Livre X
La vie dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre premier
La vision sur la vie de l’être humain
5.2. Le chemin à
suivre pour l’être humain vrai
Tout ce qui entame une action pour soi-même apporte le mal. Si c’est pour
le bien de l’ensemble, alors il y a développement. Gardez cela à l’esprit.
Vivez pour les autres, et toutes les portes vous seront ouvertes. L’individu,
la famille, la tribu, la nation, le monde, le Royaume de Dieu, en fait, le
chemin d’amour et tous les autre chemins dans le monde vous ouvriront toutes
grandes leurs portes pour vous accueillir. Quel serait ce chemin ? Nous devons
le prendre en considération. C’est pourquoi l’Église de l’Unification enseigne
comme perspective de vivre pour les autres ; c’est un énoncé de la loi
céleste. (133-16, 7.1.1984)
À quoi mène le chemin de la vraie vie ? Il s’agit d’ériger en loi
publique que nous devons tous vivre pour les autres. Cette loi est immuable,
car elle part d’un principe qui est valide où que vous alliez. Elle était
valable hier, elle est valide aujourd’hui, elle aura cours demain ; alors
vivez pour les autres. Si Dieu devait apparaître devant les saints et les sages
comme Jésus, Mahomet, Confucius, Bouddha et leur demander : « Et
vous, qu’en pensez-vous ? » répondraient-ils : « Cette loi
est correcte ! » ou vont-ils répondre « Cette loi est
fausse ! » ? Bien sûr, ils diront qu’elle est vraie. C’est la
loi de l’univers. Cette loi permet à l’être humain de vivre honnêtement. Tel
est le vrai chemin qui se déroule devant vous. (133-16, 1.7.1984)
Pour devenir une figure mondiale, que devez-vous faire ? Fonder votre
vie sur l’éthique et la moralité ne suffira pas. Baser votre vie sur l’être
humain ne suffira pas. Si vous vous appuyez sur l’humanité, vous ne parviendrez
jamais à dépasser la nation. Ce qui vous permet de dépasser la nation se situe
en Dieu. Sans une philosophie céleste, vous ne pouvez pas transcender la
nation. (38-260, 8.1.1970)
C’est pourquoi les saints ont fait connaître au monde non seulement l’être
humain, mais aussi Dieu. Quand vous considérez ceux qui furent comptés parmi
les saints du monde, est-ce qu’ils ont adoré Dieu, ou pas ? Y a-t-il
quelqu’un qui ne soit jamais devenu un saint sans Dieu ? (39-316,
16.1.1971)
En outre, les saints ont enseigné non seulement les principes moraux de
humanité, mais aussi les principes moraux du Ciel. (33-291, 21.8.1970)
Vivre pour ses parents et les aimer à la maison c’est être un fils filial,
vivre pour sa nation et l’aimer, c’est être un patriote, et aimer le monde,
c’est être un saint. Alors, qu’est-ce que j’essaie de vous enseigner ?
C’est de devenir des fils et filles de Dieu, qui aiment Dieu, le monde et
l’univers. Que deviendrez-vous ? Deviendrez-vous des fils et filles
saints, ou des fils et filles filiaux ? Pour être tout cela à la fois, il
faut garder dans son cœur un amour divin. (129-99, 1.10.1983)
Dieu n’avait d’autre choix que de doter l’être humain d’une vie brève sur
la terre avec la meilleure de toutes les devises, la toute meilleure tâche à
accomplir ; aussi leur a-t-il donné comme devise et comme tâche à
accomplir : « Aimez Dieu plus que quiconque ». Une personne qui
fait cela peut devenir le fils de Dieu, ce qui est sans précédent dans
l’histoire.
