
Le Vrai
Dieu
Chapitre II
Section 5. La
volonté de Dieu en créant toutes les choses
5.2.
Mystérieux univers, si vaste, si structuré
Dans le
monde créé, tout est prêt, comme un manuel, pour que les fils et les filles
bien-aimés de Dieu puissent trouver l’idéal de l’amour et croître. Il y a
donc une structure corrélative. Le règne minéral fonctionne par la relation de
partenaire sujet et de partenaire objet. Prenez les atomes : là aussi, les
protons et les électrons ont une interaction de partenaire sujet et partenaire
objet. Sans cette interaction, ils ne peuvent maintenir leur existence. Sans
mouvement, il ne peut y avoir d’existence éternelle. L’univers est donc
structuré en fonction de l’être humain, constitué comme une sphère créée pour
pouvoir atteindre ce centre. (137-59, 18.12.1985)
Qu’est-ce
que l’univers ? C’est comme le corps de Dieu, Son corps visible. C’est une
branche de l’être de Dieu. D’où l’idée que l’on est vraiment capable
d’aimer ; autrement dit, aimer l’univers est une expérience très réelle.
Vous aussi vous vous caressez les cheveux comme cela, non ? Si une saleté se
pose sur vos vêtements, vous la balayez, non ? Pourquoi faites-vous cela ?
Parce qu’ils sont à vous. Ce sont vos vêtements, et c’est donc cela qui vous
vient à l’esprit. Dorénavant, vous devez mettre Dieu en plein dans votre coeur
et bâtir un monde unifié où votre esprit est un, votre corps est un, et toutes
les choses sont unes. (86-173, 28.3.1976)
Si vous
voulez savoir, l’univers couvre plusieurs milliards d’années-lumière. Il faut
une seconde à la lumière pour parcourir 300 000 kilomètres, soit sept fois et
demi le tour de la terre. En astronomie, on appelle année-lumière la distance
que parcourt la lumière en un an. L’univers est si vaste que la lumière qui se
déplace selon cette unité d’année-lumière ne peut atteindre ses confins même au
bout de milliards d’années. (172-213, 8.5.1983)
L’observatoire
de Greenwich a jusqu’ici découvert des étoiles qui sont à dix milliards
d’années-lumière. Or nous ne saurions tarder à en voir qui sont à quinze
milliards d’années-lumière, voire plus. La taille de cet univers est un nombre
basé sur le Principe – 21 milliards d’années-lumière de large. Voilà sa
taille. Qu’est-ce à dire ? La lumière partie d’ici aurait franchi 300 millions
de mètres en une seconde… La lumière couvre 300 millions de mètres à la
seconde. C’est sept fois et demi le tour de la terre, je dis bien la
circonférence de la terre multipliée par sept fois et demie. Un simple instant,
et hop ! Sept fois et demie le tour de la terre. À une allure pareille, au bout
d’un seul jour, vous en auriez l’échine brisée, l’esprit hébété et cela vous
ferait dire : « Je n’en peux plus. » Mais elle ne voyage pas seulement cent
ans, nous parlons de milliards d’années. Cent millions, c’est cent fois un
million, mais même cent millions d’années après le début du voyage, la lumière
voyage toujours. En admettant qu’une personne vive cent ans, un million de
gens auraient vécu et seraient morts pendant ce laps de temps. Autrement dit,
cent millions d’années-lumière, cela veut dire que la lumière voyage encore,
même après que chaque personne ait vécu cent ans et ceci a continué pour un
million de gens. Alors, combien de temps représentent 21 milliards d’années ?
Chaque personne doit vivre cent ans bout à bout, et cela doit continuer pour
210 millions de gens, et davantage. La lumière ne parcourt pas cette longue
distance en ligne droite, mais voyage en cercles. C’est cela, l’univers.
(181-195, 3.10.1988)
Qu’est-ce
donc que la perfection de l’univers ? Pour pouvoir parfaire l’univers, je dois
devenir parfait. Que m’importe la perfection de l’univers si je ne puis être
parfait ? Nous le savons bien : le monde a beau être merveilleux, et tout le
monde, là, peut danser dans la joie, mais si je suis moi-même dans une grande
souffrance, toutes ces réjouissances au dehors n’ont rien à voir avec moi.
