
Livre VII
Traditions et
cérémonies
Chapitre IV
Traditions et code de
conduite quotidien d’une famille bénie
1. Code de conduite
quotidien d’une famille bénie
1.1. Établir le bon
code et les bonnes règles de conduite
Nous avons vécu et parlé sans faire attention, mais il est désormais
essentiel que nous établissions des règles dans nos familles. Les parents ne
doivent pas frapper leurs enfants avec un bâton sous le coup de la colère, ni
les blâmer avec des mots vulgaires. Tout doit maintenant être ajusté. Nos
propos, nos gestes, notre façon de vivre doivent s’ajuster, en prenant Dieu
pour centre. (28-252, 22.1.1970)
Ne laissez pas les habitudes asservir vos familles. La famille est le point
de départ pour établir le fondement des quatre positions. L’unité de la famille
est ici requise. Elle doit se conformer au critère originel du désir de Dieu.
(21-76, 20.10.1968)
Pour que la famille du premier fils puisse s’épanouir, les membres de la
famille doivent accepter et pratiquer consciencieusement les règles et le code
de conduite de la famille reçus des ancêtres. Ceux dont l’attitude est de
dire : « Ces règles et moi, ça fait deux », ne peuvent être
descendants de cette famille. Une personne de ce genre ne peut être l’héritière
d’une telle famille, même si elle est née comme son fils aîné. (21-252,
24.11.1968)
Comment allons-nous maintenir un lignage pur hérité de Dieu ? Comment
préserver le pur lignage au lieu du lignage déchu, toute la question est là.
Nous avons à nous soucier sincèrement de la deuxième génération. Il est
très dur de devenir pur en ce monde déchu ; les premiers êtres humains
chutèrent, alors même qu’ils étaient dans le jardin d’Éden immaculé. Malgré
leurs souffrances, les parents bénis nés dans ce monde déchu doivent établir un
environnement pur pour leurs enfants bénis. Je songe à préparer ce genre
d’environnement aussi rapidement que possible pour la deuxième génération,
quels que soient les sacrifices à envisager. Il faut faire vite. (22.9.1978)
Pour pouvoir être libérés du monde de péché, vous ne devriez pas avoir la
notion d’être des citoyens coréens. Au lieu de penser que vous êtes Coréens,
vous devriez vous dire : « Je suis une personne de Dieu, un citoyen
du Ciel, une personne céleste. » Vous avez à consacrer votre vie comme si
vous aiguisiez un poignard, pour trancher sans pitié la nature de péché qui
imprègne les coutumes et habitudes du monde déchu, jusqu’au langage, aux
vêtements, aux chaussures et fards féminins. Cette vie dévouée peut vous
libérer du monde du péché. Il n’y a pas moyen de subjuguer le monde du péché à
moins d’être vainqueurs sur l’histoire profane, les habitudes et les mauvaises
coutumes qui imprègnent l’environnement. Vous devez être libérés de ces
mauvaises conditions environnementales, si vous voulez devenir une vraie
personne, restaurer une vraie nation, et aller dans le Royaume de Dieu.
(97-327, 1.4.1978)
Il est essentiel que votre famille ne se sécularise pas et ne soit pas
l’esclave de ses habitudes. Vous ne devez pas vous dire : « Ça ira
mieux dans le futur, même si c’est terrible pour l’instant. » C’est
maintenant que vous avez à être parfaits ; le présent est le problème.
Quand le passé et le présent sont parfaits, le futur sera parfait. Ne pas avoir
un jour parfait dans le jardin d’Éden, c’est une preuve qui corrobore la chute.
L’idéal se situe là où le passé, le présent et le futur peuvent
parfaitement s’unir. Vous devez pouvoir offrir le présent. Le désir de Dieu est
de poser le fondement éternel sur terre. C’est le point de synthèse historique.
(21-77, 20.10.1968)
Si les Israélites ont été détruits après leur entrée en Canaan, c’est
qu’ils ont été assimilés par la culture environnante, se laissant prendre aux
habitudes de celle-ci. Ils ont couru à leur perte parce que leur esprit se
fixait sur la bonne chère et le luxe. Les Israélites sont allés jusqu’à épouser
des Gentils – tant qu’ils étaient issus d’une famille riche. Ils se sont laissé
prendre à l’attrait du pouvoir et du savoir. Ils ont péri en s’assimilant à la
culture cananéenne existante, vendant l’esprit du peuple élu aux Gentils.
(144-134, 12.4.1986)
Les mauvaises habitudes sont profondément incrustées. Quand, après votre
mariage, vous menez une vie de routine tout en éduquant vos enfants, les
habitudes se fixent dans votre corps. Vous ne trouvez plus de temps pour prier
ou faire des offrandes spéciales dans un tel environnement. Il n’y a pas de
temps pour la prière quand les enfants font du bruit juste à côté de vous.
