
Livre VII
Traditions et
cérémonies
Chapitre IV
Traditions et code de
conduite quotidien d’une famille bénie
3. Vivre pour les
autres avec un vrai amour
3.1. Vivre pour les
autres
Comment décrire le Dieu qui créa cet univers et ses lois ? Il est
celui qui se tient dans la position représentative d’avoir vécu pour les autres
plus que quiconque. C’est cela, Dieu. Et donc, pour pouvoir Le rencontrer, vous
devez vivre pour les autres. Il a beau être le grand roi de la connaissance, Il
ne vous demande pas de venir à Lui avec votre savoir. Dieu est aussi le grand
roi du pouvoir, mais Il ne vous demande pas de venir avec le pouvoir. Il est
aussi le maître et le grand roi de l’autorité, de l’argent et des choses
matérielles, mais Son désir n’est pas que les gens amassent ce genre de choses.
Vivez pour les autres, et tout sera à vous. (133-16, 1.7.1984)
Pour ce qui est du processus de la recréation, le fait de donner et donner
encore aux autres, c’est comme Dieu Se répandant dans l’acte de création.
Donner de soi, c’est l’acte de créer son deuxième moi ; c’est comme
lorsque Dieu S’est donné pour le bénéfice de la création. Les œuvres de la
recréation suivent le cours de la restauration par l’indemnité ;
l’indemnité est accomplie par les œuvres de la recréation. La recréation ne
peut donc avoir lieu que lorsque vous payez de votre personne. Aussi la
conclusion s’impose-t-elle toute seule : le sacrifice est inévitable.
(82-240, 31.1.1976)
Dieu n’est pas un dictateur. Il S’est aussi dépensé pour l’humanité. Dieu
existe pour l’humanité. C’est pour cela que les êtres humains cherchent à Le
suivre depuis des milliers et milliers d’années. Puisque l’univers et toutes
les créatures se rangent sous la loi céleste de vivre pour les autres, les
êtres humains eux-mêmes, pour garder leur rang, doivent vivre pour les autres.
Vivre pour les autres va au-delà de l’ouest et de l’est, du passé et du
présent. (187-89, 6.1.1989)
Sachons bien que vivre pour soi-même est facteur de mal, mais agir pour
l’ensemble génère le développement. Lorsque vous vivez pour l’ensemble, chaque
porte s’ouvre pour vous. Les portes de l’individu, de la famille, de la tribu,
de la société, du monde et du ciel s’ouvrent ; tout ouvre sa porte pour
vous accueillir.
Vivre pour les autres est une vérité universelle, qui vous est nécessaire
pour établir un vrai chemin de vie. C’est un principe qui peut être appliqué en
tout lieu et qui ne change pas de toute éternité. Puisqu’il transcende le
passé, le présent et le futur, on doit toujours vivre pour les autres. Si Dieu
apparaît en face de saints tels que Confucius, Jésus, Bouddha ou Mahomet, et
leur demande ce qu’ils pensent de cette vérité, est-ce qu’ils vont dire :
« C’est faux ! » ou au contraire : « Bien sûr, que
c’est vrai ! » C’est un principe universel et une loi pour l’humanité
que de vivre sa vie de cette vraie façon. (133-16, 1.7.1984)
Quels accomplissements pouvons-nous léguer comme tradition à
l’histoire ? Seuls les accomplissements obtenus par une vie altruiste dans
un esprit de sacrifice ont survécu dans ce monde jusqu’à ce jour. De telles
personnes ont été commémorées comme saintes, figures historiques et patriotes.
Seulement avec un tel esprit de sacrifice, notre héritage survivra. Sachez donc
que, seulement en vivant une vie de sacrifice, nous pourrons laisser derrière nous
un héritage digne de respect. (82-239, 31.1.1976)
L’amour de Dieu consiste à aimer non seulement toutes les choses de la
création et toute l’humanité présente, mais aussi tous les gens du passé, du
présent et du futur. Vous devez savoir que Dieu travaille donc à libérer même
les personnes spirituelles qui sont allées en enfer. Les êtres humains doivent
suivre la voie de la vérité, la voie de la vie et la voie de l’amour. Si grand
que vous puissiez être, sans fondement de vie altruiste à votre actif, rien ne
vous suivra. En revanche, celui qui vit pour autrui deviendra naturellement le
sujet. Il deviendra une personne de vraie vie. (133-30, 1.7.1984)
Les idées du révérend Moon s’imposeront au 21e siècle comme la pensée
dominante. La raison en est simple : il dénonce le modèle d’une « vie
pour soi » en faveur d’une « vie pour autrui », la philosophie
qu’il a découverte. En toute logique, le monde ira forcément dans cette
direction. Le seul espoir réside donc dans l’Église de l’Unification. Plusieurs
dizaines de millénaires après le 21e siècle, le monde suivra l’idéal de vivre
pour les autres, plutôt que la philosophie du vivre pour soi. Cette idée de
vivre pour soi ne fera pas recette et sera délaissée. (169-88, 25.10.1987)
Comment l’unification est-elle possible ? Comment la mener à
bien ? Par l’agression physique ? Par la force ? Avec de
l’argent, du pouvoir ou le savoir ? Tout est résolu au moment de vivre
pour les autres, en prenant pour centre l’amour vrai. La conclusion est simple,
n’est-ce pas ? En vivant pour les autres dans l’amour vrai, le monde
satanique sera recréé en un monde céleste. C’est une conclusion logique.