Le jour où vous devenez le fils de Dieu, il va sans dire que vous pourrez
aussi vous parfaire comme saint, patriote, et fils de piété filiale. Vous les
auriez tous portés en vous à la perfection. Une fois que c’est fait, vous
seriez non seulement dans une position de victoire chez vous, mais vous seriez
aussi vainqueur des fondements national et mondial. (100-157, 9.10.1978)
Que cherche à faire l’Église de l’Unification ? Elle n’essaie pas de
faire de vous un grand homme. Elle essaie de faire de vous tous des saints. Le
grand homme a des ennemis en face de lui, le saint n’en a pas. Le grand homme
aime son peuple, le saint aime toute l’humanité. Si donc un grand homme venait
à se tenir devant Dieu, Il lui dirait : « Tu as aimé les tiens, mais
tu n’as pas su aimer l’humanité, que Je cherche et que J’aime, n’est-ce
pas ? », et il ne pourrait se tenir en présence de Dieu. Par contre,
la personne qui a accompli les devoirs d’un saint peut aller tout droit en
présence de Dieu. Je viens de dire que l’Église de l’Unification essaie
d’accomplir quoi, au juste ? Ai-je dit qu’elle essaie de créer de grands
hommes, ou bien des saints ? (38-263, 8.1.1971)
Quel genre d’être est Dieu, qui a créé l’univers et établi les lois
universelles ? Si un être, plus que quiconque dans l’univers, représente
la position de vivre pour les autres, c’est bien Dieu. Alors, pour Le
rencontrer, il faut vivre pour les autres. Bien qu’Il soit le roi de la
connaissance, Il ne vous demande pas de venir devant Lui avec la connaissance.
Bien qu’Il soit le roi du talent, il ne vous demande pas de venir devant Lui
avec votre talent. Bien qu’Il règne en maître sur l’autorité, l’argent, et les
biens matériels, Il ne vous demande pas de Lui amener ces choses là. Non, ce
qu’il vous dit, c’est que tout un chacun peut venir devant Lui en vivant pour
les autres. (133-16, 1.7.1984)
5.3. Pourquoi la loi
de vivre pour autrui
Nous voyons bien que les mots comme amour, idéal, bonheur ou paix ne sont
pas du ressort de l’individu seul. On est là devant des mots dont la
réalisation passe par des relations réciproques. Alors, même si Dieu est l’Être
Absolu, l’idéal, le bonheur, ou la paix désirés par Lui ne peuvent se réaliser
quand Il est seul. Jusqu’ici, nous n’avons pas compris que c’est par le biais
de l’humanité que l’idéal de Dieu, l’amour de Dieu, et le bonheur et la paix de
Dieu peuvent s’accomplir. À quoi Lui servirait-il d’aimer si Dieu était
seul ? À quoi bon Ses idéaux s’Il n’avait personne pour les
partager ? Aussi peut-on raisonnablement conclure que ces conditions ne
peuvent être remplies sans établir une relation avec l’humanité. (75-315,
16.1.1975)
Dieu est le roi de la sagesse et le centre de l’univers ; entre le
sujet et l’objet, où placerait-Il l’origine de l’amour vrai, du vrai idéal, du
vrai bonheur ou de la vraie paix ? Il y a là un vrai dilemme. D’un côté le
sujet, de l’autre, l’objet ; entre les deux chemins, l’un pour le sujet et
l’autre pour l’objet, où placer les conditions de l’idéal ? Pour Dieu, le
créateur, c’est là un sérieux dilemme.
