Livre XVI
La vraie famille et La promesse des familles
Chapitre premier
La proclamation de la Promesse des familles
et les conditions préalables
1. Le contexte de l’apparition de la Promesse
des familles
1.1. L’ère présente n’est pas axée sur
l’individu mais sur la famille
Jusqu’ici, dans l’Église de l’Unification,
nous avons récité Ma Promesse à titre individuel. À partir de 1952, la sphère
culturelle chrétienne, en position d’épouse par rapport au Seigneur du second
avènement, aurait dû le servir sur la scène mondiale. Le Royaume de Dieu sur la
terre comme au ciel aurait alors commencé. L’échec s’est traduit par une
prolongation et un cours d’indemnité de 40 ans. (260-181, 8.5.1994)
Avez-vous jamais entendu ce terme de Promesse
des familles auparavant ? Son apparition est une première dans l’histoire.
L’homme et la femme ont perdu la famille. Et sans établir à nouveau la famille
idéale selon le modèle antérieur à la chute, acceptable par Dieu, Dieu ne
peut Se réjouir ni établir Son Royaume au ciel et sur la terre, où Il puisse
résider. Cette promesse répond donc à une nécessité absolue. (274-114,
29.10.1995)
40 ans se sont écoulés et la Promesse des
familles est maintenant apparue. Il n’a jamais été question de Promesse des
familles dans toute l’histoire. Avec son apparition, les familles sataniques ne
sauront bientôt plus où se mettre. Maintenant que la Promesse des familles est
là, c’est un signe que le Royaume de Dieu va prendre pied sur terre. Il a fallu,
pour y arriver, que j’établisse un cours de restauration de 40 ans, indemnisant
4 000 ans d’histoire perdus après l’échec du fondement victorieux de la
deuxième guerre mondiale.
Qu’est-ce qui vient en premier ? C’est
d’abord cette expression « notre famille, en se centrant sur l’amour vrai ».
L’amour vrai est l’axe de vie pour nos familles. Qu’est-ce que l’amour vrai ?
Le terme « amour vrai » veut dire que la vraie vie et le vrai lignage sont liés
à un amour vrai dans l’unité de l’amour de Dieu et l’amour des Vrais Parents
non déchus. (266-143, 22.12.1994)
L’Église de l’Unification a passé le cap des
40 ans, et la Fédération des Familles pour la Paix et l’Unité dans le Monde a
été fondée. Nous parlons de familles complètement restaurées. Dans une famille
restaurée, l’individu a uni l’esprit et le corps en prenant pour centre l’âme
originelle, le mari et la femme sont unis, et les parents et les enfants sont
unis. C’est dans ce type de familles que la Promesse des familles doit être sue
par cœur.
Pas question de réciter la Promesse des
familles quand le corps et l’esprit sont en conflit, ou que les époux se
déchirent. On ne peut non plus la réciter si on n’a pas eu d’enfants. Le
Royaume de Dieu est l’endroit où entrent des familles unies avec l’amour de Dieu,
où le vrai fils a accompli l’unité de l’esprit et du corps, l’unité avec son
épouse, et où ses enfants sont unis. En résumé, ce sont des familles capables
de vivre selon le dicton coréen « Ga-hwa-man-sa-seong » [toutes choses (man-sa)
se réalisent (seong) à partir d’une famille (Ga) qui vit en harmonie (hwa)].
Aussi faut-il accomplir la sphère d’unité substantielle et totale de l’amour
vrai, pour pouvoir réciter la Promesse des familles. Cette Promesse des
familles est une première dans l’histoire. (264-339, 20.11.1994)
40 ans après la création de l’Église de
l’Unification, nous avons fondé la Fédération des Familles pour la Paix et
l’Unité dans le Monde. Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de
statuts absolus et de conventions absolues, quelque chose qui soit l’équivalent
d’une constitution : nous l’appelons Promesse des familles. La Promesse des
familles n’a jamais existé dans l’histoire. On promet de tendre vers
l’établissement du Royaume de Dieu.
Étudiez de près cette Promesse de Familles :
son contenu offre toutes les garanties pour recevoir la délivrance complète, en
s’appuyant sur la restauration par l’indemnité. En la gravant dans nos cœurs,
nous rompons avec le cercle des familles déchues de ce monde pour nous situer
dans la sphère de l’accomplissement. Dans la sphère familiale fondée sur
l’amour vrai, l’unité devra se faire entre l’esprit et le corps, qui étaient
séparés par l’amour faux. Autant le dire : pas question de réciter la Promesse
des familles par cœur tant que l’esprit et le corps ne sont pas unis. (264-244,
3.11.1994)
Les membres de l’Église de l’Unification
doivent montrer au monde les traditions familiales établies par les Vrais
Parents. Pourquoi la Promesse des familles doit-elle s’afficher en ce monde ?
Parce qu’elle ne tardera pas à devenir une nécessité absolue. C’est notre
devise familiale.
Les familles qui sont entrées dans la sphère
idéale de la création de Dieu sauront comment faire, car le contenu se trouve
tout entier dans la Promesse des familles. Bientôt, le monde entier devra
suivre et se baser sur cette promesse.
Les paragraphes que comporte cette promesse
représentent l’histoire de la providence dans son intégralité, et constituent
le bouclier défensif de la victoire des Vrais Parents.