(182-134, 16.10.1988)
3.2. Vivre pour
autrui vous met au centre
Nous autres unificationnistes, voulons-nous vivre bien, ou alors vivre au
milieu des épreuves ? Vivre bien ou vivre dans les épreuves ? Pour
qui ? Pour le révérend Moon de l’Église de l’Unification ? C’est pour
Dieu. C’est le seul moyen de pouvoir faire fondre le cœur de Dieu. (42-52,
19.2.1971)
On ne gagne pas quelqu’un en essayant de
s’imposer par le conflit, mais en prenant d’abord soin de cette personne avec
un cœur de parent. Faites cela et vous gagnerez. Faites-le pendant trois ans et
il vous suivra pour de bon. Le cœur est ainsi fait. Il ouvrira toutes les portes
de chez lui, jusqu’à la chambre principale, et vous accueillera en
disant : « Ma maison vous est ouverte à toute heure. » Comprenez
bien que ce type d’actions désintéressées, en accord avec le principe originel
de l’univers, fera bouger l’âme originelle des personnes. (103-139, 18.2.1979)
Quelle est la position de Dieu et des parents ? Celle qui consiste à
être concerné par les autres avant tout. Dieu pense à vous avant que vous ne le
fassiez. Les parents aussi pensent à vous comme cela. C’est toute leur
grandeur. De ce fait, ils occupent la position sujet. Si vous êtes deux à vivre
ensemble, vous devez avoir l’attitude : « Je dois faire ce qu’il est
censé faire. » Dieu est ce type de personne. Cette personne est le centre.
La personne qui vit pour autrui devient forcément le centre. (103-139,
18.2.1979)
Si mon partenaire m’aimait et vivait pour moi jusque dans les petits
détails, je voudrais alors redonner davantage. Ce serait l’escalade
perpétuelle. Après quelque temps d’escalade comme cela, si toute la vie
continue sur cette lancée, ce mode de vie sacrificiel s’étendra au-delà de la
nation, du monde, du monde spirituel éternel et du Royaume de Dieu. (119-326,
26.9.1982)
Pourquoi aime-t-on ce qui est à un niveau plus élevé ? Les lieux
élevés sont appréciés car là-haut on peut se lier à une grande variété de
choses. Pourquoi n’aime-t-on pas les lieux plus bas ? C’est parce qu’on y
devient limité. On y sera très éloigné de relations plus larges. Pour l’être
humain, les personnes les plus précieuses sont celles qui essaient de se lier à
des idéaux, des perspectives et des choses élevées. On peut trouver ici le
concept selon lequel de telles personnes sont précieuses. (129-308, 1.12.1983)
Il est essentiel que vous soyez plus altruistes. Qu’est-ce à dire, être
plus altruiste ? Celui qui est le plus altruiste deviendra le patron.
Parmi dix personnes, celle qui est appelée à devenir le centre est celle qui
aime les autres et vit davantage pour eux. Tous les autres lui courront après.
En général, on croit que vivre pour les autres, ce n’est pas bon. Or, c’est
ainsi qu’on devient le centre, qu’on devient propriétaire et qu’on hérite de
tout. C’est un principe universel. Aussi devez-vous comprendre ce concept qui
consiste à vivre pour les autres. Il n’y a rien de mal à cela, et vous n’y
perdrez rien. Au contraire, c’est vraiment une affaire en or. (132-276,
20.6.1984)
4. Aux parents
d’établir la loi de l’amour
4.1. Les parents,
plus proches de vous que les amis
Les parents existent pour les enfants. Si les parents vivaient pour
eux-mêmes, le mot « parent » n’existerait pas. Dorénavant, les
principes moraux doivent se former autour des principes de l’Église de
l’Unification. Comment les parents doivent-ils vivre ? Ayant donné
naissance aux enfants, il est essentiel que les parents existent pour ces
derniers. C’est le principe moral numéro un. Cela ne nécessite aucune
explication. Vivre pour le fils n’a rien d’un malheur, mais c’est quelque chose
d’heureux et de joyeux. (62-214, 25.9.1972)
Aucun parent n’enseignera à ses enfants à faire le mal. Cependant, il est
possible qu’un professeur enseigne à ses élèves à faire du mal. Si le
professeur est en position d’ennemi, il peut leur enseigner des choses qui les
amèneront à leur perte. Il y a deux sortes de professeurs et aussi deux sortes
de frères. Mais il n’y a qu’une seule sorte de parents. Même des parents
mauvais enseignent à leurs enfants à faire le bien. (28-85, 4.1.1970)
À qui appartenez-vous ? Vous appartenez à la fois à vos parents et à
votre enfant. À qui les parents appartiennent-ils ? Ils appartiennent
simultanément à l’enfant et à Dieu. Ainsi, vous appartenez d’abord à Dieu, et
ensuite à votre enfant. Après cela, vous vous appartenez aussi à vous-même.
