dimanche 28 février 2021

Les parents, plus proches de vous que les amis

Livre VII

Traditions et cérémonies

Chapitre IV

Traditions et code de conduite quotidien d’une famille bénie

3. Vivre pour les autres avec un vrai amour

3.1. Vivre pour les autres

Comment décrire le Dieu qui créa cet univers et ses lois ? Il est celui qui se tient dans la position représentative d’avoir vécu pour les autres plus que quiconque. C’est cela, Dieu. Et donc, pour pouvoir Le rencontrer, vous devez vivre pour les autres. Il a beau être le grand roi de la connaissance, Il ne vous demande pas de venir à Lui avec votre savoir. Dieu est aussi le grand roi du pouvoir, mais Il ne vous demande pas de venir avec le pouvoir. Il est aussi le maître et le grand roi de l’autorité, de l’argent et des choses matérielles, mais Son désir n’est pas que les gens amassent ce genre de choses. Vivez pour les autres, et tout sera à vous. (133-16, 1.7.1984)

Pour ce qui est du processus de la recréation, le fait de donner et donner encore aux autres, c’est comme Dieu Se répandant dans l’acte de création. Donner de soi, c’est l’acte de créer son deuxième moi ; c’est comme lorsque Dieu S’est donné pour le bénéfice de la création. Les œuvres de la recréation suivent le cours de la restauration par l’indemnité ; l’indemnité est accomplie par les œuvres de la recréation. La recréation ne peut donc avoir lieu que lorsque vous payez de votre personne. Aussi la conclusion s’impose-t-elle toute seule : le sacrifice est inévitable. (82-240, 31.1.1976)

Dieu n’est pas un dictateur. Il S’est aussi dépensé pour l’humanité. Dieu existe pour l’humanité. C’est pour cela que les êtres humains cherchent à Le suivre depuis des milliers et milliers d’années. Puisque l’univers et toutes les créatures se rangent sous la loi céleste de vivre pour les autres, les êtres humains eux-mêmes, pour garder leur rang, doivent vivre pour les autres. Vivre pour les autres va au-delà de l’ouest et de l’est, du passé et du présent. (187-89, 6.1.1989)

Sachons bien que vivre pour soi-même est facteur de mal, mais agir pour l’ensemble génère le développement. Lorsque vous vivez pour l’ensemble, chaque porte s’ouvre pour vous. Les portes de l’individu, de la famille, de la tribu, de la société, du monde et du ciel s’ouvrent ; tout ouvre sa porte pour vous accueillir.

Vivre pour les autres est une vérité universelle, qui vous est nécessaire pour établir un vrai chemin de vie. C’est un principe qui peut être appliqué en tout lieu et qui ne change pas de toute éternité. Puisqu’il transcende le passé, le présent et le futur, on doit toujours vivre pour les autres. Si Dieu apparaît en face de saints tels que Confucius, Jésus, Bouddha ou Mahomet, et leur demande ce qu’ils pensent de cette vérité, est-ce qu’ils vont dire : « C’est faux ! » ou au contraire : « Bien sûr, que c’est vrai ! » C’est un principe universel et une loi pour l’humanité que de vivre sa vie de cette vraie façon. (133-16, 1.7.1984)

Quels accomplissements pouvons-nous léguer comme tradition à l’histoire ? Seuls les accomplissements obtenus par une vie altruiste dans un esprit de sacrifice ont survécu dans ce monde jusqu’à ce jour. De telles personnes ont été commémorées comme saintes, figures historiques et patriotes. Seulement avec un tel esprit de sacrifice, notre héritage survivra. Sachez donc que, seulement en vivant une vie de sacrifice, nous pourrons laisser derrière nous un héritage digne de respect. (82-239, 31.1.1976)

L’amour de Dieu consiste à aimer non seulement toutes les choses de la création et toute l’humanité présente, mais aussi tous les gens du passé, du présent et du futur. Vous devez savoir que Dieu travaille donc à libérer même les personnes spirituelles qui sont allées en enfer. Les êtres humains doivent suivre la voie de la vérité, la voie de la vie et la voie de l’amour. Si grand que vous puissiez être, sans fondement de vie altruiste à votre actif, rien ne vous suivra. En revanche, celui qui vit pour autrui deviendra naturellement le sujet. Il deviendra une personne de vraie vie. (133-30, 1.7.1984)

Les idées du révérend Moon s’imposeront au 21e siècle comme la pensée dominante. La raison en est simple : il dénonce le modèle d’une « vie pour soi » en faveur d’une « vie pour autrui », la philosophie qu’il a découverte. En toute logique, le monde ira forcément dans cette direction. Le seul espoir réside donc dans l’Église de l’Unification. Plusieurs dizaines de millénaires après le 21e siècle, le monde suivra l’idéal de vivre pour les autres, plutôt que la philosophie du vivre pour soi. Cette idée de vivre pour soi ne fera pas recette et sera délaissée. (169-88, 25.10.1987)

