jeudi 25 février 2021

Un lien conjugal idéal

Livre IV

La vraie famille

Chapitre VII

L’amour dans un vrai couple

3. Un lien conjugal idéal

Un vrai mari est une personne qui dit : « Puisque je suis né pour toi, je vivrai pour toi et je mourrai pour toi. » De même avec une vraie femme. S’ils ont une famille où ils agissent de concert l’un l’autre comme cela et vivent l’un pour l’autre en allant au-delà de leur moi, cette famille ne peut qu’être une famille idéale, une famille de bonheur, et une famille de paix.

Un homme a beau être bourré de compétences et de talents, le mobile de sa naissance n’est pas en lui ; il est né pour une femme. Un homme peut-il venir au monde sans une femme ? À l’inverse, une femme peut se faire un beau maquillage et se vanter d’être une actrice américaine, elle n’est pas née pour elle-même.

Voilà pourquoi, l’homme doit être large d’épaules et la femme large des hanches pour mieux s’accorder. Alors, où trouver la femme d’amour vrai, les vrais époux idéaux et heureux ? Les époux idéaux apparaissent en se servant l’un l’autre plutôt qu’eux-mêmes et quand de tels cœurs convergent et s’unissent.

C’est un fait avéré. Si nous demandons, de ce point de vue, où pouvoir trouver des personnes idéales ou des personnes bonnes et heureuses, nous ne pouvons pas les trouver là où les gens essaient de vivre pour eux-mêmes mais là où ils essaient de vivre pour les autres. Le mari doit pouvoir donner sa vie à sa femme, et la femme doit pouvoir donner sa vie à son mari. Puisque un tel couple se rattachera à la sphère de l’amour de Dieu et recevra sa protection directe, ils seront préservés de la chute. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 882)

En aimant sa femme, un homme doit l’aimer plus qu’aucun autre homme dans le monde ne l’aime. Aussi, quand une femme aime son mari, elle doit l’aimer plus qu’aucune femme au monde. Telle est l’éthique de l’amour qui doit être observée dans un couple qui a réalisé une vraie famille.

Des parents authentiques vivent et meurent pour leurs enfants. C’est parce que l’amour se forme là. Pareillement, un couple basé sur un amour authentique, un couple heureux, ne peut apparaître que là où ils vivent l’un pour l’autre et sont unis par l’amour ; voilà le couple idéal.

Les époux ne doivent pas s’unir autour de l’argent, du pouvoir ou des honneurs, mais par l’amour originel de Dieu.

Dans les liens conjugaux de ce monde, la femme puise sa force dans l’argent que lui rapporte son mari. Elle se sent forte de voir l’argent qu’il a ramené, et lui-même se sent fort de la sentir devenir forte.

Mais voilà, si l’argent vient à manquer, l’anxiété s’en mêle, pouvant aller jusqu’à rompre leur relation maritale. Dans le vrai couple marié, c’est l’amour de Dieu qui cimente l’unité. Un vrai couple marié doit progresser peu à peu en s’appuyant sur l’amour.

Alors que la femme aime son mari et que le mari aime sa femme, le couple doit créer une famille qui aime Dieu.

En s’aimant l’un l’autre, ils doivent aimer leur mari et leur femme comme le représentant de Dieu.

S’ils ont aimé sur un plan humain, leurs défauts se révèleront et tout peut même se terminer par un divorce.

On m’a dit que de nos jours, quand les épouses sur l’île de Jeju reçoivent des terrains cultivables au moment de leur mariage, elles les inscrivent à leur nom, pour en revendiquer la propriété en cas de divorce. Drôles de couples, vous ne trouvez pas ? Quant à l’emploi de l’argent, elles distinguent entre leur argent et l’argent du mari, et aussi quand elles ont argent, les billets neufs sont pour elles, et les vieux billets délavés sont pour monsieur… Ceci n’est pas de l’amour.

Si l’un ouvre le porte-monnaie et dépense l’argent, et que l’autre demande : « Où est passé l’argent ? » et que le premier répond : « Je l’ai dépensé. », sur ce l’autre devrait répondre : « Bah, tu l’as dépensé à bon escient. Prends en davantage, c’est bien. »

Si vous dites, les lèvres tremblantes : « Malheur, tu as encore fait des dépenses », vous avez tout faux. Vous ne serez heureux que quand vous arrivez à donner sans limite et savez donner et recevoir à tout moment comme il vous plaît, que ce soit dans un endroit profond, un endroit bas, le nuit ou le jour.

