mardi 9 juin 2020

Le chemin de restauration suivi par le Vrai Père

Le Vrai Dieu
Chapitre IV : Les aperçus du Père sur Dieu
Section 6. Piété filiale et libération de Dieu
6.1. Le chemin de restauration suivi par le Vrai Père
Ce qu’il faut de détermination pour accomplir la volonté de Dieu n’a aucun secret pour moi. Je sais à quoi ressemble l’amour de Dieu, et je sais devoir m’agenouiller avec gratitude tout en suivant le chemin d’offrir le pardon. Nul n’a su que l’amer chagrin qui submerge Dieu Le pousse à prendre le chemin de libération, même si Son sang doit être versé.
Je n’ai pas prié Dieu pour Lui demander de me sauver, même lorsque je m’évanouissais sous la torture. Même en étant poursuivi, je n’ai pas prié Dieu pour Lui demander de me protéger en chemin ou de me sauver.
En tant qu’homme, j’ai mes réserves de force, j’ai un bon esprit, et j’ai la force intérieure de lutter. Je me dis à moi-même : « Dieu me sauvera probablement si je tombe dans l’inconscience par manque de force. Mais avant cela, avec ma propre force... » Je sais que Dieu attend et prépare les choses à l’avance en me devançant. (138-358, 24.1.1986)
Dieu est avec l’Église de l’Unification. Si je devais m’emporter et me dire : « Ah ! Ce bon-à-rien ! » et, sans dire mot, penser : « Attends un peu, tu verras dans un ou deux mois », cette personne finirait par connaître un triste sort. Cela ne vous paraîtrait-il pas étrange de voir de telles choses se produire ? Voilà pourquoi je me mords la langue et me contrôle. Je ne puis maudire les autres avec ma bouche. Le Vrai Parent que je suis ne peut se servir de sa bouche pour maudire autrui. Et même si je dois avaler mes mots, le Ciel me soulage complètement de mes sentiments amers. En voyant cela, on dirait bien que c’est l’amour de Dieu, non ? (162-205, 12.4.1987)
Nul n’est jamais devenu un parlementaire ou un président de cette nation dont les droits souverains étaient intacts, avec l’autorité et le prestige d’une race homogène vêtue de blanc, et qui pouvait se prévaloir d’une culture de cinq mille ans en Asie. Après la libération de la Corée, j’ai pensé faire un tel parlementaire et président. Il faut bien voir que ce n’était pas seulement mon vœu, mais le souhait de Dieu en même temps. Que cela arrive, et l’Asie sera à nous. Je vous prie d’avoir la foi que, selon mes instructions, le monde doit aller dans la même direction que Dieu.
Est-ce qu’il y a un endroit où je puisse trouver le répit, avec toutes les graines du ressentiment qui ont germé en moi ? Mon chemin n’est pas de tout repos. Je suis accaparé à suivre ce parcours pour résoudre notre histoire de mille ans. Je suis un homme qui, pendant quarante ans de ma vie, n’a pu éviter de prendre le chemin des larmes. Et ce n’est pas encore fini. La Corée du Nord aurait dû accueillir le nouveau jardin de l’amour de Dieu où peuvent surgir des jeunes qui louent Dieu. Mais de le voir atteint par ceux qui ont trahi Dieu, Il a dû détourner Son regard. Il faut s’assurer que Dieu pourra Se montrer à nouveau.
Puisque je suis entré en Corée du Nord avec Dieu, avec ce système de pensée qui restaure les choses à leur état originel, le monde communiste devrait me remercier, et le monde démocratique être même encore plus reconnaissant. Allons dans ce sens ! Une évangéliste qui avait persévéré dans l’Église de l’Unification, puis était partie quand les choses ne s’étaient pas passées comme elle l’aurait voulu, me rendit visite à la prison de Seodae mun : « Mais regarde-toi. Et ça se prétend le fils de Dieu ? » J’ai répondu : « Oui, je ne suis pas du genre à disparaître en prison. Je vais faire un grand bond en avant vers le monde de la libération. » C’est comme cela que je vis. Je n’oublierai jamais son visage. J’ai appris avec tristesse qu’elle est décédée il y a peu dans des circonstances pénibles.
