samedi 19 octobre 2019

Problèmes avec les théories en vigueur sur Dieu

Le Vrai Dieu
Chapitre I - Section 7
7. Problèmes avec les théories en vigueur sur Dieu
7.1. Contradictions dans les théories sur Dieu
Les doctrines religieuses suscitent diverses objections. L’existence même de Dieu est débattue. Dieu passe pour omniscient, omnipotent, omniprésent. Le bien et le beau sont suprêmes en Lui. On dit aussi qu’Il est un être d’amour, le Seigneur du jugement, et le Père de l’hu­manité. Comment savoir si ces expres­sions sont fondées ? Pourquoi Dieu créa-t-Il l’univers, quand Il aurait aussi bien pu rester tout seul tranquillement ? Quel est le but pour lequel Dieu a créé le mon­de ? Il doit avoir eu une certaine métho­de pour la création. Quelle a bien pu être cette méthode ? Dans ce monde créé par le Dieu de bonté absolue, que vient faire la loi de la jungle ? On dit que la chute a mené à un monde de péché, mais pour­quoi l’être humain, créé par le Dieu par­fait, a-t-il chuté ? (122-302, 25.11.1982)
Dieu a de nombreux problèmes. Pourquoi, malgré Son omniscience et Son omnipotence, avoir laissé Jésus être cloué sur la croix ? Le salut est-il donc impossible sans la croix ? Comment ferez-vous pour répondre ? Si Dieu, tout en étant omniscient et omnipotent, ne peut sauver Jésus sur la croix, c’est un Dieu cruel, nous devons Le chasser. Comment pouvons-nous croire en Lui ? (136-128, 22.12.1985)
Nul n’a cherché à comprendre, en creusant à la racine, pourquoi Dieu avait souffert après la chute, quelle est la rela­tion entre Dieu et l’être humain et com­ment le Dieu que l’on dit omniscient et omnipotent est devenu si impuissant. (133-216, 19.7.1984)
Jusqu’ici, l’existence de Satan a été avérée par de nombreux théologiens et spiritualistes. Seulement voilà, ils n’ont pas su comprendre pourquoi le Dieu omniscient et omnipotent ne pouvait nous prémunir contre Satan. Même pour ceux qui communiquent avec le mon­de spirituel, c’est un problème. Chaque fois que vous essayerez d’aller du côté de Dieu, Satan s’interposera à coup sûr. Satan nous contrecarre dans de nom­breuses directions, pas seulement une. Mais pourquoi Dieu est-Il incapable d’intervenir et de le punir ? Ce fut une énigme jusqu’ici. C’est quelque chose que, même en ayant une relation avec le monde spirituel, on n’arrive pas à com­prendre. (133-86, 10.1.1984)
Voilà des dizaines de milliers d’an­nées que le Dieu omniscient et omnipo­tent guide le cours de l’histoire humaine. Pourquoi alors cette histoire ne va-t-elle pas vers un monde où le bien se réali­se, mais au contraire vers un monde de désespoir ? C’est un sérieux problème. D’aucuns en tireront la conclusion : il n’y a pas de Dieu.
