
Livre III
L’amour vrai
Chapitre II
L’amour en pratique
4. L’amour conjugal
4.1. L’amour
conjugal, fleur de l’univers entier
L’homme est un être
qui porte l’image yang de Dieu et la femme est un être qui porte l’image yin de
Dieu. Les époux sont tel un balluchon où tout l’univers est emmitouflé. Voilà
pourquoi les époux peuvent ressentir le cœur de l’amour idéal de Dieu. (13-67,
17.10.1963)
Dieu est une personne
aux caractéristiques duales verticales et l’être humain un être substantiel aux
caractéristiques duales horizontales. L’idéal du mari et de la femme est que
l’homme et Dieu ne fassent qu’un et forment une sphère parfaitement ronde comme
une pomme, servant de corps parent pour tirer et attacher l’idéal d’amour aux
quatre directions, qui ont la forme de quatre caractéristiques. (5.5.1982)
Quand le mari et
femme sont unis dans un amour explosif, alors que leur cœur est tout amour pour
Dieu et pour l’humanité, Dieu sera enivré ; l’univers sera fou de cette
famille. Cet amour ne peut pas être autre chose qu’un amour pour Dieu et pour
l’humanité. Où la racine de cet amour se trouve-t-elle ? Elle ne se trouve
pas en nous-mêmes. Dieu est la source de l’amour et la source de l’amour de
l’humanité. (35-240, 19.10.1970)
Quel genre de couple
forment des époux idéaux ? Ce couple-là va donner substance au meilleur
art et à la meilleure littérature. Avant de pouvoir entrer en contact avec
l’idéal dans ce qu’il a de plus haut et le monde de la culture à son zénith,
l’amour dans toute sa douceur chez des époux magnifiquement épris doit devenir
la meilleure œuvre d’art au monde. La vie des époux est elle-même de la
littérature au plus haut niveau et doit devenir la substantialisation de cette
littérature. (22-270, 4.5.1969)
On a toujours besoin
de stimulation. Le bonheur ne vient pas sans stimulation. Il faut avoir de la
stimulation. Tout comme la faim donne aux mets de chaque jour une fraîcheur
nouvelle à chaque nouveau repas, l’amour entre mari et femme doit toujours être
nouveau. Plus le mari et la femme se voient l’un l’autre, plus ils doivent
brûler de se voir encore ; et ils doivent vouloir être ensemble toute la
journée. Pour cela, nous devons faire une étude sur nous et faire une étude sur
Dieu. (23-57, 11.5.1969)
Une famille où
l’amour de Dieu peut éclore sous forme des trois grandes formes d’amour humain
est le désir du monde, le désir de l’humanité et le désir du futur. Il y a
quelque chose de beau et de précieux : la nouvelle fleur de l’amour entre
mari et femme : il en émane un parfum que l’histoire pourra présenter pour
la première fois devant la loi du ciel et de la terre. (35-240, 19.10.1970)
L’amour est éternel.
Cet amour n’existe qu’à un exemplaire, pas deux. Quand un homme et une femme
s’unissent dans l’amour, ils doivent vivre ensemble cent ans sur terre et même
après la mort, ils sont faits pour vivre ensemble éternellement. Ils ont deux
corps, mais deviennent un seul corps en s’unissant et en tournant. Quand les
deux corps n’en font qu’un, ils se mettent à tourner avec Dieu, établissant le
fondement des quatre positions de l’amour, qui n’est autre que le monde idéal.