Je sais ce que les cinq présidents de Corée m’ont fait. Je n’en montre rien. Je ne cherche pas à me venger. Ils ne savaient pas. Il me faut les rencontrer et les enseigner. Je dirai ce que j’ai à dire, et nous pourrons tout résoudre. (204-118, 1.7.1990)
En venant sur cette terre, dans quelle situation me suis-je trouvé ? L’angoisse de Dieu était à son comble ; je me suis mis dans la position de l’indemniser et de la soulager en donnant le parfait amour qui ne pouvait être donné, comme le fils, le frère, le couple et le parent en qui le cœur amer de Dieu est resté – le parfait amour qui n’avait pas pu être donné. (234-140, 10.8.1992)
Ce doit être quelque chose qui existe pour les autres. À partir de l’idéal de la création de Dieu de vivre pour les autres, Dieu a dû donner, donner et donner encore pour multiplier l’amour vrai. Puisque c’est le cas, nous devons le répandre dans l’univers et retourner à la terre des origines. À notre retour, nous ne devons pas frapper les autres comme des ennemis. Nous devons les amener à se soumettre naturellement à nous par l’amour. Sans cette soumission naturelle, Dieu ne peut pas trouver Sa position. Si je devais recourir à la tricherie, je pourrais battre tout le monde. Le sachant, je me suis contenu. Pouvez-vous imaginer combien il m’a coûté de réprimer mon tempérament de feu pendant quarante ans ? Alors pour Dieu, n’en parlons même pas ! Il est plus intense que moi ! (219-93, 25.8.1991)
Une fois, je me suis retourné, et Dieu [qui me suivait en pleurant] m’a étreint en larmes. Quand je me suis tourné pour dire : « Tu es le centre de mon amour. Je me soumets à Toi. Je Te suivrai absolument. » Dieu m’a embrassé encore. Qu’il est grand de se trouver dans une telle position !
Tout comme Dieu m’a donné cette position qui est la Sienne, je dois aussi vous donner la position de Dieu à vous tous. (215-341, 1.3.1991)
En me penchant sur l’histoire passée, il y a quarante ans, j’avais la nation et les Églises en place à mes trousses. Ma position était celle d’un orphelin qu’on envoie au diable. J’étais dans une position tellement épouvantable, où je devais accomplir la volonté de Dieu qui exigeait de restaurer le niveau historique et de créer un fondement global ! Je me retrouvais dans une position d’avoir perdu le fondement aux États-Unis. Ceux-ci avaient alors l’hégémonie sur la sphère culturelle chrétienne victorieuse et le monde libre, acquise du côté de Dieu après la deuxième guerre mondiale. J’étais le maître du jeu, et pas moyen de détacher de mon esprit la pensée si douloureuse d’avoir perdu ce fondement et de devoir accomplir la tâche de la restauration par l’indemnité à nouveau, sur une période de quarante ans.
Pouvez-vous imaginer quel choc ce fut pour moi, en position de savoir clairement que j’aurais pu amener l’histoire à sa conclusion – quelque chose que même Dieu n’avait pu faire pendant des centaines de milliers ou des millions d’années. (135-187, 13.11.1985)
Parce que je connaissais Dieu – connaître Dieu, c’est une responsabilité écrasante. Plus que quiconque, je connaissais tout le chagrin de Dieu. Alors, même si mon corps devait être brisé, même s’il devait tomber en poussière et être dispersé, et si toutes ces cellules en se dissolvant pouvaient encore pleurer comme les cellules de Dieu, il me faudrait bien me débattre avec ce chemin de mort et l’accepter comme une mort digne pour un homme authentique. Face à ce destin, j’ai pensé mourir ; j’ai envisagé ma disparition, et puis je suis encore là. (137-178, 1.1.1986)
Sachant toute la force du ressentiment dont le ciel et la terre étaient remplis, je devais réconforter Dieu, même si je devais être dans une situation de vomir du sang. Qui pouvait jamais comprendre mon amère situation de me tenir dans la position du Vrai Parent, laquelle ne me permettait pas de prier : « Je vais mourir. Dieu, sauve-moi, je T’en supplie. » Nul n’en savait rien, mis à part Dieu. Dieu seul a compris mon cœur.
Il y a peut-être beaucoup de gens qui suivent l’Église de l’Unification, mais aucun d’eux n’est uni à la pensée du révérend Moon. Vous devez tous le comprendre. La communauté de l’Unification, qui doit occuper la sphère de la libération aujourd’hui, ne devrait pas être composée de sous-fifres. Ceux qui ont reçu la Bénédiction se comportent à présent comme les cousins du diable, je le sais bien. (145-332, 1.6.1986)
Dieu dirait cent fois merci au brave homme qui avouerait ne s’être pas assez battu, ne pas avoir les qualifications pour verser des larmes, et qui serait gêné que le Père doive verser des larmes en le voyant dans la peine. Il serait gêné de mettre Dieu dans une positon misérable, quand il serait lui-même dans la situation insupportablement amère d’être fouetté ; il serait soucieux que Dieu verse des larmes, quand lui-même pleurerait en serrant les dents et en disant : « Ma douleur n’est rien, ma peine n’est rien, mon chagrin n’est rien. » Ce brave homme crierait victoire et brandirait l’étendard de la victoire aux avant-postes de la marche pour se venger de l’ennemi. Dieu saluerait cet homme avec gratitude, en disant : « Il y a déjà les titres de patriote, ou fils filial, ou encore femme vertueuse, mais comment dois-je t’appeler ? Ta valeur dépasse tout ce qu’on a vu dans l’histoire mondiale. » (153-269, 26.3.1964)
Je suis le révérend Moon et, jusqu’ici, j’ai suivi un chemin solitaire, au plan individuel. Solitaire certes, mais je connais Dieu plus profondément que quiconque. L’histoire abonde en figures qui ont connu des situations solitaires, en rapport avec le cœur douloureux de Dieu, mais qui ont maudit leur situation tout en demandant des bénédictions. Mais je n’ai pas pensé comme eux. J’ai dit au contraire : « Dieu, ne T’en fais pas. » La différence, elle est là. Qu’on ne compte pas sur moi pour reculer dans les épreuves personnelles.
