samedi 6 février 2021

Plénitude de l’amour parental

Livre III

L’amour vrai

Chapitre II

L’amour en pratique

3. L’amour parental

3.2. Plénitude de l’amour parental même après plusieurs partages

Pourquoi aimons-nous les enfants ? On ne peut s’empêcher de les aimer, mais pourquoi ? C’est parce qu’avoir nos enfants, c’est comme avoir hérité de Dieu la grande œuvre de la création au plan substantiel horizontal. Nous ressentons la joie que Dieu éprouva après avoir créé Adam et Ève. Nous héritons l’amour de Dieu et Son autorité créatrice. (76-45, 26.1.1975)

Les parents qui ont élevé beaucoup d’enfants peuvent avoir un aperçu du cœur d’amour, même si cela peut ne pas être clair – il est large, vaste et profond. Ceux qui ont élevé beaucoup d’enfants peuvent sentir par eux-mêmes qu’ils ne peuvent pas frapper même leurs ennemis malfaisants. Ils se tiennent sur ce vaste fondement et vivent avec cette grande loi, quand bien même ils n’en seraient pas clairement conscients. (La volonté de Dieu et le monde, p. 75)

À sa naissance, l’enfant, mû par l’onde électrique de l’amour de sa mère, va spontanément chercher le sein. Quelle soit laide ou belle lui est bien égal – il suffit qu’elle soit sa mère. C’est d’une harmonie incomparable, vraiment sacrée à regarder. (298-304, 17.1.1999)

Nous naissons dans l’amour et grandissons en recevant l’amour. L’être appelé « moi » est un fruit de l’amour de mes parents. Celui en qui l’amour de ma mère et de mon père se montre comme un fruit réel, c’est moi. Mes parents doivent aimer ce « moi », qui est un fruit de l’amour. Par ce fruit, l’amour infini porte un autre fruit. Il y a là un chemin sur lequel nous pouvons nous lier à l’amour individuel, l’amour familial, l’amour tribal, l’amour mondial, l’amour universel et même l’amour essentiel de Dieu. Je prends part à l’amour de mes parents de façon unique et en suis un compagnon unique. Avec l’amour, je peux être l’égal de ma mère et de mon père et me hisser à leur hauteur. C’est un privilège de l’amour. Les parents veulent transmettre tout ce qu’ils ont à leurs fils et filles, qu’ils aiment vraiment. Vous pouvez tranquillement hériter de l’univers à cent pour cent, quand, suivant la tradition du cœur, vous avez trouvé une même qualité d’amour. Les parents veulent des enfants de piété filiale pour cette raison. Les enfants de piété filiale perpétuent l’héritage de l’amour en qualité de participants à l’amour éternel de leurs parents. (140-233, 12.2.1986)

Quand vous avez un bébé né de l’amour, vous n’allez pas le détester mais l’aimer quoi qu’il fasse ; c’est que ce bébé est votre chair et votre sang, un alter ego de vous fait d’amour. Alors il peut faire son pipi, son caca ou avoir le nez qui coule, il n’est autre que mignon et adorable. C’est parce que ces choses sont imprégnées d’amour. (La Bénédiction et la famille idéale, p. 887)

L’amour entre parents et enfants vient des parents. Nous recevons l’amour de nos parents dès notre naissance. Nous recevons l’amour des parents et grandissons, avant de nous lancer dans l’amour horizontal entre mari et femme ; pour perpétuer leur amour, le mari et la femme doivent à leur tour avoir des enfants et les aimer. Les parents ne peuvent ressentir un amour réel qu’en ayant leurs enfants. Le simple amour des frères et sœurs ne peut pas nous dire ce qu’est l’amour parental. Autrement dit, nous pouvons arriver à connaître cet amour seulement en ayant eu l’expérience de faire un cercle, qui commence avec les parents et se boucle avec les parents. (137-67, 18.12.1985)

Une corde de l’amour de ma mère, de mes parents et une corde de l’idéal sont connectées, et elles ne peuvent pas être coupées par qui que ce soit. Au contraire, toutes les forces de l’univers vont les protéger. Par conséquent où que j’aille, mes parents me suivront. Mes parents veulent toujours être avec moi, même dans le monde spirituel. Il est donc un péché de détester que vos parents vous accompagnent. Par conséquent, sachez que considérer et aimer nos parents comme notre corps et pratiquer la piété filiale est l’affaire de la plus haute valeur pour l’être humain. C’est de l’amour de nos parents que nous sommes nés. Nous sommes nés par le fait d’avoir été greffés sur l’amour de nos parents. Avant de parler de la connexion de vie, avant de parler du lignage, le lignage est lié et la vie est liée à cause de l’amour. Pourquoi suis-je précieux ? Je ne suis pas précieux parce que j’ai la vie, mais parce que j’ai pris part à l’amour de mes parents. Ce sont les parents qui ont aimé, mais le fruit de leur amour est moi. Je suis précieux parce que celui qui est né avec le commencement et le fruit est moi. (190-118, 18.6.1989)

Des parents sincères s’efforceront de perpétuer la tradition de l’amour. C’est pareil pour les Orientaux et les Occidentaux. Ce que tous les parents cherchent à établir par-delà les tribus est la tradition de l’amour universel. Tous les gens sans distinction chercheront à rassembler leur famille de façon complètement harmonieuse pour vivre de façon heureuse et paisible. À l’Est comme à l’Ouest, tout le monde désire ardemment une telle vie. Dans ce cas, la tradition est l’essence. C’est que seule la tradition est liée au futur. (Tongil Segye, 1978, 11-11)

Qu’est-ce qui est plus grand, l’amour conjugal ou l’amour entre parents et enfant ? Les Occidentaux pensent que l’amour conjugal est plus grand. Mais non. Un amour pour l’enfant est plus grand qu’un amour entre mari et femme. Dans l’amour conjugal, le mari et la femme se battent en se croyant mal aimés, mais entre parents et enfants, ils se battent pour s’aimer mutuellement. C’est parce que l’amour des parents et des enfants est central et vertical, et serre de plus près la voie de la loi céleste. Nous trouvons donc que l’amour qui sert les autres se rapproche davantage de l’amour véritable. Si fort que soit un homme, et si dure que soit une femme, ils s’inclineront devant cet amour. (90-85, 19.12.1976)

Si les parents sont précieux c’est parce qu’ils vivent au service de leurs enfants. Alors l’inverse a toutes les chances de se produire. Avec l’âge, les parents redeviennent enfants. Avant, c’étaient les parents qui enseignaient leurs enfants, mais dans leurs soixante-dix ou quatre-vingts ans, c’est au contraire les enfants qui les enseignent. À ce moment-là, l’enfant prend la place du père. L’enfant doit aimer ses parents tout comme ils l’ont élevé. Tel est le principe du ciel et de la terre. (137-96, 24.12.1985)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires sont les bienvenus

Sélection du message

Cheon Seong Gyeong Introduction

천 성 경 Cheon Seong Gyeong Au commencement, Dieu a créé le monde par la Parole. Il a créé en infusant son cœur, son amour, sa vie et...

Articles les plus consultés