mardi 29 octobre 2019

Surabondance et création

Le Vrai Dieu
Chapitre II. Dieu et l’oeuvre de la création
Section 1. L’amour, motivation de Dieu en créant
1.1. Surabondance et création
En créant le ciel et la terre, Dieu ne visait pas le maintien de la vie. Il visait l’assimilation de l’idéal de l’amour. (188-196, 26.12.1989)
Les savants parlent d’un univers constitué d’énergie, dont le fondement ultime serait l’énergie. Ceci n’est pas exact. Le jaillissement du courant élec­trique n’est pas imputable à la seule éner­gie ; en fait, l’électricité est générée par une action. Avant l’action, il doit y avoir un plus (+) et un moins (–), à savoir un partenaire sujet et un partenaire objet. L’action ne s’enclenche pas toute seule, il y a forcément un partenaire sujet et un partenaire objet.
En bref, l’action requiert le plus et le moins, et cette action génère l’électri­cité. De même, l’énergie se manifeste seulement s’il y a interaction d’un par­tenaire sujet et d’un partenaire objet. L’univers n’est donc pas sorti de l’énergie comme le prétendent les savants actuels. L’acte est premier, pas l’énergie. (111-126, 8.2.1981)
Qu’est-ce qui est premier, l’amour ou la vie ? L’amour est premier. Nous ne disons pas que la vie est première sim­plement parce que notre monde est venu de la vie de Dieu. Nous disons que c’est l’amour qui est premier. Bien que Dieu ait commencé la création du ciel et de la terre avec la vie, c’est l’amour qui est la source et la motivation de la vie. L’amour est la raison pour laquelle la vie a émer­gé. Pourquoi Dieu a-t-Il créé le ciel et la terre ? Bien qu’Il soit l’Être absolu, Il ne peut éprouver de joie tout seul et, même s’Il était joyeux, Il serait incapable de ressentir la stimulation de la joie ; c’est pourquoi Il a créé. L’Être absolu peut bien dire tant et plus : « Je suis l’Être absolu, le maître de l’amour et le maî­tre de la vie », Il ne peut éprouver seul la stimulation de l’amour, une stimulation de vie qui Lui fait ressentir que le ciel et la terre font partie de Son corps. (38-152, 3.1.1971)
Si Dieu n’avait pensé qu’à Lui-même, aurait-Il créé le ciel et la terre ? La créa­tion signifie une dépense d’énergie. Le grand espoir d’un artiste est de produi­re le plus grand chef-d’oeuvre. Il projette tous ses efforts pour pouvoir accomplir de grandes oeuvres d’art. Il ne peut créer un chef-d’oeuvre accompli que s’il don­ne tout, et pense ne pas pouvoir donner davantage. Qui dit création dit surabon­dance du don. La création n’est possi­ble que lorsque de l’énergie est dépen­sée. Sans déploiement d’énergie, rien ne peut émerger. Selon le Principe qui veut qu’un partenaire objet accompli appa­raisse lorsqu’il y a eu un don total, Dieu, comme partenaire sujet, S’est complète­ment donné dans la création de Ses par­tenaires objets. La création était le début de l’oeuvre de Dieu où Il S’est déter­miné à vivre non pas pour Lui-même, mais pour Son partenaire objet. (78-111, 6.5.1975)
La création signifie une dépense d’énergie. Dieu S’est dépensé, mais dans quelle mesure S’est-il dépensé ? Certains affirment que Dieu a créé par le Verbe, en disant : « Qu’il y ait ceci, qu’il y ait cela. » Une sorte de jeu, quoi ! Mais non. Dieu a prodigué Sa vraie vie, Son amour vrai et Ses vrais idéaux en surabondance. Nous n’aimons pas une chose pour laquelle nous n’avons pas travaillé dur en nous y investissant corps et âme. Avant la créa­tion et après la création sont donc deux situations différentes. Avant la création, Dieu pensait en fonction de Lui-même, mais après le lancement de Sa création, Il existait pour Ses partenaires objet. Nous n’existons pas pour nous-mêmes, mais pour nos partenaires, pour nos fils et nos filles. C’est ainsi. (69-81, 20.10.1973)
La création du ciel et de la terre a représenté pour Dieu une dissipation de Son essence. Après tout, cela signi­fie qu’Il a consumé Son énergie, ce qui implique une diminution de Son essen­ce. Dieu a créé toutes les choses comme Ses partenaires par l’amour, et Il S’est dépensé pour pouvoir accomplir Sa volonté. Dieu a fait en sorte que Sa sura­bondance porte du fruit dans Ses parte­naires plutôt qu’en Lui-même. Dans Sa prodigalité, Dieu ne Se sent pas aliéné, mais satisfait. C’est parce que Dieu a créé par amour. (60-85, 6.8.1972)
Même après avoir pris un petit-déjeuner, si nous travaillons avec achar­nement, nous avons faim et sommes vite fatigués. Pourquoi donc ? C’est que l’énergie, une fois dépensée, s’épuise. En tout ce que nous faisons, il n’y a rien de bon dans un résultat négatif. Qui dit bonnes choses dit résultat positif. D’où il découle que la création de Dieu, pour être bonne, doit avoir quelque chose qui puisse être un plus. Alors, quand Dieu peut-Il retirer du positif de quelque cho­se ? C’est là en tout cas que le critère de perfection des êtres créés doit se situer. Il y a un seuil : à force de zèle jusqu’à ce seuil, vous commencez à avoir un retour. Il en est de même si vous faites des efforts avec un profond désir de réaliser quel­que chose en repoussant vos limites : le résultat vient à coup sûr. Ainsi le veut la loi de l’univers. C’est pareil avec Dieu. En créant l’être humain, Dieu a déversé de l’énergie. Il a prodigué Son énergie, en Se consumant. Mais après avoir créé l’être humain en donnant tout ce qui pouvait être donné, les personnes par­faites ne vont pas s’enfuir dans la nature. Devenues parfaites, elles retourneront à Dieu. En retournant à Dieu, elles ne reviennent pas avec une valeur moindre que l’investissement effectué, mais avec une valeur qui rehausse celle de la créa­tion de Dieu. (65-20, 13.11.1972)