Un homme qui fait serment de triompher des épreuves du monde et de mourir pour libérer Dieu, ne peut pas écrire une lettre de capitulation dans son cours individuel. Il ne peut se permettre la lâcheté. Même si sa femme s’oppose à lui, il doit l’ignorer. Si ses enfants se mettent en travers, il doit les ignorer. Même si ses parents lui barrent la route, il doit les ignorer. Il est sur un chemin où il a contre lui la nation entière – 40 millions, voire 60 millions de personnes. (175-257, 24.4.1988)
Le temps presse. Une vie est trop courte pour rectifier cela et le compenser. C’est le cours que ma vie a suivi. D’un point de vue profane, ma vie devrait être à plaindre. Vous pouvez demander à Dieu : « Quel genre de personne est le révérend Moon ? » J’ai si mal que j’en gémis de douleur ; j’éprouve tant d’amer chagrin, comme celle d’une agonie où l’on vous arrache le cœur.
Sur cette terre, je suis un homme malheureux. Nul ne connaît mes épreuves. Les gens peuvent bien se vanter et se trouver fantastiques. Mais ils ne connaissent pas mes épreuves. Notre Mère elle-même n’en a pas idée. (213-278, 21.1.1990)
Juste après que Dieu eut perdu tout ce qu’il avait accompli dans son combat de six mille ans, j’entrai dans la prison de Heungnam, mais nul parmi vous ne sait dans quelles conditions amères. Le problème n’était pas de quitter ma terre natale. Le problème n’était pas de quitter ma femme et mon enfant. Je pleurais pour ceux qui, futur espoir du ciel et de la terre, auraient dû être la race libérée pour m’accueillir, on dirait que c’était hier encore. Or ils se sont évanouis dans les nuées de l’enfer, s’abîmant dans le monde des ténèbres. Je venais pourtant de m’écrier que nous allions nous retrouver. Oui, il semble que c’était hier que je proclamais : « Même si vous avez disparu, je poursuivrai ma route et amènerai le soleil éclatant du matin pour vous trouver et vous libérer ! » Je ne puis oublier le son de ma voix alors que j’étais dans les fers. Je ne puis oublier ces moments où j’ai prié dans de grandes difficultés. (220- 205, 19.10.1991)
Si je demande à Dieu : « Dieu, n’es-Tu pas ce genre de personne ? Le Dieu que je connais est comme cela », Dieu prend alors ma main, pleure à chaudes larmes et demande : « Mon fils, comment l’asTu découvert ? » En entendant cela, Dieu fondra en larmes. Que Ses pleurs seront bruyants ! Dieu sait que cette situation ne peut pas durer encore mille ans. Il sèche alors Ses larmes, cesse de pleurer et dit « Mon fils ! » Comprenez bien que Dieu a besoin d’un fils et d’une fille comme cela. (176-263, 11.5.1988)
« Je deviendrai le vrai soldat de Dieu. Si terrible que soit ce champ de bataille pour Dieu, je serai en première ligne. » C’est mon esprit. Je ne me suis jamais plaint à Dieu une seule fois, même quand la persécution mondiale grouillait autour de moi-même, quand j’étais dans une position de solitude extrême à cause de la persécution et de la souffrance. C’est ce dont le révérend Moon peut être fier. (193-73, 20.8.1989)
Ayez une foi absolue en Dieu ! Si vous avez une foi absolue en Dieu même quand la foi fait défaut à gauche comme à droite, au nord comme au sud, à l’est comme à l’ouest, devant comme derrière, vous vous retrouverez dans l’axe central. Avec une foi absolue, vous trouverez une position. Vous trouverez la position absolue, là où Dieu réside. À partir de là, tout commencera à se résoudre. La foi est donc très dictatoriale. Le débat n’y a pas sa place. Si elle dévie, vous devez en ajuster l’angle, même par la force. La douleur de Dieu est donc bien grande ainsi que la douleur de l’humanité. (188-225, 26.2.1989)

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