samedi 27 février 2021

Ne pas traiter autrui à la légère

Livre VII

Traditions et cérémonies

Chapitre III

Le culte et le code de bonne conduite à l’Église

10. Les rapports sociaux

10.1. Ne pas traiter autrui à la légère

On ne doit pas traiter les gens à la légère. C’est pourquoi, jusqu’en 1970, chaque fois qu’une personne qui avait faim passait près de l’église principale, je la laissais manger avant qu’elle ne reprenne sa route. Le devoir humain nous dicte de donner à manger à ceux qui ont faim. Même quand vous recevez un repas gratuit, il est bon de partager avec les autres. Si quelqu’un qui a une ample provision de riz venait à frapper un affamé qui, passant par là, aurait demandé quelque chose à manger, les jours de sa maisonnée seraient comptés. (56-37, 10.5.1972)

Il m’est arrivé de voir un malheureux à qui je voulais donner tout ce que j’avais pour l’aider. Si vous êtes anxieux de vouloir donner et aider quelqu’un, Dieu fera votre éloge. Il est bon d’avoir de l’appétit pour l’intérêt supérieur plus que pour votre propre bien-être, et pour améliorer le futur des gens, même si les temps sont durs dans le moment présent. (42-168, 4.3.1971)

Ne vous contentez pas de donner à manger sans compter en grande quantité. Il faut investir en même temps un esprit public. Cela amènera des bénédictions. Personne ne déteste ceux qui donnent à manger gratuitement tout en faisant montre d’un esprit public. (56-37, 10.5.1972)

On ne doit pas ignorer les gens. Ne dit-on pas que le ver va s’agiter si on marche dessus ? Forcément. Si quelqu’un, au moment de mourir, garde des sentiments amers et rancuniers envers quelqu’un d’autre, celui qui a suscité ce ressentiment ne fera pas de vieux os. (56-38, 10.5.1972)

On ne doit pas traiter les gens de façon insatisfaisante. La résurrection ne peut faire son œuvre là où tout se fait par obligation. Il faut que ce soit excitant. Vous devez veiller la nuit sans même noter qu’il fait nuit. Vous ne découvrez la valeur du Ciel qu’en atteignant le point où vous pouvez dire que, là où vous êtes, c’est le Ciel. N’est-ce pas exact ? Même avec les arbres, ou bien la greffe prend, ou alors c’est le rejet complet. (75-177, 2.1.1975)

J’essaie de traiter chaleureusement les gens de passage, même si nous devons nous serrer la ceinture. S’ils ont atteint un certain niveau de spiritualité, disons cent, et que nous ne sommes pas à cette hauteur, nous allons vers la stagnation et le jugement. Dans ces situations, vous devez traiter ces gens deux fois, trois fois, cinq fois, et même dix fois plus haut que leur niveau. Vous ne courrez pas à votre perte en agissant ainsi. Dieu sera vivement impressionné et dira : « Celui-là vaut mieux que le Ciel ! » (56-38, 10.5.1972)

Observez bien une maison prospère. Si un chien vient y faire ses besoins, il ira se soulager dans un coin au fond du jardin. Supposons que le maître de céans s’exclame : « Espèce de sale petit chien ! Qu’est-ce qui leur prend à tous ces cabots du coin de venir chez nous déposer leurs crottes dans la cour ? » Se plaindre comme cela, c’est mettre les bénédictions à la porte de chez soi. Il faut dire au contraire : « Oui, viens ici te soulager. » (60-158, 19.8.1972)

Je ne dis pas que nous ne devons pas nous battre ou nous disputer. Si les deux côtés peuvent en bénéficier, nous devons nous battre. Nous ne devons pas nous battre pour qu’un côté périsse. Nous nous battons pour éduquer et amener les autres de notre côté, non pour en faire des ennemis. (104-33, 25.3.1979)

On doit donner avec un cœur parental. Il ne faut pas donner en étant centré sur des ambitions et des souhaits personnels. Notre Père ayant agi ainsi, faites de même. (11-268, 14.12.1961)

Quand on aime les gens, il ne faut pas être pingre. Ne vous souvenez pas de ce que vous avez donné ! Je veux donner plus… C’est pourquoi, quand vous avez quelque chose de bon à manger, si vous le mangez en vous cachant dans un petit coin pour être seul, vous êtes un responsable qui va vite décliner. Si vous avez quelque chose à manger, vous ne devez pas le manger mais le garder, en souhaitant le donner à quelqu’un même si vous ne pouvez pas en manger vous-même et en pensant aux membres, parce que vous ne pouvez pas le manger seul ; c’est le type de personne que vous devez devenir. Il vous faut devenir des responsables qui cultivent ce cœur parental. (70-166, 9.2.1974)

Donner, oui, mais comment ? On ne donne pas de restes. Si vous donnez ce qui reste de votre repas, même après l’avoir mangé, les gens le recracheront de dégoût. En donnant des gâteaux de riz, par exemple, si vous prenez tout votre temps pour en choisir un, pour le remettre ensuite et en choisir un autre, c’est pire que de ne rien donner du tout. Quand vous donnez aux autres, s’il y a cinq, alors vous ne devez pas hésiter à en prendre la moitié et les tendre aux autres. Les gens vous en remercieront. Mais si vous êtes trop hésitants et difficiles, alors les gens vous jugeront même après s’être endettés envers vous. Aussi, quand vous donnez, faites-le avec Dieu et avec un cœur parental. (60-170, 17.8.1972)