Ainsi, sans même connaître la providence de
l’Ancien et du Nouveau Testament ni le Principe divin, on peut dépasser le
critère d’une famille banale et, avec une foi, un amour et une obéissance
absolus, axé sur la volonté de Dieu, entrer pleinement dans le Royaume de Dieu.
(272-181, 5.10.1995)
Jusqu’ici, les Églises existantes
considéraient, en général, que seulement Adam et Ève avaient chuté, sans tenir
compte des enfants. Elles ne savaient pas que la chute représente aussi le
meurtre d’Abel par Caïn. Elles ne savaient pas que la famille entière a chuté.
Tous ont chuté. Que devons-nous promettre, à présent, nous, membres de l’Église
de l’Unification? Nous devons faire la promesse en famille. Pas besoin d’autre
chose ! Tout part de la famille : le bonheur, la liberté, la paix, le ciel et
la terre. Nous avons besoin, à présent, d’une promesse axée sur la famille. Il
ne faut donc pas perdre la famille. L’unification du monde et l’avènement du
Royaume de Dieu passent obligatoirement par la famille. (260-152, 2.5.1994)
Ce serait grave de ne pas envoyer les messies
tribaux. Les tribus se verraient barrer l’accès à la nouvelle naissance.
Devenir messie tribal, c’est se lier horizontalement au fondement qu’Adam
aurait posé s’il n’avait pas chuté et que Jésus aurait établi s’il n’avait pas
été tué. On doit établir sur cette terre un fondement horizontal complet qui
comporte huit étapes : l’individu, la famille, le clan, la tribu, la nation, le
monde, l’univers et Dieu.
En indemnisant tout cela, vous pouvez aller
chez un particulier, dans votre tribu ou dans une maison de la nation. Nous
sommes devenus la scène des activités de la terre libre ; Satan ne peut rien
dire. C’est le point de départ pour que Dieu vienne et que le Royaume de Dieu
s’accomplisse sur la terre. La Promesse des familles est apparue car on est
entré dans une telle époque, et toute notre vie doit se conformer à la Promesse
des familles. (264-191, 9.10.1994)
La famille : à la fois merveilleuse et
redoutable. La Promesse des familles contient une grande proclamation
universelle, tâchons de ne pas l’oublier. Depuis l’année dernière (1996), le
contenu de mes discours tournait autour de l’idée que tous doivent avoir une
famille. C’est un principe absolu. On ne va pas tarder à pouvoir libérer le
monde spirituel par la cérémonie de Bénédiction. Une fois terminée la
Bénédiction des 3,6 millions de couples, je passerai aux cérémonies de
Bénédiction du monde spirituel. Si le conjoint est déjà dans le monde
spirituel, il faut l’appeler et sceller cette union ; nous vivons dans un tel
âge. Même l’enfer sera donc délivré. (283-90, 13.4.1997)
Jusqu’ici, nous n’avons pas pu nous établir.
Nous avons été repoussés. Nous flottions ça et là, tels des nuages. Et comme la
sphère culturelle chrétienne n’a pas non plus de fondement uni, spirituel et physique,
elle n’a pas pu s’établir sur la terre. Mais, puisque désormais les Vrais
Parents et l’ère du Testament Accompli ont été établis, le droit à l’héritage
est accordé. Quand on parle de s’établir sur la terre, de quel héritage
s’agit-il ? Il ne s’agit pas d’un individu mais bien de la famille. Vous devez
le savoir. D’où la Promesse des familles. Enseignons-la systématiquement.
(268-226, 2.4.1995)
Jusqu’ici, nous avons récité Ma Promesse et
c’est la première fois que nous avons la Promesse des familles. Dans
l’histoire, il n’y a jamais eu ce qu’on appelle la Promesse des familles. C’est
une réalité merveilleuse et qui est possible car, avec la fin du cours mondial
d’indemnité de 40 ans, le monde entier est entré dans une ère où il peut bouger
avec moi. Immédiatement après la deuxième guerre mondiale, la sphère culturelle
chrétienne unifiée fut entièrement détruite, et c’est moi qui l’ai élevée, sous
certaines conditions, à un fondement de victoire mondial. (263-110, 21.8.1994)
Il y a sept ans entre 1945 et 1952. Ces sept
années de 1945 à 1952 ont été prolongées à 40 ans, de 1952 à 1992. Il a fallu
40 ans à notre Église. Ainsi, au mois de mai 1994, nous avons fait la
proclamation des familles. C’est un fait historique. La restauration par
l’indemnité s’appuie sur des réalités mathématiques. (265-293, 27.11.1994)
En nous appuyant sur l’ère de l’établissement
des Vrais Parents, nous devons établir l’ère de l’accomplissement de la
famille, sans honte devant le sujet. C’est là où il nous faut la Promesse des
familles. Nous en avons besoin, nous en aurons besoin, ou bien encore nous en
avons eu besoin. Quel temps doit-on employer ? Nous en avons besoin. Nous en
avons pour des millénaires. C’est inouï. Soyons reconnaissants de pouvoir
réciter les phrases de cette promesse, dans une position de délivrance, après
avoir ôté le masque des fausses religions. Il y a eu tant d’amertume qu’on ne
peut pas la réciter sans larmes. J’ai versé du sang pour guider l’Église de
l’Unification jusqu’ici.
Sans poser le pied sur cet autel et le
franchir, on ne peut aller au Royaume de Dieu de son vivant. C’est impossible
sans cet autel. (261-098, 22.5.1994)
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