mardi 9 juin 2020

Une vie entière pour la libération de Dieu

Le Vrai Dieu
Chapitre IV : Les aperçus du Père sur Dieu
Section 6. Piété filiale et libération de Dieu
6.2. Une vie entière pour la libération de Dieu
Vous ne savez pas combien cela me rend furieux ! Personne dans l’histoire ne peut avoir éprouvé plus d’indignation que moi. Quand je pleure, nul ne peut dépasser mon degré d’amertume. Nul ne pourrait davantage verser de larmes que moi. Je sens le cœur de Dieu déborder de mon propre cœur quand je parcours en larmes mille ans d’histoire sur cette terre, prenant à bras le corps le chagrin perdu. Pouvez-vous faire comme si cette racine n’existait pas, être assis là, manger à votre aise et vivre dans le confort ? La carcasse d’un pareil déchet, même les chiens n’en mangeraient pas. (180-50, 20.8.1988)
À moins qu’un être humain, tout en gardant une apparence heureuse, ne franchisse calmement ce col difficile de l’indemnité, honorant Dieu sans cesse en chemin, et Le réconfortant, le royaume de paix sur terre ne se dessinera pas. Le représentant et la personne publique est une personne solitaire. Quand quelqu’un se lève pour dire : « Voilà tout le travail qu’a fait le révérend Moon », j’en ai les larmes aux yeux.
Je suis un vieux monsieur de soixante-dix ans. Mes larmes ont toutes séché. Mais je garde en moi une solitude qui ne peut contenir le flot des larmes de chagrin. N’oubliez jamais qu’il existe un tel parent. (183-86, 29.10.1988)
Pensez-y. J’en ai passé du temps en prison, plus de cinq ans en tout ! Songez à la pluie qui tombe d’une gouttière et creuse peu à peu son trou dans la roche. Aucun de vous ne saura avec quelle amertume j’ai pleuré en voyant tomber ces gouttes de pluie, en pensant : « Comme j’aimerais que les larmes de mon amour puissent forer un trou dans ce roc d’angoisse qui entrave le cœur de Dieu. » En voyant s’écouler un cours d’eau, j’ai pensé : quelle merveille si ce cours d’eau pouvait être une eau virginale, allant jusqu’à Dieu pour qu’il puisse venir S’y baigner ! Ce serait si merveilleux de pouvoir être un enfant qui préparerait un tel foyer ou lieu de repos pour Dieu. Sans goûter ce monde du cœur dans toute sa profondeur, vous n’avez rien à faire avec Dieu. (185-45, 1.1.1989)
Combien de temps ai-je mis mon indignation en sourdine ? Combien de fois ai-je débordé au point que mes cinq organes des sens étouffaient ? Ce n’était pas dans le but de vous rencontrer. C’était pour amener les maîtres de l’humanité à céder. Pas par mon corps, ni par des fusils et des épées. Sans les amener à se soumettre de leur plein gré en influençant leurs cœurs par le lignage de l’amour, le jardin de paix désiré par Dieu ne viendra pas au ciel et sur terre. Bâtir le royaume de paix sera impossible. (197-348, 20.1.1990)
Nous en vivons des difficultés, dans ce monde d’angoisse ! Qui sait ce qui nous tombera dessus aujourd’hui ? Ne pas pouvoir se libérer de cet environnement de peur, c’est gâcher sa vie. Quel maître pourra bien leur servir de mentor dans toute cette peur et ce chaos ? Il n’y a pas de maître. Ce problème m’a causé bien des larmes et des luttes. S’il y a un Dieu, pourquoi ne pourrait-Il jouer le rôle de maître ? Dieu est bel et bien un maître qui a l’amour pour principe. Ne le sachant pas, nous avons eu des ressentiments envers Dieu. C’est un maître axé sur l’amour. (203-228, 26.6.1990)
Un soir, je rentrai, épuisé. Après un peu de repos, je me suis réveillé, me suis passé de l’eau sur le visage pour me raser. Notre Mère m’a regardé et m’a dit en riant : « Se laver et se raser, c’est bien le matin, au réveil. Pourquoi faire cela maintenant ? » Voilà notre vie.
