
Livre
IV
La
vraie famille
Chapitre
VII
L’amour
dans un vrai couple
3.
Un lien conjugal idéal
Un
vrai mari est une personne qui dit : « Puisque je suis né pour toi,
je vivrai pour toi et je mourrai pour toi. » De même avec une vraie femme.
S’ils ont une famille où ils agissent de concert l’un l’autre comme cela et
vivent l’un pour l’autre en allant au-delà de leur moi, cette famille ne peut
qu’être une famille idéale, une famille de bonheur, et une famille de paix.
Un
homme a beau être bourré de compétences et de talents, le mobile de sa
naissance n’est pas en lui ; il est né pour une femme. Un homme peut-il
venir au monde sans une femme ? À l’inverse, une femme peut se faire un
beau maquillage et se vanter d’être une actrice américaine, elle n’est pas née
pour elle-même.
Voilà
pourquoi, l’homme doit être large d’épaules et la femme large des hanches pour
mieux s’accorder. Alors, où trouver la femme d’amour vrai, les vrais époux
idéaux et heureux ? Les époux idéaux apparaissent en se servant l’un l’autre
plutôt qu’eux-mêmes et quand de tels cœurs convergent et s’unissent.
C’est
un fait avéré. Si nous demandons, de ce point de vue, où pouvoir trouver des
personnes idéales ou des personnes bonnes et heureuses, nous ne pouvons pas les
trouver là où les gens essaient de vivre pour eux-mêmes mais là où ils essaient
de vivre pour les autres. Le mari doit pouvoir donner sa vie à sa femme, et la
femme doit pouvoir donner sa vie à son mari. Puisque un tel couple se
rattachera à la sphère de l’amour de Dieu et recevra sa protection directe, ils
seront préservés de la chute. (Les familles bénies et
le Royaume de Dieu, p. 882)
En
aimant sa femme, un homme doit l’aimer plus qu’aucun autre homme dans le monde
ne l’aime. Aussi, quand une femme aime son mari, elle doit l’aimer plus
qu’aucune femme au monde. Telle est l’éthique de l’amour qui doit être observée
dans un couple qui a réalisé une vraie famille.
Des
parents authentiques vivent et meurent pour leurs enfants. C’est parce que
l’amour se forme là. Pareillement, un couple basé sur un amour authentique, un
couple heureux, ne peut apparaître que là où ils vivent l’un pour l’autre et
sont unis par l’amour ; voilà le couple idéal.
Les
époux ne doivent pas s’unir autour de l’argent, du pouvoir ou des honneurs,
mais par l’amour originel de Dieu.
Dans
les liens conjugaux de ce monde, la femme puise sa force dans l’argent que lui
rapporte son mari. Elle se sent forte de voir l’argent qu’il a ramené, et
lui-même se sent fort de la sentir devenir forte.
Mais
voilà, si l’argent vient à manquer, l’anxiété s’en mêle, pouvant aller jusqu’à
rompre leur relation maritale. Dans le vrai couple marié, c’est l’amour de Dieu
qui cimente l’unité. Un vrai couple marié doit progresser peu à peu en
s’appuyant sur l’amour.
Alors
que la femme aime son mari et que le mari aime sa femme, le couple doit créer
une famille qui aime Dieu.
En
s’aimant l’un l’autre, ils doivent aimer leur mari et leur femme comme le
représentant de Dieu.
S’ils
ont aimé sur un plan humain, leurs défauts se révèleront et tout peut même se
terminer par un divorce.
On
m’a dit que de nos jours, quand les épouses sur l’île de Jeju reçoivent des
terrains cultivables au moment de leur mariage, elles les inscrivent à leur
nom, pour en revendiquer la propriété en cas de divorce. Drôles de couples,
vous ne trouvez pas ? Quant à l’emploi de l’argent, elles distinguent
entre leur argent et l’argent du mari, et aussi quand elles ont argent, les
billets neufs sont pour elles, et les vieux billets délavés sont pour monsieur…
Ceci n’est pas de l’amour.
Si
l’un ouvre le porte-monnaie et dépense l’argent, et que l’autre demande :
« Où est passé l’argent ? » et que le premier répond :
« Je l’ai dépensé. », sur ce l’autre devrait répondre :
« Bah, tu l’as dépensé à bon escient. Prends en davantage, c’est
bien. »
Si
vous dites, les lèvres tremblantes : « Malheur, tu as encore fait des
dépenses », vous avez tout faux. Vous ne serez heureux que quand vous
arrivez à donner sans limite et savez donner et recevoir à tout moment comme il
vous plaît, que ce soit dans un endroit profond, un endroit bas, le nuit ou le
jour.
Alors,
vous serez malheureux quand vous devenez incapable de donner même si vous
voulez donner, et incapables de recevoir même si vous voulez recevoir. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 882)
4.
