
Le Vrai
Dieu
Chapitre
IV : Les aperçus du Père sur Dieu
Section
6. Piété filiale et libération de Dieu
6.1. Le
chemin de restauration suivi par le Vrai Père
Ce
qu’il faut de détermination pour accomplir la volonté de Dieu n’a aucun secret
pour moi. Je sais à quoi ressemble l’amour de Dieu, et je sais devoir m’agenouiller
avec gratitude tout en suivant le chemin d’offrir le pardon. Nul n’a su que
l’amer chagrin qui submerge Dieu Le pousse à prendre le chemin de libération,
même si Son sang doit être versé.
Je n’ai
pas prié Dieu pour Lui demander de me sauver, même lorsque je m’évanouissais
sous la torture. Même en étant poursuivi, je n’ai pas prié Dieu pour Lui demander
de me protéger en chemin ou de me sauver.
En tant
qu’homme, j’ai mes réserves de force, j’ai un bon esprit, et j’ai la force
intérieure de lutter. Je me dis à moi-même : « Dieu me sauvera probablement si
je tombe dans l’inconscience par manque de force. Mais avant cela, avec ma propre
force... » Je sais que Dieu attend et prépare les choses à l’avance en me devançant.
(138-358, 24.1.1986)
Dieu
est avec l’Église de l’Unification. Si je devais m’emporter et me dire : « Ah !
Ce bon-à-rien ! » et, sans dire mot, penser : « Attends un peu, tu verras dans
un ou deux mois », cette personne finirait par connaître un triste sort. Cela ne
vous paraîtrait-il pas étrange de voir de telles choses se produire ? Voilà
pourquoi je me mords la langue et me contrôle. Je ne puis maudire les autres
avec ma bouche. Le Vrai Parent que je suis ne peut se servir de sa bouche pour
maudire autrui. Et même si je dois avaler mes mots, le Ciel me soulage
complètement de mes sentiments amers. En voyant cela, on dirait bien que c’est
l’amour de Dieu, non ? (162-205, 12.4.1987)
Nul
n’est jamais devenu un parlementaire ou un président de cette nation dont les
droits souverains étaient intacts, avec l’autorité et le prestige d’une race homogène
vêtue de blanc, et qui pouvait se prévaloir d’une culture de cinq mille ans en
Asie. Après la libération de la Corée, j’ai pensé faire un tel parlementaire et
président. Il faut bien voir que ce n’était pas seulement mon vœu, mais le
souhait de Dieu en même temps. Que cela arrive, et l’Asie sera à nous. Je vous prie
d’avoir la foi que, selon mes instructions, le monde doit aller dans la même direction
que Dieu.
Est-ce qu’il
y a un endroit où je puisse trouver le répit, avec toutes les graines du
ressentiment qui ont germé en moi ? Mon chemin n’est pas de tout repos. Je suis
accaparé à suivre ce parcours pour résoudre notre histoire de mille ans. Je suis
un homme qui, pendant quarante ans de ma vie, n’a pu éviter de prendre le
chemin des larmes. Et ce n’est pas encore fini. La Corée du Nord aurait dû accueillir
le nouveau jardin de l’amour de Dieu où peuvent surgir des jeunes qui louent
Dieu. Mais de le voir atteint par ceux qui ont trahi Dieu, Il a dû détourner
Son regard. Il faut s’assurer que Dieu pourra Se montrer à nouveau.
Puisque
je suis entré en Corée du Nord avec Dieu, avec ce système de pensée qui
restaure les choses à leur état originel, le monde communiste devrait me remercier,
et le monde démocratique être même encore plus reconnaissant. Allons dans ce
sens ! Une évangéliste qui avait persévéré dans l’Église de l’Unification, puis
était partie quand les choses ne s’étaient pas passées comme elle l’aurait
voulu, me rendit visite à la prison de Seodae mun : « Mais regarde-toi. Et ça
se prétend le fils de Dieu ? » J’ai répondu : « Oui, je ne suis pas du genre à
disparaître en prison. Je vais faire un grand bond en avant vers le monde de la
libération. » C’est comme cela que je vis. Je n’oublierai jamais son visage.
J’ai appris avec tristesse qu’elle est décédée il y a peu dans des
circonstances pénibles.
Je sais
ce que les cinq présidents de Corée m’ont fait. Je n’en montre rien. Je ne
cherche pas à me venger. Ils ne savaient pas. Il me faut les rencontrer et les
enseigner. Je dirai ce que j’ai à dire, et nous pourrons tout résoudre.
