
Livre VII
Traditions et
cérémonies
Chapitre III
Le culte et le code
de bonne conduite à l’Église
7.2.
Le programme d’éducation et le jeûne de sept jours
Dans l’Église de l’Unification, il y a le séminaire de deux jours, le
séminaire de sept jours, le séminaire de 21 jours et les sessions de formation
de 40 jours ; tout compris, la règle veut qu’en l’espace de six mois vous
ayez reçu une formation de 70 jours. C’est la parole et c’est la loi. En
faisant cela, vous pouvez découvrir ce qu’est la nature de l’Église de
l’Unification. (103-238, 1.3.1979)
Ceux qui traversent une formation de 120 jours formeront le noyau capable
d’établir la dignité et la réputation de l’Église de l’Unification. La
formation étant systématisée depuis les deux jours jusqu’aux 120 jours, c’est
la même chose où que vous soyez dans le monde. (78-188, 8.5.1975)
Dans les derniers jours, on doit passer par les trois étapes du jugement, à
savoir le jugement de vérité, le jugement du caractère et le jugement du cœur.
Ici, la doctrine est la vérité. Passer par ces trois jugements vous donne une
autorité : vous serez en position de former un lien avec les Vrais
Parents. (26-289, 10.11.1969)
Quand vous irez dans le monde spirituel, si vous n’avez pas jeûné pour le
Ciel au moins sept jours, vous serez incapables de vous inscrire dans l’autre
monde. Pourquoi ? Parce que Dieu a peiné pendant six mille ans dans le
cours de la restauration, vous devez jeûner en pensant à Ses douleurs. C’est
pourquoi, dans l’Église de l’Unification, il y a le jeûne de sept jours. Ce
n’est pas pour vous faire souffrir, mais pour vous permettre de poser la
condition de frapper votre corps face au Ciel.
Aussi devez-vous frapper le corps. Les êtres
humains doivent se dire : « Ce corps, mon ennemi. Espèce de sac à
viande ! Là-dedans, c’est le sang du mal qui bouillonne ! »,
puis lui donner un coup de couteau. Mais heureusement, Jésus a pris les coups à
notre place. Que nous a laissé Jésus ? Il nous a donné son sang et sa
chair. Vous devez devenir une personne capable de représenter Jésus. (17-182,
18.12.1966)
8. Indemnité, service
et vie de dévouement
8.1. Suivre le chemin
de l’indemnité
De nos jours, les membres de l’Église de l’Unification n’aiment pas le
chemin de l’indemnité. Autant dire qu’ils n’aiment pas la restauration.
Dire : « J’aime la restauration, mais je n’aime pas
l’indemnité », ça ne tient pas debout. Alors, qu’est-ce qui vient en
premier ? La restauration vient-elle en premier, ou est-ce
l’indemnité ? Vous aimez la restauration mais pas l’indemnité. Or, pour
Dieu, c’est l’inverse.
De quel côté êtes-vous ? Êtes-vous du côté de Dieu ou du côté de
Satan ? Il faut être clair à ce sujet. Vous aimez la restauration.
Toutefois, le côté de Dieu ne peut pas seulement aimer la restauration. Il faut
d’abord passer par l’indemnité, pour que la restauration puisse avoir lieu. (116-127,
27.12.1981)
Si les gens comprennent le vrai sens du mot indemnité, alors c’est lui
qu’ils aimeront tous le plus. Sans indemnité, il ne peut y avoir de
bénédiction. L’indemnité est une inestimable pépite d’or dans l’Église de
l’Unification. C’est un mot étonnant, qui peut affronter la mort, sacrifier
tout, vaincre toutes les difficultés. (97-71, 26.2.1978)
Entre la part de responsabilité et l’indemnité, l’une est à droite, l’autre
est à gauche. C’est comme une paire de jambes, la jambe droite et la jambe
gauche. Comprenez qu’on ne peut avancer si la part de responsabilité et la
restauration par l’indemnité ne sont pas en relation. Y avez-vous déjà
songé ? Vous n’aimez pas l’indemnité ? Dieu, la providence, et tout
le reste, vous n’aimez pas beaucoup ça, n’est-ce pas ? Dorénavant, même si
vous oubliez de manger, même si vous oubliez de dormir, même si vous oubliez de
penser à la personne que vous aimez, vous ne devez jamais oublier ceci ;
il faut être clair sur ce point. C’est sérieux à ce point-là.
Dieu doit passer par là, le révérend Moon doit passer par là et le monde
entier doit y passer. Autrement, cela ne suffira pas. Vous voulez passer par
tout cela gratuitement, semble-t-il ? Comment peut-on devenir professeur
ou médecin sans rien faire ? Il y a toutes les étapes du doctorat à passer
pour devenir médecin ; comment pouvez-vous le faire sans payer les
frais ? Si vous ne passez pas par ce cours, c’est de l’imposture. (124-106,
30.1.1983)
Les conditions d’indemnité, c’est à vous de les poser. Personne d’autre ne
peut le faire pour vous. La chute des êtres humains signifie la perte de la
souveraineté. Dans la restauration, qu’importent les obstructions, vous devez avoir
confiance en vous et avancer avec une claire subjectivité.
