
Livre VII
Traditions et
cérémonies
Chapitre III
Le culte et le code
de bonne conduite à l’Église
6.2. Prier au nom des
Vrais Parents
Quand vous priez, vous priez au nom des Vrais Parents, et qui sont les
parents ? Ne pensez pas à cette expression seulement par rapport à notre
Mère et moi ; pensez plutôt au niveau des Vrais Parents en termes d’une
mère et d’un père capables d’embrasser le monde à un plus haut niveau et
d’aimer vraiment tout le monde en transcendant les sentiments raciaux ou
nationaux. C’est pourquoi je prie moi aussi au nom des Vrais Parents. (33-143,
11.8.1970)
Il n’est plus temps maintenant de prier « au nom de Jésus ». Nous
ne sommes plus à l’ère du salut par le nom. C’est l’ère du salut substantiel.
Les chrétiens prient au nom de Jésus.
Toutefois, le Père ne prie pas comme cela. Nous avons besoin de Jésus, pas
de son nom. Même s’il y a des dizaines de milliers de vocables pour le
« Père », l’être substantiel, Lui, est unique. N’est-ce pas ?
Alors, devons-nous aller au Royaume de Dieu en chevauchant l’être substantiel
de Jésus ou en chevauchant seulement un nom ? (13-63, 16.10.1963)
L’Église de l’Unification ne prie pas au nom de Jésus. Ceux qui ont adhéré
récemment à l’Église de l’Unification peuvent se dire : « En fait,
qui sont les Vrais Parents ? Pourquoi prier au nom de Vrais
Parents ? » Savez-vous ce que cela veut dire, Vrais Parents ?
Les Vrais Parents sont les ancêtres qui n’ont pas subi la chute dans le
jardin d’Éden et dont nous pouvons être fiers pour l’éternité au beau milieu de
la gloire de Dieu.
Mais, les premiers ancêtres de l’humanité ayant chuté, il fallait de
nouveaux ancêtres, et parce que Dieu aussi mène Sa providence en S’appuyant sur
les nouveaux ancêtres, nous prions au nom de ces nouveaux ancêtres. C’est la
logique même.
Nous ne devrions pas prier à travers une personne, Jésus ; nous devons
prier en passant par Jésus et le Saint-Esprit. Puisque Jésus est le père
spirituel et le Saint-Esprit la mère spirituelle, l’humanité déchue ne peut
aller au Royaume de Dieu sans passer par la relation entre de tels parents. (20-268,
7.7.1968)
Dans l’Église de l’Unification, nous ne prions pas au nom de Jésus. Nous
partons à la recherche de parents. Ces parents, nous les appelons les Vrais
Parents. Nous devons tout résoudre. Comme les gens n’ont pas su que la pierre
d’angle devait être rectifiée, vous devez mettre celle-ci bien droite. Si vous
pensez la garder inclinée et vivre à l’intérieur, quand l’ouragan viendra, tout
sera détruit. (48-228, 19.9.1971)
7. Témoigner de sa
foi, une quête de l’amour vrai
7.1. Témoigner, c’est
me multiplier
Qu’est-ce que le témoignage ? C’est montrer la voie. C’est montrer
comment revenir à Dieu. C’est tellement merveilleux ! Si vous demandez à
l’esprit originel : « Où vas-tu aller ? », il
répondra : « Je dois retourner au Royaume de Dieu en passant par ce
monde. » Comme elle est grande, la tâche qui ouvre ce chemin !
Recevoir la persécution, recevoir ceci et cela… Il faut retourner au Ciel en
passant par ce monde. (117-102, 14.2.1982)
Si quelqu’un peut subjuguer le mal en offrant sa vie, l’amour de Dieu
viendra à lui. C’est la formule. C’est comme des poids sur une balance ;
si un côté s’incline, l’autre s’élève. Éliminez plus de mal, et le bien
progressera ; si vous accroissez le mal, le bien sera réduit. Dieu peut
vous donner son amour en proportion du mal que vous éliminez.
C’est pourquoi, Dieu exige que vous L’aimiez plus que quiconque. La raison
de Son exigence est que plus vous L’aimez, plus vous pouvez recevoir Son amour.
Autrement dit, puisque vous avez aimé Dieu, vous pouvez être aimés de Lui. (40-243,
6.2.1971)
Vous allez accueillir le printemps ; Par
conséquent, qu’est-ce que le témoignage ? Qu’essayons-nous d’accomplir par
le témoignage ? Il s’agit de pouvoir recevoir l’été. Ce que nous essayons
de faire est d’amener des jours meilleurs où les branches se forment et le
feuillage s’épaissit, afin que les fleurs puissent s’épanouir et que les fruits
puissent naître.
