vendredi 26 février 2021

L’agenda avant la mort

Livre V

La vie sur terre et le monde spirituel

Chapitre II

La mort et le monde spirituel

2.7. L’agenda avant la mort

2.7.1. Franchir l’ultime frontière

Nous allons tous mourir un jour dans notre vie. Il nous faudra franchir le sommet, même s’il nous faut affronter la plus effroyable tempête. Ce n’est pas tout d’avoir tenu tout le long du chemin, n’allez pas vous effondrer juste avant la ligne d’arrivée. Une fois arrivés à la frontière, que ferez-vous ? Vous avez bien fait d’adhérer à l’Église de l’Unification. Vous formez une drôle d’équipe, mais vous avez bien fait d’adhérer. Même si nous courons avec une totale concentration, nul ne sait avec certitude s’il pourra tenir jusqu’au bout ; ne vous laissez donc pas aller à abandonner à mi-chemin. La victoire n’est remportée que lorsque l’ultime ligne d’arrivée est franchie.

Cet effort en vaut la peine pour tous les êtres humains. Qu’importe l’opposition et les persécutions derrière vous, poursuivez donc votre chemin. Répondre à vos adversaires, c’est du temps perdu. La personne qui suit la voie du destin en s’appliquant à chacun de ses pas est assurée de passer la ligne d’arrivée. Voilà comment il nous faut avancer. (24-77, 29.6.1969)

2.7.2. Se modeler sur la forme extérieure de Dieu, Son cœur et Son caractère divin

Un jour, nous devrons tous abandonner notre corps physique et passer dans le monde spirituel. Il est essentiel pour nous, en tant qu’êtres humains nés sur cette terre, de nous préparer à mourir. Endurez toute épreuve, pour faire de votre moi idéal votre second moi dans le monde éternel. Vous ne pouvez naître comme un beau bébé en pleine santé qu’en recevant une bonne influence prénatale dans le sein de votre mère. Votre vie sur terre est comparable à votre vie dans le sein maternel.

Nous devons donc grandir en prenant comme modèle la forme extérieure de Dieu, Son cœur, et Son caractère divin. En grandissant, risquez vos vies pour triompher des obstacles. (14-17, 19.4. 1964)

2.7.3. Ne pas commettre de péchés

On parle de droiture d’esprit. Quand on dit d’un poteau électrique qu’il est droit, c’est qu’il ne penche pas. Dire que « l’esprit est droit » ne signifie rien d’autre. Aussi l’être humain marche-t-il en se tenant bien droit. Il doit se tenir droit, perpendiculairement au sol.

Placez votre esprit complètement à la verticale. Votre corps formera alors la ligne horizontale. Il doit y avoir une force centrifuge et une force centripète. La force perpendiculaire et la force de rotation ont besoin d’être en équilibre. Vous vous trouverez vous-mêmes de cette façon.

Quand vous affirmez qui vous êtes, il faut que Dieu vous approuve et les Vrais Parents aussi. Votre entourage, parenté, clan, nation doivent reconnaître que ce que vous dites est vrai. Le problème, c’est lorsqu’on est accusé par eux. Ces personnes doivent être séparées des autres. Dans le futur, les continents seront divisés entre régions froides et tempérées. Le temps viendra pour ceux qui commettent des péchés d’aller au pôle Nord, comme on met en quarantaine les patients atteints de maladies contagieuses. (202-280, 25.5.1990)

2.7.4. Vivre et mourir pour le monde

Je n’ai pas travaillé dur pour l’Asie ou le peuple coréen. Demandez-vous comment accomplir votre responsabilité sur le plan mondial et soyez prêt à mourir pour cette cause.

En pensant à toutes ces choses, vous devez vivre et mourir pour le monde, vous situant à un niveau mondial. Dans quelle position allez-vous mourir alors ? Vous devez vous tenir au niveau du monde et mourir pour lui, tout en embrassant vos bien-aimés : conjoint, famille, clan, tribu et race. L’Église de l’Unification a formé des tribus et elle engendre à présent un peuple.

