samedi 6 mars 2021

L’esprit, Dieu intime et enseignant

Livre X

La vie dans l’ère du Testament Accompli

Chapitre premier

La vision sur la vie de l’être humain

4.3. L’esprit, Dieu intime et enseignant

Qu’est-ce que l’esprit ? C’est votre maître, votre enseignant. Si on vous demande ce qu’est l’esprit, puisque votre corps ressemble à votre esprit, celui-ci est l’origine de votre corps. Aussi, au plan horizontal, il tient lieu de mère et de père. L’esprit tient lieu de parent, d’enseignant, et de maître. (222-157, 3.11.1991)

Votre âme originelle n’a que faire d’un enseignant. L’âme originelle est un deuxième Dieu. Ne cherchez pas à suivre un maître ou à servir le Père de l’Église de l’Unification ; vous feriez mieux de servir votre esprit. Qu’en est-il de cet esprit ?

Vous vous éveillez à l’aube, tout seul ; c’est si calme qu’on n’entend même pas le couinement d’une souris ou le bourdonnement d’une mouche, et vous vous dites : « eh bien, je devrais aimer telle et telle chose. Je dois chercher à faire une bonne action. » Votre esprit vous dira alors : « Fort bien ! Allez ! Vas-y, fonce ! »

Si en revanche, vous ne roulez que de mauvaises pensés dans votre esprit, il vous abreuvera de réprimandes : « Sale vaurien ! » L’esprit n’est-il pas au courant de ce que vous pensez ? Il le sait bien, pardi ! Que voulez-vous ? L’esprit ne le sait que trop bien. (138-124, 19.1.1986)

Avez-vous jamais pesé la valeur de votre âme originelle, sa valeur parmi tous vos attributs ? Chaque fois que le corps cherche à mal agir, l’âme originelle lui conseille toujours de n’en rien faire, et cherche à contenir sa malfaisance. Mais le corps attaque sans cesse, ignore l’esprit, et le bafoue, voulant agir à sa guise. Avez-vous jamais observé comment votre esprit à l’intérieur du corps se sacrifie à longueur de temps pour remplir ses devoirs de sujet, même dans la persécution, comme camarade et enseignant pour vous, jusqu’à votre mort ? (217-91, 4.5.1991)

Le maître d’un être humain est sa conscience. Combien de fois votre conscience vous a conseillé ! Combien elle s’est démenée pour vous guider de l’autre côté de la colline ou du fleuve sans relâche, vous rappelant le droit chemin à coup de « Hé toi, brigand ! » chaque fois que de mauvaises pensées vous venaient ? Voilà comment la conscience, en vrai maître qu’elle est, cherche à vous protéger. Mais le corps, ce traître, a traité cet enseignant par le mépris, alors même qu’il était le seul et unique honorable enseignant que Dieu et l’univers vous envoyaient ; le corps a piétiné la conscience, cette conscience envoyée au nom des parents pour rattacher le corps à l’esprit de l’amour originel. Aimez-vous ce corps, qui est devenu l’ennemi de la conscience ? Non, gardez-vous en bien ! (201-353, 30.4.1990)

On n’est plus à l’époque où il faut écouter les prêches de quelqu’un d’autre. Plus que les propos d’un maître brillant mille fois plus grand que vous, plus que toute autre vérité dans le monde, vous devez écouter les paroles de votre âme originelle ; vous l’avez déjà entendue plein de fois, mais ça ne fait rien. Vous devez revenir encore et encore et l’écouter un peu plus. Vous en recevriez alors quelque chose d’une infinie grandeur, quelque chose dont vous n’avez pas idée. Ce quelque chose révélerait les plus grands secrets de la création. (7-201, 6.9.1959)

Vous n’avez pas même idée combien la conscience s’est sacrifiée pour le corps. Connaissez-vous la situation de la conscience, qui passe son temps à être bafouée ? Ayant affaire à vous nuit et jour, la conscience est toujours épuisée. Or elle ne se lasse pas d’empêcher votre corps de faire les 400 coups. Elle dit au corps : « Bon maintenant, ça suffit, tu en as fait assez. Veux-tu bien arrêter et m’écouter ? » Vous n’avez pas plus proche pour vous tenir lieu de parent, de Dieu, et d’enseignant. L’esprit n’a pas besoin être éduqué. Mais le corps, lui, a sacrément besoin d’éducation. (214-282, 3.2.1991)

