samedi 6 février 2021

L’amour parental est l’amour de l’essence

Livre III

L’amour vrai

Chapitre II

L’amour en pratique

3. L’amour parental

3.1. L’amour parental est l’amour de l’essence

On voit dans les enfants la concrétisation de l’amour du père et de la mère et ce à quoi leur amour a été consacré. Ils sont le prolongement de la vie de leurs parents. Ils sont aussi l’incarnation de l’idéal des parents. Ceux qui ont donné naissance à des enfants et les ont aimés doivent le savoir. Aussi dit-on d’un fils bien aimé : « Là est la substance de mon amour, le prolongement de ma vie, et la réalisation de mon idéal – un deuxième moi. » (69-78, 20.10.1973)

Les enfants étant nés du fondement de l’amour, de la vie et de l’idéal, plus leurs parents les voient, plus ils en sont épris ; plus ils les voient, plus leur vie est pleine d’élan ; plus ils les voient, plus ils apparaissent comme des partenaires idéaux. (69-78, 20.10.1973)

Les parents peuvent-ils changer ? Sachez que l’histoire n’a pas connu d’époque où l’amour parental fut révolutionné. Autant dire que des révolutions peuvent se produire en grand nombre, l’amour doit continuer éternellement, parce que l’amour n’est pas une chose que l’on peut révolutionner. De tels parents, comme partenaires sujets d’un tel amour, ont absolument besoin de moi. Je suis pour eux un besoin unique, un besoin immuable et un besoin éternel. (74-18, 10.11.1974)

Pourquoi un enfant languit-il de ses parents ? Parce que son amour y a sa demeure, tout simplement. (137-141, 1.1.1986)

Pourquoi ce respect pour l’amour parental ? Parce qu’il se sacrifie sans espoir de récompense en retour. Les parents n’en attendent pas le moindre résultat. Se sacrifier les comble déjà et fait tout leur bonheur. Donner suffit à les rendre heureux. Dans tous les aspects, ce n’est pas en recevant qu’on est heureux. On est davantage béni à donner qu’à recevoir. Pourquoi est-on béni en donnant ? On peut représenter le côté de Dieu, voilà tout. (46-36, 18.7.1971)

L’amour des parents pour leurs enfants n’est pas le simple lien affectueux du quotidien, mais un amour qui vient de leurs tripes. Si fortement et ardemment qu’ils essaient, ils ne peuvent ni oublier ni se couper d’eux. C’est ce cœur aimant qu’ont les parents. En ressentant ce lien de vie avec leurs enfants, un cœur aimant envers eux naît spontanément chez les parents. (32-15, 14.6.1970)

Qu’est-ce que l’amour vrai ? C’est un amour qui vit pour les autres ; il donne et puis oublie. Il ne s’attarde pas sur ce qu’il a donné. En outre, il ne se lasse pas, même en donnant beaucoup. Quand les parents disent à leur fils de soixante-dix ans : « Fais bien attention aux voitures, mon grand », ça n’a rien de bizarre, et ils ne se lassent pas, même au bout de dizaines d’années. Quand les parents déchus sont comme cela, est-ce que les gens se lasseraient de donner et recevoir l’amour de Dieu dans le monde originel ? (139-103, 28.1.1986)

En aimant leurs enfants, les parents ne se mettent pas en avant, leur amour est désintéressé. Les parents n’aiment pas toujours leurs enfants avec fierté et de façon autoritaire. Tout en payant de leur propre personne, les parents souhaitent que leurs enfants aillent vers un grand destin. Les parents sont les maîtres de l’amour immuable. Ceux qu’on appelle parents ont un cœur immuable envers leurs enfants, même quand les enfants font les quatre cent coups. C’est dire si l’immuable amour des parents est précieux. (59-293, 30.7.1972)

Même en souffrant pour leurs enfants bien aimés à s’en rompre les os, les parents ne ressentent pas la difficulté. Pourquoi ? Parce qu’ils les aiment. Est-ce qu’ils donnent leur chair et leur sang et en font ensuite un bilan dans leur livre de compte ? Non. Ils ont surtout le regret anxieux de n’avoir pas pu tout donner. (39-335, 16.1.1971)

Qu’est-ce que la relation parent-enfant ? Quel genre de relation y a-t-il autour de l’amour ? En ce qui concerne le lien parent-enfant, si l’amour parental est la cause, les enfants sont les fruits de l’amour ; je vois les choses ainsi. Le fruit et la cause n’ont pas commencé en des endroits très éloignés l’un de l’autre, mais au même endroit. Que voulons-nous dire en affirmant que l’amour de mes parents est la cause et je suis venu comme son fruit ? Cela signifie que je suis apparu comme le résultat de l’amour du présent entre mes parents. La cause et le résultat sont unis à l’amour dans des positions égales. Dans la relation parent-enfant, ceux qui sont nés dans cette position, ce sont les enfants. (127-13, 1.5.1983)