Le cœur ne connaît qu’un seul chemin. La ferveur est sans détour. Essayez de prier, de demander à Dieu quel genre de personne je suis. Dieu en pleurerait de chagrin. Les pleurs seront si amers que la langue Lui en sortira et ne voudra plus rentrer. Il est bon que vous le sachiez : ma vie est ainsi faite. (221-163, 23.10.1991)
Pour l’être humain déchu, je suis le sauveur. Mais du point de vue de Dieu, je viens comme Vrai fils et Vrai Parent pour réaliser l’idéal d’amour vrai de la création, perdu au commencement. Le sauveur est celui qui a ouvert le chemin du sacrifice, offrant sa vie pour soulager l’angoisse de Dieu qui commença avec la chute. Le sauveur ne vit pas seulement dans la gloire. Il gémit avec le cœur de Dieu, avec un souci profond de mettre Satan à genoux. (232-225, 7.7.1992)
Dieu, vous voulez en faire le Dieu de qui ? Allez-vous en faire le Dieu des États-Unis ? Allez-vous en faire le Dieu de la Corée ? En faire votre Dieu ? Alors, quoi ? Vous êtes sacrément gourmands ! Si vous voulez en faire votre Dieu, vous devez travailler plus pour Dieu que pour votre peuple. Si Dieu aime le révérend Moon, et si vous pouvez faire plus d’efforts que lui, Dieu vous aimera sûrement plus qu’Il n’aime le révérend Moon. Infaillible comme formule, n’est-ce pas ? Rien à redire à cela. Je veux des gens qui sachent consoler Dieu plus que je ne puis ; quelqu’un qui peut servir la volonté de Dieu et offrir un service distingué à Dieu. Si je voulais des gens aux capacités moindres que les miennes, je serais un dictateur. (184-224, 1.1.1989)
Si un marathonien a couvert 80 pour cent du trajet depuis la ligne de départ, et a 100 mètres ou 1 000 mètres d’avance, que se passe-t-il ? S’il chute à ce moment-là, eh bien, c’en est fini pour lui ! Quand un champion court un marathon, les spectateurs vont-ils dire : « Hé, vas-y mollo ! » ? Ils disent : « Plus vite ! » jusqu’à ce qu’il se jette sur le fil. C’est pareil pour moi. Je dois battre le record. Pour recevoir le plus grand cadeau de Dieu avec une conscience limpide, je dois battre le record le plus élevé. Je dois me pousser jusqu’au bout. (230- 186, 3.5.1992)
Quelque chose a mal tourné dès le départ. Quelque chose de terrifiant. « Quelque chose a mal tourné à ma naissance ! Oh mon Dieu, maintenant que je suis grand, je vois que je suis un fils adoptif de mendiants – l’enfant d’un mendiant, ramené d’un orphelinat. » Encore pire que d’être un enfant de mendiant. Quand vous étiez jeune, vous avez pensé que vos parents étaient vos parents réels, mais plus tard vous avez réalisé que vous étiez le fils d’un mendiant. Que se passe-t-il dans ce foyer en découvrant que vous êtes d’une extraction aussi basse ? Ce foyer serait certainement sens dessus dessous, et pleurerait amèrement.
Comme vous seriez choqué de découvrir que vous aviez été élevé dans un orphelinat. Vous aviez toujours pensé que la mère et le père qui vous avaient éduqué étaient vos véritables parents ! C’est choquant même dans le monde humain. Ce serait un choc plus grand encore pour Dieu de voir Son prince héritier destiné à Lui succéder au palais royal céleste débarquer avec sa racaille et devenir en réalité le roi de l’enfer. (216-107, 9.3.1991)
Être mari et femme, cela signifie, pour le révérend Moon et l’Église de l’Unification, honorer le Parent éternel comme un fils et une fille nés du lignage de Dieu, et décrocher sa qualification de fils et fille que Dieu peut louer pour l’éternité comme les Siens. Ce n’est qu’en passant par cette position que vous pouvez guérir les blessures nées de la chute et qui demeurent dans le cœur de Dieu.
Quand vous étreignez Dieu et lui dites : « Père, Tu as tellement souffert ! » Il pleurera en vous entendant parler. Il dira dans un torrent de larmes : « Merci ; depuis des milliers d’années d’histoire, Je Me bats. » L’histoire depuis la création de l’être humain couvre des millions d’années. Il ne s’agit pas simplement des six mille ans que la Bible indique d’après l’histoire culturelle rapportée dans ses pages. Voilà en fait des millions d’années que Dieu a décidé de commencer la providence de salut. (232-138, 3.7.1992)
Dans le passé, je lisais sans peine le jeu de ceux qui venaient à l’Église de l’Unification pour s’en servir à leur propre fin et de ceux qui manigançaient toutes sortes de choses. Sachant qui étaient ces gens, je les ai laissés me tromper. Pourquoi avoir agir ainsi ? C’est ce que Dieu n’a cessé de faire jusqu’à nos jours. Quand les gens me trahissaient et me tournaient le dos, j’aurais pu exploser d’indignation et de ressentiment en disant : « Je frapperai ces scélérats et la foudre tombera sur leurs têtes... Je leur trancherais la tête d’un coup net, si j’avais un sabre japonais. » Mais en pensant au cœur du Ciel qui languit de leur retour, c’est une chose que je ne pourrais jamais faire.
