
Livre V
La vie
sur terre et le monde spirituel
Chapitre II
La mort et le monde
spirituel
2.7. L’agenda avant
la mort
2.7.1. Franchir
l’ultime frontière
Nous allons tous
mourir un jour dans notre vie. Il nous faudra franchir le sommet, même s’il
nous faut affronter la plus effroyable tempête. Ce n’est pas tout d’avoir tenu
tout le long du chemin, n’allez pas vous effondrer juste avant la ligne
d’arrivée. Une fois arrivés à la frontière, que ferez-vous ? Vous avez
bien fait d’adhérer à l’Église de l’Unification. Vous formez une drôle
d’équipe, mais vous avez bien fait d’adhérer. Même si nous courons avec une
totale concentration, nul ne sait avec certitude s’il pourra tenir jusqu’au
bout ; ne vous laissez donc pas aller à abandonner à mi-chemin. La
victoire n’est remportée que lorsque l’ultime ligne d’arrivée est franchie.
Cet effort en vaut la
peine pour tous les êtres humains. Qu’importe l’opposition et les persécutions
derrière vous, poursuivez donc votre chemin. Répondre à vos adversaires, c’est
du temps perdu. La personne qui suit la voie du destin en s’appliquant à chacun
de ses pas est assurée de passer la ligne d’arrivée. Voilà comment il nous faut
avancer. (24-77, 29.6.1969)
2.7.2. Se modeler sur
la forme extérieure de Dieu, Son cœur et Son caractère divin
Un jour, nous devrons
tous abandonner notre corps physique et passer dans le monde spirituel. Il est
essentiel pour nous, en tant qu’êtres humains nés sur cette terre, de nous
préparer à mourir. Endurez toute épreuve, pour faire de votre moi idéal votre second
moi dans le monde éternel. Vous ne pouvez naître comme un beau bébé en pleine
santé qu’en recevant une bonne influence prénatale dans le sein de votre mère.
Votre vie sur terre est comparable à votre vie dans le sein maternel.
Nous devons donc
grandir en prenant comme modèle la forme extérieure de Dieu, Son cœur, et Son
caractère divin. En grandissant, risquez vos vies pour triompher des obstacles.
(14-17, 19.4. 1964)
2.7.3. Ne pas
commettre de péchés
On parle de droiture
d’esprit. Quand on dit d’un poteau électrique qu’il est droit, c’est qu’il ne
penche pas. Dire que « l’esprit est droit » ne signifie rien d’autre.
Aussi l’être humain marche-t-il en se tenant bien droit. Il doit se tenir
droit, perpendiculairement au sol.
Placez votre esprit
complètement à la verticale. Votre corps formera alors la ligne horizontale. Il
doit y avoir une force centrifuge et une force centripète. La force
perpendiculaire et la force de rotation ont besoin d’être en équilibre. Vous
vous trouverez vous-mêmes de cette façon.
Quand vous affirmez
qui vous êtes, il faut que Dieu vous approuve et les Vrais Parents aussi. Votre
entourage, parenté, clan, nation doivent reconnaître que ce que vous dites est
vrai. Le problème, c’est lorsqu’on est accusé par eux. Ces personnes doivent
être séparées des autres. Dans le futur, les continents seront divisés entre
régions froides et tempérées. Le temps viendra pour ceux qui commettent des
péchés d’aller au pôle Nord, comme on met en quarantaine les patients atteints
de maladies contagieuses. (202-280, 25.5.1990)
2.7.4. Vivre et
mourir pour le monde
Je n’ai pas travaillé
dur pour l’Asie ou le peuple coréen. Demandez-vous comment accomplir votre
responsabilité sur le plan mondial et soyez prêt à mourir pour cette cause.
En pensant à toutes
ces choses, vous devez vivre et mourir pour le monde, vous situant à un niveau
mondial. Dans quelle position allez-vous mourir alors ? Vous devez vous
tenir au niveau du monde et mourir pour lui, tout en embrassant vos
bien-aimés : conjoint, famille, clan, tribu et race. L’Église de
l’Unification a formé des tribus et elle engendre à présent un peuple.
