mercredi 10 mars 2021

Prendre des initiatives dans les difficultés

Livre XIV

Loyauté et piété filiale

Chapitre II

La loyauté et la piété filiale véritables

1. La loyauté et la piété filiale véritables : prendre des initiatives dans les difficultés

Plus encore que ceux qui veulent rem­plir leur devoir filial dans une situation aisée, les fils et filles dont on peut dire qu’ils marchent vraiment sur le chemin de la piété filiale sont ces personnes res­ponsables qui sont à la hauteur de leur devoir filial dans une situation extrême­ment difficile.

Or il se trouve que les soucis de Dieu sont à l’échelle du monde. Si quelqu’un veut prendre responsabilité pour des questions d’ordre mondial, cette per­sonne se tiendra dans une position pro­che de Dieu et Il la fera passer avant les autres personnes de ce monde. Cela va sans dire.

On peut donc affirmer que la pié­té filiale anime ceux qui, en représen­tant les autres, veulent prendre respon­sabilité pour le calvaire de leurs parents. Mettre de côté les bonnes choses s’il y en a, et toujours vouloir prendre responsa­bilité pour les choses mauvaises, tel est le chemin que la piété filiale doit emprun­ter. (62-23, 10.9.1972)

Il n’est pas difficile de vivre une vie de piété filiale envers nos parents dans un environnement où tout le monde autour de nous fait de même. Mais il est difficile de se tenir dans la position de vivre pour nos parents s’il s’agit de don­ner notre précieuse vie dans une situa­tion où beaucoup préfèrent se détour­ner de leurs parents et éviter de prendre leurs responsabilités. Mais si quelqu’un se tient dans cette position, cette per­sonne aura accompli son devoir filial en dépassant les circonstances. Il fau­dra dire, dans ce cas, que cette personne a rempli son devoir de fils filial ou fille filiale. (42-182, 4.3.1971)

Comparons deux personnes : l’une s’acquitte de son devoir filial en vivant dans l’aisance, et l’autre remplit son devoir filial tout en étant pauvre. Où se trouve la piété authentique ? Grandir dans une famille où vous ne pouvez manger qu’un seul repas par jour, mais aller jusqu’à vendre votre sang pour que vos parents puissent manger trois repas par jour, est-ce être filial ? Ou bien est-ce être filial de manger trois repas par jour, avec tant de restes que vous ne pouvez finir que vous les donnez à vos parents ? Les vrais enfants de piété filiale ne se recrutent pas dans les familles riches. Sachez-le.

Quand la mère et le père ont faim, ainsi que votre jeune frère, la mère don­nera son riz au jeune frère. Les enfants qui sont avec leur mère toute la nuit le savent au tréfonds d’eux-mêmes. Ils se disent en leur for intérieur : « Maman aime tellement mon frère que je vais l’aider et donc donner un grain de riz de plus à mon frère. » Avec cet enfant qui donne son riz à sa mère, la sphère de la piété filiale devient tangible et son cadre prend forme. Une personne qui ne vit que pour elle-même sera jetée dehors. De ce point de vue, une vie de piété filia­le est une vie pour autrui. La vraie voie de la piété filiale consiste à vivre votre vie pour les autres. Mais il ne faut pas croire que vous vivez pour les autres seu­lement quand les circonstances s’y prê­tent. (286-282, 13.8.1997)

Nous n’avons pas de quoi être fiers. La seule chose que nous ayons réussi à faire fut de détruite la souveraineté de Dieu, Son peuple et Son territoire. Il est grand temps que notre coeur évolue pour arriver à comprendre la loyauté et la pié­té filiale ; et de comprendre aussi com­bien nous avons violé la souveraineté de Dieu, le peuple de Dieu et Son territoire. Nous devons retrouver le droit chemin, nous qui avons trahi le Ciel. Soyez bien certains que, même dans la tristesse et les épreuves, vous reprendrez la souve­raineté de Dieu, Son peuple et Son terri­toire. Il vous faut manger, vivre, et même mourir pour ce seul but.

