
Livre III
L’amour vrai
Chapitre II
L’amour en pratique
3. L’amour parental
3.2. Plénitude de l’amour
parental même après plusieurs partages
Pourquoi aimons-nous
les enfants ? On ne peut s’empêcher de les aimer, mais pourquoi ?
C’est parce qu’avoir nos enfants, c’est comme avoir hérité de Dieu la grande
œuvre de la création au plan substantiel horizontal. Nous ressentons la joie
que Dieu éprouva après avoir créé Adam et Ève. Nous héritons l’amour de Dieu et
Son autorité créatrice. (76-45, 26.1.1975)
Les parents qui ont
élevé beaucoup d’enfants peuvent avoir un aperçu du cœur d’amour, même si cela peut
ne pas être clair – il est large, vaste et profond. Ceux qui ont élevé beaucoup
d’enfants peuvent sentir par eux-mêmes qu’ils ne peuvent pas frapper même leurs
ennemis malfaisants. Ils se tiennent sur ce vaste fondement et vivent avec
cette grande loi, quand bien même ils n’en seraient pas clairement conscients. (La
volonté de Dieu et le monde, p. 75)
À sa naissance,
l’enfant, mû par l’onde électrique de l’amour de sa mère, va spontanément
chercher le sein. Quelle soit laide ou belle lui est bien égal – il suffit
qu’elle soit sa mère. C’est d’une harmonie incomparable, vraiment sacrée à
regarder. (298-304, 17.1.1999)
Nous naissons dans
l’amour et grandissons en recevant l’amour. L’être appelé « moi » est
un fruit de l’amour de mes parents. Celui en qui l’amour de ma mère et de mon
père se montre comme un fruit réel, c’est moi. Mes parents doivent aimer ce
« moi », qui est un fruit de l’amour. Par ce fruit, l’amour infini
porte un autre fruit. Il y a là un chemin sur lequel nous pouvons nous lier à
l’amour individuel, l’amour familial, l’amour tribal, l’amour mondial, l’amour
universel et même l’amour essentiel de Dieu. Je prends part à l’amour de mes
parents de façon unique et en suis un compagnon unique. Avec l’amour, je peux
être l’égal de ma mère et de mon père et me hisser à leur hauteur. C’est un
privilège de l’amour. Les parents veulent transmettre tout ce qu’ils ont à
leurs fils et filles, qu’ils aiment vraiment. Vous pouvez tranquillement
hériter de l’univers à cent pour cent, quand, suivant la tradition du cœur,
vous avez trouvé une même qualité d’amour. Les parents veulent des enfants de
piété filiale pour cette raison. Les enfants de piété filiale perpétuent
l’héritage de l’amour en qualité de participants à l’amour éternel de leurs
parents. (140-233, 12.2.1986)
Quand vous avez un
bébé né de l’amour, vous n’allez pas le détester mais l’aimer quoi qu’il
fasse ; c’est que ce bébé est votre chair et votre sang, un alter ego de
vous fait d’amour. Alors il peut faire son pipi, son caca ou avoir le nez qui
coule, il n’est autre que mignon et adorable. C’est parce que ces choses sont
imprégnées d’amour. (La Bénédiction et la famille idéale, p. 887)
L’amour entre parents
et enfants vient des parents. Nous recevons l’amour de nos parents dès notre naissance.
Nous recevons l’amour des parents et grandissons, avant de nous lancer dans
l’amour horizontal entre mari et femme ; pour perpétuer leur amour, le
mari et la femme doivent à leur tour avoir des enfants et les aimer. Les
parents ne peuvent ressentir un amour réel qu’en ayant leurs enfants. Le simple
amour des frères et sœurs ne peut pas nous dire ce qu’est l’amour parental.
Autrement dit, nous pouvons arriver à connaître cet amour seulement en ayant eu
l’expérience de faire un cercle, qui commence avec les parents et se boucle
avec les parents. (137-67, 18.12.1985)
Une corde de l’amour
de ma mère, de mes parents et une corde de l’idéal sont connectées, et elles ne
peuvent pas être coupées par qui que ce soit. Au contraire, toutes les forces
de l’univers vont les protéger. Par conséquent où que j’aille, mes parents me
suivront. Mes parents veulent toujours être avec moi, même dans le monde
spirituel. Il est donc un péché de détester que vos parents vous accompagnent.
Par conséquent, sachez que considérer et aimer nos parents comme notre corps et
pratiquer la piété filiale est l’affaire de la plus haute valeur pour l’être
humain. C’est de l’amour de nos parents que nous sommes nés. Nous sommes nés
par le fait d’avoir été greffés sur l’amour de nos parents. Avant de parler de
la connexion de vie, avant de parler du lignage, le lignage est lié et la vie
est liée à cause de l’amour. Pourquoi suis-je précieux ? Je ne suis pas
précieux parce que j’ai la vie, mais parce que j’ai pris part à l’amour de mes
parents. Ce sont les parents qui ont aimé, mais le fruit de leur amour est moi.
Je suis précieux parce que celui qui est né avec le commencement et le fruit
est moi. (190-118, 18.6.1989)
Des parents sincères
s’efforceront de perpétuer la tradition de l’amour. C’est pareil pour les
Orientaux et les Occidentaux. Ce que tous les parents cherchent à établir par-delà
les tribus est la tradition de l’amour universel. Tous les gens sans
distinction chercheront à rassembler leur famille de façon complètement harmonieuse
pour vivre de façon heureuse et paisible. À l’Est comme à l’Ouest, tout le
monde désire ardemment une telle vie. Dans ce cas, la tradition est l’essence.
C’est que seule la tradition est liée au futur. (Tongil Segye, 1978, 11-11)
Qu’est-ce qui est plus
grand, l’amour conjugal ou l’amour entre parents et enfant ? Les
Occidentaux pensent que l’amour conjugal est plus grand. Mais non. Un amour
pour l’enfant est plus grand qu’un amour entre mari et femme. Dans l’amour
conjugal, le mari et la femme se battent en se croyant mal aimés, mais entre
parents et enfants, ils se battent pour s’aimer mutuellement. C’est parce que
l’amour des parents et des enfants est central et vertical, et serre de plus
près la voie de la loi céleste. Nous trouvons donc que l’amour qui sert les
autres se rapproche davantage de l’amour véritable. Si fort que soit un homme,
et si dure que soit une femme, ils s’inclineront devant cet amour. (90-85,
19.12.1976)
Si les parents sont
précieux c’est parce qu’ils vivent au service de leurs enfants. Alors l’inverse
a toutes les chances de se produire. Avec l’âge, les parents redeviennent
enfants. Avant, c’étaient les parents qui enseignaient leurs enfants, mais dans
leurs soixante-dix ou quatre-vingts ans, c’est au contraire les enfants qui les
enseignent. À ce moment-là, l’enfant prend la place du père. L’enfant doit
aimer ses parents tout comme ils l’ont élevé. Tel est le principe du ciel et de
la terre. (137-96, 24.12.1985)
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