour de nous, mais doit aller au terme de son développement. Ainsi seulement pourrons-nous accueillir le printemps et devenir une semence, une « matrice » qui, une fois replantée, produira une nouvelle vie. De même, quelle que soit notre apparence, si nous possédons la valeur d’une matrice capable d’amplifier la force vitale spirituelle, et de devenir une semence féconde pour le monde infini de l’esprit, nous ne serons pas misérables. Rends-nous à même de comprendre que, plus nous avons une apparence extérieure misérable, plus notre valeur intérieure peut être ferme et assurée. (32-37, 14.6.1970)

Père, nous sommes bien conscients que ceux qui n’ont pas le désir de Te servir dans l’obéissance et l’humilité n’auront pas de relation avec Toi dans le monde spirituel éternel. Ouvre les portes de nos âmes, pour que nous ressentions Ta présence et entendions Ta voix au plus profond de nos cœurs, et guide-nous aujourd’hui dans la reconquête de nos corps perdus. Fais-nous ressentir toute la souffrance et les tourments qui furent les Tiens au cours de l’histoire dans le but de trouver chacun de nous, pour que nous puissions humblement nous incliner devant Toi. (4-280, 14.9.1958)

1.2. Le but que les gens veulent réaliser

Dieu n’a pas de corps. De ce fait, pour se manifester, Il a créé Adam comme Son corps, dévoilant Son visage dans les traits de Son fils. Ceci résume l’idéal de la création. Dieu est le point originel de focalisation spirituel, et Adam le point originel de focalisation physique. Ces deux plans de convergence forment un angle de 90 degrés. Il s’agit du but de la création de Dieu, et du but auquel les êtres humains aspirent. Si Adam et Ève n’avaient pas chuté, ils auraient dû occuper les positions de père et de mère pour l’éternité dans le monde spirituel; mais la chute à tout compromis. Sans la chute, chaque être humain, en servant ses parents comme on sert Dieu, aurait pu connaître le Royaume de Dieu. (119-109, 4.7.1982)

1.3. Pour quelle raison naissons-nous ?

La forme ronde se retrouve partout dans le monde créé : le soleil, la terre, les étoiles, tout est créé rond. Même notre bouche, si nous regardons bien, est tout en rondeur. C’est comme cela, tout être est ainsi créé. Dans l’univers aussi, les relations se font par rotations et tournoiements, en décrivant des mouvements circulaires et cycliques. Même si une entité particulière est de forme ronde, elle n’existe pas par elle-même, isolément, mais elle entre en relation avec l’ensemble. Alors, pourquoi notre naissance ? Nous naissons pour être en résonance avec le battement de ce vaste univers. La danse des vagues de l’océan fait danser nos esprits, le soupir du vent léger nous met du baume au cœur, les fleurs répandent des senteurs délicates, remuant des parfums dans nos âmes. (104-122, 22.4.1979)

Si nous naissons dans l’amour, sommes éduqués dans l’amour, vivons et mourons dans l’amour, nous pouvons être reconnaissants pour notre naissance, notre vie, ainsi que notre mort. Vous êtes tous nés en unité avec l’endroit où votre père et votre mère se sont aimés et chéris le plus. Vous êtes un participant de cet amour. Puisque vous êtes nés de l’amour de vos parents, considérez-vous comme le drapeau planté par l’amour de vos parents. Ces drapeaux s’agitent en signe d’amour. Nous sommes tous, censés vivre pour l’amour durant notre vie entière. Vous devriez donc agiter le drapeau de l’amour pour votre mère, votre père et vos frères et sœurs. (103-258, 25.2.1979)

1.4. Le rapport entre un instant et une vie entière

Pour arriver au terme de sa croissance, le corps physique doit avoir la capacité d’absorber les éléments nutritifs durant sa vie entière. C’est un phénomène naturel. Les moments cruciaux de la vie n’apparaissent pas sur une longue période de temps ; ils ne durent qu’un instant. Ceux qui ne savent pas apprécier chaque instant en perdent la valeur si précieuse. Ils ne grandiront jamais, ni ne pourront recevoir le trône et la couronne de Dieu en héritage. Aussi soyez attentifs à la manière dont vous vous exprimez, à chacune de vos actions, et même à chacune de vos pensées, pour donner à toute occasion tout son éclat et son rayonnement. Affrontez la vie et trouvez des solutions aux problèmes, avec la conviction que chaque instant de votre vie quotidienne sera inscrit comme un phénomène relié au monde. C’est la seule façon d’être victorieux. En ce sens, le règne de la victoire, qui peut aussi être historique ou universelle, est déterminé en un instant. Ceux qui, leur vie durant, apprécient l’éclat de chaque instant, peuvent devenir de grands personnages, voire des saints ; ils peuvent même mériter du titre de fils ou fille de Dieu. Ainsi, les points de jonction de la vie et la mort ne durent qu’un instant. (31-218, 31.5.1970)

Aujourd’hui, le problème est notre attitude. Bien sûr, il nous faut d’abord désirer la venue du royaume et souhaiter que la volonté de Dieu soit faite. Mais plus important encore est de savoir comment devenir un avec la volonté de Dieu personnellement. Passer chaque instant de notre vie à ne faire qu’un avec la providence importe plus que d’aspirer à la venue du Royaume de Dieu. C’est pourquoi, nous devons commencer par créer l’environnement individuel, familial, tribal et racial, nous permettant d’hériter de la volonté de Dieu, pour pouvoir en suite entrer en relation avec le Royaume de Dieu.