Alors, pour quoi vous faut-il vivre ? Il vous faut être loyal et remplir votre devoir filial envers la terre, la nation, l’humanité et la souveraineté de Dieu. Quand vous devenez conscients de vos fautes, Dieu peut alors pardonner votre déloyauté, votre manque de piété filiale et vos trahisons. Il faut donc vous repen­tir au nom du peuple, de la nation et de la souveraineté de Dieu. Le temps de se repentir seulement pour le père est pas­sé. Il faut aussi se repentir pour la ter­re. Des millions de croyants continuent d’attendre dans la fièvre. Nous devons nous repentir afin de reprendre la sou­veraineté et la terre de Dieu. Vous avez été choisis pour reprendre le peuple de Dieu et Sa souveraineté. Et si vous faites une faute, vous vous trouverez derrière Adam et Ève. Si au contraire vous faites bien, vous pourrez alors accueillir le jour de la victoire. (11-150, 13.5.1961)

Ne devenez pas une personne, com­me le furent vos aïeux, qui, une fois dans le monde spirituel, se dit avec regret : « Oh, mais qu’ai-je donc fait ? » Pour pouvoir tout terminer durant notre vie, et ne pas laisser un tel legs à nos descen­dants, nous avons la responsabilité de nous unir entre nous. Si nous y arrivons, nous pourrons établir le fondement de loyauté et de piété filiale au niveau natio­nal. Sachez que c’est le cours à suivre pour l’Église de l’Unification actuelle­ment.

Être en mesure de devenir des enfants de piété filiale sans en recevoir les instructions, prendre responsabilité pour se venger de l’ennemi Satan, et tout indemniser de votre plein gré sans rece­voir l’ordre de Dieu, c’est de la grâce !

Vous qui connaissez ces choses et êtes concernés par votre responsabi­lité dans cet âge et pour cette généra­tion, je voudrais vous demander d’al­ler de l’avant en étant reconnaissants d’être dans une telle position. Et désor­mais – dès demain – quand vous irez de l’avant, chaque fois que vous irez buter sur la question : « Que vais-je faire? », ne cédez pas jusqu’à ce que vous puis­siez dire : « Je suis devenu un sujet loyal et un enfant de piété filiale pour Dieu. » Ne tombez pas, mais amenez la victoire coûte que coûte. (153-110)

2. Loyauté et piété filiale pour fonder la famille et parfaire les parents et la nation

Si vous comprenez vos parents, que devez-vous faire pour eux ? Il vous faut remplir votre devoir filial. Il vous faut devenir un fils ou une fille de piété. Et en prenant pour axe vos parents, il vous faut devenir un sujet loyal pour votre nation. C’est parce que jusqu’à mainte­nant vos parents ont guidé le pays et le monde.

Avant de devenir un sujet loyal, il vous faut devenir un enfant filial. Avant de devenir un enfant filial, vous devez être un vrai membre de la famille qui puisse louer ses frères et soeurs. « Membre de la famille » est le titre qui établit la sphère dans laquelle les frères et soeurs peuvent se louer mutuellement.

Alors, que signifie être un enfant de piété filiale ? Il vous faut être plus filiaux que dans les temps anciens où un hom­me et une femme se mariaient, avaient des enfants, fondaient une famille, et remplissaient leur devoir filial envers leurs parents. Vous ne pouvez pas deve­nir un vrai enfant de piété avant de vous marier.

On ne peut accéder à la vraie piété qu’après s’être marié. C’est par le maria­ge que vous pourrez établir la sphère de piété filiale. La piété filiale de l’époux et celle de l’épouse vont alors s’addition­ner. Et ensemble, vous créerez une base de piété filiale pour servir vos parents.

Seul, vous ne pouvez pas non plus être un sujet loyal. La loyauté dont par­le l’Église de l’Unification ne peut pas se réaliser lorsque vous êtes seul. Vous ne pouvez devenir un sujet loyal qu’après vous être marié et avoir fondé une famille. Pour pouvoir montrer vos titres de sujets loyaux, vous devrez donner naissance à des enfants de piété filiale.

Il vous faut devenir des fils et filles filiaux pour Dieu. Ce n’est pas en étant seul que vous y arriverez. Vous ne pou­vez devenir des enfants de piété que dans une trinité où trois frères ne font qu’un. Vous savez ce que j’entends par trinité, n’est-ce pas ? Tâchez de vous unir dans votre trinité.