(30-125, 21.3.1970)
Dorénavant, nous avons à prendre une dague et couper, puis disséquer, ce
qui doit l’être. Ne faites pas comme bon vous semble. Il est essentiel que
l’Église de l’Unification établisse le Royaume de Dieu. Elle doit donc
restaurer la famille plutôt que l’individu. Ceux qui ne peuvent devenir un
exemple dans leur vie de famille s’attireront les foudres du monde et, plus
grave encore, de l’univers entier. (30-230, 23.3.1970)
La Bénédiction n’est précieuse qu’une fois votre responsabilité accomplie.
L’homme ne doit pas utiliser ses poings, la femme ne doit pas jurer. Il ne faut
pas pousser des jurons vulgaires. Vous devez vous démarquer. La famille est une
micro Église. Elle devrait être l’agence du Ciel. Ce devrait être une famille
que Dieu a envie de visiter. Au moins trois familles devraient vivre ensemble.
En particulier, je voudrais vous dire aujourd’hui que vos familles doivent
d’abord être telles que beaucoup de personnes puissent leur rendre visite.
L’harmonie entre les gens est extrêmement importante. Deuxièmement, les
familles célestes ont à être solidaires entre elles. Au minimum, celles qui
forment une trinité devraient être complètement unies entre elles. (15-270,
24.10.1965)
Ce n’est pas l’individu que nous visons, mais la famille. Ceci dit, nous ne
cherchons pas à tout résoudre en nous appuyant seulement sur elle. Nous
essayons plutôt de tout relier à la famille. De fait, on ne peut se contenter
des efforts réalisés par le passé, lorsque notre spiritualité se vivait comme
une aventure solitaire. Vous devez y ajouter la très ferme résolution et la
détermination de vous investir bien plus que vous ne l’avez fait par le passé.
Une vie passée à défier le mal peut mener aisément à la fatigue et au retrait.
Une fois en famille, il faut faire bien plus d’efforts que quand vous étiez
célibataires.
La famille se positionne au centre. Nous ne
pouvons pas éviter la réalité. Vous avez à établir dans votre famille les
relations de devant et derrière, gauche et droite, dessus et dessous. Le genre
de foi que vous aviez jadis ne fera pas l’affaire. L’attitude de foi à sens
unique que vous aviez dans le passé ne marchera pas. (27-85, 26.11.1969)
Il est essentiel que les familles bénies établissent une tradition
familiale et créent un code de conduite familial. Vous devez aussi créer un
modèle d’éducation pour les enfants et des règles de conduite pour la famille.
Faute de quoi, quand les parents commettront une erreur, ils n’auront rien à
dire si leurs enfants leur mènent la vie dure. (21-87, 3.11.1968)
1.2. Clarification de
la vie de famille
Il est essentiel pour nous de clarifier le mode de vie que doit avoir un
individu, ainsi qu’une famille. (24-28, 22.6.1969)
Jadis, votre mode de vie était vague. Il faut aller vers un mode de vie
résolu. (18-178, 4.6.1967)
Si nous sacrifions tout en silence pour Dieu, Il nous protégera. Dieu sera
sûrement à nos côtés. (88-231, 20.9.1976)
Il est important que votre famille soit la famille de l’amour, et vous
devez devenir un mari et une femme, ou des parents, à l’esprit public, en étant
axés sur l’amour de Dieu. Ne soyez pas un couple ou des parents recherchant
simplement leur propre bénéfice, vivant uniquement pour eux-mêmes. (111-257,
22.2.1981)
Quand les parents font de sérieux efforts pour ne pas s’écarter de la voie
céleste, les enfants ne sont jamais désobéissants. (27-88, 26.11.1969)
La famille doit être restaurée. Là se trouve le
plus grand acte de témoignage. Mari et femme doivent se lever tôt le matin et
prier avec des larmes en tenant les mains de leurs enfants. Grâce à cela, quand
les parents sortent pour aller quelque part, leurs enfants devraient pouvoir
les attendre impatiemment et chanter pour eux en attendant leur retour. (21-88,
3.11.1968)
Du temps où vous étiez seuls, tout pouvait se résoudre par vos prières.
Toutefois, si quelqu’un s’oppose à vous dans la famille, vous devez porter la
croix et persévérer jusqu’à atteindre le critère originel. Seul, vous êtes
comme un convoi et la famille est telle une locomotive. Il est simple de
restaurer la faute d’un individu. Mais une faute dans la famille, c’est la
ruine. (27-86, 26.11.1969)
La famille dans laquelle les enfants peuvent dire, « Papa, nous
t’aimons ! Maman nous t’aimons ! Ça nous plaît vraiment de voir que
vous vous aimez l’un l’autre », devient un endroit de répit pour eux.
(30-282, 4.4.1970)
Dans une famille, il doit y avoir une base pour que le fils réponde avec
enthousiasme à l’appel du père. Mais, même si vous avez des enfants, qu’est-ce
que cela peut faire sans une nation ? Si nous ne pouvons bâtir une nation,
cela ne change rien d’être à la première place ou dans une autre position en
tant que familles. (29-73, 24.2.1970)
Les familles bénies manifestent l’espoir de tout le monde. Cependant, si
elles ne parviennent pas à remplir la responsabilité qui leur est confiée, elles
deviennent des familles de désespoir. (21-87, 3.11.1968)
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