Considérez votre corps et votre esprit : il est bien à plaindre, votre esprit ! L’esprit, dans le rôle de Dieu, représente tout de vos ancêtres, vos antécédents. L’esprit représente l’enseignant aussi bien que le maître. Or, que de fois l’esprit a été bafoué et dédaigné ? L’esprit, comme centre de l’univers, est en position de vrai parent, vrai enseignant, et vrai maître, il est de surcroît l’Être sujet avec l’amour vrai. Il se sacrifie tant et plus pour vous sauver sur cette terre. N’est-ce pas vrai ? Même après tant de sacrifices, s’est-il plaint une seule fois ? Même en étant constamment méprisé, et traîné, au point qu’on l’aurait donné pour mort, chaque fois que vous avez de mauvaises pensées à l’esprit, et cherchez à faire de mauvais coups comme d’essayer d’entrer par effraction tard dans la nuit, il revit une fois encore et vous conseille de n’en rien faire, vous ramenant à la raison par ses paroles : « Hé, toi, voyou ! »

Combien avez-vous tourné l’esprit en dérision ? L’âme originelle est en position de parent, d’enseignant, et de maître. Dans le monde de l’esprit, les procès sont bien inutiles ; vous savez mieux que quiconque ce que vous avez fait. Pas la peine de faire témoigner des tiers. (209-154, 28.11.1990)

Nul ne savait qu’en soi se trouve un grand enseignant. L’esprit tient lieu de super-parents. Le conseil de la mère et du père n’est jamais contraire à l’esprit. Chaque fois que l’esprit vous conseille, comme le feraient un père ou une mère, veuillez apprendre l’obéissance. Pour une vie humaine en bon ordre, un critère moral qui peut servir de référence originelle est nécessaire. Une telle formule fondée sur l’âme originelle reste à mettre en place. Vous ne devez pas tourmenter votre esprit.

Une personnalité double, l’un de vous aime-t-il cela ? L’esprit tient lieu d’enseignant, de parent et de Dieu. Il n’y a pas d’enseignant pour enseigner l’esprit. (207-266, 11.11.1990)

Tout au long de sa vie, l’être humain a en lui le plus important de tous les enseignants. Ce qui ne l’empêche pas de maltraiter cet enseignant, de le bafouer à longueur de temps. Cet enseignant n’est autre que notre conscience. Laquelle nous parle toujours en faisant l’effort de nous aider, et cherche à nous lier à l’amour vrai. À l’instar de nos parents, la conscience nous encourage dans la voie du bien et de l’abnégation, et nous pousse à agir selon la volonté de Dieu. Toutefois, un rebelle sommeille en chacun de nous qui va contre les paroles de la conscience. Ce rebelle, c’est le corps. (201-208, 9.4.1990)

« Avant de vouloir dominer l’univers, commence par te dominer toi-même ! » C’était notre devise à l’époque où nous ouvrions le chemin de la vérité. Je disais à tous : « Avant de vouloir dominer l’univers, avant d’établir un lien avec quoi que ce soit dans ce monde, commence par te dominer toi-même ! » (100-149)

Il y a trois figures dans l’âme originelle : l’esprit peut tour à tour être le maître, l’enseignant ou le parent ; et c’est seulement lorsque le corps s’en voudra de n’avoir pas assez servi l’esprit, même après l’avoir servi pendant des dizaines de milliers d’années, que la fortune céleste viendra enfin loger chez vous. L’esprit souhaite servir le corps, mais le corps ne sert pas l’esprit. Le problème se situe là ; en moi, pas dans la société. (201-154, 30.3.1990)

L’âme originelle cherche à vous protéger en vrai maître qu’elle est. Mais le corps, ce traître, a traîné cet enseignant dans la boue, alors même qu’il est le seul et unique honorable enseignant que Dieu et l’univers vous envoient ; le corps a piétiné la conscience, envoyée au nom des parents pour le relier à l’esprit de l’amour originel. Aimez-vous ce corps, qui est devenu l’ennemi de l’esprit ? Gardez-vous en bien ! Tant que le combat entre l’esprit et le corps ne s’arrêtera pas en vous, le Royaume de Dieu ne pourra jamais s’établir. Aucun saint n’y a pensé. (201-154, 30.3.1990)

Le yang et le yin, la nature intérieure et la forme extérieure, le positif et le négatif sont complémentaires ; ils ne peuvent être en conflit. Mais aujourd’hui dans l’être humain déchu, le corps donne de la voix tout autant que l’esprit. L’esprit et le corps ne se sont pas unis entre eux. Comment le corps et l’esprit de l’homme et de la femme, créés à l’image de Dieu, en vinrent-ils à être séparés ? Je pose la question.

