Livre X
La vie dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre premier
La vision sur la vie de l’être humain
5. La voie de l’être
humain vrai
5.1. La voie à suivre
pour l’humanité
L’esprit de votre nature originelle vous indique la voie. Suivez-la, et
c’est l’univers entier qui s’ouvrira devant vous. Il doit y avoir quelque chose
qui vous y amène. Une fois que vous serez dans cette disposition, vous saurez converser
avec votre esprit. Dans un état de ce genre, vous pouvez tenir une conversation
avec votre esprit. À peine aurez-vous l’idée de faire quelque chose, la réponse
sera déjà là, en plein devant vous. Vous progressez vers un tel état. Quelqu’un
qui est dans cet état ne saurait-il pas quelle est la voie à suivre ? La
voie s’ouvrirait forcément devant lui, et toutes les forces de l’univers lui
viendraient en aide. Même s’il était entraîné dans des situations de test, une
fois là, tout va se mettre à son service. Alors seulement, il serait capable de
grandes choses. (120-313, 20.10.1982)
Pour être une personne vraie, vous devez mener votre vie en puisant dans un
réservoir d’énergie. Une personne vraie a un arrière-plan d’une force
illimitée, qui la propulse dans la direction où elle veut aller. Elle saurait
en une seconde si la direction était mauvaise. Vous connaissez l’Église de
l’Unification ; ce n’est pas une église de bons à rien. Elle a un
arrière-plan d’une profondeur et d’une hauteur ! Sa force vient de là.
Aussi, une fois que vous avez pu vous hisser à ce niveau par vos efforts, tout
sera pris en charge à partir de là. Sous cet aspect, vous devez décider quelle
direction vous devez prendre par vous-mêmes. Étant le mieux placé pour le
savoir, c’est à vous seul d’en fixer les modalités. (120-313, 20.10.1982)
À vous de trouver le chemin à suivre. L’argent résoudrait-il tous les
problèmes ? Oh que non ! Il peut vous arriver d’avoir besoin
d’argent, mais en d’autres occasions, il vous faudra suivre une autre voie
comme être humain. Alors à vous de tracer votre chemin propre. Vous devez faire
un examen fouillé de votre esprit, et considérer les qualités intrinsèques avec
lesquelles vous êtes né au départ ; après cet examen, vous devez vous
fixer un objectif futur à atteindre. Dieu a beau vous mettre sur la bonne voie,
c’est à vous de suivre de votre plein gré. (120-298, 20.10.1982)
L’influence d’un aimant l’emporte sur la force de gravitation terrestre,
mais qu’est-ce qui rend possible une telle influence ? La force réelle
d’un aimant est plus faible que la force de gravitation terrestre, mais quand
les deux forces se rencontrent, la première surpasse la deuxième. C’est pareil
avec notre conscience. De façon innée, vous savez dans quel contexte vous êtes
né. Vous seul pouvez le savoir. Si vous ne savez pas ressentir ce genre de
choses et porter un jugement, vous n’arriverez jamais à grand chose. (120-301,
20.10.1982)
Vous pouvez regarder la nature et dire : « Oh, je n’ai pas besoin
des quatre saisons. Le printemps me convient ; je hais l’été, l’automne et
l’hiver ! » Mais demandez à Dieu, Il répondra : « J’aime
toutes les quatre saisons. » Aussi devez-vous apprendre à aimer l’été,
l’automne et l’hiver, même si au départ, vous ne pouviez pas les voir. Quand
vient l’hiver, Dieu regarde le monde couvert de neige blanche et en tire du
bonheur. Sachez donc dire : « Oh, mais je l’aime aussi ! »
Il est bon qu’il en soit ainsi. (133-29, 1.7.1984)
Sachez regarder la nature avec un esprit semblable à celui de Dieu. Tel
doit être votre état d’esprit. S’il y a des trombes d’eau ou des éclairs de
tonnerre, ne commencez pas à dire des choses du genre : « Oh la
barbe ! Moi qui déteste cela ! » Dieu les voit ainsi :
« Hé hé, les voilà qui s’embrassent et font l’amour, là ! » et
Il dit à ceux qui n’aiment pas ça : « Ha ha ha ha, bande de
voyous ! Sales types ! » (133-29, 1.7.1984)
Vous devez aimer toute l’humanité. Et parmi tous les êtres humains, il est
bon d’aimer toutes les couleurs à égalité. Est-ce que Dieu irait dire :
« Oh, moi, je n’aime que les blancs ? » S’il n’aimait que le
blanc, on n’aurait plus qu’à s’habiller tous en blanc. Tous les blancs
devraient porter du blanc, et les textiles de couleur seraient bons à jeter.
