Livre X
La vie dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre premier
La vision sur la vie de l’être humain
4.3. L’esprit, Dieu
intime et enseignant
Qu’est-ce que l’esprit ? C’est votre maître, votre enseignant. Si on
vous demande ce qu’est l’esprit, puisque votre corps ressemble à votre esprit,
celui-ci est l’origine de votre corps. Aussi, au plan horizontal, il tient lieu
de mère et de père. L’esprit tient lieu de parent, d’enseignant, et de maître.
(222-157, 3.11.1991)
Votre âme originelle n’a que faire d’un enseignant. L’âme originelle est un
deuxième Dieu. Ne cherchez pas à suivre un maître ou à servir le Père de
l’Église de l’Unification ; vous feriez mieux de servir votre esprit.
Qu’en est-il de cet esprit ?
Vous vous éveillez à l’aube, tout seul ; c’est si calme qu’on n’entend
même pas le couinement d’une souris ou le bourdonnement d’une mouche, et vous
vous dites : « eh bien, je devrais aimer telle et telle chose. Je
dois chercher à faire une bonne action. » Votre esprit vous dira
alors : « Fort bien ! Allez ! Vas-y, fonce ! »
Si en revanche, vous ne roulez que de mauvaises pensés dans votre esprit,
il vous abreuvera de réprimandes : « Sale vaurien ! »
L’esprit n’est-il pas au courant de ce que vous pensez ? Il le sait bien,
pardi ! Que voulez-vous ? L’esprit ne le sait que trop bien.
(138-124, 19.1.1986)
Avez-vous jamais pesé la valeur de votre âme originelle, sa valeur parmi
tous vos attributs ? Chaque fois que le corps cherche à mal agir, l’âme
originelle lui conseille toujours de n’en rien faire, et cherche à contenir sa
malfaisance. Mais le corps attaque sans cesse, ignore l’esprit, et le bafoue,
voulant agir à sa guise. Avez-vous jamais observé comment votre esprit à
l’intérieur du corps se sacrifie à longueur de temps pour remplir ses devoirs
de sujet, même dans la persécution, comme camarade et enseignant pour vous,
jusqu’à votre mort ? (217-91, 4.5.1991)
Le maître d’un être humain est sa conscience. Combien de fois votre
conscience vous a conseillé ! Combien elle s’est démenée pour vous guider
de l’autre côté de la colline ou du fleuve sans relâche, vous rappelant le
droit chemin à coup de « Hé toi, brigand ! » chaque fois que de
mauvaises pensées vous venaient ? Voilà comment la conscience, en vrai
maître qu’elle est, cherche à vous protéger. Mais le corps, ce traître, a
traité cet enseignant par le mépris, alors même qu’il était le seul et unique
honorable enseignant que Dieu et l’univers vous envoyaient ; le corps a
piétiné la conscience, cette conscience envoyée au nom des parents pour
rattacher le corps à l’esprit de l’amour originel. Aimez-vous ce corps, qui est
devenu l’ennemi de la conscience ? Non, gardez-vous en bien !
(201-353, 30.4.1990)
On n’est plus à l’époque où il faut écouter les prêches de quelqu’un
d’autre. Plus que les propos d’un maître brillant mille fois plus grand que
vous, plus que toute autre vérité dans le monde, vous devez écouter les paroles
de votre âme originelle ; vous l’avez déjà entendue plein de fois, mais ça
ne fait rien. Vous devez revenir encore et encore et l’écouter un peu plus.
Vous en recevriez alors quelque chose d’une infinie grandeur, quelque chose
dont vous n’avez pas idée. Ce quelque chose révélerait les plus grands secrets
de la création. (7-201, 6.9.1959)
Vous n’avez pas même idée combien la conscience s’est sacrifiée pour le
corps. Connaissez-vous la situation de la conscience, qui passe son temps à
être bafouée ? Ayant affaire à vous nuit et jour, la conscience est
toujours épuisée. Or elle ne se lasse pas d’empêcher votre corps de faire les
400 coups. Elle dit au corps : « Bon maintenant, ça suffit, tu en as
fait assez. Veux-tu bien arrêter et m’écouter ? » Vous n’avez pas
plus proche pour vous tenir lieu de parent, de Dieu, et d’enseignant. L’esprit
n’a pas besoin être éduqué. Mais le corps, lui, a sacrément besoin d’éducation.