Comment alors, à chaque instant qui passe, entrons-nous en relation avec la providence en mettant Dieu au centre de notre vie quotidienne ? Toute la question est là. Si l’on considère l’histoire de la restauration par l’indemnité, 4 000 ans ont séparé les familles d’Adam et de Jésus, en passant par celles de Noé, d’Abraham et de Moïse. Toutefois, ce qui provoqua leur échec ne demanda même pas un an. Dans la famille d’Adam, la chute d’Adam et Ève n’est pas l’aboutissement d’une stratégie qui aurait pris un an ou dix ans, voire plusieurs décennies. Leur échec s’est joué en une seconde et, si l’on considère comment ce désastre d’un instant s’est perpétué sur une période de temps interminable, nous réalisons l’effrayante et redoutable importance d’un instant.

À cause de cet échec d’un instant, la quête spirituelle de tant d’êtres humains dans l’histoire humaine fut semée d’épreuves très dures ; faute d’avoir pu suivre la providence, de nombreux peuples furent anéantis. Tout cela est à l’origine de l’extraordinaire offrande de l’indemnité. En comprenant cela, une seule heure de la vie quotidienne, ponctuée par l’inexorable tic-tac de chaque seconde, prend un caractère effrayant. Même le Royaume de Dieu éternel n’existe pas sans une relation étroite avec l’instant particulier.

L’éternité ne commence pas lorsque nous mourons, mais à l’instant même où nous apprenons quelle est la volonté de Dieu. Si, même l’espace d’une seconde, il se crée un vide dans le cours du temps ou qu’un abysse se crée, c’est l’éternité qui sera interrompue. C’est pourquoi, en poursuivant votre vie de foi tout au long de votre existence, évitez de remettre votre responsabilité providentielle de cette année à la prochaine et à la suivante, ou de votre jeunesse à l’âge adulte et finalement au troisième âge. Une telle vie vous mènera à la mort, sans avoir jamais vécu un seul jour uni à la volonté de Dieu. Vous ne pourrez entrer dans le Royaume de Dieu.

Quelle que soit la bonté de la nation où vous vivez, vous ne pourrez entrer dans le Royaume de Dieu si vous échouez à établir le critère de victoire ne serait-ce que dans une journée de votre vie. Le monde éternel restera inaccessible si vous ne parvenez pas à être victorieux une seule année de votre vie. Dans la vie religieuse, le plus important à faire n’est pas de rêver d’éternité, mais de savoir comment éradiquer le mal de la réalité actuelle et de devenir un porte-drapeau du bien. Ce problème-là importe plus que tout. De ce point de vue, l’instant d’égarement d’Adam allait semer l’angoisse pendant des millions d’années.

C’est dans la famille d’Adam que Caïn et Abel devaient dissoudre le ressentiment de leurs parents et abattre le mur dressé entre frères, afin de créer une famille originelle. Mais le meurtre d’Abel, qui avait été établi comme le représentant de la providence de la restauration, se produisit en un instant, lui aussi. Même après les 120 ans du cours de souffrance durant lequel Noé construisit péniblement son arche, il suffit à Dieu d’un instant pour dire à Noé : « Le jour de l’accomplissement de Mon désir est maintenant arrivé : tous à bord ! » Ceux qui suivirent cet ordre purent recevoir la bénédiction éternelle de Dieu, mais ceux qui furent incapables d’obéir furent engloutis dans la sphère du jugement éternel.

Il en fut ainsi pour Abraham : en un clin d’œil, Dieu le bénit en lui disant: « Je te comblerai de bénédictions, Je rendrai ta postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable qui est sur le bord de la mer. » (Gn 22.17). Abraham ne mit pas dix ans à faire son offrande. Elle représentait une simple journée de travail. Couper l’offrande et la placer sur l’autel ne lui prit pas plus d’une heure, mais cette heure-là contenait en germe une histoire de vie ou de mort, de malédiction ou de bénédiction. Aujourd’hui, les hommes de foi ne devraient pas s’inquiéter du jugement des derniers jours, mais plutôt de parvenir à harmoniser leurs activités quotidiennes et d’être présents au rendez-vous avec la providence. (37-219, 27.12.1970)


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