Comment l’univers a-t-il commen­cé ? Tout commence avec Dieu qui sert et donne aux autres. Tout commence avec la dépense de soi. Quel est le but de se dépenser pour créer son partenaire ? Après que les deux soient consumés, nous y gagnons l’amour. Tant que nous avons l’amour, notre épuisement n’a d’égal que notre bonheur. Puisque ce principe est l’amour, le point de départ de la création de Dieu a pour base l’amour. Dieu n’a pas fait quelque chose qui se traduirait par une perte. L’amorce initiale se tra­duit par un moins, alors pourquoi avoir agi ainsi, selon vous ? Avec l’amour, vous pouvez tout accomplir, et plus encore ; dès lors, après S’être dépensé et consu­mé, Dieu a trouvé l’amour en retour. L’amour vrai ne décroît pas en s’investis­sant, mais croît de plus en plus en allant de l’avant. Si, au contraire, le principe amenait une réduction de l’amour vrai, Dieu S’épuiserait à donner. Mais c’est le contraire qui se passe. L’amour vrai ne cesse de croître en se donnant. (237-124, 13.11.1992)
De par son pouvoir créateur, l’amour ne se lasse pas. Un coeur qui aime ne peut jamais se lasser, parce que vous avez le pouvoir de l’amour, qui récupère toujours davantage d’énergie qu’il n’en consomme, quelle que soit la quantité investie. Vous n’avez donc pas de réticence à faire des efforts, même si cela est douloureux. Comment conti­nuer si vous n’avez pas d’amour ? Sur le chemin de l’amour, vous ne pouvez pas éternellement prendre quelque chose en grippe. Sur la voie de l’amour vrai, il ne peut y avoir d’antipathie éternel­le. L’essence de Dieu ne contient pas la notion d’ennemi, ni même le concept de mal. C’est qu’elle se situe au coeur de l’amour vrai. (237-130, 13.11.1992)
Alors donnez, donnez, donnez, en vous appuyant sur l’idéal de la création de Dieu. Avec le don s’amorce un mou­vement circulaire. Prenons l’exemple de l’air : s’il y a une basse pression absolue et une haute pression absolue, une pres­sion moyenne va apparaître. Dieu des­cend même si personne ne L’appelle. Par conséquent, ceux qui veulent donner plus que cent pour cent sont toujours comblés par le Ciel. C’est le principe de l’univers qui veut cela. Puisque la notion de mouvement perpétuel implique de tout donner et d’oublier qu’on a don­né, c’est là que le concept de vie éternel­le entre en scène, la vie éternelle. Sinon, d’où allez-vous tirer le principe d’unifi­cation ? Avec la vie pour autrui, le mou­vement circulaire se dessine, n’est-ce pas ? Que se passe-t-il si un être s’engage dans un mouvement en spiral ? Il se fait de plus en plus petit et s’élève. Une chose qui tourne sans cesse et décrit des cercles de plus en plus larges tend à s’abaisser. Mais comme la vie éternelle monte de plus en plus, Dieu doit forcément mettre Ses deux pieds sur les épaules d’Adam et Ève et s’élever avec eux. (205-95, 7.7.1990)
Pourquoi Dieu a-t-Il créé le ciel et la ter­re ? La création, c’est de l’énergie investie. C’est une dépense d’énergie. Dépenser de l’énergie revient à s’épuiser. Aussi omnis­cient et omnipotent que soit Dieu, si Sa surabondance d’énergie ne comportait pas de retour, Il Se consumerait imman­quablement. (65-20, 13.11.1972)
Dieu a placé toute Son énergie dans la création de toutes les choses et de l’être humain. Il a tout donné, afin de donner encore plus. Pour toutes les autres choses, la dépense se traduit par une usure, mais avec l’amour vrai, plus on en donne, plus il s’épanouit et se reproduit. Vous semez 100 unités d’amour vrai, vous en récol­tez 120. Dès lors, ceux qui pratiquent l’amour vrai peuvent donner l’impression de dépérir, mais cela n’arrivera pas. C’est plutôt la prospérité et la vie éternelles qui les guettent. (219-118, 28.8.1991)
Pourquoi Dieu existe-t-Il ? Pour quel but veut-Il exister ? Il veut consacrer Son existence à aimer. D’où le besoin d’un partenaire d’amour. Aussi le Dieu omniscient et omnipotent devait-Il créer un partenaire d’amour. Jusqu’ici nous n’avons pas su que Dieu avait commen­cé la création en s’appuyant sur l’amour comme idéal essentiel. C’est pour l’amour que l’univers entier a été créé. (208-235, 20.11.1990)
Le désir de Dieu est de donner au don véritable une assise mondiale. Dieu désire un espace de liberté, de paix et de bonheur : donner y est exempt de reproche, recevoir n’y est assorti d’aucune condition. Dieu entend bien étendre cet espace au monde et à l’hu­manité entière. (13-249, 12.4.1964)

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