Alors, vous serez malheureux quand vous devenez incapable de donner même si vous voulez donner, et incapables de recevoir même si vous voulez recevoir. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 882)

4. L’amour d’un vrai couple marié pour lequel même Dieu peut s’enthousiasmer

Chacun de nous en tant qu’individu a un esprit et un corps en conflit, et nous devons donc unir notre corps avec notre esprit comme centre, préparant un fondement de réciprocité dans notre esprit où Dieu peut venir et demeurer.

Quand un tel homme et une telle femme reçoivent la Bénédiction, partageant l’amour parfait et se réjouissant, aux yeux de Dieu, c’est comme une fleur qui s’est épanouie sur terre. De plus, toutes les formes d’harmonie qui se déploient dans leur amour sont comme un parfum pour Dieu.

Dieu vient à eux parce qu’Il veut vivre parmi ces fleurs et ce parfum. Le fondement où l’amour de Dieu peut venir n’est autre que la scène de l’amour conjugal. Ce sera un endroit où toutes les choses et l’univers seront en harmonie. C’est l’Église de l’Unification et son Principe qui enseignent ces choses ainsi que la bonne voie. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 889)

Quelle est la mélodie que Dieu préfère ? C’est le bruit des rires des conjoints éternels qui s’aiment l’un l’autre et se réjouissent. Quand un tel couple peut comprendre et embrasser le monde et vivre une vie avec un cœur qui peut absorber l’univers entier, leur rire devient naturel.

En voyant un tel couple sous Ses yeux, Dieu ne le verrait-Il pas comme une fleur ? Ceci n’a rien d’un vague idéal ou d’une abstraction. Je ne parle que du monde originel.

Entre mari et femme, tout en regardant une montagne devant eux, ils se demandent pour qui la montagne a surgi ; et tout en pensant à l’univers entier, ils se demanderont pour qui cet univers en est venu à exister. Alors, ils répondent en disant que c’est pour moi et en même temps pour toi. Voilà à quoi ressemble un couple marié.

Accomplir le but de la naissance de cet univers et chérir le but qui constitue le sujet est le moyen pour un mari et une femme de pouvoir s’unir. Le mari et la femme se parlent l’un l’autre en étant axés sur le cœur, la personnalité, et l’amour. Le mari et la femme sont sur la même route. Même si une dame est une péquenaude, qu’arrivera-t-il si elle devient épouse de ministre ? Ils seront dans le même bateau. La brave campagnarde aura beau n’avoir même pas son certificat d’études primaires, tout le monde devra s’incliner devant elle en disant qu’elle est la femme du ministre.

Voilà ce que veut dire aller ensemble comme mari et femme. Entre les époux, peut-il être question de ton amour à toi et de mon amour à moi ? Pour eux, l’amour est à la fois à toi et à moi. C’est ton amour et c’est aussi mon amour. L’amour vrai est un amour avec lequel vous aimez en y mettant tout votre corps et aussi tout votre cœur et tous vos vaisseaux. Mais qui donc peut aimer comme cela ? Ce sont les époux, bien sûr. S’il n’y avait pas de couples dans ce monde, où serait le charme de la vie ?

Un couple amoureux en pleine conversation, c’est plus beau à voir que toute la poésie ou toute la peinture du monde. Tenez, par exemple, quelle splendeur, quelle merveille quand on commence à se dire : « Juste entre amoureux », « juste entre nous », et « juste nous deux » ? Tout cela est formidable, mais lequel est le mieux de tous parmi eux, selon vous ? Il n’y a qu’un seul être et c’est votre partenaire. Si j’appelle mon partenaire en disant : « coucou ! » elle me répondra sur le même ton, en disant « coucou ! », et si je l’appelle en disant : « Eh ! », elle fera : « Oui ! »

Si le mari appelle son épouse bien-aimée affectueusement et gentiment en lui donnant des : « chérie ! » sa réponse sera toute affection et douceur : « C’est pourquoi ? » Mais s’il lui parle sans ménagement, elle répondra du tac au tac : « Oui, quoi encore ! » La montagne renvoie son écho, là c’est pareil, tout est réciproque. Quand vous voyez rire ceux qui sont enivrés d’amour, là aussi c’est réciproque. Un homme qui rit, ses yeux se dilatent encore plus ; la femme, elle, ferme les paupières avec délicatesse. Les yeux du mari qui se dilatent de plus en plus, les yeux de la femme qui rapetissent, pas de doute, on a affaire à un couple heureux : carrément givré par l’amour. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 888)

5. En amour conjugal, plus on se voit, plus on veut se voir

D’après vous, quel est le moment du bonheur pour un homme et pour une femme ? Le bonheur, on peut le dire, ce sont des instants où les partenaires en viennent à partager l’amour. Si un homme devait entrer en relation avec sa femme en usant de la force et en brandissant le poing, ce couple ne pourrait jamais être heureux.