(204-118, 1.7.1990)
En
venant sur cette terre, dans quelle situation me suis-je trouvé ? L’angoisse de
Dieu était à son comble ; je me suis mis dans la position de l’indemniser et de
la soulager en donnant le parfait amour qui ne pouvait être donné, comme le
fils, le frère, le couple et le parent en qui le cœur amer de Dieu est resté – le
parfait amour qui n’avait pas pu être donné. (234-140, 10.8.1992)
Ce doit
être quelque chose qui existe pour les autres. À partir de l’idéal de la
création de Dieu de vivre pour les autres, Dieu a dû donner, donner et donner
encore pour multiplier l’amour vrai. Puisque c’est le cas, nous devons le répandre
dans l’univers et retourner à la terre des origines. À notre retour, nous ne
devons pas frapper les autres comme des ennemis. Nous devons les amener à se
soumettre naturellement à nous par l’amour. Sans cette soumission naturelle, Dieu
ne peut pas trouver Sa position. Si je devais recourir à la tricherie, je pourrais
battre tout le monde. Le sachant, je me suis contenu. Pouvez-vous imaginer combien
il m’a coûté de réprimer mon tempérament de feu pendant quarante ans ? Alors
pour Dieu, n’en parlons même pas ! Il est plus intense que moi ! (219-93,
25.8.1991)
Une
fois, je me suis retourné, et Dieu [qui me suivait en pleurant] m’a étreint en
larmes. Quand je me suis tourné pour dire : « Tu es le centre de mon amour. Je me
soumets à Toi. Je Te suivrai absolument. » Dieu m’a embrassé encore. Qu’il est
grand de se trouver dans une telle position !
Tout
comme Dieu m’a donné cette position qui est la Sienne, je dois aussi vous
donner la position de Dieu à vous tous. (215-341, 1.3.1991)
En me
penchant sur l’histoire passée, il y a quarante ans, j’avais la nation et les Églises
en place à mes trousses. Ma position était celle d’un orphelin qu’on envoie au
diable. J’étais dans une position tellement épouvantable, où je devais accomplir
la volonté de Dieu qui exigeait de restaurer le niveau historique et de créer un
fondement global ! Je me retrouvais dans une position d’avoir perdu le fondement
aux États-Unis. Ceux-ci avaient alors l’hégémonie sur la sphère culturelle chrétienne
victorieuse et le monde libre, acquise du côté de Dieu après la deuxième guerre
mondiale. J’étais le maître du jeu, et pas moyen de détacher de mon esprit la
pensée si douloureuse d’avoir perdu ce fondement et de devoir accomplir la
tâche de la restauration par l’indemnité à nouveau, sur une période de quarante
ans.
Pouvez-vous
imaginer quel choc ce fut pour moi, en position de savoir clairement que
j’aurais pu amener l’histoire à sa conclusion – quelque chose que même Dieu
n’avait pu faire pendant des centaines de milliers ou des millions d’années.
(135-187, 13.11.1985)
Parce
que je connaissais Dieu – connaître Dieu, c’est une responsabilité écrasante.
Plus que quiconque, je connaissais tout le chagrin de Dieu. Alors, même si mon
corps devait être brisé, même s’il devait tomber en poussière et être dispersé,
et si toutes ces cellules en se dissolvant pouvaient encore pleurer comme les
cellules de Dieu, il me faudrait bien me débattre avec ce chemin de mort et
l’accepter comme une mort digne pour un homme authentique. Face à ce destin,
j’ai pensé mourir ; j’ai envisagé ma disparition, et puis je suis encore là.
(137-178, 1.1.1986)
Sachant
toute la force du ressentiment dont le ciel et la terre étaient remplis, je
devais réconforter Dieu, même si je devais être dans une situation de vomir du
sang. Qui pouvait jamais comprendre mon amère situation de me tenir dans la position
du Vrai Parent, laquelle ne me permettait pas de prier : « Je vais mourir. Dieu,
sauve-moi, je T’en supplie. » Nul n’en savait rien, mis à part Dieu. Dieu seul
a compris mon cœur.
Il y a
peut-être beaucoup de gens qui suivent l’Église de l’Unification, mais aucun
d’eux n’est uni à la pensée du révérend Moon. Vous devez tous le comprendre. La
communauté de l’Unification, qui doit occuper la sphère de la libération
aujourd’hui, ne devrait pas être composée de sous-fifres. Ceux qui ont reçu la
Bénédiction se comportent à présent comme les cousins du diable, je le sais
bien. (145-332, 1.6.1986)
Dieu
dirait cent fois merci au brave homme qui avouerait ne s’être pas assez battu,
ne pas avoir les qualifications pour verser des larmes, et qui serait gêné que
le Père doive verser des larmes en le voyant dans la peine. Il serait gêné de mettre
Dieu dans une positon misérable, quand il serait lui-même dans la situation
insupportablement amère d’être fouetté ; il serait soucieux que Dieu verse des
larmes, quand lui-même pleurerait en serrant les dents et en disant : « Ma douleur
n’est rien, ma peine n’est rien, mon chagrin n’est rien. » Ce brave homme
crierait victoire et brandirait l’étendard de la victoire aux avant-postes de
la marche pour se venger de l’ennemi. Dieu saluerait cet homme avec gratitude,
en disant : « Il y a déjà les titres de patriote, ou fils filial, ou encore
femme vertueuse, mais comment dois-je t’appeler ? Ta valeur dépasse tout ce
qu’on a vu dans l’histoire mondiale. » (153-269, 26.3.1964)
Je suis
le révérend Moon et, jusqu’ici, j’ai suivi un chemin solitaire, au plan
individuel. Solitaire certes, mais je connais Dieu plus profondément que quiconque.
