mardi 9 mars 2021

Les astuces pour la pêche en mer

Livre XII

La providence du Pacifique

Chapitre II

Le monde de la plaisance et de l’industrie des loisirs

1. Le développement de l’industrie de plaisance

1.3. L’industrie de loisir du futur qui sera en vedette – la pêche à la ligne

1.3.2. Les astuces pour la pêche en mer

C’est si intéressant de voir les poissons de la mer. Les bords de mer, peu profonds, regorgent de petits poissons. En allant à des endroits plus profonds, la taille des poissons augmente. Les petits poissons se font manger par des plus gros, et ces derniers tombent à leur tour sur plus gros qu’eux et se font manger ; le cycle se répète. Ce qui est intéressant, c’est qu’au départ, les bébés baleines ou les bébés thons sont pareils. Les bébés merlans ou les bébés thons sont identiques. (264-286, 20.11.1994)

Je vais souvent en mer. Dans la mer, il y a des trésors en nombre infini. Il y a une certaine hiérarchie des proies dans la mer. C’est intéressant de voir ça. Les créatures vivent toutes pour les autres, n’est-ce pas ? Elles existent en relation, les unes pour les autres. Si les gros ne mangeaient pas les petits, ça poserait de sérieux problèmes. La mer serait remplie de poissons et ne serait plus bonne à rien. Comme les gros mangent les petits, on atteint un équilibre. (198-232, 3.2.1990)

En voyant tous les poissons de la mer, ils mangent tous les plus petits, alors où est l’amour de Dieu là-dedans ? Ces poissons ont pour devise de servir l’être humain et leur idéal le plus élevé est d’être absorbé par les cellules de l’être humain, pour être en contact avec l’amour de Dieu. Dans ce but, les minéraux sont absorbés par les plantes. Ils sont conquis par la sphère de molécules dans laquelle ils peuvent recevoir l’amour de Dieu. Les plantes sont absorbées par les animaux et les animaux de rang élevé sont absorbés par l’être humain. Les choses délicieuses et excellentes espèrent toutes être absorbées par l’être humain. Les meilleures cellules sont absorbées par leur propriétaire, dans l’espoir de retourner au palais originel de l’amour, en tant que substantialisation de l’amour des fils et filles de Dieu, le désir de retourner, elles sont absorbées par le seigneur de la création. (199-333, 21.2.1990)

Plus l’eau est profonde, plus il y a de niveaux de la mer. Il y a aussi une grande différence de température. Une différence de température de un ou deux degrés engendre une variation complète des espèces de poissons. C’est une merveille. L’être humain ne le sait pas, mais les poissons évoluent dans les cinq océans ; une simple variation d’un degré en surface ou dans les couches profondes peut faire la différence. C’est vraiment mystérieux. Tenez hier, il y avait pléthore de poissons ici : c’était moitié eau, moitié poissons ; et bien aujourd’hui, il n’y en a plus un seul. C’est la différence de température qui fait cela. Une varie d’un demi ou d’un degré, et le poisson disparaît complètement. L’être humain est indifférent aux variations de température d’un degré, mais le poisson y est sensible.

L’être humain peut vivre aussi bien dans l’Arctique que dans les zones tropicales, et peut aussi vivre dans les zones tempérées, mais les animaux non. Est-ce que le lion vit en Corée ? Y a-t-il des lions en Corée ? Les lions sont en Afrique. En Corée, on a des tigres mais pas de lions. (200-261, 26.2.1990)

Les poissons mordent différemment selon leur caractère. Mille espèces de poissons, ça veut dire milles façons de mordre à l’hameçon. Lorsqu’on va pêcher dans un nouvel endroit, il faut attraper un, deux, trois poissons différents et vous faire une idée de leur façon de mordre. Question de bon sens. Si le poisson a une façon de mordre et si vous ne tirez pas de la bonne façon, vous n’aurez rien. Puisque la ligne de pêche part avec l’hameçon, les poissons peuvent l’enlever autant qu’ils veulent et s’enfuir. S’ils mordent comme cela, il faut tirer comme cela. Lorsqu’ils s’en vont vers l’avant, il faut tirer de cette façon, et lorsqu’ils s’en vont vers la gauche, il faut tirer dans la direction opposée. Les débutants tirent tout le temps comme cela, mais ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. Il faut tirer en sens contraire pour pouvoir vite l’accrocher. Ça ne prend pas longtemps d’attraper un poisson.

