
Livre
IV
La
vraie famille
Chapitre
VII
L’amour
dans un vrai couple
6.
Comment l’amour conjugal se développe
Quand
un homme et une femme se rencontrent par l’intermédiaire de Dieu, comment
expriment-ils leur amour ? En observant les phases de développement de
l’amour, en premier est la bouche, en deuxième ce sont les seins, et en
troisième les organes sexuels. Une femme, en rencontrant un homme pour la
première fois, est intimidée par ses lèvres et les cache avant de commencer à
l’aimer ; aussi couvre-t-elle ses lèvres de sa main. C’est que l’amour
commence avec le baiser.
Quand
l’amour gagne en maturité, les fils et filles naissent tels des fruits. Pour
une femme, son organe sexuel est le lieu saint de l’amour, et seul son mari a
la clé pour ouvrir cette porte là.
Un
mari qui a deux clés ou plus pour ouvrir le lieu saint d’amour d’une femme, est
un Satan.
De même,
si le lieu saint de sa femme est ouvert à n’importe qui, quand il est censé
être ouvert seulement par la clé que détient son mari, c’est elle le Satan.
Quand la clé de l’amour détenue par le mari ouvre le lieu saint de son épouse
et qu’il y entre, des fils et des filles les plus précieuses et les plus
valables en ce monde en naîtront.
La
valeur de ces enfants est telle qu’ils sont un concentré de l’amour qu’on ne
saurait échanger pour rien au monde. Par les fils et filles, ils en viennent à
connaître le cœur avec lequel Dieu avait créé les ancêtres humains Adam et Ève.
Aussi les parents se réjouissent-ils de voir leurs enfants, et chantent :
« Tu es mon amour que je regarde comme ceci ou comme cela. »
Quoi
que fasse votre bébé, qui est né de l’amour, vous ne le haïssez pas mais
l’aimez tout simplement ; c’est qu’il est une partie de vous-mêmes, qu’il
est fait de votre sang et de votre chair et de votre amour. S’il fait pipi, ou
caca, qu’il a la morve au nez, il est simplement mignon et adorable. C’est que
dans ces choses-là, l’amour est fondu. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 894)
Dans
la relation entre mari et femme, si l’amour s’est formé avec une grande force,
ils doivent être joyeux et doivent trouver leur partenaire adorable, quoi que
fasse ce dernier. Si la femme dit qu’elle abhorre l’odeur corporelle de son
mari ou si le mari pense ou sent qu’il déteste les gestes de sa femme, c’est
bien la preuve qu’un amour parfait n’a pas pris entre eux.
C’est
parce que ce couple est fondé sur une arrière-pensée ou un intérêt. Dans votre
vie de famille après le mariage, pour pouvoir sentir une vraie joie, vous devez
amener Dieu au centre et créer une relation où vous pouvez vous aimer l’un
l’autre tout en voyant Dieu se réjouir avec vous.
Un
homme et une femme qui se marient et font l’amour, il n’y a pas à en rougir.
C’est ce qu’il y a de plus digne, de sacré et de magnifique ; et pourtant,
depuis la transgression du commandement de Dieu, l’histoire de l’amour est
allée dans une direction honteuse à cause du péché.
Qui,
d’après vous a vu Adam et Ève danser nus dans le jardin d’Éden ? Alors,
vous pouvez également le faire quand il n’y a personne d’autre.
Quand
un mari et femme dansent nus dans la chambre, faut-il s’en émouvoir ? Mais
s’ils faisaient cela sous le regard des autres, la société serait en droit de
les censurer. Mais juste entre un mari et une femme, qui est-ce que ça regarde
s’ils dansent nus ou font autre chose ?
Alors
vous, les familles bénies, allez-y, dansez nus, tous les deux. Qu’est-ce que ça
peut faire si un mari et femme font cela entre eux ? Vous devez vous dire
que même s’il y a beaucoup d’hommes et de femmes dans le monde, il n’y a que
vous deux. Mettre tout son zèle en se disant qu’il n’y a que cette femme
dévouée – c’est le Principe. (Les familles bénies et
le Royaume de Dieu, p. 891)
Le
vrai bonheur peut se trouver là où vous riez, chantez, et chuchotez avec votre
partenaire, enivrés d’amour. Je dirais que celui qui peut entendre les murmures
de l’être aimé est une personne heureuse. C’est que les murmures de l’amour à
votre oreille peuvent vous donner des sentiments de bonheur comme si vous étiez
en train de rêver. (Les familles bénies et le Royaume
de Dieu, p. 371)
7.