Dans une trinité, les trois familles doivent s’unir comme frères et soeurs. Puis les trois enfants de chaque famille devront s’unir. Trois fois quatre don­nent douze, cela fait douze enfants. Cela devint le premier fondement pour Israël. C’est la base pour créer les branches des familles, des clans et des tribus. (30-220, 23.3.1970)

Pour arriver à faire partie de la famille royale de Dieu, commencez donc par devenir un enfant filial, un sujet loyal, un saint, et un fils ou une fille de Dieu. La famille vous sert de terrain d’entraî­nement pour y arriver. Le Royaume de Dieu prend forme par l’expansion de la famille parfaite. La famille est tou­jours le centre. Le problème se ramène à deux personnes : un homme et une fem­me. Quand un homme idéal et une fem­me idéale s’unissent en tant qu’époux et épouse et fondent une famille, tout est alors accompli. La famille idéale s’étend à tout le pays, puis au monde.

Servir vos parents, les respecter, fera de vous un enfant de piété filiale. De la même façon, quand vous servez le roi de votre nation, vous devenez un patriote, et en vivant pour l’humanité, vous pou­vez devenir des saints. Vous pouvez voir ainsi toute la différence entre les fils et filles de Dieu et vous-mêmes. Pour pou­voir changer, vous devez faire une révo­lution en vous et croître à travers de nombreux niveaux. (293-211, 26.5.1998)

Dieu ne veut pas seulement des enfants de piété. Il veut une famille de piété filiale. Veuillez comprendre que Dieu voulait une famille de sujets loyaux. Il voulait une famille de saints. Une famille de fils et filles de Dieu. Telle est la tristesse de Dieu. Jusqu’ici, qui­conque est mort et a rejoint le monde spirituel a vécu une vie de célibat. Des milliers d’années ont passé depuis que Moïse est allé dans le monde spirituel, et il y a toujours eu une femme à l’atten­dre. Quand elle lui a demandé pourquoi Moïse ne l’avait pas épousée, il a répon­du que Dieu lui avait dit d’attendre enco­re un peu. On ne peut pas faire ce que l’on veut. (297-204, 20.11.1998)

Si le fils conseille à ses parents d’aimer leur pays et en fait des patriotes dont même le Ciel se souviendra, est-il un fils pieux ou bien un fils ingrat ?

Alors, plutôt que de dire à ses parents : « Maman, Papa, ne sortez pas et restez simplement à la maison », le fils dira : « Maman, Papa, que faites-vous ? Je vous en prie, essayons de trouver enco­re un autre patriote qui puisse oeuvrer à l’unification de la Corée du Nord et de la Corée du Sud et qui puisse travailler au salut de la Corée du Nord. » Il leur fera alors verser des larmes, de la sueur et du sang. Que diriez-vous si tous les gens du voisinage devaient louer leurs accom­plissements ?

Est-ce que les parents diront : « Sacré gredin, tu nous a donné tant de pro­blèmes. Nous avions d’abord cru que tu étais un mauvais garçon, mais nous avons réussi et cela nous vaut des louan­ges de tous côtés. Mais quelle piété tu as démontrée ! » Est-ce que ce sera le langa­ge du père, à votre avis, ou va-t-il repro­cher à son fils d’être ingrat ? Qu’en dites-vous ? (209-266)

Si vos pères et mères ne sont pas loyaux à la volonté de Dieu, vous pouvez alors les conseiller : « Mère, Père, pour­quoi agissez-vous de la sorte ? La voie de la volonté de Dieu est ainsi, alors pour­quoi agir comme vous le faites ? Vous devez sortir comme cela. Mais que faites-vous, chaque jour ? » Vous devez cher­cher à les convaincre. C’est la bonne cho­se à faire. Ce serait vraiment fâcheux si vos pères et mères allaient dans la mau­vaise direction. (100-153)

Tâchez de mettre vos parents sur la voie pour qu’ils puissent vivre. C’est le devoir d’un enfant. Vous devez vous tenir dans la position d’enfants de pié­té. C’est notre responsabilité. Soyez les éclaireurs de ce chemin sans vous sou­cier de votre vie. Ne vous faites pas de souci pour les « bonnes choses » du mon­de ou les persécutions. Même la mort ne doit pas vous faire peur. Vous devez vous relier à la voie de la loyauté et de la pié­té filiale pour pouvoir ouvrir ce chemin. (20-122, 11.5.1968)