Qu’en sera-t-il de l’Église de l’Unification ? Qu’arrivera-t-il si
vous dites : « J’ai fait mes trois ans de témoignage, maintenant je
peux aller chez moi et me reposer. » Que signifie une telle
attitude ? Même si le fruit est là, si vous n’avez pas la force vitale qui
peut surpasser cela, quand le vent froid du nord soufflera fort, vous
commencerez à dépérir et à rétrécir. (159-18, 1.3.1968)
On témoigne dans le but de créer son deuxième
moi (se multiplier). (18-186, 6.6.1967) Si une journée de la vie dans cet âge
semble brève, un jour de témoignage sera lié à l’éternité. Chacune de nos
actions sur un tel fondement ordonné par le Principe sera liée au but de
l’ensemble et à l’éternité ; elle ne disparaîtra pas mais demeurera à
jamais. (152-219, 15.5.1963)
Vous ressentirez de la joie, en témoignant. Sans témoignage, par contre, le
bonheur ne sera pas là. J’accomplis moi aussi cette tâche ; si je ne le
fais pas, je ressens une vive douleur. En témoignant, j’éprouve une grande
joie, même quand on m’injurie. (19-22, 5.11.1967)
Quand vous avez l’expérience vécue du Dieu vivant, vous allez témoigner
même si les gens vous disent de ne pas le faire. C’est que le témoignage
produit des choses nouvelles. Si vous avez dix personnes devant vous et que
vous menez une conversation sincère, les dix personnes deviendront de nouvelles
personnes.
Puis vous devez aller à l’église et prier ; vous verrez alors ce qui
va se passer. Quand elles feront des progrès, vous aussi allez avancer. Vous
serez élevés. (30-154, 21.3.1970)
Quand vous irez dans le monde spirituel, la seule chose dont vous pourrez
être fiers sera le fruit de votre témoignage. La richesse ne peut être un motif
de fierté dans le monde spirituel. En outre, il vous est impossible de vous
vanter du pouvoir que vous avez pu avoir en ce monde. La seule chose dont vous
puissiez être fiers est du nombre de vies que vous avez sauvées. La question
est de savoir combien de personnes, ou, au delà de votre tribu, combien de
peuples vous avez liées à la vie nouvelle. C’est votre richesse. Et c’est la
seule. (30-148, 21.3.1970)
Le monde spirituel étant équipé de tout ce qu’il faut, vous n’y manquerez
de rien ; s’il devait y avoir quelque chose qui puisse vous manquer, ce
serait une vraie personne. Voilà pourquoi, ces saints méritants qui ont
grandement contribué à cultiver de vraies personnes peuvent naturellement
devenir des fils et filles honorables dans le monde céleste. De ce fait, le
témoignage est la seule chose dont on puisse être fier. (30-148, 21.3.1970)
Avez-vous jamais prié en larmes toute la nuit pour un nouvel invité ?
Avez-vous ressenti plus de chagrin qu’à la mort d’un père, d’une mère, ou même
de votre bien-aimé(e) ? Non ? Alors essayez. Vous devez essayer de
vous lamenter des nuits entières sans sommeil.
Si vous pouvez sauver une vie, il n’y a rien alors que vous hésiterez à
sacrifier. L’argent, les vêtements, la maison, cela n’aura pas d’importance.
Vous devez aimer les gens à la folie. (34-270, 13.9.1970)
Quand vous venez à l’église, il vous faut amener avec vous vos parents et
tous les membres de votre famille. Amenez votre frère aîné, votre sœur aînée,
tout le monde. Combien de sang et de larmes avez-vous versés pour témoigner à
vos parents, à vos cousins, à votre parenté proche et éloignée ? Avez-vous
lutté de toutes vos forces et prié avec une immense ferveur pour pouvoir guider
la vie d’une personne ? Là est la question.
Devenez le centre de l’environnement où vous vous trouvez. Comprenez bien
que chacun de vous doit devenir un centre. (41-90, 13.2.1971)
Pour réussir à témoigner, il vous faut explorer la psychologie d’autrui.