Lorsque vous atteindrez ce niveau, vous serez parfaits.
C’est pourquoi le principe moral de respecter les parents reste en vigueur
sur terre et dans la vie humaine. De ce concept dérive la phrase « Le
respect pour vos parents et l’amour pour votre enfant. » Une personne sans
parents est un orphelin. Une personne doit d’abord faire l’expérience de
recevoir l’amour parental et d’aimer ses enfants ; seulement alors elle
saura distinguer sa position dans les quatre directions, ainsi que vers le haut
et vers le bas. (18-209, 8.6.1967)
Vos enfants doivent pouvoir dire : « Nos parents sont les
meilleurs de tout l’univers. » Les gens du monde viendront visiter la
Corée en recherche de familles exemplaires. Vous devriez avoir quelque chose à
montrer et à dire à cette occasion. (21-87, 3.11.1968)
Il est important qu’un père soit le meilleur ami de tous les amis. Quand il
apparaît, son fils devrait lui sauter au cou, même en abandonnant ses amis. Un
père doit être aussi l’enseignant des enseignants. Il devrait donc être perçu
comme celui qui surpasse le président, le meilleur, surclassé par Dieu seul. Il
faut que les enfants pensent à leur père comme à leur meilleur ami et
professeur, que jamais ils n’échangeraient contre d’autres amis ou professeurs.
Et ils doivent pouvoir dire : « Je préférerais abandonner ma femme
bien-aimée qu’abandonner mon père. » (57-282, 4.6.1972)
Je caresse toujours le visage de mes enfants endormis, en rentrant chez
moi. Il n’est pas facile d’être un bon parent. C’est ainsi qu’une pensée germe
naturellement dans l’esprit des enfants : « J’aimerai aussi mes fils
et mes filles comme mon père m’aime. » Ils doivent être amenés à se dire
que leur père est le meilleur au monde. (97-310, 26.3.1978)
Tout le monde veut avoir un grand fils. On peut se demander comment faire
pour éduquer quelqu’un vers la grandeur. Mais l’éducation est l’affaire de
toute la vie des parents. Il faut se montrer sincère et fervent. Au moment de
transmettre leur demeure aux enfants qu’ils ont élevés avec un dévouement
total, ou de les investir comme leurs représentants, les parents leur demandent
couramment de s’unir à eux en esprit et leur transmettent la fibre parentale,
afin de les éduquer comme leurs représentants. (24-257, 24.8.1969)
Les parents souffrent pour leurs enfants à s’en arracher les tripes, mais
ils ne ressentent pas la douleur. Pourquoi ? Parce qu’ils aiment tant
leurs enfants. Est-ce qu’ils inscrivent le coût sur un livre de compte, après
avoir sué sang et eau ? Sûrement pas. Ils ont plutôt le sentiment
frustrant de n’avoir pas tout donné. (39-334, 16.1.1971)
L’amour des parents pour leurs enfants ne vient pas seulement des liens
tissés par la vie quotidienne, mais jaillit des tripes. Les parents ont un
esprit aimant pour leurs enfants, qui ne peut jamais être oublié ou bien rompu.
Les parents aiment donc leurs enfants aussi longtemps qu’ils sont en vie.
Quand les parents sentent que leur vie est liée à celle de leurs enfants, ils
expriment naturellement envers eux un cœur débordant d’affection. Les parents
ne peuvent s’empêcher d’aimer leurs enfants. Ce n’est pas la force de la
conscience qui les contraint à les aimer intentionnellement, sous prétexte que
ce sont leurs enfants, mais c’est la force de vie qui les lie à eux plus
profondément que ce genre de conscience. Nous sentons très nettement cette
réalité dans notre vie de famille quotidienne. (32-15, 14.6.1970)
L’homme doit prendre responsabilité pour toutes les querelles surgissant
dans une famille. À l’homme de défendre la position centrale d’autorité au sein
de la famille. (21-87, 3.11.1968)
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