La relation parent-enfant représente l’aspect vertical. Ainsi, l’amour de la relation parent-enfant ne peut pas changer. Il en est ainsi de notre histoire humaine, n’est-ce pas ? Parce que l’amour conjugal est une relation de type horizontal, il a quatre directions. Les parents ne peuvent donc pas abandonner leurs enfants, ni les enfants abandonner leurs parents. (145-275, 25.5.1986)

Les enfants devraient se tourner vers leurs parents avec une joie qui représente le monde, et les parents se tourner vers leurs enfants avec une joie qui peut satisfaire le désir qui représente le monde. La relation parent-enfant ne peut être en réalité que la racine fondamentale de l’univers. Nous pouvons conclure que la joie, dans ce qu’elle a de plus fondamentale, vient de là, et quand le chagrin s’y loge, il n’y a pas de lieu qui soit plus douloureux que celui-ci. (62-18, 10.9.1972)

Que signifie la relation parent-enfant ? Elle signifie la connexion du lignage. Le mot père implique l’amour et le lignage. Pour être des enfants en ligne directe, vous devez être un seul corps dans l’amour. Vous devez vous lier par le lignage. Le sang constitue la vie. Il est porteur d’une vie qui a hérité les traditions des parents. Par quoi ? Par l’amour. (142-266, 13.3.1986)

D’où suis-je né ? Je suis né dans un endroit où l’amour de mes parents s’est épanoui dans une profonde beauté. La fleur s’est épanouie avec beauté, mais de plus, en émettant des parfums ; elle s’est épanouie comme une fleur idéale dont le parfum était aimé par la mère, le père, Dieu, et même l’univers entier. Voilà dans quel milieu je suis né. (83-162, 8.2.1976)

Les enfants sont ceux qui ont été plantés comme des graines dans un lieu de joie, un endroit où la mère et le père, nés comme un homme et une femme incarnant l’univers, ont fait éclore leur amour. (83-162, 8.2.1976)

Qui suis-je ? Je suis celui qui a pris part à la source fondamentale du commencement de l’amour de mes parents. Ceci ne peut être séparé, car la cause et le résultat ont débuté au même endroit. L’amour parental, qui est la cause, et l’amour de ma vie, qui en est le résultat, ont une seule et même source. En ce sens, on peut le dire, le parent et l’enfant ne forment qu’un seul corps sur la base de l’amour. (127-13, 1.5.1983)

Il n’est pas possible de parler d’un seul corps sans l’amour. Je reçois l’amour de mes parents dès l’instant où je suis dans le ventre. L’amour et toute l’attention de mes parents sont censés se concentrer sur moi, dès l’instant où ma mère est enceinte de moi par l’essence de l’amour. Pourquoi ? Parce que je suis un fruit de l’amour.

Je suis donc né dans l’amour et reçois un lien de vie par l’amour ; en grandissant dans l’amour, j’arrive au moment de rencontrer mon partenaire, et je reçois mon partenaire. (127-13, 1.5.1983)

Rien ne peut détruire le lien parent-enfant. Il ne peut même pas être détruit par une bombe atomique. C’est un lien qui ne peut jamais être détruit, qui ne peut jamais être séparé ou abandonné. (21-69, 9.9.1968)

Vous aurez beau essayer, le lien parent-enfant ne peut pas être coupé. Parce que ce sont mes enfants qui ont la maîtrise de mon amour et de ma vie, si je coupe ce lien, cela revient à me renier moi-même et renier ma vie ; alors, je ne peux pas nier le fruit de l’amour. On en tire donc la conclusion que les parents peuvent renoncer à leur vie pour leurs enfants. (83-162, 8.2.1976)

Un couple peut trouver beaucoup de bonheur à vivre ensemble et à s’aimer mutuellement, quel est le couple heureux, celui qui a n’a pas d’enfants, ou celui qui en a ? Un couple sans enfants est une œuvre inachevée, un couple incomplet. Est-ce vrai ou pas ? (92-219, 17.4.1977)

Aucune loi ne va venir frapper les parents qui aiment leurs enfants. Ils ne peuvent pas être battus. L’univers est fait pour les protéger. Sachez-le. Là où des parents aimants embrassent leurs enfants adorés et les aiment, la loi de l’univers ne pourra pas attaquer, mais donnera plutôt sa protection. Nous ne l’avions pas su. (130-152, 8.1.1984)

Quand un enfant est malade ou devient infirme, le principe est que le cœur élevé et profond de ses parents va à cet enfant handicapé. Est-ce un mal ? Le cœur d’un tel infirme est comme une vallée, et le cœur parental comme la grande position du sommet. Ce cœur des parents déborde du sommet vers les profondeurs de la vallée. (147-166, 7.9.1986)

Il n’y a rien de mal dans le giron des parents qui vivent pour leurs enfants. Plus leurs vêtements sont usés, et plus ils sont misérables, plus ils creusent la vallée profonde des larmes. (173-263, 21.2.1988)