Comment l’unification est-elle possible ? Comment la mener à bien ? Par l’agression physique ? Par la force ? Avec de l’argent, du pouvoir ou le savoir ? Tout est résolu au moment de vivre pour les autres, en prenant pour centre l’amour vrai. La conclusion est simple, n’est-ce pas ? En vivant pour les autres dans l’amour vrai, le monde satanique sera recréé en un monde céleste. C’est une conclusion logique. (182-134, 16.10.1988)

3.2. Vivre pour autrui vous met au centre

Nous autres unificationnistes, voulons-nous vivre bien, ou alors vivre au milieu des épreuves ? Vivre bien ou vivre dans les épreuves ? Pour qui ? Pour le révérend Moon de l’Église de l’Unification ? C’est pour Dieu. C’est le seul moyen de pouvoir faire fondre le cœur de Dieu. (42-52, 19.2.1971)

On ne gagne pas quelqu’un en essayant de s’imposer par le conflit, mais en prenant d’abord soin de cette personne avec un cœur de parent. Faites cela et vous gagnerez. Faites-le pendant trois ans et il vous suivra pour de bon. Le cœur est ainsi fait. Il ouvrira toutes les portes de chez lui, jusqu’à la chambre principale, et vous accueillera en disant : « Ma maison vous est ouverte à toute heure. » Comprenez bien que ce type d’actions désintéressées, en accord avec le principe originel de l’univers, fera bouger l’âme originelle des personnes. (103-139, 18.2.1979)

Quelle est la position de Dieu et des parents ? Celle qui consiste à être concerné par les autres avant tout. Dieu pense à vous avant que vous ne le fassiez. Les parents aussi pensent à vous comme cela. C’est toute leur grandeur. De ce fait, ils occupent la position sujet. Si vous êtes deux à vivre ensemble, vous devez avoir l’attitude : « Je dois faire ce qu’il est censé faire. » Dieu est ce type de personne. Cette personne est le centre. La personne qui vit pour autrui devient forcément le centre. (103-139, 18.2.1979)

Si mon partenaire m’aimait et vivait pour moi jusque dans les petits détails, je voudrais alors redonner davantage. Ce serait l’escalade perpétuelle. Après quelque temps d’escalade comme cela, si toute la vie continue sur cette lancée, ce mode de vie sacrificiel s’étendra au-delà de la nation, du monde, du monde spirituel éternel et du Royaume de Dieu. (119-326, 26.9.1982)

Pourquoi aime-t-on ce qui est à un niveau plus élevé ? Les lieux élevés sont appréciés car là-haut on peut se lier à une grande variété de choses. Pourquoi n’aime-t-on pas les lieux plus bas ? C’est parce qu’on y devient limité. On y sera très éloigné de relations plus larges. Pour l’être humain, les personnes les plus précieuses sont celles qui essaient de se lier à des idéaux, des perspectives et des choses élevées. On peut trouver ici le concept selon lequel de telles personnes sont précieuses. (129-308, 1.12.1983)

Il est essentiel que vous soyez plus altruistes. Qu’est-ce à dire, être plus altruiste ? Celui qui est le plus altruiste deviendra le patron. Parmi dix personnes, celle qui est appelée à devenir le centre est celle qui aime les autres et vit davantage pour eux. Tous les autres lui courront après. En général, on croit que vivre pour les autres, ce n’est pas bon. Or, c’est ainsi qu’on devient le centre, qu’on devient propriétaire et qu’on hérite de tout. C’est un principe universel. Aussi devez-vous comprendre ce concept qui consiste à vivre pour les autres. Il n’y a rien de mal à cela, et vous n’y perdrez rien. Au contraire, c’est vraiment une affaire en or. (132-276, 20.6.1984)

4. Aux parents d’établir la loi de l’amour

4.1. Les parents, plus proches de vous que les amis

Les parents existent pour les enfants. Si les parents vivaient pour eux-mêmes, le mot « parent » n’existerait pas. Dorénavant, les principes moraux doivent se former autour des principes de l’Église de l’Unification. Comment les parents doivent-ils vivre ? Ayant donné naissance aux enfants, il est essentiel que les parents existent pour ces derniers. C’est le principe moral numéro un. Cela ne nécessite aucune explication. Vivre pour le fils n’a rien d’un malheur, mais c’est quelque chose d’heureux et de joyeux. (62-214, 25.9.1972)

