samedi 6 mars 2021

La voie de l’être humain vrai

Livre X

La vie dans l’ère du Testament Accompli

Chapitre premier

La vision sur la vie de l’être humain

5. La voie de l’être humain vrai

5.1. La voie à suivre pour l’humanité

L’esprit de votre nature originelle vous indique la voie. Suivez-la, et c’est l’univers entier qui s’ouvrira devant vous. Il doit y avoir quelque chose qui vous y amène. Une fois que vous serez dans cette disposition, vous saurez converser avec votre esprit. Dans un état de ce genre, vous pouvez tenir une conversation avec votre esprit. À peine aurez-vous l’idée de faire quelque chose, la réponse sera déjà là, en plein devant vous. Vous progressez vers un tel état. Quelqu’un qui est dans cet état ne saurait-il pas quelle est la voie à suivre ? La voie s’ouvrirait forcément devant lui, et toutes les forces de l’univers lui viendraient en aide. Même s’il était entraîné dans des situations de test, une fois là, tout va se mettre à son service. Alors seulement, il serait capable de grandes choses. (120-313, 20.10.1982)

Pour être une personne vraie, vous devez mener votre vie en puisant dans un réservoir d’énergie. Une personne vraie a un arrière-plan d’une force illimitée, qui la propulse dans la direction où elle veut aller. Elle saurait en une seconde si la direction était mauvaise. Vous connaissez l’Église de l’Unification ; ce n’est pas une église de bons à rien. Elle a un arrière-plan d’une profondeur et d’une hauteur ! Sa force vient de là. Aussi, une fois que vous avez pu vous hisser à ce niveau par vos efforts, tout sera pris en charge à partir de là. Sous cet aspect, vous devez décider quelle direction vous devez prendre par vous-mêmes. Étant le mieux placé pour le savoir, c’est à vous seul d’en fixer les modalités. (120-313, 20.10.1982)

À vous de trouver le chemin à suivre. L’argent résoudrait-il tous les problèmes ? Oh que non ! Il peut vous arriver d’avoir besoin d’argent, mais en d’autres occasions, il vous faudra suivre une autre voie comme être humain. Alors à vous de tracer votre chemin propre. Vous devez faire un examen fouillé de votre esprit, et considérer les qualités intrinsèques avec lesquelles vous êtes né au départ ; après cet examen, vous devez vous fixer un objectif futur à atteindre. Dieu a beau vous mettre sur la bonne voie, c’est à vous de suivre de votre plein gré. (120-298, 20.10.1982)

L’influence d’un aimant l’emporte sur la force de gravitation terrestre, mais qu’est-ce qui rend possible une telle influence ? La force réelle d’un aimant est plus faible que la force de gravitation terrestre, mais quand les deux forces se rencontrent, la première surpasse la deuxième. C’est pareil avec notre conscience. De façon innée, vous savez dans quel contexte vous êtes né. Vous seul pouvez le savoir. Si vous ne savez pas ressentir ce genre de choses et porter un jugement, vous n’arriverez jamais à grand chose. (120-301, 20.10.1982)

Vous pouvez regarder la nature et dire : « Oh, je n’ai pas besoin des quatre saisons. Le printemps me convient ; je hais l’été, l’automne et l’hiver ! » Mais demandez à Dieu, Il répondra : « J’aime toutes les quatre saisons. » Aussi devez-vous apprendre à aimer l’été, l’automne et l’hiver, même si au départ, vous ne pouviez pas les voir. Quand vient l’hiver, Dieu regarde le monde couvert de neige blanche et en tire du bonheur. Sachez donc dire : « Oh, mais je l’aime aussi ! » Il est bon qu’il en soit ainsi. (133-29, 1.7.1984)

Sachez regarder la nature avec un esprit semblable à celui de Dieu. Tel doit être votre état d’esprit. S’il y a des trombes d’eau ou des éclairs de tonnerre, ne commencez pas à dire des choses du genre : « Oh la barbe ! Moi qui déteste cela ! » Dieu les voit ainsi : « Hé hé, les voilà qui s’embrassent et font l’amour, là ! » et Il dit à ceux qui n’aiment pas ça : « Ha ha ha ha, bande de voyous ! Sales types ! » (133-29, 1.7.1984)

