Idée centrale de la Promesse des familles

Livre XVI

La vraie famille et La promesse des familles

Chapitre premier

La proclamation de la Promesse des familles et les conditions préalables

2. La signification et la valeur de la Promesse des familles

2.3. L’amour vrai, idée centrale de la Promesse des familles

L’Église de l’Unification a proclamé ce qu’elle appelle la Promesse des familles. Ce ne sont pas les gens ordinaires qui peuvent réciter la Promesse des familles. La Promesse des familles n’est pas faite pour être récitée par le tout-venant. Chacun des huit paragraphes de la Promesse des familles commence par le leitmotiv : « Notre famille, en se centrant sur l’amour vrai ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que lorsque ces termes sont récités, ils n’ont rien à voir avec le monde satanique. Pourquoi mettre ce préalable de l’amour vrai à la Promesse des familles ? C’est pour dire que nous sommes déjà dans le monde originel du jardin d’Éden sans la chute. (263-194, 4.10.1994)

Je vous ai donné toute l’explication de la Promesse des familles, n’est-ce pas ? Du premier au huitième paragraphe, revient le leitmotiv « Notre famille, en se centrant sur l’amour vrai ». L’amour vrai, quel amour vrai ? À l’avenir, si vous n’êtes pas unis dans l’amour vrai, vous ne pourrez pas vivre au service de Dieu quand vous irez dans le monde spirituel. (268-98, 12.3.1995)

Nous devons trouver le vrai moi et la vraie famille. Qui dit « famille », dit trois générations : les grands-parents, les parents et les enfants. Le monde est l’extension de la famille. Alors de quoi avons-nous besoin ? Des parents, de la famille, des frères et sœurs et des enfants. C’est la formule. Celui qui ne peut aimer à ces différents niveaux ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Sans l’expérience vécue des quatre grandes sphères du cœur, des trois grandes souverainetés et de la sphère de la famille royale de Dieu dont on parle dans la Promesse des familles, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume de Dieu. (272-212, 30.8.1995)

Par quoi commence la Promesse des familles ? Par quels mots commence-t-elle ? « Notre famille, en se centrant sur l’amour vrai » : l’amour vrai, centré sur l’amour vrai. Celui qui ne peut acquérir l’amour vrai ne peut fonder une famille. Sachez que c’est à cause de la chute. Celui qui ne peut posséder l’amour vrai ne peut originellement fonder une famille en face de Dieu. La chute est justement une corruption de l’amour vrai. N’est-ce pas juste ? (274-195, 3.11.1995)

Tout fonctionne par relations réciproques. Agissons sans dogmatisme. En voulant forcer, vous aurez des effets secondaires indésirables. Si vous voulez créer le monde idéal d’amour axé sur les points essentiels du Principe, il vous faut un fondement intérieur dans vos relations. Sans cela, il n’y aura pas de progrès et l’amour ne pourra s’étendre. (287-303, 6.10.1997)

La Promesse des familles exclut la notion d’ennemi. La conviction totale de chaque individu est sollicitée. Voilà ce qu’est la Promesse des familles. Vous devez le vérifier. Il n’y a pas de concept d’ennemi. Il n’y a d’autre contenu que l’amour. C’est comme un pilier fondamental soutenant le contenu du Royaume de Dieu sur la terre. C’est la formule de base pour bâtir le Royaume de Dieu sur la terre. (295-245, 28.8.1998)

C’est grâce à « Notre famille, en se centrant sur l’amour vrai », que nous pouvons tout dépasser. « En se centrant sur l’amour vrai », on peut tout franchir.

La promesse des parents, la promesse du couple, la promesse des enfants, la promesse de la parenté, la promesse de tous les proches, la promesse du pays, tout est franchi en « se centrant sur l’amour vrai ». Il n’y a pas d’obstacle dans l’amour vrai. Ce qu’on appelle « amour vrai » veut dire investir et oublier. (270-289, 16.7.1995)

2.4. Que la Promesse des familles soit notre modèle

Nous ne pouvons entrer dans le Royaume de Dieu tant que nous n’avons parfait la Promesse des familles. Pour entrer dans le Royaume de Dieu, les chrétiens pensent qu’il suffit de croire en Jésus ; le Royaume de Dieu n’est pas si simple. Le monde entier est aujourd’hui imprégné de la culture du christianisme ; est-ce pour autant le Royaume de Dieu ? Ce monde est l’enfer des enfers. Sommes-nous plus près du royaume ou bien de l’enfer ? Avons-nous passé la limite ou pas ? Chacun sait bien où il en est. Et c’est là que la Promesse des familles a fait son entrée en scène. L’amour vrai se retrouve donc partout : « Notre famille, en se centrant sur l’amour vrai ».