Pourquoi vous vous sentez triste quand votre bien-aimé s’éteint
Pourquoi
une femme pleure-t-elle à la mort de son mari ? Ce n’est pas uniquement
pour une vague raison qu’elle est triste et pleure après avoir perdu une
personne dont elle se languit.
L’amour
doit avoir quatre directions. Et tout en ayant cela, il doit aussi avoir une
relation d’avant en arrière et de gauche à droite.
Parce
que l’amour est comme cela, le mari se tient aux côtés de sa femme dans un lien
de gauche à droite et les quatre directions sont formées. Quand une telle femme
perd son mari et tombe de la position d’être protégé par l’univers dans une
position non protégée, elle ressent la force qu’elle reçoit de l’univers comme
une douleur.
Pourquoi
se sent-on bien en voyant sa femme bien-aimée ? Du temps où vous étiez
seul, vous ne pouviez-vous reposer sur la structure protectrice offerte par les
quatre directions sphériques de l’univers ; mais en ayant un partenaire,
vous établissez un lien d’amour horizontal où vous avez un échange
mutuel ; et cela vous met en position d’être au contact de la puissance
verticale de l’univers. Ainsi, celui qui a un partenaire à travers la puissance
protectrice de l’univers connaît un bonheur infini.
Voilà
pourquoi, à la vue de votre femme bien-aimée, tout votre esprit s’unifie et
vous ne voyez plus que votre femme. Alors cela vous donne des ailes pour
chanter et danser, et tourner avec elle. Pourquoi vouloir ainsi se lancer dans
la danse, le chant, et les réjouissances ? C’est pour donner plus
d’ampleur à la sphère de protection.
Beaucoup
combattent le révérend Moon, mais comment se fait-il que le révérend Moon va
aux États-Unis, y éduque les jeunes et les fait bouger toute la nuit, et
parfois danse, chante et se réjouit avec eux ? C’est que l’élargissement
de la sphère de la protection est lié à moi.
Parce
que l’expansion de la sphère universelle de protection commence avec moi, je me
fraye un chemin sans peur, même si l’on s’oppose à moi et que je dois aller en
prison.
Qu’importe
combien vous chantez le bonheur et dites comment est ceci et cela, seriez-vous
heureux de vivre seul ? Quand l’un des époux qui était là à côté s’en va,
l’autre pleure à chaudes larmes en exprimant sa tristesse.
Pensez-vous
qu’on puisse se préparer seul pour son chemin ? Pourquoi disons-nous que
quelqu’un est malheureux s’il n’a pas de partenaire ? C’est qu’il est en
situation d’échec par rapport à tous les jours importants où ciel et terre
peuvent se réjouir.
Il
s’est écarté des régulations de la loi du ciel et de la terre. C’est clair,
c’est seulement par la loi que la fortune du ciel et de la terre peut tourner
et que se décident les facteurs du bonheur et sa motivation.
Il
s’attriste de s’être éloigné à ce point de la loi, et un tel niveau de
tristesse ne cadre pas avec la loi du ciel et de la terre. Être heureux et le
cœur joyeux, cela veut dire quoi ? Cela signifie qu’il y a un endroit où
vous êtes accueillis par le monde. Le chagrin signale qu’on vous met dans une
position où on ne veut pas de vous. Voilà comment la joie et le chagrin se
distinguent.
Quand
l’un des conjoints cesse d’être là et meurt, l’autre pleure. C’est parce que,
si on tombe dans le manquement à la loi de l’univers, cette puissance de
l’univers vient nous rejeter, et l’intensité du chagrin n’en est que redoublée.
Alors,
quand vient le bonheur ? Un être qui s’efforce d’agréer à la loi publique
de l’univers, l’univers essaie de l’embrasser. Plus grande est la puissance,
plus fort elle va l’étreindre, et plus fort elle l’étreint, plus il en vient à
pénétrer le centre intérieur, qui donne de la joie. Alors où naissent la joie
et le chagrin ? Ils ne naissent pas avec vous. Ils surgissent sur la base
du principe de puissance, à savoir la loi de l’univers.
Mais
quelle est alors cette loi de l’univers ? C’est dans la façon dont un
homme et une femme marchent du commencement à la fin dans une totale unité, et
c’est aussi comme cela que va la fortune céleste.
Ils
ne vont pas seuls, mais l’homme et la femme vont ensemble, à savoir que le mari
et la femme ne font qu’un seul cœur pour suivre le chemin. Dites-moi,
n’avez-vous jamais entendu de telles choses ? Par conséquent, ceux qui se
battent, pleurent et crient, et font tout un raffut seront rapidement écartés.
Ils seront considérés comme ayant échoué dans le domaine de la loi publique, au
lieu de réussir. Où vont-ils alors ? Ils iront à la poubelle. Leur esprit
le sait, et c’est pourquoi ils ressentent immédiatement le chagrin. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 902)
8.