Quand on pêche en mer, il ne faut pas aller là où il n’y a plus que le seul horizon. Tâchez d’aller sur une zone où il y a des rochers. Ceux-ci sont des abris où ils peuvent se cacher en toute sécurité, et les poissons y sont donc plus nombreux. Ces rochers fourmillent en outre de bestioles dont les poissons sont friands. Lorsqu’on regarde l’eau s’écouler, les endroits où se trouvent les poissons sont forcément les endroits où il y a des vagues. Quand il y a des creux de trois ou cinq mètres, vous y trouverez du poisson. Il faut s’approcher de tels endroits pour pêcher du poisson. (268-307, 3.4.1995)

Vous pensez qu’il suffit de lancer son hameçon pour attraper du poisson, et bien pas du tout ! À températures différentes, variétés de poissons différentes. La taille des poissons varie en fonction de la température. En été, plus on s’approche de la surface, plus la température de l’eau s’élève. Les petits poissons vivent donc en surface. Ils se déplacent librement selon la température de l’eau de mer. Les poissons répugnent à se déplacer verticalement ou horizontalement. Ils veulent toujours se déplacer vers le côté. Pour bien pêcher, mieux vaut le savoir. Il faut savoir également où demeurent les poissons, et où pêcher le saumon. Il faut donc se spécialiser, étudier la question. Sans se spécialiser, on ne peut en attraper. Quand je pêche, je connais exactement la température. Je sais déjà quels types de poissons se trouvent à telle température. Il suffit de laisser pendre quelques fois l’hameçon pour qu’ils touchent déjà l’appât. Si on remonte le fil rapidement, mais si vous n’êtes pas rapide, tout va couler. Tout en enroulant lentement, vous devez savoir à quelle vitesse se déplace le courant de surface. Je sais à quel niveau vient le saumon royal à cette température de l’air. Le saumon se tapit habituellement au fond de l’eau. Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent y trouver une nourriture abondante. Avec tous les crabes et les coquillages qui s’y trouvent, ils affluent vers le fond. (263-138, 21.8.1994)

J’ai beau avoir beaucoup pêché de poissons en Alaska, je dois encore apprendre des choses en allant dans un nouvel endroit. Vous ne savez pas à quel point c’est intéressant. Et puis en faisant des vas-et-viens, on peut partager ses connaissances sur la pêche. Les gens de Nouvelle-Zélande doivent venir à Kodiak pour pouvoir apprendre. Même en étant de bons pêcheurs chez eux, ils ne peuvent pas travailler de la même façon à Kodiak. Puisqu’ils doivent apprendre de nouvelles choses en venant à Kodiak, ils mêlent leurs connaissances avant de repartir. La pêche, ce sont des méthodes, des peuplades, des environnements différents. À chaque lieu différent correspond une autre pêche. (252-206, 30.12.1993)

Tenez, voilà quelque chose d’intéressant. S’il y a un typhon et que les bateaux ne sortent pas, la mer est un monde qui appartient entièrement aux poissons. En temps normal, les gens arrivent en foule, mettent la musique à fond et sèment la pagaille. Les vibrations font l’effet de coups de massue sur les poissons. Mais en cas de typhon, le calme règne sous l’eau. Alors, les baleines se rassemblent pour des sauts acrobatiques, de véritables spectacles. C’était un jour vraiment historique. Je dois avoir des photos quelque part. Il y avait de grandes et de petites baleines, et des baleineaux. Donc les baleines étaient là à sauter, mais toujours en laissant leur queue dans l’eau, à cause de leur grande taille. Elles tombent ensuite à la renverse et restent flotter sur l’eau. J’aime tellement ces spectacles. J’ai donc pensé : « Est-ce que les baleines adorent à ce point les moments où le vent souffle ? » Si je les voir faire cela encore une ou deux fois, je conclurai par l’affirmative. (233-306, 2.8.1992)

On ne va pas en mer seulement pour la pêche. L’esprit d’Alaska, c’est l’esprit du saumon. Pour pondre ses petits, le saumon traverse un océan de 4 000, 5 000 milles et regagne la patrie qu’il avait quittée. Si on considère le cours de la restauration de l’être humain, c’est pareil. Même parti à des milliards de kilomètres, il doit savoir retrouver son chemin. Lorsqu’on fait de la pêche, il n’y a pas de pêche plus stimulante que la pêche au saumon. Ce poisson est tellement fort. Pour d’autres poissons, lorsqu’ils ont mordu, il suffit de rembobiner quelques fois, mais pour lui, il faut rembobiner des dizaines de fois.

C’est aussi difficile que d’attraper quelqu’un qui aurait la tradition du Ciel. Ce poisson saute jusqu’à ce qu’il soit mort, jusqu’au bout. Il suffit qu’il saute trois fois pour que l’hameçon de pêche se détache. Telle est la tradition d’Alaska. La mer représente le monde de la mort, le monde de Satan et les poissons symbolisent les personnes. Le plus courageux de tous les poissons est le saumon. (236-124, 4.11.1992)

Je suis sorti en mer toute la journée, et malgré les forts coups de vent, il y avait beaucoup de bateaux. Quand je sors en mer à la saison du thon, je n’ai guère de sympathie pour les 500 bateaux rassemblés là. Je me dis : « Au moins une fois, j’aimerais bien être seul à pêcher. » Mais une telle occasion ne peut jamais se présenter. Toute la journée il y avait des avis de coup de torchon, mais j’ai décidé d’aller en mer. Tout le monde m’a dit alors de ne pas sortir. Et j’ai dit au capitaine : « Eh les gars, écoutez-moi ! Vous ne mourez pas. » Et je les ai forcés à sortir. Il y a un sacré trajet jusqu’à la zone de pêche. Comme il faut plus de deux heures, on doit partir à une heure du matin pour être sûrs d’arriver à quatre heures. Avec le vent et tout, ça prend le double de temps. Nous sommes donc partis à minuit.