Pourquoi se vêtir de noir ? Pourquoi porter d’autres coloris ? C’est
contradictoire. Quand vous entrez dans leurs pièces, ça fourmille de
couleurs ; ils ont même des pianos. Pourquoi avoir des pianos quand les
pianos peuvent être tantôt noirs et tantôt blancs ? Et les tableaux noirs
alors ? La nuit ne serait pas faite pour ces gens là, alors. Les nuits
sont sombres, ce n’est donc pas pour eux. Pourquoi ? Pourquoi n’y en
aurait-il que pour les blancs ? Satanée pensée blanche, va ! Ça nous
mène droit dans le décor. Ça durera combien d’années d’après vous ?
Combien ? Même si l’hiver peut être long, il ne dure que trois mois. Pour
avoir l’éternité, vous devez aimer toutes les quatre saisons. N’aimez donc pas
que les blancs. (133-29, 1.7.1984)
L’amour de Dieu est tel qu’il aime toute la création et l’humanité, sans
même parler de l’être humain du passé, du présent et du futur. Aussi
poursuit-il un mouvement pour libérer même ces esprits en enfer. L’être humain
doit suivre le chemin de vérité, de vie et d’amour. Si grand que soit
quelqu’un, s’il ne vit pas pour les autres, il ne sera pas suivi. À force de
vivre pour les autres, on devient leur guide. On se transforme en une personne
de vraie vie. (133-30, 1.7.1984)
Vous êtes bien placés pour savoir quelle est la route à suivre pour vous.
Une fois que vous avez fixé une direction, vous devez y mettre toute votre
énergie pour le suivre. Vous devez y mettre tout ce que vous avez au point
d’être trop épuisé pour pouvoir même ouvrir vos yeux ou prêter attention aux
sons autour de vous. (120-315, 20.10.1982)
Si on a mené une vie religieuse normale dans l’Église de l’Unification, on
sait déjà ce qu’il reste à faire. Mais celui qui vit en se mettant au centre,
et agit dans son seul intérêt n’aura aucune idée. Quand la tempête arrive, les
rats à bord du navire le sentent et savent que le bateau va sombrer. Alors,
avant qu’il ne lève l’ancre, ils fuient le bâtiment par les cordages, et vont
se mettre à l’abri au port. Si les rats peuvent sentir le danger, l’être humain
doit sûrement le ressentir aussi. Il doit savoir où il va.
Les fourmis savent quand la saison des pluies est imminente. J’ai vu une
fois une colonie de fourmis gagner un autre lieu en file indienne ; signe
qu’elles sentaient la saison des pluies approcher. Si vous ne savez pas, c’est
par habitude de rêvasser. Ne pas avoir d’idée sur son champ de mission, c’est
un sérieux problème. Le courant doit vraiment arriver à passer entre Dieu et
vous, sur les sujets sérieux de votre vie. Autre chose encore : vous
adapter de votre plein gré aux situations dans lesquelles vous vous trouvez.
Qui d’autre le fera pour vous ? C’est vous que ça regarde. (120-298,
20.10.1982)
Quand on est maître de soi, il y a un endroit au fond de son cœur où
l’esprit peut être à son aise. Il y a un espace où l’esprit peut se reposer.
Votre esprit doit savoir comment s’y rendre. Une fois évacuée une partie de la
lassitude, il retrouvera sa sensibilité. Et si vous savez saisir ce moment pour
recentrer votre esprit, sans autres pensées dans la tête, vous trouverez tout
par vous-même. Alors, méditez et priez. (120-306, 20.10.1982)
Je suis un homme de prière et de ferveur. La ferveur doit sans cesse vous
animer : il ne faut pas que ce soit un feu de paille qui ne dure pas.