Comment le fondateur
de l’Église de l’Unification va-t-il mourir quand son heure viendra ? Je
mourrai pour le monde, tout en étreignant la nation coréenne et son peuple. Si
les Coréens s’unissent pour offrir leur vie pour le monde, ils trouveront leur
façon de vivre avec le monde. Pour cette raison, je m’attache à trouver ce
chemin. (34-193, 6.9.1970)
2.7.5. S’investir au
maximum
Dans quel espace
allez-vous œuvrer ? Si vous avez besoin d’argent, trouvez le moyen d’en
gagner. Si vous avez besoin de collaboration, travaillez dur, sans manger ni
dormir, pour éduquer les gens. Ne demandez jamais à personne de vous aider. Ne
comptez pas sur les quartiers généraux de l’Église pour vous aider, ce serait
plutôt à vous de les aider. Vous devez travailler trois fois plus dur que les
gens ordinaires.
C’est pourquoi, si je
devais vivre 70 ans, ma vie équivaudrait à 210 ans. Pareillement, ne vous
mettez pas en tête de vivre cent ans, mais plutôt de travailler trois fois plus
dur que les autres. Si vous vivez de cette façon pendant 70 ans, cela
équivaudra à 210 ans. Pensez comme cela : en travaillant dix fois plus que
les gens ordinaires, vous vivez 700 ans. Si vous travaillez vingt fois plus
dur, vous vivez 1 400 ans.
Travaillez donc 24
heures par jour durant toute votre vie. C’est seulement en vivant de cette
façon que vous pourrez porter du fruit et augmenter votre capital d’amour dans
le monde spirituel. Votre fortune croîtra, en termes d’amour. Vos biens et
votre champ d’action s’élargiront. (102-38, 19.11.1978)
2.7.6. Œuvres
publiques
Quelles sont les lois
du Ciel ? Les affaires publiques y ont la priorité. À Satan les affaires
privées, à Dieu les œuvres publiques. Sachez-vous mettre à la disposition de ce
qui est public. Cela vous vaudra peut-être un tir de barrage général. Mais si
vous restez de marbre face à l’adversaire et sortez des difficultés la tête
haute, vous deviendrez une personne céleste qui peut accueillir le printemps.
(47-272, 29.8.1971)
Sur la place du
marché, il est clair que, si un commerçant est trop mercantile, ses denrées
n’attireront pas la clientèle. Si vous êtes cupide, personne ne vous aimera.
Nul n’ignore le secret de la manière d’organiser sa vie, quand il s’agit de
distinguer entre sphères privée et publique. C’est pourquoi, si vous ne
parvenez pas à aller dans le Royaume céleste, n’allez pas prétendre que vous ne
saviez pas comment diriger votre vie. Pourquoi ? Vous savez bien faire la distinction
entre affaires publiques et privées sans qu’on vous l’apprenne.
Supposons que votre
mère ait partagé équitablement de délicieuses friandises entre vous et votre
sœur. Vous avez mangé votre part et votre sœur a gardé la sienne sans y
toucher. Puis vous vous réveillez la nuit et vous êtes sur le point de dévorer
ce que votre sœur se réjouissait par avance de manger plus tard. Avant de
pouvoir le manger, votre conscience vous hurlera : « Idiot !
Gredin ! » Si vous ne ressentez pas cela au plus profond de
vous-mêmes, vous n’êtes pas un être humain. Vous devez le sentir, parce que
votre conscience recherche les choses publiques. Si vous suivez vos désirs
privés, vous périrez.
Originellement, il y
a un esprit qui protège de la destruction ceux qui suivent les normes du Ciel.
Qu’est-ce que cela veut dire « originellement » ? Parce qu’un
tel esprit existait originellement en Dieu, les êtres humains en viennent à
avoir le même esprit. Cette loi-là n’est pas une invention humaine. Pouvez-vous
dire, « Conscience ! Je fais cela, parce que je suis comme
ça » ? Supposez que vous donniez un ordre, « Toi, ma
conscience ! Tu dois être ainsi parce que j’en ai décidé
ainsi » ? Est-ce qu’elle va s’exécuter ? Nous ne savons pas d’où
viennent les ordres de la conscience, mais ils ne viennent pas de nous-mêmes.
Quand nous observons comment ce sentiment nous contrôle, nous pouvons voir
qu’il le fait en fonction de la distinction entre ce qui est public et privé.