Pour pouvoir devenir une femme historique, vous devez mettre de l’ordre dans tous les échecs de l’histoire. Pour devenir l’Ève de cet âge, il vous faut représenter toutes les femmes de l’âge et établir le modèle d’avoir rempli votre devoir de loyauté et de piété filia­le devant le Ciel. Et, en tant que fem­me, vous devez avoir le coeur d’une fem­me chaste devant un homme, et devant Dieu. (30-166, 22.3.1970)

3. La loyauté et la piété filiale : obéir, donner l’amour aux autres

Un enfant de piété filiale doit remplir son devoir filial quand les parents sont en vie. La loyauté doit aussi être remplie quand le roi est en vie. Il ne sert à rien de vouloir remplir votre devoir filial après la mort de vos parents. La loyauté n’est d’aucune utilité quand le roi n’est plus de ce monde. Ceux qui essaient de faire cela sont des traîtres. Au lieu de faire un gros autel de sacrifice après la mort de vos parents, il vaudrait beaucoup mieux essayer de dire ne serait-ce qu’une bon­ne chose pour les réconforter pendant qu’ils sont encore en vie. Il est beaucoup plus beau de devenir un partenaire dans leurs peines et d’essayer de les réconfor­ter quand ils sont encore en vie, plutôt que de bâtir un autel dispendieux après leur décès.

Il est beaucoup plus précieux de rem­plir votre devoir filial du vivant de vos parents, plutôt que de chérir leur souve­nir après leur mort. (51-223, 28.11.1971)

Un enfant filial doit toujours s’unir avec le coeur et la direction de ses parents. Quand on est sur la voie de la piété filiale, on ne va pas dans une direc­tion diamétralement opposée à celle des parents. Si les parents vont à l’est, alors le fils doit aller à l’est. Si les parents vont à l’ouest, alors il doit aller à l’ouest. Si les parents ont donné une certaine direc­tion, mais font soudain demi-tour, alors l’enfant filial doit les suivre. Il ne peut y avoir d’objections. Même si vos parents sortent dix fois et vous demandent dix fois de revenir chez vous, vous devrez revenir et les suivre quoi qu’il en soit.

Protester, ce serait renoncer à son devoir filial. Si les parents agissent de façon étrange, leurs enfants feront de même. Si les parents en donnent l’ordre, le fils doit suivre l’ordre même si cela semble étrange. Vous pouvez vous dire que vos parents font les choses de façon étrange. Or ils savent ce qu’ils font, et vous n’avez donc qu’à les suivre.

Au fait, pourquoi les parents agi­raient-ils de façon étrange ? C’est le seul moyen de choisir le fils le plus dévoué parmi tous les fils dévoués. S’il y a cent enfants dévoués, les parents agissent de façon étrange pour pouvoir trouver lequel de leurs enfants a le plus de piété filiale. Le fils dévoué, qui se plie absolu­ment aux ordres de ses parents au risque de sa vie, même en sachant ses parents fantasques, peut devenir le roi de tous les enfants filiaux. (62-32, 10.9.1972)

Un enfant filial est une personne qui a aimé ses parents et ses frères et soeurs. L’enfant qui vit plus pour les autres et qui aime davantage deviendra l’héritier de la famille. Vous devez donc tous vous y mettre. Aujourd’hui, le courant central est l’amour vrai. Tout le reste est secon­daire.

C’est donc une bonne chose de dire à quelqu’un de devenir un enfant dévoué. Aujourd’hui, les gens parlent d’un fossé de génération entre la génération de la  mère et la jeune génération. C’est absur­de. Y a-t-il un fossé de génération entre la génération de la mère et la jeune géné­ration ? Une femme doit-elle vivre seu­le ? Un homme doit-il vivre seul ? C’est ridicule.

Même si vous êtes avec quelqu’un depuis un an, vous pouvez dire : « Je voudrais que tu restes un jour de plus. » Voilà des paroles qui font du bien. Si l’époux et l’épouse vivent jusqu’à cent ans, y a-t-il une épouse qui dira : « Oh, je voudrais vivre une heure de plus » ? Êtes-vous devenue ce genre de femme ? Êtes-vous devenu ce genre de mari ? Êtes-vous devenus ce genre de frère et soeur ?