(214-282, 3.2.1991)
Considérez votre corps et votre esprit : il est bien à plaindre, votre
esprit ! L’esprit, dans le rôle de Dieu, représente tout de vos ancêtres,
vos antécédents. L’esprit représente l’enseignant aussi bien que le maître. Or,
que de fois l’esprit a été bafoué et dédaigné ? L’esprit, comme centre de
l’univers, est en position de vrai parent, vrai enseignant, et vrai maître, il
est de surcroît l’Être sujet avec l’amour vrai. Il se sacrifie tant et plus
pour vous sauver sur cette terre. N’est-ce pas vrai ? Même après tant de
sacrifices, s’est-il plaint une seule fois ? Même en étant constamment
méprisé, et traîné, au point qu’on l’aurait donné pour mort, chaque fois que
vous avez de mauvaises pensées à l’esprit, et cherchez à faire de mauvais coups
comme d’essayer d’entrer par effraction tard dans la nuit, il revit une fois
encore et vous conseille de n’en rien faire, vous ramenant à la raison par ses
paroles : « Hé, toi, voyou ! »
Combien avez-vous tourné l’esprit en dérision ? L’âme originelle est
en position de parent, d’enseignant, et de maître. Dans le monde de l’esprit,
les procès sont bien inutiles ; vous savez mieux que quiconque ce que vous
avez fait. Pas la peine de faire témoigner des tiers. (209-154, 28.11.1990)
Nul ne savait qu’en soi se trouve un grand enseignant. L’esprit tient lieu
de super-parents. Le conseil de la mère et du père n’est jamais contraire à
l’esprit. Chaque fois que l’esprit vous conseille, comme le feraient un père ou
une mère, veuillez apprendre l’obéissance. Pour une vie humaine en bon ordre,
un critère moral qui peut servir de référence originelle est nécessaire. Une
telle formule fondée sur l’âme originelle reste à mettre en place. Vous ne
devez pas tourmenter votre esprit.
Une personnalité double, l’un de vous aime-t-il cela ? L’esprit tient
lieu d’enseignant, de parent et de Dieu. Il n’y a pas d’enseignant pour
enseigner l’esprit. (207-266, 11.11.1990)
Tout au long de sa vie, l’être humain a en lui le plus important de tous
les enseignants. Ce qui ne l’empêche pas de maltraiter cet enseignant, de le
bafouer à longueur de temps. Cet enseignant n’est autre que notre conscience.
Laquelle nous parle toujours en faisant l’effort de nous aider, et cherche à
nous lier à l’amour vrai. À l’instar de nos parents, la conscience nous
encourage dans la voie du bien et de l’abnégation, et nous pousse à agir selon
la volonté de Dieu. Toutefois, un rebelle sommeille en chacun de nous qui va
contre les paroles de la conscience. Ce rebelle, c’est le corps. (201-208,
9.4.1990)
« Avant de vouloir dominer l’univers, commence par te dominer
toi-même ! » C’était notre devise à l’époque où nous ouvrions le
chemin de la vérité. Je disais à tous : « Avant de vouloir dominer
l’univers, avant d’établir un lien avec quoi que ce soit dans ce monde,
commence par te dominer toi-même ! » (100-149)
Il y a trois figures dans l’âme originelle : l’esprit peut tour à tour
être le maître, l’enseignant ou le parent ; et c’est seulement lorsque le
corps s’en voudra de n’avoir pas assez servi l’esprit, même après l’avoir servi
pendant des dizaines de milliers d’années, que la fortune céleste viendra enfin
loger chez vous. L’esprit souhaite servir le corps, mais le corps ne sert pas
l’esprit. Le problème se situe là ; en moi, pas dans la société. (201-154,
30.3.1990)
L’âme originelle cherche à vous protéger en vrai maître qu’elle est. Mais
le corps, ce traître, a traîné cet enseignant dans la boue, alors même qu’il
est le seul et unique honorable enseignant que Dieu et l’univers vous
envoient ; le corps a piétiné la conscience, envoyée au nom des parents
pour le relier à l’esprit de l’amour originel. Aimez-vous ce corps, qui est
devenu l’ennemi de l’esprit ? Gardez-vous en bien ! Tant que le
combat entre l’esprit et le corps ne s’arrêtera pas en vous, le Royaume de Dieu
ne pourra jamais s’établir. Aucun saint n’y a pensé. (201-154, 30.3.1990)
Le yang et le yin, la nature intérieure et la forme extérieure, le positif
et le négatif sont complémentaires ; ils ne peuvent être en conflit. Mais
aujourd’hui dans l’être humain déchu, le corps donne de la voix tout autant que
l’esprit. L’esprit et le corps ne se sont pas unis entre eux. Comment le corps
et l’esprit de l’homme et de la femme, créés à l’image de Dieu, en vinrent-ils
à être séparés ? Je pose la question.