(31-241, 4.6.1970)
Nous luttons
aujourd’hui dans la vie quotidienne intérieurement comme extérieurement, à la
croisée du bien et du mal, du public et du privé. Dans de nombreux cas,
confondant les priorités entre ces deux réalités, nous finissons par tomber
dans un mode de vie égoïste et privé. Mais vivre de cette manière est un échec.
C’est pourquoi il nous faut nous repentir de notre vie passée, égocentrique et
privée, puis nous efforcer de mener une vie centrée sur le public, même si cela
nous demande un gros effort. Nous tergiversons entre les deux styles de vie et,
étant plus attirés par la vie privée, nous finissons par négliger la vie
publique. Telle a été notre vie de foi jusqu’à présent. Aussi toutes les
personnes qui se replient sur leurs intérêts privés doivent s’en repentir. (31-242,
4.6.1970)
Voulez-vous recevoir
une bénédiction ? Voulez-vous vivre éternellement ? Pour faire cela,
il vous faut devenir une personne publique. En éduquant vos enfants, ne les
aimez pas seulement comme vos fils et vos filles. Devenez des parents qui
aiment leurs enfants comme des offrandes pour les peuples du monde. Alors que
vous tenez votre bébé dans vos bras et l’allaitez, considérez que vous et votre
enfant êtes les représentants de l’ensemble de l’humanité. Vous devez allaiter
avec ce cœur-là. Au lieu de ne penser qu’à vos propres enfants et leur
apparence, chérissez les enfants des autres de tout votre cœur, comme s’il
s’agissait des vôtres.
Le bébé qui tète le
lait d’une telle mère est appelé à devenir une personne d’envergure. Vous
n’obtiendrez peut-être pas un résultat immédiat, mais après la première et la
deuxième génération, vous aurez des héritiers capables de diriger le monde.
Voilà la formule. (31-168, 24.5.1970)
Préférez-vous
consacrer votre vie entière à indemniser des affaires privées, ou bien
publiques ? Ces deux sortes de vie sont toutes deux tournées vers un but.
Ceux qui se déterminent au risque de leur vie à se consacrer entièrement au
bien et à l’indemnité publique deviendront de grands personnages. Avec un noyau
de personnes comme cela, une histoire nouvelle sera créée.
Confrontés au moment
présent, comment allons-nous passer le restant de nos jours ? Voilà le
défi du cours de votre vie. Dans l’organisation de votre vie, la question est
de savoir si vous menez une vie individualiste ou publique. Tout ce qui, dans
votre quotidien, a trait à votre nourriture, vos achats, votre habillement, est
orienté vers quoi, au juste ? Faites-vous tout cela pour vous-mêmes ou
pour Dieu ? La question est de déterminer si votre vie est privée ou
publique ? De plus, une autre question est de savoir si vous exercez
toutes ces activités avec un sentiment privé ou public.
Promettez de vous
engager dans la voie publique. Quiconque a pour mission d’indemniser l’histoire
doit progresser jusqu’au stade que tout le monde espère et souhaite. C’est
pourquoi, dans la vie quotidienne, la question clé qui doit hanter tout homme
de foi est de savoir comment dépasser les sentiments personnels et incarner des
sentiments publics.
Qu’est-ce que le
péché ? Le péché vient du point de vue privé. Se perdre est aussi une
chose qui se produit au niveau individuel. Il en est de même du mal. Poursuivre
les affaires personnelles au-delà d’un certain niveau, c’est mettre le mal dans
la partie. Les questions privées ont une certaine limite qui, quand on la
dépasse, engendre péché, mal et perdition.
Alors, quelle est la
position qui peut être éternellement bonne, éternellement prospère et
éternellement comblée ? Où est la position qui permet d’écarter les
écueils, d’éviter le péché et la perdition ? C’est la position publique.
Quand vous mangez, faites-le publiquement. Au travail, gérez vos affaires dans
une position publique. Dans vos propos, réglez la situation avec des paroles
publiques. Ainsi devons-nous mener notre vie en la reliant dans tous ses aspects
aux questions publiques. Quiconque vit de la sorte ne peut se retrouver en
enfer, même en essayant. (31-164, 24.5.1970)
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