Mais si Dieu n’existe pas, l’humani­té aura-t-elle dans le futur la possibilité de faire l’expérience des idéaux auxquels nous aspirons, du monde paisible et de l’utopie que nous recherchons ? Tout au long de notre longue histoire, les pen­seurs et de nombreux philosophes ont échoué dans leur quête d’un tel mon­de et ils ont laissé l’humanité dans son état actuel. À la lueur de ces faits, l’espoir qu’un tel monde se réalise un jour paraît ténu. (130-18, 11.12.1983)
Pourquoi le Dieu omniscient et omni­potent laisse-t-Il Satan tranquille ? Il peut lui faire la peau une nuit et lui tran­cher la tête, mais pourquoi lui fiche-t-il la paix ? Pourquoi donc le laisser ? C’est le casse-tête le plus ardu dans la religion. Est-ce si simple ? (127-79 5.5.1983)
Beaucoup de fidèles se figurent Dieu siégeant sur le trône de gloire com­me un être omniscient, omnipotent et omniprésent avec une autorité absolue. Des concepts tels que la souffrance ou le chagrin leur paraissent donc totalement étrangers à Dieu. Si nous demandons qui est Dieu, les chrétiens diront : « Dieu est notre Père. » Pour eux, tous les croyants qui L’appellent Père devraient se repen­tir et pratiquer la foi dans le monde du péché. Dieu et l’être humain ont un lien de parent et enfant, or le christianisme les voit dans un rapport de contradic­tion. (123-154, 1.1.1983)
Le christianisme actuel affirme : « Dieu est l’Être saint, omniscient, omnipotent, et le juge siégeant sur son trône en tant que Seigneur inflexible du jugement, et Il passe en jugement tout le monde. » Mais avez-vous envie d’être un juge ? Au bout de dix ans comme juge, vous tomberez malade et mourrez ; sinon, vous serez en tout cas très mal en point. Si vous ne tombez pas mala­de, c’est que vous êtes un imposteur. Il arrive aux juges de prononcer des peines capitales. Leurs verdicts sont pourtant loin d’être absolument infaillibles. Une situation peut s’apprécier de bien des manières différentes, or leurs jugements décident de la vie ou de la mort des per­sonnes. C’est une chose grave. Les lois ne peuvent être absolues à la lumière de la loi universelle. C’est pour cela qu’une personne sensée serait malade au bout de dix années passées en tant que juge. (198-285, 5.2.1990)
Maintenant, y a-t-il un Dieu qui soit le grand maître de ce ciel et de cette ter­re ? Il faut Lui poser la question. Les chrétiens d’aujourd’hui disent que Dieu siège sur le trône comme un Dieu omnis­cient et omnipotent : en tant que juge, il envoie les méchants en enfer et les bons au Ciel. Mais si Dieu était joyeux de voir cela, ce serait un Dieu fou. Dieu réside en un lieu d’absolue bonté, qui transcende le bien et le mal. (194-32, 15.10.1989)
Les pasteurs chrétiens voient Dieu sié­geant sur un trône comme l’être omnis­cient, omnipotent et omniprésent, mais est-ce si drôle ? Des dizaines de milliers d’années à siéger sur un trône sans rien faire, ça vous atrophie l’arrière-train. Si vous aimez la position assise, essayez-la pendant trois jours. (192-29, 2.7.1989)
Alors que fait Dieu ? D’après le chris­tianisme, Dieu siège sur le trône dans la gloire éternelle… Mais s’Il est seul, quel genre de gloire est-ce là ? Est-ce que Dieu siège en un seul lieu pour l’éternité et dit : « Oh, J’aime Mon pouvoir, ce pou­voir omniscient, omnipotent et surnatu­rel… » ? À quoi ça sert ? Dieu aussi a vécu par amour jusqu’ici. On ne peut aller contre cette évidence. (191-22, 24.6.1989)
Si Dieu pouvait faire tout ce qui Lui plaît, pourquoi avoir laissé l’être humain rester dans cet état tout au long de notre histoire si longue qui pourrait bien s’être étendue sur 850 000 ans ou 1.5 million d’années ? Voilà qui pourrait nous fai­re conclure que Dieu n’existe pas. Nous ne pourrions même pas parler d’un Dieu omniscient et omnipotent. Mais c’est ridicule. Pourquoi Dieu ne peut-Il faire ce qui Lui plaît ? Pourquoi ? C’est qu’Il est tenu par les circonstances. (162-186, 12.4.1987)
Et si les êtres humains n’avaient pas chuté ? Aujourd’hui le christianis­me enseigne que Dieu est omniscient, omnipotent et saint, alors que nous les êtres humains sommes profanes, mais il se trompe. Allez voir dans le mon­de spirituel. Eux aussi appellent Dieu « Père », comme les gens dans le monde d’aujourd’hui.
Qui est ce père ? Si le Dieu saint était incapable d’entrer en relation avec les êtres humains, pourrait-on L’appeler Père ? C’est une contradiction logique dès le début. On est en pleine contradiction. Mais ce que je dis tient debout. (240-191, 13.12.1992)
Pourquoi est-ce que je parle de cela ? Dieu a créé les êtres humains comme Ses fils et Ses filles, mais pensez-vous qu’Il les ait vus danser, chanter et louer Dieu ou pas ? Parce qu’ils chutèrent et furent expulsés, Dieu n’a toujours pas vu ce jour. Mais les chrétiens ne connaissent pas cet aspect de Dieu.