(166-210, 7.6.1987)
La
perfection de l’univers doit produire de la joie en moi, en moi-même, tout
autant qu’au monde extérieur. Mon esprit et mon corps doivent tous deux se
réjouir en un lieu de joie. Mes cellules, par exemple, doivent toutes se
réjouir. Les cellules de mes yeux et celles de mes plantes de pieds sont
différentes, non ? Elles sont différentes. Quoique différentes, ces cellules,
les cellules de mes mains, et toutes mes cellules doivent se réjouir, et tout
mon corps et mon esprit, sans exception aucune, doivent pouvoir se réjouir ; au
lieu de rester séparés, ils doivent se joindre comme un corps en relation et
ressentir la résonance de la joie d’aimer. Créons d’abord un tel monde, la
perfection de l’univers suivra. (166-210, 7.6.1987)
5.3. La
nature, ce manuel enseignant l’idéal d’amour
Ceux
qui prient ont appelé la nature la « Bible numéro un ». Elle ne vient pas en
deuxième. La Bible qui décrit l’histoire d’Israël ne vous donne pas clairement
de message. Savez-vous ce que j’ai pu me creuser les méninges en la lisant ?
Elle s’adapte et vous dit ce que vous voulez entendre. Une vraie diseuse de
bonne aventure, qui vous livre votre sort. Cela sert à fuir la réalité. Alors,
pour ce qui est du dur labeur de juger les faits et démêler les détails, plutôt
que la Bible, le monde naturel créé par Dieu est bien mieux. (20-270, 7.7.1968)
Les
relations se font à partir de petits riens. Votre individualité est aussi une
vie dans laquelle 400 trillions de cellules sont reliées. Parmi tous les êtres
dans le monde idéal de la création fondé sur l’amour de Dieu, à savoir le
grand univers, pas un seul être n’est apparu qui ne soit lié au coeur de Dieu.
Un poète qui le ressent doit être un grand poète. Si le spectacle d’une feuille
qui frémit inspire un poète et lui fait exprimer le coeur universel, c’est
sûrement un poète de l’univers. Nous n’avons pas su que toutes les choses du
ciel et de la terre, qui défilent autour de nous sans que nous en soyons
conscients, existent ensemble avec l’amour de Dieu. En entrant dans un état
spirituel, vous verrez le principe de l’univers renfermé dans un infime grain
de sable et l’harmonie infinie et inépuisable de l’univers ramassée dans un
atome. Nous ne pouvons nier que toute existence provient de quelque force
inconnue et complexe. Au-delà des molécules, il y a les atomes, et au-delà des
atomes, les particules élémentaires. Ces entités, loin d’exister sans
conscience, existent avec une certaine conscience et un but. Comprenez donc
bien que tous les êtres existants sont issus de la main aimante de Dieu, et
sont immanquablement liés à Dieu par le coeur. (9-166, 8.5.1960)
Qu’est-ce
qu’un maître spirituel ? Le plus grand maître spirituel est celui qui a à coeur
de s’exclamer « Dieu ! » en tenant un simple brin d’herbe, et de lui
conférer une valeur égale à la sienne. Savoir mettre cette valeur en chanson
serait la marque d’un grand artiste. Si quelqu’un peut découvrir les nuances
variées de l’amour de Dieu et Son coeur dans toutes les choses qui existent
avec leur diversité et si cette personne a le sentiment de devenir leur ami et
de trouver la joie en elles, si c’est quelqu’un dont chaque cellule vibre avec
un tel sentiment, alors il doit être celui qui peut représenter l’univers
entier. Une telle personne est le seigneur de la création. Quand on ne sait
rien faire à part manger, peut-on devenir seigneur de la création
? (9-166, 8.5.1960)
Observez
attentivement les enfants : ce qu’ils aiment par-dessus tout, ce sont les
créatures vives, comme les chiots, les insectes, les oiseaux et les animaux sauvages.
Pourquoi donc ? Eh bien, nous sommes faits comme cela. Qu’est-ce que cela
signifie ? Que leur intérêt est éveillé en voyant le monde naturel et la terre
en mouvement. Même si les gens se plaisent à apprécier toutes ces choses et y
trouvent un intérêt, on reconnaît naturellement différents niveaux de
relations. C’est ainsi que l’on apprend toutes les propriétés de l’amour en
soi-même. En observant comment les bestioles, les insectes et les animaux
vivent, nous voyons qu’ils existent tous par paires. À cet égard, la nature
est un musée de modèles conçus pour éduquer l’être humain, partenaire objet de
l’amour de Dieu, au sujet de l’idéal des relations réciproques. (137-211,
3.1.1986)
Dieu
fit l’univers et tout dans la création comme un manuel pour aider Ses fils et
filles bien-aimés à trouver l’idéal de l’amour. C’est pourquoi tout est dans
une structure corrélative. Le règne minéral fonctionne par la relation de
partenaire sujet et partenaire objet. Dans les atomes, qui sont les unités
structurelles de la matière, électrons et protons interagissent dans un
rapport de partenaire sujet à partenaire objet. Sans cette interaction ils ne
peuvent exister. Sans mouvement, il ne peut y avoir d’existence éternelle.
Aussi doivent-ils interagir.
