Notre attitude envers la nature

Le Vrai Dieu

Chapitre II

Section 5. La volonté de Dieu en créant toutes les choses

5.4. Notre attitude envers la nature

Vous ouvrez les yeux le matin et vous regardez la nature : aussitôt elle parle subtilement à votre nature originelle, faisant naître des élans d’émotions vers un nouvel idéal. En revanche, vous le savez bien, le monde humain, plus vous le voyez, plus il suscite désespoir et chagrin dans votre coeur. Si le monde était peuplé de personnes originelles non déchues, la valeur de l’être humain ne serait pas de nature à éveiller le chagrin dans le coeur de ceux qui l’observent. L’être humain ne fut pas créé pour avoir tout juste la valeur d’un brin d’herbe, d’une fleur ou d’un tronc d’arbre. L’être humain devait être noble et ne pouvoir être échangé pour rien au monde, et il devait se détacher pour représenter le Ciel avec une incomparable valeur. (9-97, 24.4.1960)

Voyant la nature imprégnée de l’amour de Dieu, vous devriez vous dire en esprit : « Les trésors que détiennent les rois de ce monde ou encore les célébrités, peuvent-ils rivaliser avec ceci ? Est-ce qu’une antiquité soutiendrait la comparaison? Est-ce que la robe d’apparat portée par une femme célèbre pourrait se mesurer à cela ? » Sans avoir ce coeur, nous commettons un péché devant le monde naturel même sans le savoir. Si une personne regarde un être vivant et se dit : « Quel ouvrage né des mains de l’être humain pourrait égaler ceci ? Si grande que puisse être cette personne, pourra-t-elle jamais être plus grande que Dieu ? » Et si cette personne attache la plus haute valeur à toutes les choses créées par le dur labeur de Dieu, elle doit sûrement être un enfant de Dieu. Une telle personne n’a pas besoin de prier. Elle vit avec Dieu. Dieu veut placer les êtres humains dans une telle position. (9-174, 8.5.1960)

Les gens chériront tout ce qui a trait à l’être aimé et en seront ravis, mais sans savoir se délecter de tout ce que Dieu a créé ; or c’est ce qu’il faut aimer le plus. Est-ce que ces gens peuvent alors devenir des fils et filles de Dieu ? Vous avez la responsabilité de soulager le chagrin de la création qui gémit. Alors, même avec un arbre ou une plante, vous devez ressentir profondément le coeur et le soin que Dieu mit à la créer voilà 6 000 ans. Il est essentiel d’avoir un coeur comme cela. Il faut donc savoir verser des larmes rien qu’en voyant une plante sur la route, ou en étreignant un arbre, et lui dire: « Tu dois être si seul d’avoir perdu ton maître !» J’ai moi-même sangloté sans retenue en agrippant un rocher de mes mains ; voir le vent souffler m’arrachait des larmes. Après m’avoir écouté, vous comprenez maintenant pourquoi. (9-176, 8.5.1960)

J’ai suivi cette voie en me disant : « Les choses précieuses de la création, qui sont l’oeuvre de Dieu et ont tissé un rapport éternel avec Lui, ne sont pas chéries et vénérées autant que les trésors nationaux ou les pièces rares de certains royaumes d’aujourd’hui. Je comprendrai ce chagrin, même si je dois être le seul. » Si vous avez un coeur qui dit : « Je comprendrai, même si tous ceux qui vivent sur cette terre peuvent l’ignorer.», votre race sera une nouvelle race capable de guider l’humanité dans le futur. Ce n’est pas un concept mais un fait. Qui est-ce qui chérit toutes les choses de la création plus que son trésor de famille transmis depuis des générations – ou plus qu’un diamant, censé être la pierre le plus précieuse du monde – au point de s’y accrocher et de refuser qu’elles s’en aillent ? Où sont de telles personnes ? Dieu dira : « Bienvenue ! » à ceux qui comprennent dans leur coeur ce qu’Il a créé, et versent des larmes en tenant ces choses. (9-176, 8.5.1960)

Qu’est-ce que la nature ? C’est une exposition dont Dieu nous a fait présent, une chose qu’Il a préparée pour la naissance de ses fils et filles bien-aimés. Un simple oiseau qui chante, une plante qui pousse, autant de décors mis en place pour embellir la vie de Ses fils et filles bien-aimés. Même les cailloux qui roulent sur la route font partie du décor créé pour la nation, car Dieu savait que Ses fils et filles seraient les maîtres en charge de ce pays. C’est pareil avec l’eau qui coule. Dieu ne voulait pas de choses qui soient sèches et monotones. Il a donc créé pour établir un prince de rêves et d’espoir qui pourrait regarder ce jardin infiniment coloré et harmonieux – ce monde d’amour – et en hériter. Voilà comment nous apprenons de toutes les choses de la création. Quand les oiseaux mâles et femelles viennent gazouiller, celle qui les possède peut apprendre. Vous devez savoir chanter des éloges pour la beauté du monde originel de la création, dans lequel les choses consacrent leur vie entière à un monde où chacun vit pour autrui. Alors, même les bébés oiseaux voudront venir vivre chez vous. Les animaux voudront y avoir leurs petits. (175-186, 16.4.1988)