Dieu étant absolu, les attributs de base de l’être humain, à savoir le corps et l’esprit de l’être humain, devraient aussi avoir entre eux une unité absolue et s’assimiler au monde entier de Dieu en agissant comme centre dans ce monde. Mais notre corps et notre esprit se sont au contraire désunis ; comment est-ce possible ? Si le corps et l’esprit étaient voués à se séparer l’un de l’autre, il n’y aurait pas de Dieu, et l’on ne pourrait jamais trouver de terrain pour des choses telles que l’idéal, l’unité, la paix ou le bonheur. (195-304, 17.12.1989)

Dieu n’est pas éloigné de nous. Il est en nous. Est-ce que l’esprit n’est pas votre maître ? Quand vous tentez de faire un mauvais coup en pleine nuit, l’esprit se dresse devant vous et vous dit de ne pas y aller ; il apparaît à toute heure et en tout lieu comme votre maître, et vous guide, comme le ferait votre mère. Ou encore un enseignant. Le corps, voilà l’ennemi. (201-74, 1.3.1990)

À quoi Dieu ressemble-t-Il ? Il ressemble à l’homme et à la femme, c’est-à-dire à nous les êtres humains. Vous ne pouvez pas voir vos esprits, n’est-ce pas ? Voulez-vous les voir, ou pas ? C’est pareil pour Dieu. En voyant les choses sous l’angle spirituel, on s’aperçoit que Dieu n’a pas de corps. Cela a été le cas jusqu’ici. Adam n’ayant pas atteint la pleine maturité, Dieu a été dépossédé d’un corps. Il existe plutôt comme le maître pur esprit, et aussi comme l’enseignant ou le parent pur esprit d’un univers purement spirituel. (197-44, 7.1.1990)

Rien ne peut se faire tant que l’esprit et le corps ne s’unissent pas entre eux. Il faut se concentrer là-dessus. Si vous sentez un poids sur l’esprit ou sur le corps en priant, vous devez vous repentir. Dans le repentir, vous ne devez pas être seul. Il faut d’abord tenir compte des quatre directions ; sur votre gauche et votre, au-dessus de vous et en dessous. Vous devez en parler ouvertement à ceux qui vous sont les plus proches, à savoir vos parents ou vos enseignants. Ensuite, vos méfaits devront être rendus publics devant vos fils et vos filles ainsi que vos étudiants. « J’ai fait telle et telle chose ; suis-je pardonnable à votre avis ? » Voilà comment vous suivrez un chemin où ceux qui vous sont les plus proches peuvent vous soutenir avec un seul cœur. Vous saisissez ce que j’essaie de vous dire ? (184-301, 1.1.1989)

Quand l’esprit et le corps peuvent-ils s’unir ? Vous n’y avez jamais songé, pas vrai ? C’est un problème très sérieux. L’esprit et le corps se livrent un combat à vie, et qui peut les arrêter ? C’est la question. Votre père ou votre mère ne peuvent l’arrêter. Votre roi ou votre enseignant ne peuvent l’arrêter non plus. Les saints ne peuvent l’arrêter. Où est le maître qui peut arrêter le combat de l’esprit et du corps ? L’avez-vous jamais cherché avec sérieux ? Ce maître est l’amour vrai. (184-211, 1.1.1989)

L’esprit vous surveille et vous protège nuit et jour. Ne vous donnant aucun répit, il vous répète à longueur de temps : « Fais du bien. Fais du bien ! » Pouvez vous imaginer combien il doit être à bout ? Du jour où vous êtes né, du jour où vous pouvez penser pour vous-même, du jour où vous acquérez les facultés intellectuelles pour analyser chaque situation dans la société, la conscience vous suit partout jusqu’à la mort, et vous dit quoi faire pour toujours. Or cela, même votre professeur, ou bien vos parents ne peuvent le faire.

Il vous dit de vous modeler sur Dieu, sur les saints, les patriotes, les fils de piété filiale. Il désire que vous puissiez tous leur ressembler et il dit : « toi, le corps, prends exemple sur moi ! » (179-311, 14.8.1988)

L’union de l’esprit et du corps ne peut se faire que par l’amour vrai. C’est pourquoi l’esprit se sacrifie pour le corps et oublie l’avoir fait, encore et encore. L’esprit est en position de représenter Dieu, il est donc l’enseignant de tous les enseignants pour vous. Votre esprit est votre centre, dépêché par Dieu. C’est vous, mais en vertical. (226-60, 1.2.1992)


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