Il ne peut être envahi par l’amour faux, seul l’amour vrai peut s’y loger. (La
Bénédiction et la famille idéale, p. 344)
Le mari et la femme
qui se sont unis par les liens du cœur doivent former une famille dont
l’affection ne manquera pas de déborder le plan du quotidien et de dépasser la
vie pour ne faire plus qu’un avec le but de Dieu. Sinon, on ne peut retourner
au Royaume de Dieu, où Dieu réside. (35-180, 13.10.1970)
La perfection de
l’amour entre un homme et une femme, c’est la perfection de l’univers. Le
moment où cet amour se brise, l’ordre de l’univers est détruit et le monde
vertical entier se fracasse. (Tongil Segye, 21.7.1982)
Le mari et la femme
parviennent à la capacité de créer dans la même position que Dieu en s’unissant
par l’amour conjugal. Le résultat, c’est l’enfant. (3.2.1973)
Ce que le Ciel
recherche, c’est un couple, un homme et une femme purs qui peuvent représenter
le ciel et la terre, le cœur embrasé par la passion amoureuse ; le Ciel
recherche un mari et une femme liés ensemble de cette façon. Tâchez d’avoir un
tel amour conjugal et d’élever vos fils et vos filles dans un tel amour. (Newsletter
172-3)
Les baisers, les
étreintes d’un homme et d’une femme : voilà une scène où les pôles
s’entrechoquent, pour créer la lumière qui permet de trouver l’amour. Quand une
lumière blanche y resplendit, des couleurs doivent être ajoutées à la lumière
pour lui donner un éclat coloré. Sachez que quand ces lumières sont mélangées
par l’amour vertical de Dieu, un monde splendide et idéal se dévoilera, aux
couleurs éclatantes d’arc-en-ciel. (134-170, 7.4.1985)
Partout aujourd’hui,
les affaires amoureuses sont vécues sur le mode de l’alimentation en sachet, et
cela pose problème. L’amour ne gagne pas en profondeur parce que vous prenez un
bain dans une baignoire remplie d’aromates. L’amour d’un couple de paysans qui
se lavent à l’eau froide et vont au lit est plus pur et se fait plus profond à
la longue. (Tongil Segye, 1986. 2-34)
L’époux et l’épouse
ne doivent pas s’unir autour de l’argent, du pouvoir, ou des honneurs, mais par
l’amour originel de Dieu. Ils doivent créer une famille aimant Dieu, la femme
vivant pour son mari, et le mari qui aime sa femme. (1.5.1983)
L’homme est un alter
ego du vrai père, et la femme est un alter ego de la vraie mère. Aussi, le mari
qui dédaigne sa femme, dédaigne aussi la vraie mère, et en trompant son mari,
la femme trompe aussi le vrai père. Le pouvoir qui fait que l’homme peut
dominer la femme et la femme peut dominer l’homme est l’amour. Nul autre
pouvoir que l’amour ne peut leur donner le pouvoir de se dominer l’un
l’autre ; seul l’amour peut diriger. (La Bénédiction et la famille idéale,
p. 334)
En termes de force
physique, la femme n’est pas l’égale de l’homme, mais quand l’amour s’en mêle,
la femme et le mari poussent et tirent l’un et l’autre et ne font qu’un. Quand
une personne devient un partenaire objet d’amour devant Dieu, Dieu va-t-Il
aimer cela ? Oh ! Que oui. (Tongil Segye, 1986. 4-22)
La mélodie que Dieu
aime le plus, ce sont les rires d’un couple qui est heureux parce qu’ils s’aiment
mutuellement. Quand un tel couple vit une vie avec un cœur qui peut embrasser
le monde et recevoir l’univers entier, ses rires n’auront aucune peine à fuser.
Aux yeux de Dieu, à quoi d’autre qu’une fleur cette vue ferait-elle
penser ? Ce n’est pas juste un idéal ou de l’abstraction. Je parle du
monde originel. (La Bénédiction et la famille idéale, p. 887)
Une conversation
entre un mari et une femme qui s’aiment est plus belle que n’importe quel poème
ou peinture dans le monde. Et en plus, comme c’est beau et splendide d’entendre
ceux qui s’aiment dire – « juste nous deux ! » (Tongil Segye,
1986, 2-28)
Quand un homme et une
femme reçoivent la Bénédiction et goûtent la joie de donner et de recevoir un
amour complet, aux yeux de Dieu c’est comme une fleur qui a éclos sur la terre.
En outre, toutes les choses harmonieuses qui voient le jour quand ils s’aiment
sont comme des parfums pour Dieu. Dieu vient parce qu’Il veut vivre dans un tel
beau parfum. Le fondement sur lequel l’amour de Dieu peut venir est la scène de
l’amour conjugal. C’est à cet endroit-là que toutes les choses et l’univers se
retrouvent en harmonie. (La Bénédiction et la famille idéale, p. 887)
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