Chaque fois que j’ai saisi la souffrance de Dieu et que j’ai eu le cœur de pardonner, un segment fut créé. Pouvez-vous comprendre ? Un segment de l’Église de l’Unification, comme le nœud d’un bambou, est créé. C’est pourquoi nous faisons un nœud familial, un nœud tribal et un nœud national. (197-312, 20.1.1990)
Vous ne devez pas laissez l’angoisse vécue par les maîtres de l’histoire ni la douleur historique de Dieu passer inaperçues. Vous devez ouvrir doucement à l’amour les profondeurs de votre cœur. En rencontrant Dieu dans l’autre monde, vous devrez L’étreindre en versant des larmes, et Lui dire : « Ayant connu Ton chagrin, j’ai donc essayé de m’aligner, mais je n’y suis pas arrivé. Pardonne-moi, je T’en prie. » Si ce cœur-là vous guide, même si vous pleurez en attrapant Dieu, Il pleurera avec vous et vous embrassera. La libération ne me semble pas possible sans des journées comme cela. Une femme peut avoir un grand amour, il ne peut atteindre ce niveau ; et si grand que soit l’amour des parents, il ne peut atteindre ce niveau. Sachant très bien cela, pour pouvoir amener la libération, je n’ai pas eu le temps de détourner les yeux de ma tâche, ou de prendre des allées de traverse. (184-246, 1.1.1989)
Jusqu’à notre prochaine rencontre, pensez à moi jour et nuit ; pensez à moi quand vous avez faim. Même si vous sautez des repas, faites ce que je fais pour la volonté de Dieu. Si la somnolence vous gagne, persévérez pour la volonté de Dieu, en pensant à moi qui continue sans dormir. Vous devez penser au maître qui persévère sans vouloir se venger des calomnies. Avec plus de cran dans votre cœur, vous devez avoir soif de la victoire de demain, et aller de l’avant pour avoir des résultats, et voir vos ennemis se soumettre à vous naturellement. C’est seulement par ces efforts que vous pouvez trouver le chemin de la vie, et je parle aussi pour ce peuple. (82-48, 30.12.1975)
Un jour, on m’a annoncé qu’un membre avait été condamné à mort. Comment pouvais-je, en qualité de fondateur de l’Église de l’Unification, passer la nuit sans larmes après avoir entendu cela ? J’ai éprouvé tant de peine. S’il ne m’avait pas connu, cela ne se serait jamais passé. Savez-vous ce que ça fait de ne pas pouvoir agir et sauver de telles personnes qui ont suivi leur maître – sans jamais le rencontrer – par-delà les frontières nationales, alors qu’ils arrivaient au bout du chemin, me souhaitant une longue vie et se tournant vers l’est pour offrir leurs adieux à la Corée ? Même en connaissant le cœur du Ciel qui compatit aux captifs, dans la douleur et la souffrance, sous les tribulations du diable, jour et nuit je devais les pousser dur pour avancer. (201-152, 30.3.1990)
Même dans mes rêves, je n’ai jamais songé à devenir le fondateur de l’Église de l’Unification. Aujourd’hui encore, c’est pareil. Cette notion d’être le fondateur d’une religion ne m’a jamais effleuré. Je suis un homme ordinaire. Même aujourd’hui, je n’ai pas mis de costume ni de cravate. Je me sens mieux avec des habits quelconques. Pourquoi ? Je sais très bien qu’en ce moment même, les membres de l’Église de l’Unification répartis dans le monde pensent à moi et se prosternent dans les caniveaux pour ma santé et une longue vie, alors que la pluie est en train de les tremper. Vous ne devez pas prendre à la légère ces situations où les gens demandent des bénédictions pour moi.
Quand j’ouvre les yeux, je ne peux trouver le sommeil. Je vis comme le fondateur d’une religion qui se sent comme un pécheur. C’est pourquoi les membres de l’Église de l’Unification ne peuvent pas ignorer le révérend Moon. (197-162, 13.1.1990)

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