Sachez que les Vrais Parents, axés sur l’amour vrai, sont venus pour unir l’individu, la famille, les fils et les filles. (260-186, 8.5.1994)

Du début à la fin de la Promesse des familles revient le thème de l’amour vrai. Lequel a pour base l’unité : unité de l’esprit et du corps, unité des époux, unité des enfants. Sans cette unité, l’idéal de la promesse ne se réalise pas. Sans unité, il est interdit de réciter la promesse. Jusqu’ici, nous avons fait la promesse individuelle, mais nous évoluons vers la famille.

À chaque réunion de prière, commencez par récitez la promesse. Tant que l’esprit et le corps sont désunis, on ne peut pas prier. On ne peut pas appeler Dieu « notre Père ». Sachant ce qui s’est passé dans la chute, nous pouvons réparer. (260-186, 8.5.1994)

Qu’est-ce que l’amour vrai ? Il implique l’unité de l’esprit et du corps. Comment créer l’unité ? En se coupant du lignage de Satan. Il faut extirper les racines et les jeter. La vie religieuse est-elle autre chose ? C’est la culture de l’esprit. Nous devons donc unir le corps à l’esprit. Nous renforçons l’esprit en châtiant le corps, lequel est contraint de suivre l’esprit. Notre conscience sait déjà qu’elle ira dans la nation céleste. Châtier le corps, c’est se séparer naturellement de Satan. Cela doit se faire par l’amour vrai. (260-186, 8.5.1994)

L’esprit et le corps de Dieu sont-ils unis ou en conflit ? Est-ce facile ou difficile de s’unir ? C’est plus difficile que de renverser le monde. Se parfaire soi-même est bien plus ardu que de gagner le monde. Comment unir son esprit et son corps ? Ce n’est pas une chose facile. C’est difficile, alors faut-il le faire ou bien abandonner ? Il faut le faire. J’ai construit une autoroute pour ces difficultés, en mettant des ponts et en perçant des tunnels dans les montagnes pour faire cette autoroute. Je n’ai pas besoin de peiner si dur pour moi-même. C’est pour sauver les gens du monde, vous tous, et le monde que j’ai travaillé dur. Ce n’est pas pour mon salut personnel. (260-186, 8.5.1994)

Toutes ces histoires ressemblent à des rêves. Elles se réaliseront sur terre et dans le monde spirituel ; rien n’est plus précieux, rien n’est plus redoutable. Alors ne vous plaignez pas, car vous devez absolument suivre la voie du Principe, la volonté de Dieu, docilement. C’est la pensée traditionnelle de Dieu et des Vrais Parents. Allez-vous en hériter ou pas ? C’est une obligation. Vous devez la recevoir en héritage. Si je vous dis maintenant que vous ne devez pas en hériter, que ferez-vous ? Même si je vous dis cela, vous devriez dire : « Je dois en hériter ! » et même si je ne suis pas d’accord, et si vous insistez en le demandant, je ne peux faire autrement et serai bien obligé de vous délivrer. (283-92, 8.4.1997)

Les paragraphes un, deux, trois,… de la Promesse des familles ! Tout est selon la règle du Principe. Nous devons tout étudier par cœur. Sans connaître la promesse, vous ne connaîtrez pas la direction de la providence. Si vous ne connaissez pas la direction, quelque chose de confus va se produire en route. Il faut imprimer un livre sur le contenu de la Promesse des familles et le discours que notre Mère donne en ce moment. Il s’agit du monument sur le principe de la nouvelle restauration de l’univers.

Dans ce monde déchu, il faut fonder sa famille en allant à contre-courant et restaurer le droit d’aînesse. Ainsi, en possédant l’autorité absolue de la famille, le développement ne peut que se faire. (283-92, 8.4.1997)

Si vous voulez réaliser l’amour vrai, vous devez absolument accomplir votre responsabilité. Si vous n’avez pas le sens de la responsabilité, vous pouvez dire adieu à la perfection. Ceux qui répugnent aux responsabilités n’ont rien à voir avec ce qui s’appelle perfection. Vous devez vivre votre vie de couple en le sachant clairement. Je vous répète que sans accomplir sa responsabilité, il n’y a pas de perfection.

Accomplissez votre responsabilité, et l’amour se développera. Tant qu’on accomplit sa responsabilité, les choses vont dans le bon sens. Vous devez être responsables. Quand vous faites l’amour, vous le faites en vous concentrant sur les cinq sens, n’est-ce pas ? Vos yeux, votre nez, vos oreilles et votre bouche ont-ils leurs petites affaires quand vous faites l’amour ? Quand vos organes sexuels entrent en action, votre esprit et votre corps sont unis et vos cinq sens se concentrent complètement, n’est-ce pas ? Oui ou non ? C’est ce qui se passe. C’est aussi sérieux. (283-92, 8.4.1997)

Je vais sur mes 80 ans. En 80 ans, ai-je déjà passé Noël à la maison ? Auparavant, je disais à tout le monde de ne pas fêter mon anniversaire. Mais au tournant de hwan-gap (anniversaire des 60 ans), les choses ont changé. J’ai toujours agi d’une façon extrême. Même maintenant, je ne suis pas redevable envers vous. En tant que vrai fils, je pense à tout ce contenu conseillé que j’ai reçu jour après jour, heure après heure. Je ne perds pas mon temps à m’occuper de moi-même ni de mon intérêt personnel.