On
observe la nature et on apprend d’elle en grandissant. On apprend et on se dit
: « C’est ainsi qu’est le monde des insectes ! » Écoutez attentivement par une
nuit d’automne, quand luit la lune et que scintillent les étoiles, les
stridulations des insectes ; un véritable orchestre ! Pourquoi ces
stridulations ? Ils chantent leur idéal en cherchant leur partenaire. Ils
murmurent leur amour. Les oiseaux et tous les autres animaux suivent aussi le
dénominateur commun de l’amour en alternant les bruits joyeux et tristes. Ils
sont au bas de l’échelle et bien loin de l’axe, et pourtant ils encerclent
l’axe en lignes parallèles sur le même plan horizontal. Ainsi vont toutes
les choses de l’existence. (137-59, 18.12.1985)
Les
oiseaux ont trois sortes de chants : le premier signale la faim ; le deuxième
est le chant nuptial pour un compagnon ; et le troisième signale le danger.
Ils sont tous différents. Nous autres béotiens n’en savons rien, mais eux
connaissent bien leur monde. Quand la faim les fait piailler, tout le monde le
sait déjà. Mais leur vie quotidienne, autour de quoi tourne-t- elle ? La faim,
il suffit de manger ; le danger n’est pas là tous les jours. Pour l’essentiel,
c’est un va-et-vient de chants pour leur compagnon. (137-211, 3.1.1986
Les
êtres humains furent créés comme partenaires sujets et objets, en bref par
paires. Le monde de toutes les choses, qui existe en vue de l’humanité, forme
également une harmonie sous le principe de l’amour et réalise sa vie et son
idéal par l’amour humain. Pour l’humanité – et spécialement Adam et Ève dans
leur croissance– le monde de toutes les choses est un manuel d’amour et un
musée qui décline à l’infini l’essence de l’amour. (135-10, 20.8.1985)
Les
oiseaux, comme tous les animaux, existent par paires. Ils s’harmonisent entre
eux dans l’amour. Fleurs et papillons sont comme deux pôles opposés, or ils
s’harmonisent l’un avec l’autre. Telle est l’harmonie du ciel et de la terre.
Les pôles opposés de l’univers créent une harmonie fondée sur l’amour. C’est
pareil avec les oiseaux migrateurs. Les oiseaux du sud volent vers le nord, et
ceux du nord volent vers le sud. Ce n’est que va-et-vient d’amour au-dessus des
frontières, mettant l’amour perpétuel au centre de tout. On apprend l’amour
dans les modèles du musée de Dieu. Quand les êtres humains et Dieu s’aiment
dans la joie, toutes choses au ciel et sur terre suivent le rythme et
s’harmonisent autour d’eux. Si Dieu aime et adore cela, le monde angélique
aussi l’aimera. Tout le monde créé l’aimera aussi, dans les acclamations et
les louanges. Les oiseaux chanteurs chanteront leurs oraisons, et les belles
fleurs répandront leurs éloges sous forme de parfums. Ce monde créé existe pour
diffuser l’atmosphère embaumée dans laquelle les personnages centraux de
l’amour suprême peuvent se délecter. Même les crapauds à l’horrible tenue
coassent : « wook, wook, wook », en faisant l’amour. C’est trop charmant ! Ils
donnent des coups de pattes et les agitent de haut en bas tout en faisant
l’amour. Quelle scène admirable ! Du très grand art. (142-273, 13.3.1986)
En
mûrissant, Adam et Ève en viendront à comprendre, et à se dire : « Ah, c’est
comme ça qu’on fait l’amour. » Le monde de toutes les choses est un manuel que
Dieu a mis en page pour éduquer l’idéal de l’amour humain vers la maturité.
Ainsi se fait l’apprentissage. En grandissant, ils en viennent à éprouver des
sentiments différents l’un pour l’autre, et se disent : « Hmm… on était frère
et soeur jusqu’ici, mais là on dirait que… » En apprenant, ils se diront : «Voilà, c’est comme cela.» Ils vont donc aller tout droit sur des lignes
parallèles, puis s’unir et se dire : « Toi et moi devons ne faire qu’un, quitte
à en mourir. Nous devons aller là et nulle part ailleurs. » (137-59,
18.12.1985)
Adam et
Ève, nés comme les premiers enfants de Dieu, devaient croître vers la maturité
en sortant de l’enfance sous la sphère protectrice de Dieu. Puisque leur
intellect devait se développer pendant ce processus, ils en seraient venus à
réaliser pourquoi Dieu a créé le monde, et Dieu les aurait éduqués par le monde
créé. Le monde créé, avec tout ce qu’il comporte de mouvement, était un manuel
d’art de vivre pour enseigner Adam et Ève. Sachez que puisque Adam et Ève n’ont
pas atteint la perfection, il a été un modèle et un musée montrant comment
mener une vie idéale. (137-126, 1.1.1986)
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