L’amour conjugal devrait être réalisé éternellement, jusqu’à la mort
Si
quelqu’un demandait à un mari et une femme jusqu’à quand ils seront épris, et
que l’un d’eux répondait que cela durera le temps de leur jeunesse, est-ce que
l’autre se sentirait bien ou mal ?
Jusqu’à
quand voulez-vous être amoureux ? Éternellement, mais d’abord jusqu’à
votre mort, et ensuite, vous voudrez aimer éternellement.
L’éternité
est quelque chose qui représente l’ensemble dans le futur. Dire qu’on aimera
jusqu’à mort, c’est dire qu’on aimera en donnant tout ce que l’on a. N’est-ce
pas la vérité ? « Éternellement » veut dire l’ensemble, et
« jusqu’à la mort » dénote une intention d’aimer complètement. Alors
seulement, votre partenaire sera heureux.
Les
jeunes filles ici, en se mariant, sont sûres de demander à leur mari :
« Est-ce tu m’aimes ? » Quand leurs maris disent oui, elles leur
demanderont ensuite « Est-ce que tu m’aimes entièrement ou juste un
peu ? » Le mari devra dire qu’il l’aime complètement pour pouvoir la
rendre heureuse. C’est pareil avec les hommes. Ils n’y peuvent strictement
rien. Voilà comment les choses sont dans l’harmonie de Dieu.
En
se mariant, on se jure de s’aimer l’un l’autre jusqu’à mort. En disant cela, on
peut soit dire simplement : « Je t’aimerai jusqu’à ce que je meurs (juk-dorok
sarang-handa) » ou dire juk, puis dire dix ans, cent ans, cent
millions années, puis dire le reste : dorok sarang-handa. Qu’est-ce
que vous préférez ? Vous vous contenteriez des simples mots juk-dorok
sarang-handa ?
Vous
les femmes ici, j’aimerais avoir quelques réponses ? Vous seriez plus
heureuses si votre partenaire dit : juk, puis cent millions années,
et puis dorok sarang-handa que s’il disait simplement juk-dorok
sarang-handa. Plus c’est long, mieux c’est.
Si
un mari rencontre une femme et dit juk, et dit toujours juk après
dix ans, et dit encore juk-dorok sarang-handa après avoir passé l’âge de
cinquante ans, si seulement il peut le faire, elle dira qu’elle l’aime au-delà
du possible. Voilà comment ça se passe. Elle l’aimera même s’il a un gros
ventre et va son chemin en chancelant. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 884)
Quel
genre de personnes sont les vraies épouses et les vrais maris ? En
mûrissant, ils en viennent à avoir une famille. Prenant leur partenaire comme
un partenaire d’amour éternel, ils formeraient une famille d’un amour qui
s’additionne jour par jour à leur premier amour. Quand cet amour au niveau de
la famille s’étend pour former une tribu et qu’ils sont liés ensemble comme des
incarnations éternelles de l’amour qui peuvent étendre l’amour éternellement,
de tels conjoints seront un vrai couple marié, de vrais époux. En outre, voilà
le mari et la femme qui pourront participer à l’amour de Dieu. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 882)
Aux
yeux de la femme, son mari doit être le plus grand et le numéro un. Aux yeux du
mari, la femme doit donner le même sentiment ; le lien le plus fort est
celui qui jaillit du premier amour. C’est ce qu’il y a de mieux, quoi que
disent les autres. Ça ne s’achète pas, même à coup de centaines de millions.
Pouvoir avoir un tel monde pour l’éternité, quelle merveille !
On
devrait tous au moins atteindre ce niveau. La femme doit suivre et respecter
son mari de son mieux. Ces choses là ne doivent pas arriver que dans les romans
ou au cinéma ; non, vous devez vivre comme cela dans la réalité tout au long
de votre vie. Puisque la meilleure histoire et la meilleure culture ont été
mises sens dessus dessous, j’ai créé une nouvelle histoire pour pouvoir établir
un tel monde et vivre de cette façon.
Quel
genre de couple sont les époux idéaux desquels on parle dans l’Église de
l’Unification ? C’est un couple qui peut traduire l’art le plus élevé dans
l a réalité. C’est un couple qui peut amener la meilleure littérature dans la
réalité. Avant d’entrer en contact avec l’idéal le plus élevé, la culture la
plus élevée dans le monde, la meilleure œuvre d’art au monde doit se trouver
dans le doux amour partagé par les époux. Cela en soi doit être la meilleure
œuvre de littérature et la vraie matière des lettres. (Les
familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 884)
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