
Le Vrai
Dieu
Chapitre
IV : Les aperçus du Père sur Dieu
Section
6. Piété filiale et libération de Dieu
6.2.
Une vie entière pour la libération de Dieu
Vous ne
savez pas combien cela me rend furieux ! Personne dans l’histoire ne peut avoir
éprouvé plus d’indignation que moi. Quand je pleure, nul ne peut dépasser mon
degré d’amertume. Nul ne pourrait davantage verser de larmes que moi. Je sens
le cœur de Dieu déborder de mon propre cœur quand je parcours en larmes mille
ans d’histoire sur cette terre, prenant à bras le corps le chagrin perdu.
Pouvez-vous faire comme si cette racine n’existait pas, être assis là, manger à
votre aise et vivre dans le confort ? La carcasse d’un pareil déchet, même les
chiens n’en mangeraient pas. (180-50, 20.8.1988)
À moins
qu’un être humain, tout en gardant une apparence heureuse, ne franchisse
calmement ce col difficile de l’indemnité, honorant Dieu sans cesse en chemin,
et Le réconfortant, le royaume de paix sur terre ne se dessinera pas. Le
représentant et la personne publique est une personne solitaire. Quand quelqu’un
se lève pour dire : « Voilà tout le travail qu’a fait le révérend Moon », j’en ai
les larmes aux yeux.
Je suis
un vieux monsieur de soixante-dix ans. Mes larmes ont toutes séché. Mais je
garde en moi une solitude qui ne peut contenir le flot des larmes de chagrin.
N’oubliez jamais qu’il existe un tel parent. (183-86, 29.10.1988)
Pensez-y.
J’en ai passé du temps en prison, plus de cinq ans en tout ! Songez à la pluie
qui tombe d’une gouttière et creuse peu à peu son trou dans la roche. Aucun de
vous ne saura avec quelle amertume j’ai pleuré en voyant tomber ces gouttes de
pluie, en pensant : « Comme j’aimerais que les larmes de mon amour puissent
forer un trou dans ce roc d’angoisse qui entrave le cœur de Dieu. » En voyant s’écouler
un cours d’eau, j’ai pensé : quelle merveille si ce cours d’eau pouvait être
une eau virginale, allant jusqu’à Dieu pour qu’il puisse venir S’y baigner ! Ce
serait si merveilleux de pouvoir être un enfant qui préparerait un tel foyer ou
lieu de repos pour Dieu. Sans goûter ce monde du cœur dans toute sa profondeur,
vous n’avez rien à faire avec Dieu. (185-45, 1.1.1989)
Combien
de temps ai-je mis mon indignation en sourdine ? Combien de fois ai-je débordé
au point que mes cinq organes des sens étouffaient ? Ce n’était pas dans le but
de vous rencontrer. C’était pour amener les maîtres de l’humanité à céder. Pas
par mon corps, ni par des fusils et des épées. Sans les amener à se soumettre
de leur plein gré en influençant leurs cœurs par le lignage de l’amour, le
jardin de paix désiré par Dieu ne viendra pas au ciel et sur terre. Bâtir le
royaume de paix sera impossible. (197-348, 20.1.1990)
Nous en
vivons des difficultés, dans ce monde d’angoisse ! Qui sait ce qui nous tombera
dessus aujourd’hui ? Ne pas pouvoir se libérer de cet environnement de peur,
c’est gâcher sa vie. Quel maître pourra bien leur servir de mentor dans toute
cette peur et ce chaos ? Il n’y a pas de maître. Ce problème m’a causé bien des
larmes et des luttes. S’il y a un Dieu, pourquoi ne pourrait-Il jouer le rôle
de maître ? Dieu est bel et bien un maître qui a l’amour pour principe. Ne le
sachant pas, nous avons eu des ressentiments envers Dieu. C’est un maître axé sur
l’amour. (203-228, 26.6.1990)
Un
soir, je rentrai, épuisé. Après un peu de repos, je me suis réveillé, me suis
passé de l’eau sur le visage pour me raser. Notre Mère m’a regardé et m’a dit en
riant : « Se laver et se raser, c’est bien le matin, au réveil. Pourquoi faire
cela maintenant ? » Voilà notre vie.
Le cœur
ne connaît qu’un seul chemin. La ferveur est sans détour. Essayez de prier, de
demander à Dieu quel genre de personne je suis. Dieu en pleurerait de chagrin.
Les pleurs seront si amers que la langue Lui en sortira et ne voudra plus rentrer.