Dieu devait considérer, par rapport au vrai idéal, à l’amour vrai et à la
vraie paix, s’il fallait mettre le sujet au centre (l’origine idéale étant
alors que l’objet vive pour le sujet) ; ou bien mettre l’objet au
centre : et en ce cas l’origine idéale serait que le sujet vive pour
l’objet. Tout bien réfléchi, Dieu décida que s’il devait placer l’origine
idéale comme dans le premier cas de figure, non seulement Dieu Lui-même, mais
tout le monde aurait besoin que l’objet vive pour eux-mêmes, autrement dit,
tous deviendraient sujets et non objets. Si tel était le cas, le chemin vers
l’unité serait bloqué. Vous devez le comprendre. (75-318, 16.1.1975)
Quelle est la voie qui mène à la paix et à l’unité ? Dieu ne pouvait
que tracer une règle fondamentale : non seulement Dieu Lui-même mais aussi
les vrais êtres humains vivent pour les autres. Dès lors, on peut parler
d’amour vrai, de vrai idéal, de vraie paix, de vrai bonheur à partir d’une
position où on vit pour l’autre. Sinon, ils sont introuvables. Nous ne savions
pas que c’était l’essence de la création du ciel et de la terre. (75-318,
16.1.1975)
Pourquoi les hommes et les femmes naissent-ils ? Les hommes ne naissent
pas pour les hommes mais pour les femmes, et les femmes ne naissent pas pour
les femmes mais pour les hommes. Ils ne naissent pas pour eux-mêmes, ni l’un ni
l’autre. Or, bien qu’ils ne soient pas nés pour eux-mêmes, ils font passer
leurs désirs au premier plan. À bas cette philosophie du « moi,
je » ! Mettons-la en pièce, et on aura l’unification du monde.
(61-266, 1.9.1972)
Une personne qui se met à chercher sa propre valeur, et va la chercher chez
son conjoint plutôt qu’en soi, autrement dit, en jouant la carte de la
réciprocité, ne le regrettera pas. En tout lieu, à tout moment, son cœur
s’appuie sur une base de relation ; alors où qu’elle soit, elle ne sera
pas seule, mais heureuse. (59-200, 16.7.1972)
Exister pour les autres : pourquoi Dieu ne pouvait-Il faire autrement
que d’en faire Son principe ? Je vais répondre à cette question, mais
laissez-moi vous en poser une autre. Soit une personne qui fait quelque chose
pour vous : elle fait plein de sacrifices, risque sa vie, se donne à 100
pour cent. Très franchement, votre cœur vous dira-t-il de ne retourner sa
gentillesse qu’à 50 pour cent, en gardant les 50 pour cent restants dans votre
poche, ou bien vous dira-t-il de donner tout ce que vous avez à cette
personne ? Comment fonctionne notre âme originelle ? Elle veut
redonner un montant plus élevé.
Si vous réalisiez qu’il a fait tout cela pour vous avec un vrai cœur
dévoué, vous voudriez lui redonner à plus de 100 pour cent. Si, sur 100 pour
cent donnés, le retour est de 110 pour cent, ces 110 pour cent seraient alors
retournés par 120 pour cent parce que le retour était tout aussi vrai et zélé
que le premier acte. C’est ce processus qui voit se mettre en place le concept
d’éternité. L’éternité commence ainsi. Aussi fallait-il inscrire ce principe là
dès le commencement, et en outre, à une place où le développement et la
prospérité sont assurés de suivre. (73-326, 10.8.1974)
Pour un être humain, l’idéal et l’amour ont plus de prix que la vie
elle-même. Et pourtant, les gens ont tendance à croire aujourd’hui que ces
choses là leur tombent tout droit dans le bec. Là, on se fourre le doigt dans
l’œil et il faut corriger cela. Cet amour, cet idéal, ils viennent d’où ?