10.2. Les rapports sociaux

On ne fait pas assez attention aux autres, de nos jours. Dans les rapports horizontaux, les gens expriment rarement du respect envers les autres basé sur des liens horizontaux. Qu’importe le sexe et l’âge, tous se comportent comme s’ils trouvaient ennuyeux les rapports avec autrui. Si vous voyez les autres comme une nuisance, vous ne pourrez jamais suivre la voie céleste. (25-291, 5.10.1969)

Je crois qu’être religieux, c’est vivre une vie au cours de laquelle on s’unit à Dieu, en se tenant comme le représentant de Son amour devant la création et face à ce monde, puis c’est étendre et relier à tout l’environnement des rapports horizontaux, fondés sur un critère d’amour. Ceci doit être relié et établi dans votre vie. Pour y arriver, il est essentiel d’établir des liens avec autrui avec le cœur de Dieu. (82-275, 1.2.1976)

Quand les gens se rencontrent… c’est vraiment comme le choc des boules sur une table de billard, n’est-ce pas ? C’est intéressant. Nos rencontres avec les gens ont une tournure semblable. Vous avez le sentiment, dans le face-à-face, d’être attirés puis de vous repousser mutuellement. Quand vous frappez un ballon de foot, n’êtes-vous pas contents de le voir s’élever et redescendre, puis de le voir partir dans toutes les directions ? Il en est de même des rapports humains. (91-81, 30.1.1977)

Quelle valeur avons-nous en tant que personne ? Cela dépend du degré d’investissement de tous nos cinq sens dans notre vie et notre amour. On ne peut donc s’empêcher de réfléchir à cette question : avons-nous mené une vie sociale, en créant des liens avec les autres, en y mettant toute notre vitalité et un cœur d’amour profond. Sachez bien qu’à moins d’être dans cette position, vous êtes en état de stagnation, voire de régression. (32-19, 14.6.1970)

Pour la providence de la restauration, Dieu n’a pas seulement besoin de la République de Corée. Il lui faut tous les peuples du monde. D’où Son profond souci pour toutes les personnes. C’est ce qui a le plus compté dans la providence de Dieu jusqu’ici. En tant que groupe de personnes unies pour atteindre ce but, nous devons être dans la même position que Dieu et être concernés au même degré par tout le monde. (25-291, 5.10.1969)

Ne soyez pas cupides dans vos rapports avec autrui. (33-143, 11.8.1970)

Pour devenir bons, ne vous dites pas que le mal que font les autres n’est pas votre affaire. Vous devez souffrir pour eux, et passer des nuits entières à prier avec des larmes pour les autres, en vivant avec la détermination d’offrir un sacrifice d’expiation pour leurs péchés. Une telle personne est assurée de devenir leur figure centrale. (34-130, 30.8.1970)

Une bonne personne doit savoir comment aimer les enfants, les jeunes et les anciens. Si l’humanité est en position sujet par rapport à la nature, les gens doivent aimer le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. (72-100, 26.5.1974)

Il est bon d’aimer et de respecter les anciens plus que les jeunes. On pourrait se contenter de rencontrer les jeunes, mais il faut avoir une affection particulière pour les anciens et de la sympathie pour les personnes âgées, qui ne peuvent pas travailler, sont faibles et réclament des soins. Or ce n’est pas ce que j’observe dans la société actuelle. (25-289, 5.10.1969)

Aimer les autres, ce n’est pas seulement aimer les jeunes ; il faut aimer les jeunes, les anciens et tous les êtres humains. Quand je vois les jeunes de maintenant, ils évitent d’être en contact avec les anciens, mais il ne faut pas agir comme cela. Ils doivent aimer les anciens comme les jeunes. (25-289, 5.10.1969)

Nous devons aimer les gens. Il faut les aimer et leur vouer une plus grande flamme que celle offerte par toute autre personne. Nous sommes rassemblés autour de la volonté de Dieu plutôt que de la volonté humaine. C’est pourquoi, nous porterons à coup sûr les fruits de l’amour au monde entier. Quand il y a une forte densité d’arbres sur une colline, un pin se distingue difficilement d’un fusain du Japon. La différence se révélera quand viendront l’automne et l’hiver. Si vous trouvez un arbre vert en hiver, parmi des arbres qui n’ont plus que les branches et les feuilles, cela éveille l’espoir en vous. C’est le symbole de l’établissement d’une nouvelle relation. (25-287, 5.10.1967)

Le premier commandement est : « Tu aimeras le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. » Le deuxième commandement déclare : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le premier commandement est d’aimer Dieu et le deuxième d’aimer votre prochain, c’est-à-dire toute l’humanité. Sachez aimer toute l’humanité ; il s’agit de vos frères et de vos voisins. (136-139, 22.12.1985)

L’arrogance est votre ennemi. L’arrogance et l’obstination sont la nature et les éléments de Satan. Au lieu d’être arrogants et obstinés, vous devez cultiver la modestie et l’harmonie. Soyez une personne capable de créer l’harmonie et l’amitié ; quelqu’un qui peut être en harmonie avec tout le monde. Tout part de là, tout en découle. Quelque chose de plus grand ne peut s’élever si les gens ou bien les choses ne s’unissent pas. C’est ce qui arrive quand il n’y a pas d’harmonie.

La jalousie et l’envie sont d’autres aspects de la nature de Satan, mais pour nous, l’arrogance et l’obstination sont impardonnables. (37-132, 23.12.1970


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