Vous devez savoir dire si une personne aime telle ou telle chose rien qu’en
étudiant ses expressions et sa démarche. Il est important que vous sachiez
apprécier les émotions d’une personne. (42-174, 4.3.1971)
N’allez pas me dire que vous ne pouvez pas aller
témoigner par manque d’argent. Jésus est-il venu avec de l’argent ? Dieu
a-t-Il mené l’histoire de la restauration avec de l’argent ? Il l’a fait
avec la vie ; Il l’a fait avec du sang. C’est pourquoi, l’histoire du christianisme
est l’histoire de l’indemnité par le sang. Elle s’est faite dans le sang et la
vie, pas avec de l’argent. Si vous allez de l’avant avec cet état d’esprit,
Dieu vous aidera. (154-210, 17.7.1964)
Quand vous partez témoigner, ne prenez pas d’argent avec vous, mais au lieu
de cela, allez-y avec le cœur. (27-267, 19.12.1969)
On ne part pas témoigner sans se préparer. La question est le degré de
ferveur que vous avez dans l’âme au départ. S’il s’avère qu’il va falloir
prendre, disons, une semaine, un mois, un an, voire deux ou trois ans pour
apporter des résultats, vous devez alors être zélé pendant toute cette période
de temps. Sous la pluie ou la neige, en mangeant, éveillé ou endormi, en
arrivant ou en repartant, au repos ou en étant occupé à une activité, il vous
faut tout donner à cette personne, avec un cœur qui ne change pas. Donnez
complètement, cela vous sera retourné complètement. C’est le Principe. (42-228,
14.3.1971)
Pour aimer Dieu et l’être humain, le problème est de savoir combien nous y
mettons de nous-mêmes. Cela se traduira en maturité du caractère dans le monde
spirituel, pour devenir le fondement de la gloire. (42-228, 14.3.1971)
Êtes-vous déjà restés debout toute la nuit à témoigner ? J’en ai passé
des nuits à veiller ! En allant dans l’autre monde, on vous demandera
combien de nuits vous êtes resté éveillés à témoigner. Vous devez vous épuiser
à la tâche du témoignage. (10-252, 21.10.1960)
Quand on pêche au filet, il faut lancer les
poids un peu plus loin pour pouvoir attraper un poisson de plus. Nous sommes
dans la position des poids ; aussi devons-nous tendre le cœur un peu plus
et vouloir ramener au Ciel une personne de plus du domaine de Satan. (12-19, 4.7.1962)
Vous devez éduquer et faire grandir les gens jusqu’à ce qu’ils puissent
témoigner à d’autres. Faites-le, et vous ne perdrez alors aucune des personnes
auxquelles vous avez témoigné. (29-196, 28.2.1970)
Essayez de voir combien Dieu vous aide quand vous y mettez du vôtre. Si
vous ne témoignez pas à votre parenté et à vos amis proches sur la terre, vous
n’aurez alors aucun moyen d’échapper à leurs accusations dans le monde
spirituel. (18-134, 30.5.1967)
Le témoignage doit être mené comme une affaire : j’entends par là
qu’il faut de l’efficacité. Dans le passé, où que vous alliez pour témoigner,
vous ne vous prépariez pas suffisamment, mais il faut maintenant aller en vous
préparant à fond. Il faut donner le meilleur de soi-même, en y allant. Soyez
différents de ce que vous étiez avant. (102-45, 19.11.1978)
Une « personne vivante », voilà une philosophie bonne à explorer.
Vous devez toujours penser à la façon dont vous pouvez guider une personne vers
moi ou vers vous-mêmes. Vous devez penser aux moyens d’amener les gens vers
vous. Il n’y a qu’un seul chemin pour y arriver, et je connais la méthode.
C’est l’esprit du service d’autrui. Il est dans la nature foncière de l’être
humain de se rapprocher de quelque chose qui peut apporter certains bienfaits. (52-276,
3.1.1972)
Pour pouvoir trouver des gens, il vous faut être prêt à aller dans des
endroits qui sont comme la saison du printemps, la saison d’été, la saison
d’automne et la saison d’hiver, et à verser du sang, de la sueur et des larmes.
Vous devez vous dire à vous-mêmes : « J’aimerai les gens qui sont de
la saison du printemps, de la saison d’été, de la saison d’automne et de la
saison d’hiver, les gens des quatre saisons. J’aimerai même les gens de la
saison d’hiver, les Russes. » Après cela seulement, vous pourrez aimer
votre conjoint. Tel est le processus de la restauration. (96-152, 3.1.1978)
Vous n’avez pas à vous sentir solitaires ou tristes simplement parce que
quelqu’un ne fait pas trop attention à vos paroles, même après que vous ayez
mis tout votre cœur dans cette personne. Ceux qui comprennent que le principe
de la loi céleste veut qu’aucun investissement ne soit perdu seront bénis. Ils
ne connaîtront jamais le chagrin ou la solitude. Le temps approche où la brise
du printemps commencera à souffler.
En revanche, pour ceux qui n’ont pu recevoir votre cœur et vos efforts, un
vent d’automne soufflera. Dites-vous bien que le temps approche. (42-174,
4.3.1971)
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