
Le Vrai
Dieu
Chapitre II
- Section 3
3.
L’idéal d’amour réalisé par Adam et Ève
3.2.
Mari et femme en tant que Co-créateurs
En ne
faisant plus qu’un et en ayant des enfants, le mari et la femme peuvent
continuer pour toujours. Ainsi élevés à la position de créateurs en ayant des
enfants, ils peuvent ressentir au plan terrestre la joie créatrice de Dieu.
Aussi votre conjoint doit-il être comme votre fils ou votre fille. Il cumule
les positions de fils et de fille, de frère et de soeur. Vous ne sauriez donc
vous séparer l’un de l’autre. L’amour n’est pas arbitraire. Vous ne devez
avoir des enfants que dans le droit fil de cette tradition. Alors seulement
arriverez-vous au modèle initial, désiré à l’origine par Dieu comme l’idéal de
la création. Pour cette raison, la famille est appelée base du Royaume de Dieu.
(223-24, 7.11.1991)
Par le
fait d’avoir des enfants, les deux conjoints s’élèvent à la position de
parents. C’est là qu’ils peuvent expérimenter dans toute sa profondeur la joie
de Dieu lorsqu’Il créa l’être humain. La naissance des enfants nous met dans
une situation expérimentale, au sein de laquelle Dieu nous transmet l’essence
même de cette expérience, nous plaçant dans la position d’hériter la pleine
autorité de Dieu, le grand partenaire sujet de l’univers. Les responsabilités
parentales comportent le fait de donner naissance aux enfants et de les élever
avec soin, et s’achèvent avec leur mariage. Dieu devait éduquer Adam et Ève et
les bénir en mariage, mais Il n’a pu le faire. De la même façon, ayant donné
naissance à des enfants, Adam et Ève furent incapables de les donner en mariage.
Cet amer chagrin doit être résolu. Tels sont les principes fondamentaux de
l’éducation. La conclusion est simple. (223-196, 10.11.1991)
Les
êtres humains se tiennent en position de parents horizontaux. Adam et Ève sont
frère et soeur tout en étant enfants. Tout en étant frère et soeur, ils sont
mari et femme ; et en même temps, ils s’élèvent à la position de Dieu en
donnant naissance à des fils et des filles. Donner naissance à des enfants et
les aimer signifie hériter de tout ce qui a trait à la joie de Dieu après la
création de l’être humain. (223-267, 12.11.1991)
Par le
biais de vos enfants, Dieu vous fait goûter la joie de la position de créateur,
joie qu’Il éprouva en créant Adam et Ève. Les enfants sont une deuxième
création, prolongeant celle d’Adam et Ève. Le Dieu invisible créa Adam et Ève
comme des êtres substantiels visibles. En atteignant la perfection, Adam et Ève
deviennent les représentants centraux de l’amour, comme une perfection de
l’être substantiel visible de Dieu. Tout comme Dieu éprouva de la joie après la
création d’Adam et Ève, les enfants vous ont été donnés pour que vous puissiez
ressentir et expérimenter substantiellement la joie de Dieu en créant. (238-62,
19.11.1992)
Cherchant
à réaliser l’idéal familial harmonieux de l’univers sous sa forme idéale, Dieu
souhaite nous transmettre Son amour en créant des enfants, des frères et
soeurs, des époux et des parents. C’est par amour qu’Il nous place en position
de seconds créateurs – créateurs de nos enfants, et qu’il nous révèle la valeur
de nos fils et nos filles. (238-40, 19.11.1992)
Quand
une femme attend un enfant, un monde nouveau s’ouvre à elle. Quand le petit
être se met à bouger, elle fait beaucoup de rêves pour le futur. C’est ainsi
que doivent être les femmes. Elles ont de nombreux rêves, comme ceux que Dieu a
eus en créant. Penser : « J’espère que mon enfant grandira et deviendra comme
ceci et comme cela plus tard », c’est être à l’unisson du coeur de Dieu quand
Il se préparait à créer Adam et Ève. Les femmes ont ce genre de rêves à trois
dimensions. En se disant : « Je ne suis pas seule. Le monde entier est dans les
mains de mon enfant, et il grandit dans mon ventre », leur esprit embrasse le
monde entier dans l’amour. (228-263, 5.7.1992)
Arriver
à avoir un bébé après s’être marié, c’est occuper les plus hautes sphères. Cet
amour pour vos enfants, par lequel vous gagnez la position de Dieu, c’est Son
oeuvre pour vous permettre de ressentir Son coeur le plus profond et combien
Il a aimé l’être humain après l’avoir créé. (224-28, 21.11.1991)
Dieu
vient seulement quand Adam et Ève s’aiment l’un l’autre comme Dieu les aime. Il
ne peut venir si l’un comme l’autre font ce qui leur plaît. Le Dieu invisible
ne viendra à eux que lorsqu’ils ne feront plus qu’un. Dieu voudra par là-même
leur donner un titre spécial et une position par rapport à l’amour, puis les
revêtir d’une étoffe d’amour. Tel est l’idéal. Seulement alors Dieu peut sentir
le parfum de l’amour. Où qu’Il aille, Dieu hume cet arôme de l’amour. (112-103,
5.4.1981)
Alors,
Dieu aime-t-Il le baiser ? Le Dieu invisible n’a aucune possibilité d’expérimenter
cela par Lui-même, parce que Ses deux aspects sont fusionnés. L’acte d’amour
vous réunit pour vous séparer ensuite, n’est-ce pas ? Quand au
commencement, le mari et la femme s’aiment l’un l’autre très fort, leur amour
est comme le tonnerre et les éclairs. L’amour est une brûlure ; puis ils
reviennent au point zéro comme les nuages qui s’estompent après la pluie.