L’histoire abonde en figures qui ont connu des situations solitaires, en
rapport avec le cœur douloureux de Dieu, mais qui ont maudit leur situation
tout en demandant des bénédictions. Mais je n’ai pas pensé comme eux. J’ai dit
au contraire : « Dieu, ne T’en fais pas. » La différence, elle est là. Qu’on ne
compte pas sur moi pour reculer dans les épreuves personnelles.
Un homme
qui fait serment de triompher des épreuves du monde et de mourir pour libérer
Dieu, ne peut pas écrire une lettre de capitulation dans son cours individuel.
Il ne peut se permettre la lâcheté. Même si sa femme s’oppose à lui, il doit l’ignorer.
Si ses enfants se mettent en travers, il doit les ignorer. Même si ses parents
lui barrent la route, il doit les ignorer. Il est sur un chemin où il a contre
lui la nation entière – 40 millions, voire 60 millions de personnes. (175-257, 24.4.1988)
Le
temps presse. Une vie est trop courte pour rectifier cela et le compenser. C’est
le cours que ma vie a suivi. D’un point de vue profane, ma vie devrait être à
plaindre. Vous pouvez demander à Dieu : « Quel genre de personne est le
révérend Moon ? » J’ai si mal que j’en gémis de douleur ; j’éprouve tant d’amer
chagrin, comme celle d’une agonie où l’on vous arrache le cœur.
Sur
cette terre, je suis un homme malheureux. Nul ne connaît mes épreuves. Les gens
peuvent bien se vanter et se trouver fantastiques. Mais ils ne connaissent pas
mes épreuves. Notre Mère elle-même n’en a pas idée. (213-278, 21.1.1990)
Juste
après que Dieu eut perdu tout ce qu’il avait accompli dans son combat de six
mille ans, j’entrai dans la prison de Heungnam, mais nul parmi vous ne sait dans
quelles conditions amères. Le problème n’était pas de quitter ma terre natale. Le
problème n’était pas de quitter ma femme et mon enfant. Je pleurais pour ceux
qui, futur espoir du ciel et de la terre, auraient dû être la race libérée pour
m’accueillir, on dirait que c’était hier encore. Or ils se sont évanouis dans les
nuées de l’enfer, s’abîmant dans le monde des ténèbres. Je venais pourtant de
m’écrier que nous allions nous retrouver. Oui, il semble que c’était hier que
je proclamais : « Même si vous avez disparu, je poursuivrai ma route et
amènerai le soleil éclatant du matin pour vous trouver et vous libérer ! » Je
ne puis oublier le son de ma voix alors que j’étais dans les fers. Je ne puis
oublier ces moments où j’ai prié dans de grandes difficultés. (220- 205,
19.10.1991)
Si je
demande à Dieu : « Dieu, n’es-Tu pas ce genre de personne ? Le Dieu que je
connais est comme cela », Dieu prend alors ma main, pleure à chaudes larmes et
demande : « Mon fils, comment l’asTu découvert ? » En entendant cela, Dieu fondra
en larmes. Que Ses pleurs seront bruyants ! Dieu sait que cette situation ne
peut pas durer encore mille ans. Il sèche alors Ses larmes, cesse de pleurer et
dit « Mon fils ! » Comprenez bien que Dieu a besoin d’un fils et d’une fille
comme cela. (176-263, 11.5.1988)
« Je
deviendrai le vrai soldat de Dieu. Si terrible que soit ce champ de bataille pour
Dieu, je serai en première ligne. » C’est mon esprit. Je ne me suis jamais plaint
à Dieu une seule fois, même quand la persécution mondiale grouillait autour de
moi-même, quand j’étais dans une position de solitude extrême à cause de la
persécution et de la souffrance. C’est ce dont le révérend Moon peut être fier.
(193-73, 20.8.1989)
Ayez
une foi absolue en Dieu ! Si vous avez une foi absolue en Dieu même quand la
foi fait défaut à gauche comme à droite, au nord comme au sud, à l’est comme à
l’ouest, devant comme derrière, vous vous retrouverez dans l’axe central. Avec
une foi absolue, vous trouverez une position. Vous trouverez la position absolue,
là où Dieu réside. À partir de là, tout commencera à se résoudre. La foi est
donc très dictatoriale. Le débat n’y a pas sa place. Si elle dévie, vous devez
en ajuster l’angle, même par la force. La douleur de Dieu est donc bien grande
ainsi que la douleur de l’humanité. (188-225, 26.2.1989)
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