Ils pensent que Dieu est dans la gloi­re et que, étant omniscient et omnipo­tent, Il est capable de tout faire. Mais on veut alors savoir pourquoi Il n’a pas pu sauver l’humanité pendant tous ces mil­liers d’années. Que répondriez-vous ? C’est parce que l’être humain a commis le péché. Il a commis le péché, c’est donc à lui de le liquider. (226-304, 9.2.1992)
Qu’est-ce que Dieu veut absolument ? La question est là. Que veut Dieu ? Que veut-Il absolument ? La puissance ? Pour les Églises chrétiennes et la théo­logie chrétienne de notre temps, Dieu étant omniscient et omnipotent, en tant que Seigneur du jugement inflexible, Il envoie les bons dans le Royaume de Dieu et les méchants en enfer. Vous voudriez d’un juge comme cela ? Aimez-vous les juges du monde profane ? N’est-ce pas moche de la part de Dieu d’avoir fait en sorte qu’Il en envoie certains en enfer et certains dans le Royaume de Dieu ? La conclusion est qu’on serait en pleine injustice. (211-75, 29.12.1990)
La théologie chrétienne assure que Dieu le créateur est saint et que les cho­ses qu’Il a créées sont profanes. Mais cela contredit le principe originel de la for­mation de l’univers. L’idée principale du christianisme traditionnel, dit-on, est l’amour, mais comment le pécheur pro­fane et le Dieu saint peuvent-ils s’unir ? Il faudrait une base théorique pour cela. Sans une théorie, c’est futile. C’est faux.
C’est pourquoi, Dieu aussi doit avoir un partenaire auquel Lui, le Dieu absolu, peut vouloir obéir absolument, et qu’Il désire servir et avoir avec Lui, même au prix de Sa propre vie. (204-100, 7.1.1990)
Aujourd’hui, les théologiens chré­tiens nous disent : « Le temps est main­tenant venu de critiquer la foi dans son ensemble. Le temps est maintenant venu de réexaminer toutes les doctrines pas­sées de Dieu et les visions de l’existen­ce. » Les courants théologiques ont jus­qu’ici défendu le point de vue selon lequel les êtres créés ne peuvent se tenir sur un pied d’égalité avec le saint créateur. Bien, mais comment l’amour va-t-il être donné, alors ? Dieu peut-Il ressentir l’amour par Lui-même, selon vous ? Quand nous par­lons de paix et de bonheur, de quoi par­lons-nous ? Dieu peut-Il les avoir comme ça, dans Son coin ? Que répondriez-vous à cette question ? Dieu a besoin d’un par­tenaire objet. (77-317, 30.4.1975)
Quelle motivation présida à la nais­sance de ce monde créé ? Dieu a créé le ciel et la terre à partir du désir d’aimer. C’est pourquoi la doctrine de Dieu dans la théologie chrétienne moderne se trompe quand elle croit le Dieu absolu capable de subsister par Son seul pou­voir. D’ailleurs, partout où la culture chrétienne est allée, le sang a été versé.