Là où vont les autres, cela les regarde, vous devez suivre votre voie. Vous
n’avez pas le temps de prêter attention à ce qui se dit en coulisses. La nuit,
il n’y a pas de temps pour dormir, et le jour, pas de temps pour prendre un
repas dans un petit coin tranquille. Sans avoir un cœur aussi sérieux, vous ne
pouvez suivre la voie de la restauration. (22-211, 4.2.1969)
Pour qu’un malade guérisse, il doit prendre des remèdes, même s’ils sont amers.
Lorsque nous observons les médicaments, nous voyons que les remèdes efficaces
sont amers. Les remèdes amers sont les vrais remèdes. Établir des conditions
d’indemnité équivaut à prendre des potions amères : c’est difficile. Mais
sans avoir établi de conditions d’indemnité, vous ne pouvez pas vous restaurer.
(92-254, 18.4.1977)
La Ciel est le lieu de vie où Dieu est honoré comme le centre absolu et où
s’établissent des relations d’amour à travers Lui. Pour pouvoir établir cette
origine céleste au mieux, Dieu a mené la providence de la restauration. Alors,
si vous êtes simplement imbus de vous-mêmes, cela ne marchera jamais. (92-255,
18.4.1997)
La voie du salut, c’est la voie de la restauration par l’indemnité. Qui dit
indemnité, dit chemin inverse de la chute ; c’est aller en sens inverse. (167-98,
30.6.1987)
8.2. Service et
dévouement
Comment ouvrir le chemin de l’amour vrai ? À force d’engagement, de
service et de sacrifice. Ce n’est rien d’autre que le cours de la recréation.
Des sacrifices sont à faire dans ce cours de recréation. Un tel chemin
d’indemnité devient le chemin du service. Il faut passer par la voie du
sacrifice. Ce n’est qu’en allant sur la voie de l’indemnité que l’on peut se
tenir du côté de Dieu. Sur la base de l’indemnité, vous pouvez vous tenir du
côté de Dieu. Le fait est là, absolu. Alors suivez le chemin de l’indemnité. (146-294,
20.7.1986)
De quel côté est le partenaire sujet et duquel
est le partenaire objet ? Qui est en position de suivre et qui est en
position de guider ? Pour Dieu la réponse ne fait pas de doute ;
c’est celui qui est du côté de Dieu. En Se penchant sur ce monde, Dieu voit
deux côtés en lutte constante. À la question : « Quel côté est celui
de Dieu ? », Il a déjà la réponse et rit donc en disant : « La
personne de mon côté est celle qui se tient sans cesse en position de
sacrifice, de dévouement et de service. Ceux qui se tiennent de ce côté sont
ceux qui luttent pour la justice et je choisirai ces gens-là. » Ceux qui
sont au centre se sacrifient et servent toujours. (147-98, 31.8.1986)
L’Église de l’Unification enseigne la loi céleste qui dicte le chemin
consistant à vivre pour les autres et elle enseigne que nous sommes nés pour
les autres. (133-16, 1.7.1984)
La formule pour aller au Ciel est simple. Il
s’agit tout simplement d’aimer le ciel et la terre. Mais cela passe par des
épreuves. Pas une seule personne ne s’est vraiment attelée à cette providence. (11-70,
22.1.1961)
Suivre la voie du bien implique toujours de devoir se sacrifier. Nous
enseignons le sacrifice pour cette raison. Qui dit « vivre pour les
autres » dit se sacrifier plutôt que de chercher son intérêt. C’est un
acte où l’on paie de sa personne. En donnant de vous-même, vous devez vous
donner à fond ; jusqu’à mettre votre vie en jeu. (78-61, 4.5.1975)
Quelle est l’idée principale de l’Église de l’Unification ? C’est de
vivre pour les autres. Dieu existe pour Ses objets d’amour. En vivant nous
aussi pour les autres, nous pouvons vivre pour le monde, même si la race
entière se ligue contre nous. C’est en sachant cela que l’Église de
l’Unification a continué jusqu’à aujourd’hui. (77-302, 25.4.1975)
Satan ne pourra approcher la personne qui s’occupe chaleureusement des
invités et soutient les autres avec un grand soin. Soyez-en bien conscients. (37-329,
1.1.1971)
Vous sacrifier, vous placer dans des épreuves, faire de vous des personnes
qui peuvent contribuer en se reniant elles-mêmes et produire des fruits d’amour
qui représentent le monde, tout cela vise à faire de vous des personnes
capables de recevoir l’amour de Dieu et l’amour de l’humanité. Il faut savoir
que notre mouvement est ainsi fait. L’Église de l’Unification a pour but de
créer des gens qui puissent recevoir l’amour de Dieu et de l’humanité. (82-53,
31.12.1975)
Si vous êtes résolus à vous sacrifier pour le monde, il n’y a pas de honte
à vous trouver dans un état piteux, voire à ressembler à un mendiant. Si être
dans l’Église de l’Unification, c’est manger du pain ou des gâteaux de riz avec
de l’eau et pouvoir s’en lécher les babines de gratitude : « Oh,
cette eau froide, ce matin, est un festin sans égal », l’univers pleurera
avec vous. Si vous vous tenez dans une telle position pour le bénéfice de
l’univers, il s’accrochera à vous puisqu’il est dans un état inférieur au vôtre
et sans partenaire sujet. (61-223, 31.8.1972)
Dans les temps anciens, n’y a-t-il pas eu beaucoup de situations
déplaisantes où il fallait labourer le sol à l’aide d’un bœuf ? On
fouettait l’arrière-train de l’animal de temps à autre en beuglant :
« Espèce de sale animal, qu’est-ce qui te prend ? Je t’ai élevé pour
cette époque de l’année et tu as une drôle d’attitude ! » Au
contraire, il faut dire à la bête : « Salut, ça me désole vraiment de
devoir me servir de toi ainsi, après un long hiver d’inactivité et de maigres
fourrages. » Si vous êtes plus patients que ce bœuf, le Ciel vous
reconnaîtra et voudra rester près de vous.