Comment le fondateur de l’Église de l’Unification va-t-il mourir quand son heure viendra ? Je mourrai pour le monde, tout en étreignant la nation coréenne et son peuple. Si les Coréens s’unissent pour offrir leur vie pour le monde, ils trouveront leur façon de vivre avec le monde. Pour cette raison, je m’attache à trouver ce chemin. (34-193, 6.9.1970)

2.7.5. S’investir au maximum

Dans quel espace allez-vous œuvrer ? Si vous avez besoin d’argent, trouvez le moyen d’en gagner. Si vous avez besoin de collaboration, travaillez dur, sans manger ni dormir, pour éduquer les gens. Ne demandez jamais à personne de vous aider. Ne comptez pas sur les quartiers généraux de l’Église pour vous aider, ce serait plutôt à vous de les aider. Vous devez travailler trois fois plus dur que les gens ordinaires.

C’est pourquoi, si je devais vivre 70 ans, ma vie équivaudrait à 210 ans. Pareillement, ne vous mettez pas en tête de vivre cent ans, mais plutôt de travailler trois fois plus dur que les autres. Si vous vivez de cette façon pendant 70 ans, cela équivaudra à 210 ans. Pensez comme cela : en travaillant dix fois plus que les gens ordinaires, vous vivez 700 ans. Si vous travaillez vingt fois plus dur, vous vivez 1 400 ans.

Travaillez donc 24 heures par jour durant toute votre vie. C’est seulement en vivant de cette façon que vous pourrez porter du fruit et augmenter votre capital d’amour dans le monde spirituel. Votre fortune croîtra, en termes d’amour. Vos biens et votre champ d’action s’élargiront. (102-38, 19.11.1978)

2.7.6. Œuvres publiques

Quelles sont les lois du Ciel ? Les affaires publiques y ont la priorité. À Satan les affaires privées, à Dieu les œuvres publiques. Sachez-vous mettre à la disposition de ce qui est public. Cela vous vaudra peut-être un tir de barrage général. Mais si vous restez de marbre face à l’adversaire et sortez des difficultés la tête haute, vous deviendrez une personne céleste qui peut accueillir le printemps. (47-272, 29.8.1971)

Sur la place du marché, il est clair que, si un commerçant est trop mercantile, ses denrées n’attireront pas la clientèle. Si vous êtes cupide, personne ne vous aimera. Nul n’ignore le secret de la manière d’organiser sa vie, quand il s’agit de distinguer entre sphères privée et publique. C’est pourquoi, si vous ne parvenez pas à aller dans le Royaume céleste, n’allez pas prétendre que vous ne saviez pas comment diriger votre vie. Pourquoi ? Vous savez bien faire la distinction entre affaires publiques et privées sans qu’on vous l’apprenne.

Supposons que votre mère ait partagé équitablement de délicieuses friandises entre vous et votre sœur. Vous avez mangé votre part et votre sœur a gardé la sienne sans y toucher. Puis vous vous réveillez la nuit et vous êtes sur le point de dévorer ce que votre sœur se réjouissait par avance de manger plus tard. Avant de pouvoir le manger, votre conscience vous hurlera : « Idiot ! Gredin ! » Si vous ne ressentez pas cela au plus profond de vous-mêmes, vous n’êtes pas un être humain. Vous devez le sentir, parce que votre conscience recherche les choses publiques. Si vous suivez vos désirs privés, vous périrez.

Originellement, il y a un esprit qui protège de la destruction ceux qui suivent les normes du Ciel. Qu’est-ce que cela veut dire « originellement » ? Parce qu’un tel esprit existait originellement en Dieu, les êtres humains en viennent à avoir le même esprit. Cette loi-là n’est pas une invention humaine. Pouvez-vous dire, « Conscience ! Je fais cela, parce que je suis comme ça » ? Supposez que vous donniez un ordre, « Toi, ma conscience ! Tu dois être ainsi parce que j’en ai décidé ainsi » ? Est-ce qu’elle va s’exécuter ? Nous ne savons pas d’où viennent les ordres de la conscience, mais ils ne viennent pas de nous-mêmes. Quand nous observons comment ce sentiment nous contrôle, nous pouvons voir qu’il le fait en fonction de la distinction entre ce qui est public et privé. (31-241, 4.6.1970)