À partir de cette logique, il est à pré­voir que la civilisation occidentale, même si elle s’est développée sur la base de la culture chrétienne, aura maintenant un effet désastreux sur le monde dans les derniers jours. (209-29, 25.11.1990)
L’histoire tend vers l’âge de la scien­ce. Voici venue l’ère du développement scientifique, où les racines fondamenta­les de toutes choses sont explorées. Alors que la quête de nos origines se poursuit par l’étude de l’origine des espèces, la religion ne peut que suivre le mouve­ment. Dans ce contexte, une religion doit émerger qui explique la réalité du mon­de et la création, et prouve l’existence de Dieu avec une philosophie convain­cante. Oui, mais cette religion n’est pas encore là. Alors, à Dieu de la préparer, puisqu’Il est vivant. (211-139, 30.12.1990)
Si l’être humain fut créé par l’Être absolu de façon à pouvoir pratiquer l’amour de l’Être absolu, il y avait de toute évidence une motivation et un but derrière la création de l’être humain. Il est tout d’abord essentiel de révéler cette motivation et ce but, une doctrine cor­recte de Dieu, expliquant qui est cet être. L’établissement de cette doctrine correc­te de Dieu révélera Son but et Sa moti­vation pour la création, clarifiant par là même la raison pour laquelle nous devons pratiquer l’amour absolu en vue de la paix. (110-253, 27.11.1980)
Si un Dieu absolu, éternel, unique et immuable existe, nous devons à tout prix postuler, d’un nouveau point de vue, pour l’origine de l’amour vrai, de vrais idéaux, de la vraie paix et du vrai bon­heur d’un tel Dieu. À cet égard, c’est en nous forgeant une perspective sur Dieu, une perspective sur la vie et une pers­pective sur les choses matérielles fon­dées sur le propre point de vue de Dieu, que nous pourrons accueillir un monde de paix nouvelle et de bonheur nouveau. (77-260, 14.4.1975)
La cause profonde des conflits reli­gieux tient à l’ambiguïté des doctrines touchant à la réalité ultime. L’Être abso­lu est un; il ne saurait y avoir deux ou trois êtres absolus. Or, les responsables de chaque religion n’en démordent pas : seul leur être absolu est le vrai Dieu et les autres dieux ne sont pas de vrais dieux. Cela signifierait que chaque religion a son propre être absolu, pour aboutir à la contradiction de nombreux êtres abso­lus à la fois.
Puisque ceci amène à conclure que les dieux de toutes les religions ne sont que des dieux relatifs, le système de valeurs absolues – à savoir la doctrine concernant l’amour et la vérité de Dieu, qui est cen­sée s’établir dans chaque religion – res­te toujours relatif. Autrement dit, nous concluons que les religions jusqu’à ce jour n’ont pas encore établi un système de valeur absolue pour sortir de la confu­sion. Et pour cause : aucune religion n’a été capable de présenter d’explication correcte sur l’Être absolu. (122-302, 25.11.1982)
Chaque religion a son propre être absolu comme base de sa doctrine. L’Être absolu du judaïsme est Yahvé, celui du christianisme est Dieu, et celui de l’islam est Allah. Le confucianisme et le bouddhisme ne précisent pas qui est l’Être absolu, mais puisque la notion de bienveillance (), qui est la base des ver­tus confucéennes, est en rapport avec le mandat céleste, le Ciel peut être vu com­me l’Être absolu dans le confucianis­me. De surcroît, puisque le bouddhis­me enseigne que tout le dharma change constamment tandis que la vérité se trouve dans la « talité » (眞如) derrière le dharma, nous pouvons dire que la tali­té est l’Être absolu dans le bouddhisme. (122-300, 25.11.1982)
La doctrine de la réalité ultime, pour la nouvelle religion, doit révéler que les êtres absolus des différentes religions ne sont pas plusieurs dieux mais un seul et même Dieu. En même temps, elle doit dévoiler l’image de Dieu dans sa totali­té et le fait que toutes les religions sont une fraternité établie par Dieu, tout en montrant que les théologies des diffé­rentes fois ont saisi chacune un aspect des attributs de Dieu.
De surcroît, en révélant les attributs de Dieu et la motivation, le but et les lois de la création, la doctrine de la réalité ultime doit expliquer que ce but et ces lois gouvernent le mouvement de tou­tes les choses dans l’univers, et que les normes humaines sont, en définitive, en accord avec cette loi universelle, c’est-à-dire la voie céleste. (122-303, 25.11.1982)
La grandeur du Principe de l’Église de l’Unification est d’expliquer la créa­tivité en termes concrets. Cela nous aide à comprendre comment la création s’est faite. Il fournit ensuite un argument de poids sur la façon dont la chute s’est pro­duite, et propose pour finir une vision de l’histoire.
Il explique bien tout l’immense travail de Dieu au cours de l’histoire pour recréer l’être humain, au lieu de l’abandonner à son état déchu. Il révèle de façon logique et complète que, par ce processus, nous arriverons au mon­de que nous avons eu pour dessein d’atteindre. (208-296. 20.11.1990)

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