Des familles peuvent se briser pour quelques sous à peine. Un frère perdrait toute les bénédictions de sa naissance s’il lui prenait de dire : « Écoute mon frère, toi c’est toi, et moi c’est moi. Je t’ai prê­té un million, pourquoi ne me les rem­bourses-tu pas ? Je n’ai rien à faire de l’amour fraternel. L’argent est la chose la plus importante pour moi. » Disons qu’il est né avec le destin de devenir un mil­lionnaire or un milliardaire. S’il avait eu l’amour, alors l’univers serait venu le bénir. Toutefois, s’il agit de façon aussi rude, alors l’univers dira : « Le miséra­ble ! » et il partira en fuyant. La raison pour laquelle les gens aiment les enfants de piété est qu’ils ont beaucoup d’amour et pensent toujours aux autres. (141-298, 2.3.1986)

Pour pouvoir pratiquer la voie de l’amour des parents, il doit y avoir de la piété chez les enfants. Pour pouvoir pra­tiquer la voie de l’amour du pays, il faut des patriotes. Pour pouvoir pratiquer la voie de l’amour de l’humanité, il faut des saints. Vous avez tous beaucoup de fils et de filles, mais qui est le meilleur de tous ? Celui qui a la plus profonde rela­tion d’amour avec vous est l’enfant filial. En fonction de leur enfant le plus filial, les parents arrêtent la direction à suivre. (136-205)

Même si les parents deviennent incontinents ou pire encore, les enfants de piété filiale iront jusqu’à les aimer comme leur bébé. De tels enfants iront au Ciel. (116-86, 20.12.1981)

Parmi vos fils et filles, il y aura proba­blement un enfant filial, un enfant ordi­naire et un enfant ingrat. Il y a trois sor­tes d’enfants. Cela signifie que si vous voulez devenir l’enfant le plus filial, il vous faudra faire la compétition avec Dieu et ne pas la perdre.

Alors que faire ? Il vous faut deve­nir une personne qui n’a pas le moindre doute à propos de la volonté de Dieu, et dont la foi dépasse celle de tous les saints et sages qui se sont succédé tout au long de l’histoire. Vous devez dire à Dieu : « Père, je peux devenir ton fils, et même si Tu me dis quelque chose d’in­croyable, je croirai en Toi, même si Tu fais quelque chose d’incroyable, je croi­rai en Toi. Même si Tu changes et que le plus aimant des parents se transforme en plus abominable parent qui me fouet­te, je t’aimerai toujours. » Voilà ce que Dieu attend. (73-59)

Un fils dévoué ne devrait pas dor­mir même si ses parents sont endormis. Après avoir dormi, il doit passer sa vie à se repentir d’être un pêcheur. Après avoir mangé, on doit en avoir le coeur contrit. Alors comment faut-il suivre la  voie de la piété filiale ? De ce point de vue, je suis une personne folle. Ai-je pris soin de mes parents ? Ai-je pris soin de mon épouse, de mes enfants ou de mes frères et soeurs ? Ai-je pris soin de ma paren­té ? Ai-je pris soin de mon pays ?… En réalité, je n’ai jamais oublié mon pays. Je m’en préoccupais sur un plan plus élevé. Les larmes que je versais pour la Corée sous l’occupation japonaise sont des lar­mes qui valaient bien celle de n’importe quel patriote. (62-58)

En comprenant qu’ils doivent suivre ce chemin quoi qu’il en coûte, les parents doivent alors amener leurs fils et filles du côté de Dieu. Si les parents ne remplis­sent pas leur devoir parental, c’est qu’ils ignorent de quoi il s’agit. S’ils savent ce que c’est, alors ils doivent le faire, quit­te à se tenir en position d’offrande sacri­ficielle. Même s’ils doivent fouetter leurs enfants pour les ramener vers Dieu, il faut penser que c’est bien. Si donc les parents agissent de façon juste, il n’y a pas de « pas de salut pour leur enfant » qui tienne. S’il y a un enfant sans pié­té, les parents doivent le jeter hors de la maison. Et ils devront alors amener un enfant de piété filiale chez eux et l’adop­ter. (15-202, 9.10.1965)


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