Nous luttons aujourd’hui dans la vie quotidienne intérieurement comme extérieurement, à la croisée du bien et du mal, du public et du privé. Dans de nombreux cas, confondant les priorités entre ces deux réalités, nous finissons par tomber dans un mode de vie égoïste et privé. Mais vivre de cette manière est un échec. C’est pourquoi il nous faut nous repentir de notre vie passée, égocentrique et privée, puis nous efforcer de mener une vie centrée sur le public, même si cela nous demande un gros effort. Nous tergiversons entre les deux styles de vie et, étant plus attirés par la vie privée, nous finissons par négliger la vie publique. Telle a été notre vie de foi jusqu’à présent. Aussi toutes les personnes qui se replient sur leurs intérêts privés doivent s’en repentir. (31-242, 4.6.1970)

Voulez-vous recevoir une bénédiction ? Voulez-vous vivre éternellement ? Pour faire cela, il vous faut devenir une personne publique. En éduquant vos enfants, ne les aimez pas seulement comme vos fils et vos filles. Devenez des parents qui aiment leurs enfants comme des offrandes pour les peuples du monde. Alors que vous tenez votre bébé dans vos bras et l’allaitez, considérez que vous et votre enfant êtes les représentants de l’ensemble de l’humanité. Vous devez allaiter avec ce cœur-là. Au lieu de ne penser qu’à vos propres enfants et leur apparence, chérissez les enfants des autres de tout votre cœur, comme s’il s’agissait des vôtres.

Le bébé qui tète le lait d’une telle mère est appelé à devenir une personne d’envergure. Vous n’obtiendrez peut-être pas un résultat immédiat, mais après la première et la deuxième génération, vous aurez des héritiers capables de diriger le monde. Voilà la formule. (31-168, 24.5.1970)

Préférez-vous consacrer votre vie entière à indemniser des affaires privées, ou bien publiques ? Ces deux sortes de vie sont toutes deux tournées vers un but. Ceux qui se déterminent au risque de leur vie à se consacrer entièrement au bien et à l’indemnité publique deviendront de grands personnages. Avec un noyau de personnes comme cela, une histoire nouvelle sera créée.

Confrontés au moment présent, comment allons-nous passer le restant de nos jours ? Voilà le défi du cours de votre vie. Dans l’organisation de votre vie, la question est de savoir si vous menez une vie individualiste ou publique. Tout ce qui, dans votre quotidien, a trait à votre nourriture, vos achats, votre habillement, est orienté vers quoi, au juste ? Faites-vous tout cela pour vous-mêmes ou pour Dieu ? La question est de déterminer si votre vie est privée ou publique ? De plus, une autre question est de savoir si vous exercez toutes ces activités avec un sentiment privé ou public.

Promettez de vous engager dans la voie publique. Quiconque a pour mission d’indemniser l’histoire doit progresser jusqu’au stade que tout le monde espère et souhaite. C’est pourquoi, dans la vie quotidienne, la question clé qui doit hanter tout homme de foi est de savoir comment dépasser les sentiments personnels et incarner des sentiments publics.

Qu’est-ce que le péché ? Le péché vient du point de vue privé. Se perdre est aussi une chose qui se produit au niveau individuel. Il en est de même du mal. Poursuivre les affaires personnelles au-delà d’un certain niveau, c’est mettre le mal dans la partie. Les questions privées ont une certaine limite qui, quand on la dépasse, engendre péché, mal et perdition.

Alors, quelle est la position qui peut être éternellement bonne, éternellement prospère et éternellement comblée ? Où est la position qui permet d’écarter les écueils, d’éviter le péché et la perdition ? C’est la position publique. Quand vous mangez, faites-le publiquement. Au travail, gérez vos affaires dans une position publique. Dans vos propos, réglez la situation avec des paroles publiques. Ainsi devons-nous mener notre vie en la reliant dans tous ses aspects aux questions publiques. Quiconque vit de la sorte ne peut se retrouver en enfer, même en essayant. (31-164, 24.5.1970)


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