Si précieuse que soit une oeuvre d’art dans un musée, peut-elle avoir plus de valeur qu’une oeuvre d’art vivante ? Je demande qui a aimé cette terre, le musée de toutes les choses et l’oeuvre de Dieu, plus que Dieu ? Je demande si quelqu’un l’a aimée plus que les musées de son pays ? Pouvez-vous comparer un pissen¬lit sur la route avec une couronne d’or de la dynastie Shilla au musée, alors qu’il est directement l’oeuvre de Dieu ? Si un roi veut bien en prendre soin et se dire en son coeur : « J’ai sincèrement honte de ne pas savoir vous aimer comme le roi originel qui peut servir Dieu, de ne pas savoir vous aimer comme Dieu le ferait », les plantes voudront suivre ce roi et demeurer éternellement avec lui. C’est ainsi qu’on doit vivre. (175-186, 16.4.1988)

5.5. Aimer la nature et aimer les gens

Vous devez savoir comment aimer la nature et comment aimer les gens.

Sachez que ceux qui ne peuvent aimer les autres ou aimer la nature ne peuvent aimer Dieu. Toutes les choses de la création reflètent Dieu de façon symbolique, alors que l’être humain Le représente en substance. Par conséquent, savoir aimer toutes les choses de la création et savoir aimer autrui, c’est savoir aimer Dieu. (70-181, 9.2.1974)

Il est essentiel pour vous de toujours aimer la nature. Vous devez aimer la nature et aimer les gens. Aimez le genre humain dans toute la diversité de ses cinq couleurs. Est-ce que Dieu dit : « Ah ! Moi je n’aime que les Blancs » ? On devrait alors tous être vêtus de blanc. Les Blancs n’auraient plus à se mettre que des habits blancs, et à jeter tous leurs textiles de couleur. Pourquoi portez-vous des vêtements noirs ? Pourquoi porter des vêtements de couleur ? C’est une contradiction. (133-28, 1.7.1984)

Tous les éléments et même les plus petites créatures avancent sur la voie de l’amour. Ils vont vers les cellules qui peuvent les mettre en contact direct avec l’amour de Dieu, c’est-à-dire l’être humain. Pour cette raison, il est essentiel que nous nous sacrifiions en vue de l’amour. Nous devons nous dépenser. Puisqu’il y a pour tradition de donner sa vie et ses biens en totalité, les entités inférieures cherchent à donner tout leur être à de plus hautes entités. Il faut donc remplacer la théorie darwinienne de l’évolution par une théorie de l’absorption fondée sur l’amour. La question est de savoir comment la valeur de l’une des plus petites créatures s’élève en servant d’élément pour créer de la valeur à un deuxième échelon. (204-129, 1.7.1990)

Il nous faut sentir que toutes les créatures de Dieu sont des objets d’amour. Soyons ceux qui peuvent aimer jusqu’aux formes de vie infimes, sans parler de l’être humain, et tout ce qui est visible et invisible au ciel – et qui peuvent recevoir leur amour. Quand un oiseau appelle : « piou, piou, piou » le matin, ne commencez pas à dire : « Eh toi, sale moineau, j’essaie de faire la grasse matinée. C’est quoi encore, ces piaillements ? ! » Dites plutôt : « Oh, merci de venir me réveiller. Ah ! Ah ! C’est pour me dire qu’un visiteur de marque va venir me voir. » La perception est différente. C’est une grande chose. (112-219, 12.4.1981)

Dieu a créé le monde angélique en même temps qu’Il créait le monde humain. Alors, quel genre de monde est le monde angélique ? C’est seulement quand une personne se présentera dans toute sa beauté parfumée – comme des bourgeons dont l’existence est une promesse de fruit – que le nid d’amour sera fin prêt. Dès lors, toute vie a son point de départ ici, et tous les êtres avec des liens de vie peuvent s’harmoniser à partir de là. C’est le facteur humain qui rend cette harmonie possible.

Quand une myriade d’anges dans le ciel formera la sphère de l’harmonie sujet en s’appuyant sur de telles personnes, quand ces anges pourront avoir des échanges avec les gens comme les abeilles et les papillons en ont avec les fleurs, alors apparaîtra un jardin fleuri d’harmonie dans lequel Dieu Se réjouira, les gens se réjouiront, les anges se réjouiront, et tout baignera dans l’amour. Ce sera alors le début d’une pastorale de printemps. (31-124, 3.5.1970)