De l’objet, pardi. Puisqu’ils viennent de l’objet, il faut établir une loi :
celle de vivre pour les autres. Dieu, en roi de la sagesse qui a anticipé les
conséquences de notre époque, n’a pu qu’ériger une telle loi. (73-326,
1974.8.10)
L’éternité : une réalité impossible quand on vit pour soi. Observez un
objet en mouvement : vous voyez bien que plus sont grandes les forces de
poussée et de traction entre les partenaires réciproques, plus vite il se
déplace. Si Dieu, le roi de la sagesse, a fait la loi de vivre pour les autres,
c’était pour rendre l’éternité possible. (75-322, 16.1.1975)
Mieux vaut mourir que d’être sous le contrôle de quelqu’un d’autre ;
c’est ce que beaucoup d’entre vous pensez, je le sais bien. Ce trait s’observe
d’ailleurs encore plus dans les milieux instruits de la société que partout
ailleurs. Mais il y a un point qu’il faut bien voir : les humains ont été
heureux dans les temps anciens quand ils étaient contrôlés par un être qui
vivait pour eux. Regardez l’organisation du monde spirituel : Dieu est le
Maître divin de l’univers, Il est aussi l’Être central existant au cœur de
toutes les choses de l’univers ; vous n’avez donc pas idée de la félicité
d’être sous Son contrôle. Sachant que la sphère idéale de l’unité, dans
laquelle nous serons reconnaissants même si nous sommes sous Son contrôle pour
des dizaines de milliers d’années, s’établit dans un tel endroit, Dieu n’avait
d’autre choix que d’édicter le principe de vivre pour les autres. (75-322,
16.1.1975)
L’amour ne commence pas en moi. Sans objet, cet amour et cet l’idéal qui
sont plus précieux que la vie elle-même, restent hors de votre portée. Cela
nous avait échappé jusqu’ici. L’être en qui se logent cet amour et cet idéal
précieux et qui peut nous les procurer, est l’objet. Pour pouvoir être à
l’endroit où l’on peut humblement accepter cet amour et cet idéal précieux, on
doit vivre pour les autres. Aussi Dieu devait-Il établir le principe de vivre
pour les autres. (75-322, 16.1.1975)
L’amour ne peut se concrétiser seul. D’où vient l’amour ? Pas de moi,
mais de l’objet. Puisqu’il provient de l’objet, je dois m’incliner devant
l’objet et vivre pour lui. Ici entre en scène la maxime céleste :
« Vis pour les autres ! »
Quelque chose de très précieux vient à vous, et pour le recevoir, vous
devez respecter celui qui donne et vivre pour lui. Ce n’est qu’en pratiquant
l’altruisme qu’on peut recevoir l’amour. (142-331, 14.3.1986)
L’amour vrai est l’amour qui donne, oublie avoir donné, et donne une fois
encore. Le faux amour est l’amour qui donne dans le cadre d’une transaction en
vue d’un profit. Cet amour là est bien l’amour de Satan, qui dit au
bénéficiaire : « puisque je t’ai donné tant, à toi de me donner plus
en retour. ». (138-172, 21.1.1986)
Notre patrie originelle est un lieu où ne vont que ceux qui existent pour
Dieu, un lieu où ceux qui sont nés, ont vécu, et sont morts pour les autres
peuvent aller. Notre patrie originelle repose sur cette organisation idéale.
Les nombreuses religions que Dieu a suscitées au cours de l’histoire nous
entraînent à rechercher cette patrie originelle.
Si la religion a enseigné jusqu’ici que nous devons être doux, humbles, et
nous sacrifier, c’est que les lois du monde spirituel sont ainsi faites. Comme
l’être humain doit regagner le monde spirituel après avoir quitté sa chair, la
religion devait l’entraîner en prévision de l’autre monde quand il est encore
sur terre. Aussi les religions d’un niveau plus élevé ont-elles demandé à leurs
fidèles de se sacrifier d’autant plus, et mis l’accent sur la volonté de
servir ; il s’agit de pouvoir se familiariser dans la vie quotidienne à l’autre
monde. (75-320, 16.1.1975)
Pas mal de gens dans ce monde se demandent : « Aïe !
aïe ! aïe ! C’est quoi la vie ? » Le problème ici est de
définir une vision de la vie, une vision pour la nation, une vision pour le
monde, une vision pour l’univers, et par conséquent, une vision sur Dieu.
Comment faire pour y arriver ? Il est de la plus haute importance de créer
un ordre systématique de priorités dans la vie, et de voir comment les choses
extérieures peuvent s’y relier.
La conception de la vie la plus noble est de vivre pour les autres. En
érigeant cette règle de base, nous trouvons notre bonheur. Je suis là pour
l’humanité, pour le monde entier, pour la nation, pour la société, pour ma
famille, pour mon conjoint, pour mes enfants. Trouver le bonheur dans cette
position de vivre pour les autres, il n’y a pas de meilleure conception de la
vie. (75-324, 16.1.1975)
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