L’amour d’un vrai couple marié pour lequel même Dieu peut s’enthousiasmer
Chacun
de nous en tant qu’individu a un esprit et un corps en conflit, et nous devons
donc unir notre corps avec notre esprit comme centre, préparant un fondement de
réciprocité dans notre esprit où Dieu peut venir et demeurer.
Quand
un tel homme et une telle femme reçoivent la Bénédiction, partageant l’amour
parfait et se réjouissant, aux yeux de Dieu, c’est comme une fleur qui s’est
épanouie sur terre. De plus, toutes les formes d’harmonie qui se déploient dans
leur amour sont comme un parfum pour Dieu.
Dieu
vient à eux parce qu’Il veut vivre parmi ces fleurs et ce parfum. Le fondement
où l’amour de Dieu peut venir n’est autre que la scène de l’amour conjugal. Ce
sera un endroit où toutes les choses et l’univers seront en harmonie. C’est
l’Église de l’Unification et son Principe qui enseignent ces choses ainsi que
la bonne voie. (Les familles bénies et le Royaume de
Dieu, p. 889)
Quelle
est la mélodie que Dieu préfère ? C’est le bruit des rires des conjoints
éternels qui s’aiment l’un l’autre et se réjouissent. Quand un tel couple peut
comprendre et embrasser le monde et vivre une vie avec un cœur qui peut
absorber l’univers entier, leur rire devient naturel.
En
voyant un tel couple sous Ses yeux, Dieu ne le verrait-Il pas comme une
fleur ? Ceci n’a rien d’un vague idéal ou d’une abstraction. Je ne parle
que du monde originel.
Entre
mari et femme, tout en regardant une montagne devant eux, ils se demandent pour
qui la montagne a surgi ; et tout en pensant à l’univers entier, ils se
demanderont pour qui cet univers en est venu à exister. Alors, ils répondent en
disant que c’est pour moi et en même temps pour toi. Voilà à quoi ressemble un
couple marié.
Accomplir
le but de la naissance de cet univers et chérir le but qui constitue le sujet
est le moyen pour un mari et une femme de pouvoir s’unir. Le mari et la femme
se parlent l’un l’autre en étant axés sur le cœur, la personnalité, et l’amour.
Le mari et la femme sont sur la même route. Même si une dame est une
péquenaude, qu’arrivera-t-il si elle devient épouse de ministre ? Ils
seront dans le même bateau. La brave campagnarde aura beau n’avoir même pas son
certificat d’études primaires, tout le monde devra s’incliner devant elle en
disant qu’elle est la femme du ministre.
Voilà
ce que veut dire aller ensemble comme mari et femme. Entre les époux, peut-il
être question de ton amour à toi et de mon amour à moi ? Pour eux, l’amour
est à la fois à toi et à moi. C’est ton amour et c’est aussi mon amour. L’amour
vrai est un amour avec lequel vous aimez en y mettant tout votre corps et aussi
tout votre cœur et tous vos vaisseaux. Mais qui donc peut aimer comme
cela ? Ce sont les époux, bien sûr. S’il n’y avait pas de couples dans ce
monde, où serait le charme de la vie ?
Un
couple amoureux en pleine conversation, c’est plus beau à voir que toute la
poésie ou toute la peinture du monde. Tenez, par exemple, quelle splendeur,
quelle merveille quand on commence à se dire : « Juste entre
amoureux », « juste entre nous », et « juste nous
deux » ? Tout cela est formidable, mais lequel est le mieux de tous
parmi eux, selon vous ? Il n’y a qu’un seul être et c’est votre
partenaire. Si j’appelle mon partenaire en disant : « coucou ! »
elle me répondra sur le même ton, en disant « coucou ! », et si
je l’appelle en disant : « Eh ! », elle fera :
« Oui ! »
Si
le mari appelle son épouse bien-aimée affectueusement et gentiment en lui
donnant des : « chérie ! » sa réponse sera toute affection
et douceur : « C’est pourquoi ? » Mais s’il lui parle sans
ménagement, elle répondra du tac au tac : « Oui, quoi
encore ! » La montagne renvoie son écho, là c’est pareil, tout est
réciproque. Quand vous voyez rire ceux qui sont enivrés d’amour, là aussi c’est
réciproque. Un homme qui rit, ses yeux se dilatent encore plus ; la femme,
elle, ferme les paupières avec délicatesse. Les yeux du mari qui se dilatent de
plus en plus, les yeux de la femme qui rapetissent, pas de doute, on a affaire
à un couple heureux : carrément givré par l’amour. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 888)
5.