Nous devons accélérer chaque jour par nos efforts l’unification rapide du monde spirituel et du monde physique. Même s’il nous faut punir et agir par la force, il faut expulser les forces du mal. Ainsi, nous mobilisons le monde spirituel et nous mobilisons nos ancêtres qui sont dans le monde spirituel. On ne doit pas se laisser distancer par les activités des aïeux du monde spirituel. Il faut absolument gagner sur eux. Ainsi, à vous de les guider. Donnez des conférences, même durant votre sommeil. C’est ainsi que je vis moi-même. Notre Mère connaît ces secrets qui sont les miens. Si je n’ai pas pu dire tout ce que j’avais à dire, je continue pendant le sommeil. Ce que je vais prêcher le lendemain matin, je le récite en entier durant la nuit. Mes secrets, notre Mère les connaît. Je ne suis pas celui qui dort parce qu’il fait nuit. Je vis en ne cessant de murmurer. (301-83, 16.4.1999)

Alors, que cherchons-nous à faire ? Il s’agit d’élargir notre parenté. Nous devons établir des messies au niveau familial dans notre parenté. Nous devons pouvoir éduquer plus de douze personnes, notre famille, nos petits-enfants et nos belles-filles, en nous basant sur notre famille. Nous devons le faire jusqu’à la troisième et la quatrième génération.

Qu’est-ce que la tribu ? Nous devons former notre tribu avec 70 jusqu’à 120 disciples. Jésus aurait dû avoir 120 disciples s’unissant à la famille de Zacharie, il aurait dû obtenir l’équivalent d’une nation et la délivrer, avec tous les hauts fonctionnaires de la cour, mais il n’a pas été en mesure de le faire. Cependant, c’est la responsabilité de la tribu. Qui est le Messie ? Ce sont les Vrais Parents, n’est-ce pas ? C’est la famille des Vrais Parents, l’amour des Vrais Parents et les liens du sang des Vrais Parents. (301-85, 16.4.1999)

J’ai demandé à envoyer les messies nationaux, n’est-ce pas ? Seul, j’ai bâti un fondement de victoire, et j’ai tout récolté. Sur ce fondement, j’ai envoyé les messies nationaux. Et pour créer une sphère semblable dans votre famille, Dieu doit pouvoir y entrer librement, sans aucune contrainte.

La sphère de la libération de la famille, de la tribu, de la nation et du monde s’ouvrira alors devant vous.

Il faut trouver la nation puis le monde, même si vous devez sacrifier votre nation, même si vous devez vendre tout ce qui appartient à cette nation ; dans plusieurs décennies, cinquante ans s’il le faut, cette nation pour laquelle vous vous êtes sacrifiés sera le centre du monde. Que peut-il y avoir de plus sérieux ? (301-85, 16.4.1999)

Tout le contenu que je vous enseigne est la clef qui permet d’avoir accès au Royaume de Dieu. La porte du Royaume de Dieu s’ouvre avec la bonne clé. Le Royaume de Dieu ne vous ouvrira ses portes qu’avec la clé que je vous donne. Même en étant un grand Américain, vous n’y arriverez pas.

Ma clé est une clef essentielle. Les autres clés, fussent-elles d’or ou d’argent et parfaitement ouvragées, ne peuvent l’ouvrir. La clé que je vous ai donnée n’a l’air de rien, on dirait de la ferraille, mais elle ouvre la porte en un clin d’œil. Des clés comme celle-là, nul autre n’en fabrique. (260-186, 8.5.1999)

Si Dieu ne peut demeurer avec les être humains sur cette terre, c’est que l’unité ne s’est pas faite dans leurs familles. Si elle s’établit, Dieu viendra y vivre. Si nous parlons d’amour vrai, les notions d’unité de l’esprit et du corps, unité de la famille et unité des enfants doivent nous venir à l’esprit.

Si ces trois niveaux d’unité sont créés, la famille de l’amour vrai devient le point de départ du Royaume de Dieu sur la terre et au ciel.

Quand vous vous unissez à Dieu et aux Vrais Parents, le Royaume de Dieu sur la terre et au ciel peut se bâtir.

Où commence le Royaume de Dieu sur la terre ? Il commence dans nos familles, avec vos fils et vos filles. (260-185, 8.5.1994)