Mesdames et messieurs, que se passerait-il si un bébé devait avoir honte de faire caca ? Il n’a pas honte même après avoir fait pipi ou caca ; ça le fait même carrément sourire de voir sa mère nettoyer la crotte. C’est tellement innocent ! Ce n’est possible que dans l’amour. Dans l’amour, rien n’est laid. Il peut tout surmonter. (116-84, 20.12.1981)

Ce cœur empressé de la mère allaitant son bébé et l’élevant près de ses entrailles ! Le cœur des parents est tel que même lorsque ça sent mauvais parce que leur enfant fait pipi et caca, ils peuvent oublier cet environnement avec l’amour. Si le cœur des parents déchus pour leurs enfants est comme cela, comme le cœur de Dieu doit avoir été encore plus empressé ! Comme partenaire sujet de l’amour, Il voulait aimer Adam et Ève avec le cœur originel ! Nous devons y réfléchir une fois profondément. (20-209, 9.6.1968)

Le cœur parental sent que c’est insuffisant, même après avoir donné, et veut aimer davantage en se demandant s’il a suffisamment aimé, même après avoir aimé. La tristesse et le sentiment que ça ne va pas persistent après le don ; ce cœur possède en effet ce quelque chose qui lui permet de faire partie de cette essence qui se relie à l’amour éternel. C’est la motivation traditionnelle pour le début de l’amour. (60-82, 6.8.1972)

Lorsque les parents divorcent, c’est comme couper les enfants en deux avec un couteau. C’est interdit dans la loi publique de l’univers. Le mauvais sort et la malédiction suivront les parents qui s’en rendent coupable où qu’ils aillent ; ils ne peuvent pas être heureux.

Quand un bébé a faim, les seins de sa mère se gonflent de lait. Avec la montée du lait qui gonfle les seins, ils sont douloureux et ils sont tendus partout. Le sentiment d’une mère tenant et allaitant son enfant affamé est difficile à exprimer dans les mots. Quand les seins enflés redescendent, la mère éprouve bonheur et soulagement. On ne saurait comprendre cette sensation sans être mère. De plus, en voyant son bébé téter le sein tout en le touchant, l’amour déborde du cœur de la mère. (187-100, 6.1.1989)

Demandez donc à une mère qui a un enfant lequel elle devrait perdre, de son mari ou de son enfant, si la mort devait frapper ; elle dirait, si elle aime réellement son enfant, qu’elle n’abandonnera jamais son enfant, mais qu’elle peut abandonner son mari, si elle n’a pas le choix. Le mari peut être triste d’entendre cela. De nos jours, les gens diront : « Oh mais l’enfant, vous pouvez en avoir d’autres, s’il meurt » ; mais ceci est une condition auxiliaire, et en nous plongeant dans le principe pour examiner l’ordre, le lien entre mari et femme est horizontal, et vient tout à la fin. Telle est l’action de l’amour. (48-214, 19.9.1971)

Qu’est donc l’amour originel ? C’est un amour par lequel les parents peuvent donner leur vie à leur enfant. Ils aiment en allant au-delà de leur vie. Pourquoi doivent-ils faire cela ? Originellement, l’univers ne fut pas créé pour la vie ; ayant été créé pour l’amour, l’amour vient en premier. Disons donc que la vie va de pair avec l’amour, et non l’amour de pair avec la vie.

Ainsi, l’amour authentique aime en sacrifiant la vie et en allant au-delà de la vie. Sachez que tel est l’amour du Ciel, celui qui permet d’être relié à l’univers. (132-153, 31.5.1984)

En observant la vie des saumons, ils meurent après la ponte des œufs. Toutefois, pour pouvoir pondre les œufs, les saumons mâles et femelles s’unissent et… En voyant cela, on se demande si les couples de saumon ne s’aiment pas encore plus profondément entre eux que des condamnés à mort dont le jour de l’exécution a été fixé. Quand la femelle pond les œufs, le mâle creuse le sol et les protège. Le couple idéal, vraiment. Et après la ponte des œufs, ils meurent. Les différents aspects des saumons mâle et femelle mourants vous donnent vraiment un grand choc. Le corps de la mère sert ensuite de nourriture à ses petits. (128-259, 28.8.1983)

Si le créateur existe, pourquoi les a-t-Il créés (les saumons) comme cela d’après vous ? Cela nous montre toute l’importance des petits et de l’amour. Il est on ne peut plus naturel de dire que Dieu a créé les saumons comme un manuel pour enseigner que l’amour est ce qu’il y a de plus haut et que les petits sont tout ce qu’il y a de plus précieux. On en apprend des choses, en étudiant la vie des saumons. (128-259, 28.8.1983)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires sont les bienvenus

Sélection du message

Cheon Seong Gyeong Introduction

천 성 경 Cheon Seong Gyeong Au commencement, Dieu a créé le monde par la Parole. Il a créé en infusant son cœur, son amour, sa vie et...

Articles les plus consultés