Dieu étant absolu, les attributs de base de l’être humain, à savoir le
corps et l’esprit de l’être humain, devraient aussi avoir entre eux une unité
absolue et s’assimiler au monde entier de Dieu en agissant comme centre dans ce
monde. Mais notre corps et notre esprit se sont au contraire désunis ;
comment est-ce possible ? Si le corps et l’esprit étaient voués à se
séparer l’un de l’autre, il n’y aurait pas de Dieu, et l’on ne pourrait jamais
trouver de terrain pour des choses telles que l’idéal, l’unité, la paix ou le
bonheur. (195-304, 17.12.1989)
Dieu n’est pas éloigné de nous. Il est en nous.
Est-ce que l’esprit n’est pas votre maître ? Quand vous tentez de faire un
mauvais coup en pleine nuit, l’esprit se dresse devant vous et vous dit de ne
pas y aller ; il apparaît à toute heure et en tout lieu comme votre
maître, et vous guide, comme le ferait votre mère. Ou encore un enseignant. Le
corps, voilà l’ennemi. (201-74, 1.3.1990)
À quoi Dieu ressemble-t-Il ? Il ressemble à l’homme et à la femme,
c’est-à-dire à nous les êtres humains. Vous ne pouvez pas voir vos esprits,
n’est-ce pas ? Voulez-vous les voir, ou pas ? C’est pareil pour Dieu.
En voyant les choses sous l’angle spirituel, on s’aperçoit que Dieu n’a pas de
corps. Cela a été le cas jusqu’ici. Adam n’ayant pas atteint la pleine
maturité, Dieu a été dépossédé d’un corps. Il existe plutôt comme le maître pur
esprit, et aussi comme l’enseignant ou le parent pur esprit d’un univers
purement spirituel. (197-44, 7.1.1990)
Rien ne peut se faire tant que l’esprit et le corps ne s’unissent pas entre
eux. Il faut se concentrer là-dessus. Si vous sentez un poids sur l’esprit ou
sur le corps en priant, vous devez vous repentir. Dans le repentir, vous ne
devez pas être seul. Il faut d’abord tenir compte des quatre directions ;
sur votre gauche et votre, au-dessus de vous et en dessous. Vous devez en
parler ouvertement à ceux qui vous sont les plus proches, à savoir vos parents
ou vos enseignants. Ensuite, vos méfaits devront être rendus publics devant vos
fils et vos filles ainsi que vos étudiants. « J’ai fait telle et telle
chose ; suis-je pardonnable à votre avis ? » Voilà comment vous
suivrez un chemin où ceux qui vous sont les plus proches peuvent vous soutenir
avec un seul cœur. Vous saisissez ce que j’essaie de vous dire ? (184-301,
1.1.1989)
Quand l’esprit et le corps peuvent-ils s’unir ? Vous n’y avez jamais
songé, pas vrai ? C’est un problème très sérieux. L’esprit et le corps se
livrent un combat à vie, et qui peut les arrêter ? C’est la question.
Votre père ou votre mère ne peuvent l’arrêter. Votre roi ou votre enseignant ne
peuvent l’arrêter non plus. Les saints ne peuvent l’arrêter. Où est le maître
qui peut arrêter le combat de l’esprit et du corps ? L’avez-vous jamais
cherché avec sérieux ? Ce maître est l’amour vrai. (184-211, 1.1.1989)
L’esprit vous surveille et vous protège nuit et jour. Ne vous donnant aucun
répit, il vous répète à longueur de temps : « Fais du bien. Fais du
bien ! » Pouvez vous imaginer combien il doit être à bout ? Du
jour où vous êtes né, du jour où vous pouvez penser pour vous-même, du jour où
vous acquérez les facultés intellectuelles pour analyser chaque situation dans
la société, la conscience vous suit partout jusqu’à la mort, et vous dit quoi
faire pour toujours. Or cela, même votre professeur, ou bien vos parents ne
peuvent le faire.
Il vous dit de vous modeler sur Dieu, sur les saints, les patriotes, les
fils de piété filiale. Il désire que vous puissiez tous leur ressembler et il
dit : « toi, le corps, prends exemple sur moi ! » (179-311,
14.8.1988)
L’union de l’esprit et du corps ne peut se faire
que par l’amour vrai. C’est pourquoi l’esprit se sacrifie pour le corps et
oublie l’avoir fait, encore et encore. L’esprit est en position de représenter
Dieu, il est donc l’enseignant de tous les enseignants pour vous. Votre esprit
est votre centre, dépêché par Dieu. C’est vous, mais en vertical. (226-60,
1.2.1992)
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