(224-36, 21.11.1991)
Dieu
est une union harmonieuse des caractéristiques duales. En même temps c’est un
être masculin. Puisque c’est l’homme qui est en relation avec l’amour paternel
de Dieu, c’est un lien vertical. Les femmes ne forment pas une relation
verticale. Qu’ont donc les femmes ? Elles ont une relation horizontale,
partenaire de la verticalité. Observant les attributs du caractère de Dieu,
l’homme se lie verticalement dans une relation de « dessus et dessous » et la
femme se lie horizontalement, dans une relation de « gauche et droite ». Le
vertical vient-il en premier ? Ou bien est-ce l’horizontal ? Le vertical venant
en premier, tous les principes de la nature poursuivent et recherchent le
chemin pour s’en approcher. C’est pourquoi le fils vient avant la fille par
rapport à l’amour de Dieu. C’est seulement ainsi que tout peut se mettre en
ordre. (177-324, 22.5.1988)
Les
femmes ont leurs règles une fois par mois, n’est-ce pas ? Pour qui est-ce donc
? Sachez combien vos descendants sont précieux. Adam et Ève furent créés dans
le but de produire les citoyens du Royaume de Dieu. Une telle production
n’existe pas dans le monde spirituel. Dieu est le maître de l’amour vertical,
et le vertical n’a qu’un seul axe. Il se réduit à un point. Puisqu’un seul
point ne peut rien produire du tout, une aire horizontale est nécessaire. Le
but de Dieu en créant est dès lors de devenir un avec l’humanité, de multiplier
de nombreux citoyens du Royaume de Dieu, et de les amener au Ciel. (222-72,
28.10.1991)
Vous
devez savoir que le mari et la femme forment une unité de production des
citoyens du Royaume de Dieu. Dieu devait immanquablement créer les êtres
humains. Ce sont des fils et des filles de la nation céleste, des fils et des
filles de Dieu. Qui connaît le fait qu’Ils représentent l’unité de production
des citoyens du Royaume de Dieu sur cette terre, à partir de la chair et du
sang de nos premiers ancêtres, en étendant leur lien à la famille royale du
Ciel ? (219-49, 25.8.1991)
Dieu ne
se serait pas senti seul après avoir vu Adam et Ève faire l’amour. Un sentiment
de joie réciproque le gagne en voyant l’essence de l’amour, latente en Lui,
atteindre sa pleine puissance. (Les familles bénies et le royaume idéal, p.
279)
Pensez-vous
que Dieu vous regarde faire l’amour ou pas ? Dieu, qui transcende le temps et
l’espace, fermerait-Il les yeux la nuit, quand des milliards d’êtres humains
font l’amour ? Que ressent-Il en les voyant ? Combien de bonnes épouses et
combien de bons époux y a-t-il ? Songez-y. Toutes sortes de choses peuvent se
produire. Jouer à contrecoeur le rôle de l’épouse, être forcée, essayer sans
vraiment le désirer de plaire à votre compagnon. Vous ne devez pas vivre comme
cela. Ce n’est pas de l’amour. Est-ce la vie ? Ce serait tellement formidable
si le monde entier se muait en un environnement où les papillons et les
abeilles pourraient voler librement autour de nous et où nous pourrions vivre
en harmonie dans le ciel et sur la terre selon l’idéal de Dieu pour la création,
tout comme dans le jardin d’Éden, avec le parfum des fleurs, de sorte que Dieu
pourrait S’abandonner à un sommeil enchanteur ! Y avez-vous jamais pensé ?
Essayez de vivre ainsi. (222-252, 3.11.1991)
Dieu
n’a pu gagner ni la position de mari et femme, ni celle de parents. C’est
quelque chose à restaurer. Pour cela, les vrais parents doivent venir. Ce n’est
qu’avec l’apparition des vrais parents qui deviennent les parents verticaux et
horizontaux que tout portera du fruit ici, de la même façon que Dieu a
multiplié des enfants idéaux au temps de la création. Dieu n’a pu mener à bien
Sa création que verticalement, mais Adam, qui se tient en position d’avoir
rendu parfait son être spirituel et physique, peut créer horizontalement. Dieu
n’a créé que deux êtres, un fils et une fille, mais ceux qui sont en position
de parents physiques au nom de Dieu peuvent multiplier Adam et Ève en nombre
illimité. Ils peuvent en avoir dix, même vingt. Mais Dieu ne peut faire cela.
Comme beaucoup de personnes naîtront ainsi par le chemin de l’expansion
horizontale, elles feront la transition pour devenir citoyennes du Ciel.
(236-146, 4.11.1992)
Les
vrais parents sont le fruit d’innombrables religions, un fruit qui peut
représenter la grande oeuvre créatrice de Dieu. Avec eux, c’est l’histoire, le
but de la religion, et l’espoir suprême de l’humanité qui culminent. Tout se
conclut avec eux. En eux réside la liberté. Les individus se libèrent à
travers eux, ainsi que toutes choses au ciel et sur terre. Toutes ces choses,
de concert avec le ciel et la terre unifiés, commencent à partir de l’amour.
(220-221, 19.10.1991)
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