jeudi 4 mars 2021

Cérémonie de Bénédiction des 36 couples

Livre IX

Les familles bénies

Chapitre III

La signification providentielle des familles bénies 

1. Les 36 couples

1.5. Cérémonie de Bénédiction des 36 couples

En 1961, la Bénédiction des 36 couples se déroula dans la confusion et le chaos. Finalement, il fallut mettre quelqu’un à faire le guet à la porte avant de pouvoir conduire la cérémonie. Toutefois, notre Père fit tout ce qu’il avait à faire, malgré tout le vacarme que faisaient les gens. Les parents des 36 couples grouillaient autour des lieux, nous abreuvant d’insultes en tout genre, en un mot, créant un tumulte incessant. Certains allèrent jusqu’à envoyer des dizaines de lettres anonymes au tribunal demandant que notre Père soit mis en prison, et en conséquence, notre Père dut se présenter au tribunal plusieurs fois. Il y eut douze personnes, en particulier, qui travaillèrent comme des fous pour détruire l’Église de l’Unification, répandant partout de la poussière de charbon.

L’Église de l’Unification se développa dans ce genre d’agitation. Il fallait poser les bases de la victoire à l’endroit même où les gens s’acharnaient contre nous. Nous avons entrepris la tâche intrépide d’établir le fondement de victoire malgré la féroce opposition venant de toute part. (23-317, 8.6.1969)

Au moment où nous nous préparions à célébrer la cérémonie de mariage sacré des 36 couples, j’ai envoyé des faire-part de mariage en mon nom aux parents des futurs mariés. Sur les invitations, j’avais écrit : « Cher père, mère, à telle date, votre fils/fille se mariera à l’église de Cheongpa-dong. Veuillez noter que vous ne pourrez assister à la cérémonie que si vous êtes vêtus de robes saintes de tel et tel style ; sinon, vous ne pourrez pas être reçus ! » 

Cette invitation fut un grand choc pour les parents ; vous n’avez pas idée du bruit qu’ils firent à ce sujet, s’écriant : « Comment diable ce genre de choses est-il possible ? Qui ose envoyer aux parents des faire-part pour le mariage de leurs propres enfants ? » Ils peuvent faire tout le bruit qu’ils veulent. Une fois que j’ai décidé de faire quelque chose, je vais jusqu’au bout. Ils pouvaient bien appeler la police à mes trousses, tout finirait par aller dans le sens que je voulais, et non pas comme eux l’entendaient. (162-321, 14.7.1987)

En Corée, quand les 36 couples se sont mariés, ils ont dû traiter leurs propres parents comme l’archange. Aucun d’entre eux n’avait informé leurs parents du mariage. À la dernière minute, comme il n’y avait pas moyen de faire autrement, je leur ai envoyé des invitations environ une semaine avant le mariage, assortie de nombreuses conditions, par exemple qu’ils devraient porter des robes saintes, et ainsi de suite.

Alors les parents m’abreuvèrent d’insultes, criant que je n’avais pas le droit de leur prendre leurs enfants pour les marier. En conséquence, ils firent tout un scandale, mais on n’y pouvait rien.

Pensez un moment combien cela a dû être déplaisant pour les parents. On dut finalement fermer les portes de fer et les empêcher complètement d’entrer. Il fallut prendre ces mesures pour établir la condition de se séparer de l’archange déchu et pour protéger la situation. (90-124, 21.10.1976)

Parmi les 36 couples, il y a un responsable dont le père est très célèbre. Le père était un homme très important, et tenait le révérend Moon en très piètre estime. En fait, il ne me considérait pas plus que le poète errant Kim Sa-gat, et il disait ceci et cela à mon sujet. Quand le temps vint pour moi de bénir sa fille, je lui envoyai un mot. Il se rendit à la cérémonie de mariage, parce qu’il voulait voir sa fille se marier, et il franchit la porte très fièrement.