Il est bon que vous le sachiez : ma vie est ainsi faite. (221-163, 23.10.1991)
Pour
l’être humain déchu, je suis le sauveur. Mais du point de vue de Dieu, je viens
comme Vrai fils et Vrai Parent pour réaliser l’idéal d’amour vrai de la création,
perdu au commencement. Le sauveur est celui qui a ouvert le chemin du
sacrifice, offrant sa vie pour soulager l’angoisse de Dieu qui commença avec la
chute. Le sauveur ne vit pas seulement dans la gloire. Il gémit avec le cœur de
Dieu, avec un souci profond de mettre Satan à genoux. (232-225, 7.7.1992)
Dieu,
vous voulez en faire le Dieu de qui ? Allez-vous en faire le Dieu des États-Unis
? Allez-vous en faire le Dieu de la Corée ? En faire votre Dieu ? Alors, quoi ?
Vous êtes sacrément gourmands ! Si vous voulez en faire votre Dieu, vous devez
travailler plus pour Dieu que pour votre peuple. Si Dieu aime le révérend Moon,
et si vous pouvez faire plus d’efforts que lui, Dieu vous aimera sûrement plus
qu’Il n’aime le révérend Moon. Infaillible comme formule, n’est-ce pas ? Rien à
redire à cela. Je veux des gens qui sachent consoler Dieu plus que je ne puis ;
quelqu’un qui peut servir la volonté de Dieu et offrir un service distingué à
Dieu. Si je voulais des gens aux capacités moindres que les miennes, je serais
un dictateur. (184-224, 1.1.1989)
Si un
marathonien a couvert 80 pour cent du trajet depuis la ligne de départ, et a 100
mètres ou 1 000 mètres d’avance, que se passe-t-il ? S’il chute à ce moment-là,
eh bien, c’en est fini pour lui ! Quand un champion court un marathon, les
spectateurs vont-ils dire : « Hé, vas-y mollo ! » ? Ils disent : « Plus vite !
» jusqu’à ce qu’il se jette sur le fil. C’est pareil pour moi. Je dois battre
le record. Pour recevoir le plus grand cadeau de Dieu avec une conscience limpide,
je dois battre le record le plus élevé. Je dois me pousser jusqu’au bout. (230-
186, 3.5.1992)
Quelque
chose a mal tourné dès le départ. Quelque chose de terrifiant. « Quelque chose
a mal tourné à ma naissance ! Oh mon Dieu, maintenant que je suis grand, je
vois que je suis un fils adoptif de mendiants – l’enfant d’un mendiant, ramené
d’un orphelinat. » Encore pire que d’être un enfant de mendiant. Quand vous
étiez jeune, vous avez pensé que vos parents étaient vos parents réels, mais
plus tard vous avez réalisé que vous étiez le fils d’un mendiant. Que se passe-t-il
dans ce foyer en découvrant que vous êtes d’une extraction aussi basse ? Ce
foyer serait certainement sens dessus dessous, et pleurerait amèrement.
Comme
vous seriez choqué de découvrir que vous aviez été élevé dans un orphelinat.
Vous aviez toujours pensé que la mère et le père qui vous avaient éduqué étaient
vos véritables parents ! C’est choquant même dans le monde humain. Ce serait un
choc plus grand encore pour Dieu de voir Son prince héritier destiné à Lui
succéder au palais royal céleste débarquer avec sa racaille et devenir en
réalité le roi de l’enfer. (216-107, 9.3.1991)
Être
mari et femme, cela signifie, pour le révérend Moon et l’Église de l’Unification,
honorer le Parent éternel comme un fils et une fille nés du lignage de Dieu, et
décrocher sa qualification de fils et fille que Dieu peut louer pour l’éternité
comme les Siens. Ce n’est qu’en passant par cette position que vous pouvez
guérir les blessures nées de la chute et qui demeurent dans le cœur de Dieu.
Quand
vous étreignez Dieu et lui dites : « Père, Tu as tellement souffert ! » Il pleurera
en vous entendant parler. Il dira dans un torrent de larmes : « Merci ; depuis
des milliers d’années d’histoire, Je Me bats. » L’histoire depuis la création
de l’être humain couvre des millions d’années. Il ne s’agit pas simplement des
six mille ans que la Bible indique d’après l’histoire culturelle rapportée dans
ses pages. Voilà en fait des millions d’années que Dieu a décidé de commencer
la providence de salut. (232-138, 3.7.1992)
Dans le
passé, je lisais sans peine le jeu de ceux qui venaient à l’Église de l’Unification
pour s’en servir à leur propre fin et de ceux qui manigançaient toutes sortes
de choses. Sachant qui étaient ces gens, je les ai laissés me tromper. Pourquoi
avoir agir ainsi ? C’est ce que Dieu n’a cessé de faire jusqu’à nos jours.