Vous devez aimer toute l’humanité. Et parmi tous les êtres humains, il est bon d’aimer toutes les couleurs à égalité. Est-ce que Dieu irait dire : « Oh, moi, je n’aime que les blancs ? » S’il n’aimait que le blanc, on n’aurait plus qu’à s’habiller tous en blanc. Tous les blancs devraient porter du blanc, et les textiles de couleur seraient bons à jeter. Pourquoi se vêtir de noir ? Pourquoi porter d’autres coloris ? C’est contradictoire. Quand vous entrez dans leurs pièces, ça fourmille de couleurs ; ils ont même des pianos. Pourquoi avoir des pianos quand les pianos peuvent être tantôt noirs et tantôt blancs ? Et les tableaux noirs alors ? La nuit ne serait pas faite pour ces gens là, alors. Les nuits sont sombres, ce n’est donc pas pour eux. Pourquoi ? Pourquoi n’y en aurait-il que pour les blancs ? Satanée pensée blanche, va ! Ça nous mène droit dans le décor. Ça durera combien d’années d’après vous ? Combien ? Même si l’hiver peut être long, il ne dure que trois mois. Pour avoir l’éternité, vous devez aimer toutes les quatre saisons. N’aimez donc pas que les blancs. (133-29, 1.7.1984)

L’amour de Dieu est tel qu’il aime toute la création et l’humanité, sans même parler de l’être humain du passé, du présent et du futur. Aussi poursuit-il un mouvement pour libérer même ces esprits en enfer. L’être humain doit suivre le chemin de vérité, de vie et d’amour. Si grand que soit quelqu’un, s’il ne vit pas pour les autres, il ne sera pas suivi. À force de vivre pour les autres, on devient leur guide. On se transforme en une personne de vraie vie. (133-30, 1.7.1984)

Vous êtes bien placés pour savoir quelle est la route à suivre pour vous. Une fois que vous avez fixé une direction, vous devez y mettre toute votre énergie pour le suivre. Vous devez y mettre tout ce que vous avez au point d’être trop épuisé pour pouvoir même ouvrir vos yeux ou prêter attention aux sons autour de vous. (120-315, 20.10.1982)

Si on a mené une vie religieuse normale dans l’Église de l’Unification, on sait déjà ce qu’il reste à faire. Mais celui qui vit en se mettant au centre, et agit dans son seul intérêt n’aura aucune idée. Quand la tempête arrive, les rats à bord du navire le sentent et savent que le bateau va sombrer. Alors, avant qu’il ne lève l’ancre, ils fuient le bâtiment par les cordages, et vont se mettre à l’abri au port. Si les rats peuvent sentir le danger, l’être humain doit sûrement le ressentir aussi. Il doit savoir où il va.

Les fourmis savent quand la saison des pluies est imminente. J’ai vu une fois une colonie de fourmis gagner un autre lieu en file indienne ; signe qu’elles sentaient la saison des pluies approcher. Si vous ne savez pas, c’est par habitude de rêvasser. Ne pas avoir d’idée sur son champ de mission, c’est un sérieux problème. Le courant doit vraiment arriver à passer entre Dieu et vous, sur les sujets sérieux de votre vie. Autre chose encore : vous adapter de votre plein gré aux situations dans lesquelles vous vous trouvez. Qui d’autre le fera pour vous ? C’est vous que ça regarde. (120-298, 20.10.1982)

Quand on est maître de soi, il y a un endroit au fond de son cœur où l’esprit peut être à son aise. Il y a un espace où l’esprit peut se reposer. Votre esprit doit savoir comment s’y rendre. Une fois évacuée une partie de la lassitude, il retrouvera sa sensibilité. Et si vous savez saisir ce moment pour recentrer votre esprit, sans autres pensées dans la tête, vous trouverez tout par vous-même. Alors, méditez et priez. (120-306, 20.10.1982)

Je suis un homme de prière et de ferveur. La ferveur doit sans cesse vous animer : il ne faut pas que ce soit un feu de paille qui ne dure pas. Passez votre temps à vous affûter. C’est comme un couteau : Si on s’en sert et qu’on ne l’aiguise pas, que se passe-t-il ? Pour lui garder du tranchant, il faut toujours l’aiguiser. Pareillement, si vous avez perdu vos nerfs, vous devez réarmer votre esprit. Le problème, il est là. Vous devez vous calmer, et mettre votre esprit en paix. (120-306, 20.10.1982)