Il avait été informé que s’il voulait assister à la cérémonie de mariage de l’Église de l’Unification, il fallait qu’il soit vêtu d’une robe sainte. Il était venu dans son plus beau costume, et il fut effondré, lorsque nous l‘avons empêché de franchir les portes. Il voulait rentrer, car, après tout, c’était le mariage de sa fille, mais nous l’avions retenu. Au bout du compte, il n’eut pas d’autre choix que d’aller vers un de nos membres, le supplier de lui prêter sa robe sainte, et il assista finalement au mariage de sa fille, vêtu de la robe sainte qu’il avait empruntée. (75-216, 5.1.1975)

Au moment de la Bénédiction des 36 couples, pensez-vous que les jeunes mariés ont pu informer leurs parents de la Bénédiction ? Est-ce que les parents auraient apprécié de voir leurs enfants venir discuter avec eux du projet de se marier dans une Église à laquelle ils s’opposaient ? Ne pensez-vous pas que la situation serait inévitablement devenue difficile ?

Si les parents étaient venus au mariage, ils seraient tombés comme un cheveu au milieu de la soupe, dans ce qui devait par ailleurs être le plus beau jour de la vie de leurs enfants. Notre Père, sachant cela, aurait-il dû tenir les parents informés du mariage et les inviter à venir faire connaissance avec leur beau-fils ou belle-fille ?

Puisque les parents devaient au moins être informés, on leur a envoyé des faire-part, qui devaient leur parvenir la veille du mariage. Nous avions envoyé des cartons indiquant : « Votre fils/fille va être uni dans un mariage saint, nous vous invitons à nous honorer de votre présence ». (61-313, 3.9.1972)

L’action révolutionnaire entreprise par notre Père allait complètement à l’encontre des traditions du mariage établies. Cela allait à l’encontre des traditions du christianisme et de la Corée. Comment cela ? C’était comme renier père et mère. Quand vous avez reçu la Bénédiction, en ai-je jamais discuté avec vos parents ? Non, parce que la Bénédiction est un commandement que je vous donne.

Notre Père est le sujet. À l’époque de la Bénédiction des 36 couples, nous avons empêché leurs parents de venir au mariage. Nous leur avons dit qu’ils ne pourraient entrer que s’ils portaient des robes saintes. Ils en firent tout un vacarme. Ce fut la révolution des révolutions. Cela allait complètement à l’encontre des traditions et des usages en vigueur. (213-17, 13.1.1991)

À l’occasion de la Bénédiction des 36 couples, à quel moment a eu lieu la première partie de la Bénédiction ? Est-ce que ce n’était pas tôt le matin ? Les familles des mariés étaient dehors, se battant pour rentrer et criant : « Laissez partir mon père ! » ou bien : « Laissez ma fille tranquille ! » Ces paroles faisaient de moi un voleur, l’homme qui avait volé le père d’untel et la fille de tel autre. Ils me faisaient passer pour un voleur, et criaient encore après moi : « Toi, espèce de Moon ! Vas-y, sors de là ! Tu as brisé notre famille et rendu ma fille folle à lier ! »

Quand on se marie, la moindre des choses est d’avoir la permission des parents en premier. Toutefois, dans notre cas, nous avons envoyé les invitations de mariage aux parents en leur demandant de porter une robe sainte s’ils voulaient venir. C’était la déraison totale. Je sais que c’était un véritable outrage d’agir ainsi. Si je ne l’avais pas su, j’aurais célébré la Bénédiction avec un cœur aussi léger qu’une plume, mais je devais célébrer la Bénédiction en sachant cela, et c’était cela le plus pénible. N’est-ce pas ? 

Si je n’avais pas eu à l’esprit que c’était déraisonnable, j’aurais entendu les insultes que l’on me criait en me disant : « Pourquoi me traitent-ils de tous les noms ? » mais je conduisais la cérémonie, en sachant qu’ils me maudiraient pour cela. J’ai mené la cérémonie à son terme, en sachant tout cela. Il ne pouvait pas y avoir d’indemnisation si je ne l’avais pas fait. Vous ne pouvez pas juste fermer les yeux et vous en tirer à bon compte. (211-332, 1.1.1991)

Quand les 36 couples se sont mariés, la cérémonie de Bénédiction a été conduite en trois parties, une tôt le matin, une durant la journée et une autre la nuit. Pourquoi ? C’était parce que tous les parents des mariés s’opposaient férocement au mariage de leurs enfants dans notre Église.