Aucun parent n’enseignera à ses enfants à faire le mal. Cependant, il est possible qu’un professeur enseigne à ses élèves à faire du mal. Si le professeur est en position d’ennemi, il peut leur enseigner des choses qui les amèneront à leur perte. Il y a deux sortes de professeurs et aussi deux sortes de frères. Mais il n’y a qu’une seule sorte de parents. Même des parents mauvais enseignent à leurs enfants à faire le bien. (28-85, 4.1.1970)

À qui appartenez-vous ? Vous appartenez à la fois à vos parents et à votre enfant. À qui les parents appartiennent-ils ? Ils appartiennent simultanément à l’enfant et à Dieu. Ainsi, vous appartenez d’abord à Dieu, et ensuite à votre enfant. Après cela, vous vous appartenez aussi à vous-même. Lorsque vous atteindrez ce niveau, vous serez parfaits.

C’est pourquoi le principe moral de respecter les parents reste en vigueur sur terre et dans la vie humaine. De ce concept dérive la phrase « Le respect pour vos parents et l’amour pour votre enfant. » Une personne sans parents est un orphelin. Une personne doit d’abord faire l’expérience de recevoir l’amour parental et d’aimer ses enfants ; seulement alors elle saura distinguer sa position dans les quatre directions, ainsi que vers le haut et vers le bas. (18-209, 8.6.1967)

Vos enfants doivent pouvoir dire : « Nos parents sont les meilleurs de tout l’univers. » Les gens du monde viendront visiter la Corée en recherche de familles exemplaires. Vous devriez avoir quelque chose à montrer et à dire à cette occasion. (21-87, 3.11.1968)

Il est important qu’un père soit le meilleur ami de tous les amis. Quand il apparaît, son fils devrait lui sauter au cou, même en abandonnant ses amis. Un père doit être aussi l’enseignant des enseignants. Il devrait donc être perçu comme celui qui surpasse le président, le meilleur, surclassé par Dieu seul. Il faut que les enfants pensent à leur père comme à leur meilleur ami et professeur, que jamais ils n’échangeraient contre d’autres amis ou professeurs. Et ils doivent pouvoir dire : « Je préférerais abandonner ma femme bien-aimée qu’abandonner mon père. » (57-282, 4.6.1972)

Je caresse toujours le visage de mes enfants endormis, en rentrant chez moi. Il n’est pas facile d’être un bon parent. C’est ainsi qu’une pensée germe naturellement dans l’esprit des enfants : « J’aimerai aussi mes fils et mes filles comme mon père m’aime. » Ils doivent être amenés à se dire que leur père est le meilleur au monde. (97-310, 26.3.1978)

Tout le monde veut avoir un grand fils. On peut se demander comment faire pour éduquer quelqu’un vers la grandeur. Mais l’éducation est l’affaire de toute la vie des parents. Il faut se montrer sincère et fervent. Au moment de transmettre leur demeure aux enfants qu’ils ont élevés avec un dévouement total, ou de les investir comme leurs représentants, les parents leur demandent couramment de s’unir à eux en esprit et leur transmettent la fibre parentale, afin de les éduquer comme leurs représentants. (24-257, 24.8.1969)

Les parents souffrent pour leurs enfants à s’en arracher les tripes, mais ils ne ressentent pas la douleur. Pourquoi ? Parce qu’ils aiment tant leurs enfants. Est-ce qu’ils inscrivent le coût sur un livre de compte, après avoir sué sang et eau ? Sûrement pas. Ils ont plutôt le sentiment frustrant de n’avoir pas tout donné. (39-334, 16.1.1971)

L’amour des parents pour leurs enfants ne vient pas seulement des liens tissés par la vie quotidienne, mais jaillit des tripes. Les parents ont un esprit aimant pour leurs enfants, qui ne peut jamais être oublié ou bien rompu.

Les parents aiment donc leurs enfants aussi longtemps qu’ils sont en vie. Quand les parents sentent que leur vie est liée à celle de leurs enfants, ils expriment naturellement envers eux un cœur débordant d’affection. Les parents ne peuvent s’empêcher d’aimer leurs enfants. Ce n’est pas la force de la conscience qui les contraint à les aimer intentionnellement, sous prétexte que ce sont leurs enfants, mais c’est la force de vie qui les lie à eux plus profondément que ce genre de conscience. Nous sentons très nettement cette réalité dans notre vie de famille quotidienne. (32-15, 14.6.1970)

L’homme doit prendre responsabilité pour toutes les querelles surgissant dans une famille. À l’homme de défendre la position centrale d’autorité au sein de la famille. (21-87, 3.11.1968)


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