samedi 6 février 2021

La nature, ce manuel qui enseigne l’idéal de l’amour

Livre III

L’amour vrai

Chapitre II

L’amour en pratique

9. L’amour de la nature

9.2. La nature, ce manuel qui enseigne l’idéal de l’amour

L’être humain observe la nature et apprend d’elle en grandissant. On apprend et on se dit : « C’est ainsi qu’est le monde des insectes ! » Écoutez attentivement par une nuit d’automne quand luit la lune et que scintillent les étoiles, les stridulations des insectes ; un vrai orchestre ! Pourquoi ces stridulations ? Ils chantent leur idéal en cherchant leurs partenaires. Ils murmurent leur amour. Les oiseaux et tous les autres animaux suivent aussi le dénominateur commun de l’amour en alternant les bruits allègres ou tristes. Ils sont au bas de l’échelle et bien loin de l’axe, et pourtant ils tournent autour de l’axe en lignes d’équilibre. Ainsi vont toutes les choses de l’existence. (137-59, 18.12.1985)

Les oiseaux ont trois sortes de chants : le premier signale la faim ; le deuxième est le chant nuptial pour un compagnon ; et le troisième signale le danger. Ils sont tous différents. Nous, des gens ordinaires ne les connaissent pas, mais tous dans leur monde les connaissent. Quand la faim les fait piailler, tout le monde le sait déjà. Mais leur vie quotidienne, elle tourne autour de quoi ? La faim, il suffit de manger ; le danger, il n’est pas là tous les jours. Pour l’essentiel, c’est un va-et-vient de chants pour leur compagnon. (137-211, 3.1.1986)

Les gens sont créés en tant que partenaires sujet et partenaires objet, à savoir en tant que paires, et le monde de toutes les choses, qui existe pour les gens, est créé de telle sorte que ces paires forment une harmonie sous le principe de l’amour et réalisent leur vie et leur idéal par l’amour humain. Pour les gens, et spécialement pour Adam et Ève dans le processus de croissance, le monde de toutes les choses est un manuel d’amour et un musée : les essences de l’amour y sont exposées dans leur infinie variété. (135-12, 20.8.1985)

Les oiseaux, comme tous les animaux, existent par paires. Ils s’harmonisent entre eux dans l’amour. Fleurs et papillons sont comme deux pôles opposés, or ils s’harmonisent l’un avec l’autre. C’est l’harmonie du ciel et de la terre. Les pôles opposés de l’univers créent une harmonie fondée sur l’amour. C’est pareil avec les oiseaux migrateurs. Les oiseaux du sud volent vers le nord, et ceux du nord volent vers le sud. C’est créer l’amour par des va-et-vient au-dessus des frontières, c’est une circulation éternelle en mettant l’amour au centre. L’être humain apprend ce genre d’amour dans le manuel qu’est le musée créé par Dieu. Quand les êtres humains et Dieu s’aiment dans la joie, toutes choses au ciel et sur terre suivent le rythme et s’harmonisent autour d’eux. Si Dieu aime et adore cela, le monde angélique aussi l’aimera. Tout le monde créé l’aimera aussi, dans les acclamations et les louanges. Les oiseaux chanteurs chanteront leurs oraisons, et les belles fleurs répandront leurs éloges sous forme de parfums. Ce monde créé existe pour diffuser l’atmosphère embaumée dans laquelle les personnages centraux de l’amour suprême peuvent se délecter. Même les crapauds à l’horrible tenue croassent : » wook, wook, wook » en faisant l’amour. C’est trop charmant ! Ils donnent des coups de pattes et les agitent de haut en bas tout en faisant l’amour. Quelle scène admirable ! Du très grand art. (142-273, 13.3.1986)

Quand le printemps vient et que les oiseaux chantent, vous devez penser à votre femme, vos enfants, votre pays, le monde et même Dieu aussitôt que vous entendez le chant. Alors, tout se tient. Les oiseaux ne pensent qu’aux oiseaux eux-mêmes, mais les gens ont des relations avec les autres. Être en relation comme un medium du monde animal, du monde végétal et du monde céleste est un privilège exclusif des êtres humains. Ils peuvent tout relier. Ce privilège est le propre des êtres humains. (131-125, 22.4.1984)