Au lieu de se tordre les mains ou de choisir pour un temps la voie facile,
on doit être patient avec un cœur pur et attendre les bénédictions. Ce n’est
qu’en vivant une vie bénie avec un esprit béni, que les bénédictions viendront
à vous. (127-89, 5.5.1983)
Le monde va vers son but ultime dans l’intérêt de la providence supérieure,
à travers un processus d’indemnité. Quand vous pensez à toute la joie que Dieu
pourra avoir, vous devez L’accepter et ressentir puissamment Son cœur
par-dessus la douleur et la peine qui étreint votre propre cœur en voyant votre
famille affamée ou proche de la mort. Le jour venu, quelle que soit la croix
qui va se présenter, vous devez savoir prier sur cette croix et promettre
d’être le premier à suivre ce chemin de souffrance. Vous devez donner et donner
encore, puis oublier. (229-237, 12.4.1992)
En vivant votre vie de foi, avez-vous une
puissance stimulante qui vous explose en plein cœur et vous meut sans cesse
vers le monde de la volonté de Dieu ? Quand vous avez ce cœur-là, alors il
est certain que Dieu est avec vous. En revanche, si vous n’avez pas ce pouvoir,
il est évident que Dieu est séparé de vous. (32-21, 14.6.1970)
Depuis le commencement de l’histoire, maintes religions ont suivi la
volonté de Dieu dans l’abnégation, en exhortant : « Se sacrifier et
servir les autres ! » Jusqu’ici, nous n’en avons pas connu le
bien-fondé. C’est que le monde originel est notre patrie originelle, où nous
vivons pour les autres.
Gagner ce monde requiert toute une préparation et un entraînement. Par
conséquent, nous pouvons voir que, plus une religion est élevée, plus elle fait
appel au sacrifice et au service, et nous nous rendons compte de ce fait
historique : Dieu mène Sa providence par un cours historique et des
périodes historiques. Par là, nous comprenons que Dieu existe. (77-270,
14.4.1975)
Quand votre cœur déborde d’amour pour l’humanité, et que vous avez l’esprit
de partager votre vie sans limite avec le genre humain, vous êtes à coup sûr du
côté du Ciel. Si vous finissez comme un être imbu de lui-même, à l’amour et aux
valeurs égocentriques, sachez-le : c’est la preuve que Dieu est déjà en
train de vous quitter. Cette personne-là ne fait pas route vers le Ciel. Elle
atteindra ses limites par son égoïsme. (32-21, 14.6.1970)
Vous ne connaissez pas les tactiques de Dieu et
de Satan. Le chemin d’Abel est d’être frappé en premier puis de tout reprendre.
Au début, on dirait que Satan l’emporte parce qu’il frappe en premier, mais à
la fin il doit tout redonner, avec en prime un aspect de bonté originelle qui
est en lui. Même s’il conquiert les autres, le côté du mal ne sera pas
triomphant ; au contraire, même le « bon côté originel » logé du
côté du mal sera confisqué.
Autrement dit, Dieu travaille comme s’Il faisait
un gâteau de riz. Puis Il le cède, et quand Il le reprend, des pépites ont été
saupoudrées par dessus. Le mal a sa brève période de prospérité et semble en
position de frapper le bien, mais n’allez pas croire que le Ciel va décliner. (56-85,
14.5.1972)
À tout moment, soyez prêts à tout. Ne perdez pas bêtement cette opportunité
que Dieu a guettée jusqu’à la minute même. Même contre mille ans d’histoire, sa
valeur est irremplaçable. Alors, la perdre serait affreux.
Promettez de ne jamais perdre cette chance, même si vous deviez perdre le
monde entier et tout ce que vous avez trouvé. Vous devez foncer en offrant le
comble de la dévotion et promettre une fois de plus résolument de transformer
cette opportunité en un résultat victorieux, même si votre vie doit être
sacrifiée. (26-141, 19.10.1969)
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