Quand l’homme embrasse et protège la femme de sa force et l’aime, elle pourra ressentir le vrai bonheur.

L’amour entre un homme et une femme ne marche ni avec la force, ni en aimant simplement en esprit. La femme pourra avoir un réel goût du bonheur quand l’homme confirme son cœur aimant avec sa force, et quand elle lui redonne l’amour avec son corps et son esprit ; alors oui, ils seront vraiment heureux en couple. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 890)

On a toujours besoin de stimulation. Sans stimulation, le bonheur ne peut pas venir. La stimulation est nécessaire. Tout comme les repas quotidiens n’ont de saveur et de fraîcheur que si vous avez faim chaque fois que vous mangez, l’amour entre mari et femme doit être tout en nouveauté et fraîcheur, toujours.

Plus la femme et le mari se voient l’un l’autre, plus ils devraient désirer se voir et avoir envie d’être ensemble toute la journée. L’amour prend sa valeur quand les deux se languissent l’un de l’autre.

En demandant l’amour, si vous avez une bouche, ouvrez la, et si vous avez des yeux, ouvrez les ; alors seulement, celui qui donne l’amour sera heureux. Si vous deviez rester terne, l’amour en arrivant vers vous rebrousserait chemin. Sachez-le.

Comme vous seriez vexé si votre partenaire n’était pas sérieux et montrait un cœur tiède !

Vous voulez être ensemble avec votre bien-aimé, ou alors séparé ? Plus vous êtes proches, mieux c’est. Pourquoi donc ? Parce que tout fonctionne en même temps.

Qu’est-ce que vous aimez le plus ? Est-ce manger ? Quand on a faim et qu’on voit de la nourriture, on en mange avec joie, mais c’est temporaire. Si quelqu’un vous donne à manger alors que vous êtes rassasie, ça vous rebutera.

Mais avec l’être aimé, c’est autre chose. Quelqu’un va-t-il dire de sa bien aimée : « Je veux l’oublier. Je ne l’aime pas » ? Même si vous l’avez vue je ne sais combien de fois, vous voulez la revoir encore et encore. Ce n’est pas ainsi ? Vous voulez la revoir même si vous l’avez vue, et vous voulez la voir encore, même après l’avoir encore vue. Et comme cela, vous tournez à la façon d’une roue de carrosse ; il y en a qui se tient tantôt devant l’autre et tantôt derrière. Il y a de l’unification là dedans.

Après avoir connu l’amour, une femme a parfois comme un élan d’aller blottir sa tête sur la poitrine de son mari et prendre plaisir à faire une petite sieste. C’est qu’elle est ivre de bonheur et ne peut avoir l’esprit clair.

Alors qu’avant le mariage, l’homme lui donnait la chair de poule et des frissons, après le mariage, elle se meurt de lui et veut le voir plusieurs fois par jour ; voilà comment l’état d’âme des femmes change. Alors parfois elle l’appelle et lui demande de venir à la maison pour le déjeuner, juste une courte visite. Pour un homme qui en est venu à connaître l’amour, c’est pareil.

Chaque fois que l’occasion se présentera, il voudra dormir sur les genoux de son épouse en guise d’oreiller. Il accourra donc chez lui chaque fois qu’il a du temps, que ce soit au déjeuner ou pendant la pause-café.

De plus, il suffit qu’elle le demande, il n’hésitera pas à faire des choses qu’il ne faisait pas avant le mariage, des choses dont il avait coutume de dire : « C’est un boulot de femme, ça. Un costaud comme moi, faire ça ? » Je dirais que de tels changements s’observent fréquemment chez les hommes et les femmes que l’amour a touchés.

Quand Dieu créa les êtres humains et les bénit, il fit en sorte que le couple puisse être heureux.

Un mari et une femme à qui la Bénédiction a ouvert sa porte d’entrée n’arrêtent pas de se chuchoter. Ils ne se disent que des douceurs et des louanges mutuelles, du genre : « J’ai attendu ainsi pour pouvoir te rencontrer. Telle une fleur, ma vie dévoilera sa valeur et ce sera par toi. Je suis né pour t’aimer, et j’ai attendu ce jour. » Rien au monde ne saurait égaler en douceur les mots secrets de l’amour.

Les mots secrets, que les époux se susurrent même quand ils sont au lit, voilà un rafraîchissement à faire fondre toute la fatigue et la haine du monde. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 894)


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