En mûrissant, Adam et Ève en viendront à comprendre et à se dire : » Ah, c’est comme ça que l’on fait l’amour. » Le monde de toutes les choses est un manuel que Dieu a ouvert pour éduquer l’idéal de l’amour humain vers la maturité. Ainsi se fait l’apprentissage. En grandissant, ils en viennent à éprouver des sentiments différents l’un pour l’autre, et se disent : « Hmm... on était frère et sœur jusqu’ici, mais là on dirait que… » En apprenant, ils se diront : » Voilà, c’est comme cela. » Ils vont donc aller tout droit sur des lignes parallèles, puis entrer en collision et se dire : « Toi et moi devons ne faire qu’un, quitte à en mourir. Nous devons aller là et nulle part ailleurs. » (137-59, 18.12.1985)

L’amour est comme un nerf. Tirez un simple cheveu et c’est tout le corps qui suit ; de même, si nous tirons l’amour, l’univers est attiré, et il suffit que l’amour soit en mouvement pour que l’univers entier trouve son harmonie. Alors quand il y a l’amour, nous nous mettons à danser aussi. Pourquoi cette apparition de la danse ? Ce fut à cause de l’amour. Les chants sont aussi apparus à cause de l’amour, et pareillement le rire. Ôtez l’amour, et tout deviendrait raide et dur. (115-237, 22.11.1981)

Les gens préfèrent les papillons aux abeilles. C’est que les papillons dansent en volant. Tout ce qui est ailé vole sur un rythme qui respecte la mesure et la mélodie. Les créatures qui volent suivent la mesure, que leur vol soit lent ou bien rapide. Il y a bien des façons variées de voler mais de toute façon, tout se fait en accord avec la mesure. De plus, les cerfs ont une façon de courir et les lapins une façon de jouer dans les montagnes qui est musicale. Leur façon de sautiller se fait sur un certain rythme. C’est aussi de façon musicale qu’ils mangent quelque chose. De même avec les gens, il y a quelque chose de musical quand ils mangent. Toutes ces choses symbolisent la musique. En y songeant, si quelqu’un a fait cet univers éternellement pour moi et l’a installé pour moi, on ne peut que lui en être reconnaissant. Il ne faut pas y penser en simple passant, comme si c’était l’affaire d’un village d’à côté. Il y a de hautes montagnes et des montagnes basses. Aimons-nous qu’il y ait des montagnes hautes ou basses ou alors des terrains plats et ennuyeux ? C’est mieux d’avoir le haut et le bas. Pourquoi cela ? C’est que ces masses épousent une certaine forme qui cherche à danser. Ces formes doivent exprimer des formes de toutes sortes et de toutes les couleurs, allant de haut en bas en faisant toutes sortes de courbes. Voilà qui n’est autre que de la danse. La nature a des danses splendides et une musique splendide. Elle a un art tout de splendeur. Il y a un grand nombre de ce genre de choses dans la nature. (87-321, 27.6.1976)

Adam et Ève, nés comme les premiers enfants de Dieu, auraient grandi de plus en plus en partant de l’enfance dans la sphère de la protection de Dieu. Puisque leur intelligence se serait développée dans ce processus, ils en seraient venus à comprendre pourquoi Dieu a créé le monde et c’est par ce monde créé que Dieu les aurait éduqués. Le monde créé, avec tout ce qui s’y meut, était un manuel pour enseigner tout sur le quotidien à nos premiers ancêtres humains Adam et Ève, censés être les ancêtres originels. Sachez bien que puisque Adam et Ève n’étaient pas parfaits, le monde créé fut donné comme un modèle et un musée pour la vie idéale. (137-126, 1.1.1986)