Passez votre temps à vous affûter. C’est comme un couteau : Si on s’en
sert et qu’on ne l’aiguise pas, que se passe-t-il ? Pour lui garder du
tranchant, il faut toujours l’aiguiser. Pareillement, si vous avez perdu vos
nerfs, vous devez réarmer votre esprit. Le problème, il est là. Vous devez vous
calmer, et mettre votre esprit en paix. (120-306, 20.10.1982)
En atteignant le centre du monde du cœur, vous le trouverez en mouvement de
haut en bas. Vous serez automatiquement en mouvement. Ce monde du cœur, en
effet, inspire et expire. La terre respire, la saviez-vous ? Elle inspire
et expire, bougeant d’un bon mètre à chaque fois. Elle se règle ainsi elle
même. Elle règle ce qui est recourbé en un cercle. Le centre du monde de cœur
se déplace aussi de haut en bas sur son axe. Il est en mouvement. (120-306,
20.10.1982)
Les formes d’existence ont toutes des formes elliptiques. Aussi, en entrant
au centre de l’esprit, du cœur, vous pouvez sentir une force infinie qui s’y
réverbère. Et si vous tracez une perpendiculaire, vous pourrez maintenir la
force infinie à angle droit. Alors, cultivez vos sens spirituels. Évertuez-vous
à faire l’expérience du profond monde spirituel à partir de tous les aspects de
la vie sur terre. Il faut le faire car vous avez besoin d’une source où vous
pouvez puiser une force motrice pour toute votre vie. (120-308, 20.10.1982)
Même en prenant très au sérieux mon travail, il est si grand qu’il demande
une force plus grande que ma force innée. Quand il s’agit d’obtenir une force
plus grande que la mienne, où puis-je la trouver ? Le problème reste entier.
Sans arriver à obtenir ce pouvoir, on n’a d’autre choix que de reculer, mais on
ne peut l’envisager. Alors nous devons prier, et nous avons besoin de Dieu.
C’est là que nous avons besoin du monde du cœur. Vous pouvez puiser, et puiser
encore dans le monde de l’amour : il est inépuisable. Le monde de la
substance finit toujours par s’épuiser, de même que les mondes de la
connaissance et du pouvoir qui peuvent être détruits en une seconde, mais le
monde du cœur est sans fin. Vous devez donc avancer en vous appuyant sur le
monde du cœur. (120-306, 20.10.1982)
Dieu n’est pas un dictateur. Il a aussi payé de Sa personne pour l’être
humain. Dieu existe pour l’être humain. Aussi essayons-nous de Le suivre depuis
des dizaines de milliers d’années, et aujourd’hui encore. Devant un univers où
la voie céleste consiste à exister pour les autres, si vous voulez maintenir
votre position d’existence, vous aussi devez exister pour les autres. En vivant
pour les autres, l’est et l’ouest pourront se rapprocher ; le passé et le
présent pourront se rapprocher. Dieu aime aujourd’hui comme Il aimait hier. Il
aime l’orient autant que l’occident ; les différences entre l’est et
l’ouest peuvent être gommées ; le passé, le présent et le futur peuvent
aussi être surmontés. Entendez par là que, puisque le passé, le présent et le
futur peuvent être surmontés, le développement peut avoir lieu, et puisque
l’est et l’ouest peuvent être surmontés, les deux peuvent s’unir entre eux.
Tout ceci ne peut se faire que par l’amour. (187-89, 6.1.1989)
Se mettre en avant, c’est se détruire soi-même, détruire son objet, et
Dieu ; en fait, c’est s’aliéner complètement Ce n’est pas là que la
théorie de l’unité se révélera à vous. Ces propos ont l’air tout simple, leur
simplicité n’ôte rien à leur poids. Tout au bout de notre recherche de l’idéal,
à l’extrémité, ce qui compte est d’être verticalement uni à l’amour de
Dieu ; et pour laisser ce critère vertical vous tirer plus vite vers ce
but, vous devez vivre pour les autres. Là où vous vivez pour les autres, le
champ est libre pour une unité complète. (187-89, 6.1.1989)
Comment arriver à l’unification ? Comment le Père peut-il amener à
l’unification ? Avec quoi ? Par la force brute, le pouvoir, l’argent,
l’autorité ou le savoir ? Tout peut se résoudre là seulement où l’amour
entre en scène. N’est-ce pas une conclusion simple ? La conclusion est que
le monde satanique peut être recréé en Royaume de Dieu seulement en vivant pour
les autres dans l’amour vrai. C’est la logique même. (182-134, 16.10.1988)
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