Quand les gens me trahissaient et me tournaient le dos, j’aurais pu exploser
d’indignation et de ressentiment en disant : « Je frapperai ces scélérats et la
foudre tombera sur leurs têtes... Je leur trancherais la tête d’un coup net, si
j’avais un sabre japonais. » Mais en pensant au cœur du Ciel qui languit de
leur retour, c’est une chose que je ne pourrais jamais faire.
Chaque
fois que j’ai saisi la souffrance de Dieu et que j’ai eu le cœur de pardonner,
un segment fut créé. Pouvez-vous comprendre ? Un segment de l’Église de l’Unification,
comme le nœud d’un bambou, est créé. C’est pourquoi nous faisons un nœud
familial, un nœud tribal et un nœud national. (197-312, 20.1.1990)
Vous ne
devez pas laissez l’angoisse vécue par les maîtres de l’histoire ni la douleur
historique de Dieu passer inaperçues. Vous devez ouvrir doucement à l’amour les
profondeurs de votre cœur. En rencontrant Dieu dans l’autre monde, vous devrez
L’étreindre en versant des larmes, et Lui dire : « Ayant connu Ton chagrin,
j’ai donc essayé de m’aligner, mais je n’y suis pas arrivé. Pardonne-moi, je
T’en prie. » Si ce cœur-là vous guide, même si vous pleurez en attrapant Dieu,
Il pleurera avec vous et vous embrassera. La libération ne me semble pas
possible sans des journées comme cela. Une femme peut avoir un grand amour, il
ne peut atteindre ce niveau ; et si grand que soit l’amour des parents, il ne
peut atteindre ce niveau. Sachant très bien cela, pour pouvoir amener la libération,
je n’ai pas eu le temps de détourner les yeux de ma tâche, ou de prendre des allées
de traverse. (184-246, 1.1.1989)
Jusqu’à
notre prochaine rencontre, pensez à moi jour et nuit ; pensez à moi quand vous
avez faim. Même si vous sautez des repas, faites ce que je fais pour la volonté
de Dieu. Si la somnolence vous gagne, persévérez pour la volonté de Dieu, en
pensant à moi qui continue sans dormir. Vous devez penser au maître qui persévère
sans vouloir se venger des calomnies. Avec plus de cran dans votre cœur, vous
devez avoir soif de la victoire de demain, et aller de l’avant pour avoir des résultats,
et voir vos ennemis se soumettre à vous naturellement. C’est seulement par ces
efforts que vous pouvez trouver le chemin de la vie, et je parle aussi pour ce
peuple. (82-48, 30.12.1975)
Un
jour, on m’a annoncé qu’un membre avait été condamné à mort. Comment
pouvais-je, en qualité de fondateur de l’Église de l’Unification, passer la nuit
sans larmes après avoir entendu cela ? J’ai éprouvé tant de peine. S’il ne
m’avait pas connu, cela ne se serait jamais passé. Savez-vous ce que ça fait de
ne pas pouvoir agir et sauver de telles personnes qui ont suivi leur maître – sans
jamais le rencontrer – par-delà les frontières nationales, alors qu’ils arrivaient
au bout du chemin, me souhaitant une longue vie et se tournant vers l’est pour
offrir leurs adieux à la Corée ? Même en connaissant le cœur du Ciel qui
compatit aux captifs, dans la douleur et la souffrance, sous les tribulations
du diable, jour et nuit je devais les pousser dur pour avancer. (201-152,
30.3.1990)
Même
dans mes rêves, je n’ai jamais songé à devenir le fondateur de l’Église de
l’Unification. Aujourd’hui encore, c’est pareil. Cette notion d’être le fondateur
d’une religion ne m’a jamais effleuré. Je suis un homme ordinaire. Même aujourd’hui,
je n’ai pas mis de costume ni de cravate. Je me sens mieux avec des habits
quelconques. Pourquoi ? Je sais très bien qu’en ce moment même, les membres de
l’Église de l’Unification répartis dans le monde pensent à moi et se
prosternent dans les caniveaux pour ma santé et une longue vie, alors que la pluie
est en train de les tremper. Vous ne devez pas prendre à la légère ces situations
où les gens demandent des bénédictions pour moi.
Quand
j’ouvre les yeux, je ne peux trouver le sommeil. Je vis comme le fondateur
d’une religion qui se sent comme un pécheur. C’est pourquoi les membres de
l’Église de l’Unification ne peuvent pas ignorer le révérend Moon. (197-162, 13.1.1990)
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