En ouvrant mes yeux le matin et en regardant la nature, elle crée doucement un lien avec ma nature originelle et fait bourgeonner des sentiments pour un nouvel idéal. Mais pour ce qui est du monde humain, vous savez bien que, plus vous le regardez, plus il évoque en vous désespoir et chagrin. Si donc les êtres humains originels, non déchus, vivaient dans ce monde, la valeur humaine ne serait pas de nature à remuer le chagrin dans le cœur de celui qui regarde. Les êtres humains ne sont pas créés avec une valeur comparable à un brin d’herbe, une fleur ou un arbre. Ils étaient censés être nobles et précieux et ne pas pouvoir être échangés contre quoi que ce soit dans la création et apparaître au nom du Ciel avec une valeur comparable à nulle autre. (9-97, 24.4.1960)

Voyant la nature imprégnée de l’amour de Dieu, vous devriez vous dire en esprit : « Les trésors que détiennent les rois de ce monde ou les célébrités peuvent-ils rivaliser avec ceci ? Est-ce qu’une antiquité soutiendrait la comparaison ? Est-ce que la robe d’apparat portée par une femme célèbre pourrait se mesurer à cela ? » Sans avoir ce cœur, nous commettons un péché devant le monde naturel même sans le savoir. Si quelqu’un regarde un être vivant et se dit : « Quel ouvrage humain pourrait égaler ceci ? Si grand que puisse être quelqu’un, pourrait-il jamais être plus grand que Dieu ? » Et s’il attache la plus haute valeur à toutes les choses que Dieu a créées avec tout son cœur, il doit sûrement être un enfant de Dieu. Une telle personne n’a pas besoin de prier. Elle vit avec Dieu. Dieu pousse les gens jusque dans cette position. (9-175, 8.5.1960)

Rien n’égale les choses de la nature, si insignifiantes qu’elles puissent être. Un simple arbre se tenant sur le bord de la route et librement offert au regard est tout à fait autre chose que n’importe quelle peinture de la main d’un peintre célèbre. Je veux bien qu’un peintre célèbre ait signé une des plus grandes œuvres d’art. Mais même en regardant de toutes vos forces, aucune fleur ne va éclore sur la toile. Il n’y a en outre aucun parfum, et aucune graine ne sera produite. Mais les arbres en bord de route, librement offerts au regard, produisent des fleurs, portent des fruits et laissent des graines. Et si les graines sont plantées, des arbres meilleurs que l’arbre mère peuvent surgir en nombre infini. Aucune toile d’un peintre fameux ne tiendra donc la comparaison. Les gens chérissent tout ce qui a trait à l’être aimé et en sont ravis, mais sans savoir se délecter de tout ce que Dieu a créé ; or c’est Lui qu’il faut aimer le plus. Est-ce que ces gens peuvent alors devenir des fils et filles de Dieu ?

Vous avez la responsabilité de soulager le chagrin de la création qui gémit. Alors même avec un arbre ou une plante, vous devez ressentir profondément le cœur et le soin que Dieu mit à la créer voilà 6 000 ans. Il est essentiel d’avoir un cœur comme cela. Il faut donc savoir verser des larmes rien qu’en voyant une plante sur la route, ou en étreignant un arbre, et lui dire : « tu dois être si seul d’avoir perdu ton maître ! » J’ai moi-même sangloté sans retenue en agrippant un rocher de mes mains ; voir le vent souffler m’arrachait des larmes. Après m’avoir écouté, vous comprenez maintenant pourquoi. (9-176, 8.5.1960)

J’ai suivi cette voie en me disant : « Les choses précieuses de la création, qui sont l’œuvre de Dieu et ont tissé un rapport éternel avec Lui, ne sont pas chéries et vénérées autant que les trésors nationaux ou les pièces rares de certains royaumes d’aujourd’hui. Je comprendrai ce chagrin, même si je dois être le seul. » Si vous avez un cœur qui dit : « je comprendrai, même si tous ceux qui vivent sur cette terre peuvent l’ignorer », votre peuple sera un nouveau peuple capable de guider l’humanité dans le futur. Ce n’est pas un concept mais un fait. Qui chérit toutes les choses de la création plus que son trésor de famille transmis depuis des générations – ou plus qu’un diamant, censé être la pierre la plus précieuse du monde - au point de s’y accrocher et de refuser qu’elles s’en aillent ? Où sont de telles personnes ? Dieu dira : « Bienvenue ! » à ceux qui comprennent dans leur cœur ce qu’Il a créé, et versent des larmes en tenant ces choses. (9-177, 8.5.1960)