Du point de vue de la Volonté de Dieu, puisque l’histoire humaine a commencé avec de faux parents, je devais tout diriger en position de Vrais Parents. Les parents des membres s’opposaient aux mariages de notre Église, et la nation pareillement. Je dus me rendre aux tribunaux et faire une déposition enregistrée avant de célébrer la cérémonie de mariage. Personne n’a idée de ce que j’ai traversé pour mener mon travail à bien. Je n’avais aucun endroit où me tenir. J’ai dû prendre tous les risques. (91-259, 23.2.1977)

Vous voulez que notre Père vous raconte une histoire intéressante ? Alors que nous étions en train de célébrer la Bénédiction des 36 couples, en Corée, un homme vint me voir. Son gendre est là avec nous, d’ailleurs. L’homme disait que ses deux filles avaient été dupées pour adhérer à l’Église de l’Unification. Il était proviseur d’une école quelconque, et avait déjà choisi deux professeurs spécifiquement pour être ses futurs gendres ; il ne pouvait donc pas laisser ses filles prendre part au mariage saint. Pour toute réponse, notre Père lui dit : « Si vous voulez vous opposer, allez-y ! Quant à moi, je bénirai bel et bien vos deux filles ! » (22-261, 4.5.1969)

En choisissant les 36 couples pour la Bénédiction, pensez-vous que j’en ai touché un mot à leurs parents ? J’ai rassemblé les enfants d’autres personnes et je les ai mariés comme bon me semblait, sans en discuter avec leurs parents ni leur en dire un mot. Comme j’avais agi de la sorte, ils ne m’auraient pas seulement maudit mais même frappé à coups de bâton, s’ils en avaient eu la possibilité.

Si nous étions des Israélites de jadis, j’aurais eu les vêtements arrachés et l’on m’aurait poignardé à mort. Toutefois, j’ai accompli cela en un clin d’œil, avant que les parents aient eu la moindre idée de ce qui se passait. J’ai rassemblé des enfants de Satan, les ai fait devenir des enfants de Dieu et les ai mariés. Dans mon travail pour accomplir le cours de la restauration, par la grâce du Ciel, avec qui aurais-je pu en discuter ? En célébrant la Bénédiction, avec qui pouvais-je bien en discuter ? Tout devait se dérouler comme moi-même je l’entendais.

Les 36 couples sont les ancêtres. Par la Bénédiction, ils atteignaient le modèle d’amour par lequel ils pouvaient devenir les ancêtres ; dans ce cas, auraient-ils pu en discuter avec leurs parents de sang ? Cette question ne pouvait être abordée qu’avec Dieu. (18-207, 8.6.1967)

Puisque la Bénédiction des 36 couples devait avoir lieu en plein milieu de la nuit, quand tout était sombre, les portes étaient fermées pendant le déroulement de la cérémonie. Durant la cérémonie, il y avait beaucoup de cris à l’extérieur, « Laissez partir mon fils ! Laissez partir mon mari ! Comment pouvez-vous faire cela avec les enfants des autres ? » Ils étaient furieux parce que le mariage de leurs enfants aurait normalement dû être arrangé par les parents, et voilà que le révérend Moon de l’Église de l’Unification les mariait à sa guise. Ils protestaient, étant des pères et des mères du monde satanique.

Puisque les fils et filles de Dieu ont été enlevés par Satan, notre Père les a arrachés des griffes de Satan afin de les restaurer par l’indemnité. Par la Bénédiction, il devait regagner les fils et filles perdus dans l’histoire passée, pour les restaurer par l’indemnité. C’est pourquoi j’ai conclu la cérémonie avec tant de hâte. Je n’avais pas le choix, alors que j‘essayais d’accomplir la restauration par l’indemnité. (19-120, 31.12.1967)


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