En amour conjugal, plus on se voit, plus on veut se voir
D’après
vous, quel est le moment du bonheur pour un homme et pour une femme ? Le
bonheur, on peut le dire, ce sont des instants où les partenaires en viennent à
partager l’amour. Si un homme devait entrer en relation avec sa femme en usant
de la force et en brandissant le poing, ce couple ne pourrait jamais être
heureux.
Quand
l’homme embrasse et protège la femme de sa force et l’aime, elle pourra
ressentir le vrai bonheur.
L’amour
entre un homme et une femme ne marche ni avec la force, ni en aimant simplement
en esprit. La femme pourra avoir un réel goût du bonheur quand l’homme confirme
son cœur aimant avec sa force, et quand elle lui redonne l’amour avec son corps
et son esprit ; alors oui, ils seront vraiment heureux en couple. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 890)
On a
toujours besoin de stimulation. Sans stimulation, le bonheur ne peut pas venir.
La stimulation est nécessaire. Tout comme les repas quotidiens n’ont de saveur
et de fraîcheur que si vous avez faim chaque fois que vous mangez, l’amour
entre mari et femme doit être tout en nouveauté et fraîcheur, toujours.
Plus
la femme et le mari se voient l’un l’autre, plus ils devraient désirer se voir
et avoir envie d’être ensemble toute la journée. L’amour prend sa valeur quand
les deux se languissent l’un de l’autre.
En
demandant l’amour, si vous avez une bouche, ouvrez la, et si vous avez des
yeux, ouvrez les ; alors seulement, celui qui donne l’amour sera heureux.
Si vous deviez rester terne, l’amour en arrivant vers vous rebrousserait
chemin. Sachez-le.
Comme
vous seriez vexé si votre partenaire n’était pas sérieux et montrait un cœur tiède !
Vous
voulez être ensemble avec votre bien-aimé, ou alors séparé ? Plus vous
êtes proches, mieux c’est. Pourquoi donc ? Parce que tout fonctionne en
même temps.
Qu’est-ce
que vous aimez le plus ? Est-ce manger ? Quand on a faim et qu’on
voit de la nourriture, on en mange avec joie, mais c’est temporaire. Si
quelqu’un vous donne à manger alors que vous êtes rassasie, ça vous rebutera.
Mais
avec l’être aimé, c’est autre chose. Quelqu’un va-t-il dire de sa bien
aimée : « Je veux l’oublier. Je ne l’aime pas » ? Même si
vous l’avez vue je ne sais combien de fois, vous voulez la revoir encore et
encore. Ce n’est pas ainsi ? Vous voulez la revoir même si vous l’avez
vue, et vous voulez la voir encore, même après l’avoir encore vue. Et comme cela,
vous tournez à la façon d’une roue de carrosse ; il y en a qui se tient
tantôt devant l’autre et tantôt derrière. Il y a de l’unification là dedans.
Après
avoir connu l’amour, une femme a parfois comme un élan d’aller blottir sa tête
sur la poitrine de son mari et prendre plaisir à faire une petite sieste. C’est
qu’elle est ivre de bonheur et ne peut avoir l’esprit clair.
Alors
qu’avant le mariage, l’homme lui donnait la chair de poule et des frissons,
après le mariage, elle se meurt de lui et veut le voir plusieurs fois par
jour ; voilà comment l’état d’âme des femmes change. Alors parfois elle
l’appelle et lui demande de venir à la maison pour le déjeuner, juste une
courte visite. Pour un homme qui en est venu à connaître l’amour, c’est pareil.
Chaque
fois que l’occasion se présentera, il voudra dormir sur les genoux de son
épouse en guise d’oreiller. Il accourra donc chez lui chaque fois qu’il a du
temps, que ce soit au déjeuner ou pendant la pause-café.
De
plus, il suffit qu’elle le demande, il n’hésitera pas à faire des choses qu’il
ne faisait pas avant le mariage, des choses dont il avait coutume de
dire : « C’est un boulot de femme, ça. Un costaud comme moi, faire
ça ? » Je dirais que de tels changements s’observent fréquemment chez
les hommes et les femmes que l’amour a touchés.
Quand
Dieu créa les êtres humains et les bénit, il fit en sorte que le couple puisse
être heureux.
Un
mari et une femme à qui la Bénédiction a ouvert sa porte d’entrée n’arrêtent
pas de se chuchoter. Ils ne se disent que des douceurs et des louanges
mutuelles, du genre : « J’ai attendu ainsi pour pouvoir te
rencontrer. Telle une fleur, ma vie dévoilera sa valeur et ce sera par toi. Je
suis né pour t’aimer, et j’ai attendu ce jour. » Rien au monde ne saurait
égaler en douceur les mots secrets de l’amour.
Les
mots secrets, que les époux se susurrent même quand ils sont au lit, voilà un
rafraîchissement à faire fondre toute la fatigue et la haine du monde. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 894)
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