Qu’est-ce que la nature ? C’est une exposition dont Dieu nous a fait présent, quelque chose qu’Il a préparé pour la naissance de ses fils et filles bien-aimés. Un simple oiseau qui chante, une plante qui pousse, autant de décors mis en place pour embellir la vie de Ses fils et filles bien-aimés. Même les cailloux qui roulent sur la route font partie du décor créé pour la nation, car Dieu savait que Ses fils et filles seraient les maîtres en charge de ce pays. C’est pareil avec l’eau qui coule. Dieu ne voulait pas de choses qui soient sèches et monotones. Il a donc créé pour établir un prince de rêves avec l’espoir qu’il pourrait regarder ce jardin infiniment coloré et harmonieux – ce monde d’amour – et en hériter. Voilà comment nous apprenons de toutes les choses de la création. Quand les oiseaux mâles et femelles viennent gazouiller, la dame qui les possède peut apprendre. Vous devez savoir chanter des éloges pour la beauté du monde originel de la création, dans lequel les choses consacrent leur vie entière à un monde où chacun vit pour autrui. Alors, même les bébés oiseaux voudront venir vivre chez vous. Les animaux voudront y avoir leurs petits. (175-187, 16.4.1988)

Si précieuse que soit une œuvre d’art dans un musée, peut-elle avoir plus de valeur qu’une œuvre d’art vivante ? Je demande qui a aimé cette terre, le musée de toutes les choses et l’œuvre de Dieu, plus que Dieu. Je demande si quelqu’un l’a aimée plus que les musées de son pays. Vous ne pouvez pas comparer un pissenlit sur la route avec une couronne d’or de la Dynastie Silla au musée, car il est l’œuvre directe de Dieu. Si un roi veut bien en prendre soin et se dire en son cœur : « J’ai sincèrement honte de ne pas savoir vous aimer comme le roi originel qui peut servir Dieu, de ne pas savoir vous aimer comme Dieu le ferait », les plantes voudront suivre ce roi et demeurer éternellement avec Lui. C’est ainsi qu’on doit vivre. (175-187, 16.4.1988)

Vous devez savoir comment aimer la nature et comment aimer les gens. Sachez que ceux qui ne peuvent aimer les autres ou aimer la nature ne peuvent aimer Dieu. Toutes les choses de la création reflètent Dieu de façon symbolique, alors que l’être humain Le représente en substance. Par conséquent, ceux qui savent aimer toutes les choses de la création et savent aimer autrui en viendront à aimer Dieu. (70-182, 9.2.1974)

Il est essentiel pour vous de toujours aimer la nature. Vous devez aimer la nature et aimer les gens. Aimez le genre humain dans toute la diversité de ses cinq couleurs. Est-ce que Dieu dit : « Ah ! Moi je n’aime que les Blancs » ? On devrait alors tous être vêtus de blanc. Les Blancs n’auraient plus à se mettre que des habits blancs, et à jeter tous leurs textiles de couleur. Pourquoi portez-vous des vêtements noirs ? Pourquoi porter des vêtements de couleur ? C’est une contradiction. (133-30, 1.7.1984)

Nous devons sentir que toutes les créatures de Dieu sont des objets d’amour. Soyons ceux qui pouvons aimer jusqu’aux formes de vie infimes, sans parler de l’être humain, et tout ce qui est visible et invisible au ciel – et qui peut recevoir leur amour. Quand un oiseau appelle : « piou, piou, piou » le matin, ne commencez pas à dire : « Eh toi, sale moineau, j’essaie de faire la grasse matinée. C’est quoi encore, ces piaillements. » Dites plutôt : « Oh, merci de venir me réveiller. Ah ! Ah ! C’est pour me dire qu’un visiteur de marque va venir me voir. » La perception est différente. C’est une grande chose. (112-219, 12.4.1981)


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