En atteignant le centre du monde du cœur, vous le trouverez en mouvement de haut en bas. Vous serez automatiquement en mouvement. Ce monde du cœur, en effet, inspire et expire. La terre respire, la saviez-vous ? Elle inspire et expire, bougeant d’un bon mètre à chaque fois. Elle se règle ainsi elle même. Elle règle ce qui est recourbé en un cercle. Le centre du monde de cœur se déplace aussi de haut en bas sur son axe. Il est en mouvement. (120-306, 20.10.1982)

Les formes d’existence ont toutes des formes elliptiques. Aussi, en entrant au centre de l’esprit, du cœur, vous pouvez sentir une force infinie qui s’y réverbère. Et si vous tracez une perpendiculaire, vous pourrez maintenir la force infinie à angle droit. Alors, cultivez vos sens spirituels. Évertuez-vous à faire l’expérience du profond monde spirituel à partir de tous les aspects de la vie sur terre. Il faut le faire car vous avez besoin d’une source où vous pouvez puiser une force motrice pour toute votre vie. (120-308, 20.10.1982)

Même en prenant très au sérieux mon travail, il est si grand qu’il demande une force plus grande que ma force innée. Quand il s’agit d’obtenir une force plus grande que la mienne, où puis-je la trouver ? Le problème reste entier. Sans arriver à obtenir ce pouvoir, on n’a d’autre choix que de reculer, mais on ne peut l’envisager. Alors nous devons prier, et nous avons besoin de Dieu. C’est là que nous avons besoin du monde du cœur. Vous pouvez puiser, et puiser encore dans le monde de l’amour : il est inépuisable. Le monde de la substance finit toujours par s’épuiser, de même que les mondes de la connaissance et du pouvoir qui peuvent être détruits en une seconde, mais le monde du cœur est sans fin. Vous devez donc avancer en vous appuyant sur le monde du cœur. (120-306, 20.10.1982)

Dieu n’est pas un dictateur. Il a aussi payé de Sa personne pour l’être humain. Dieu existe pour l’être humain. Aussi essayons-nous de Le suivre depuis des dizaines de milliers d’années, et aujourd’hui encore. Devant un univers où la voie céleste consiste à exister pour les autres, si vous voulez maintenir votre position d’existence, vous aussi devez exister pour les autres. En vivant pour les autres, l’est et l’ouest pourront se rapprocher ; le passé et le présent pourront se rapprocher. Dieu aime aujourd’hui comme Il aimait hier. Il aime l’orient autant que l’occident ; les différences entre l’est et l’ouest peuvent être gommées ; le passé, le présent et le futur peuvent aussi être surmontés. Entendez par là que, puisque le passé, le présent et le futur peuvent être surmontés, le développement peut avoir lieu, et puisque l’est et l’ouest peuvent être surmontés, les deux peuvent s’unir entre eux. Tout ceci ne peut se faire que par l’amour. (187-89, 6.1.1989)

Se mettre en avant, c’est se détruire soi-même, détruire son objet, et Dieu ; en fait, c’est s’aliéner complètement Ce n’est pas là que la théorie de l’unité se révélera à vous. Ces propos ont l’air tout simple, leur simplicité n’ôte rien à leur poids. Tout au bout de notre recherche de l’idéal, à l’extrémité, ce qui compte est d’être verticalement uni à l’amour de Dieu ; et pour laisser ce critère vertical vous tirer plus vite vers ce but, vous devez vivre pour les autres. Là où vous vivez pour les autres, le champ est libre pour une unité complète. (187-89, 6.1.1989)

Comment arriver à l’unification ? Comment le Père peut-il amener à l’unification ? Avec quoi ? Par la force brute, le pouvoir, l’argent, l’autorité ou le savoir ? Tout peut se résoudre là seulement où l’amour entre en scène. N’est-ce pas une conclusion simple ? La conclusion est que le monde satanique peut être recréé en Royaume de Dieu seulement en vivant pour les autres dans l’amour vrai. C’est la logique même. (182-134, 16.10.1988)


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