Dans ma vie, il y a eu tant de défis comme cela. Une personne ne peut pas acheter ce matériau même avec des milliards. Avec un temps pareil, il n’y avait pas de bateau dehors. Quand j’ai jeté la ligne dans l’eau, ça mordait tout de suite. Ne devrait-il pas en être ainsi ? Des dizaines de poissons viendraient mordre si les bateaux étaient nombreux. Mais il n’y en avait qu’un seul, le mien, et les bancs de poissons affamés se sont donc précipités sur mes hameçons. C’est que ces poissons sont habitués à parcourir quatre kilomètres pour aller mordre. Quand j’ai jeté la ligne de pêche, ils ont mordu tout de suite à pleines dents. Le typhon pouvait souffler tant qu’il pouvait, cela ne me faisait ni chaud ni froid. Tout ce que je sais, c’est que je transpirais en pêchant. Il a fallu quatre heures pour y aller et nous avons pêché pendant quatre heures. Au retour, on a traîné tous les poissons derrière nous sur une distance de 20 milles. (233-306, 2.8.1992)

Lorsque des personnes comme nous partent à la pêche, nous savons d’avance où sont les bancs de poissons. La plupart des poissons sont en quête de nourriture au petit matin et le soir, tous se déplacent à la recherche de nourriture. Une fois qu’ils sont repus, ils sont là à s’amuser. La zone de pêche ne doit pas être trop profonde. Disons qu’il faut un endroit un peu profond et un endroit plutôt plat. Les poissons cherchent les zones profondes pour s’y cacher. Quand ils sortent pour jouer, ils vont de préférence vers les fonds plats. Telle est la situation en fin de matinée. Mais comme l’après-midi ils se nourrissent à nouveau, il suffit de regarder pour pouvoir dire tout de suite : « Ah, ici il doit y avoir du poisson ! » (221-82, 23.10.1991)

Tâchez de savoir à quelle profondeur doit descendre votre hameçon sous la surface de l’eau. Les poissons évoluent à trente centimètres du fond, un endroit propice pour se nourrir. Ils ne peuvent s’éloigner de 60 centimètres de leur garde-manger qui est vital pour eux. Pendant la saison de la pêche, ces poissons là se répandent sur le fond. Si vous voulez les attraper à la ligne, rien de plus facile. Le poisson mordille d’abord tout doucement, puis fait un mouvement rapide, il faut alors tirer d’un coup sec de toutes ses forces. C’est la bonne technique. Le thon est habitué vivre en liberté dans la mer comme s’il était le meilleur de l’océan, ce n’est donc pas un petit appât qui le prendra au piège. Or il faut bien qu’il se laisse avoir. Il faut faire des recherches. (221-81, 23.10.1991)

Les grands poissons doivent être pêchés tout au fond. Les poissons qui sautent sont les plus petits. Les grands ne sautent pas. Ils disent : « À quoi bon sauter ? » En jetant les hameçons, c’est ceux là qu’on attrape. Lorsque l’appât flotte à environ un empan du fond et qu’il émet une odeur, le poisson va se déplacer en toute majesté… Les poissons se servent de leurs nageoires pour nager. Vous devez donc laisser l’espace d’un empan pour qu’ils se déplacent horizontalement sans s’accrocher. Si vous lancez l’hameçon après avoir calculé cela, vous attraperez sans faute les grands poissons.

Le poisson que j’ai attrapé en dernier pesait 15 livres 30. C’est le plus grand des saumons que nous avons attrapés jusqu’ici. Je l’ai attrapé pour le bouquet final. Il est tellement fort, il aurait fallu le monter au filet, mais avec l’éblouissement du soleil couchant, on ne voit pas le poisson. Mais le poisson était courageux. Il aurait pu s’échapper du filet, car les deux tiers de son corps étaient pris, mais il avait la tête en dehors. Si vous faites une erreur à ce moment là, le filet peut se déchirer. (205-322, 1.10.1990)

Il y a des lignes de pêche qui font 1 000 li, dix li, un pouce, une grande variété. Beaucoup de lignes de pêche sont suspendues. Mais il y a même des poissons qui se font attraper dès que la ligne d’un pouce entre dans l’eau. Dans ce cas, lorsqu’on commence à tirer sur cette ligne, on a des gros problèmes. Si la ligne est longue, et que vous la voyez s’enfoncer loin du bateau, c’est que vous êtes à un endroit profond. Mais le vrai pêcheur ne doit pas faire attention, même si beaucoup de petits poissons mordent. Il faut dire : « Ah, mais c’est que vous mordez. Rassemblez-vous tout le temps avec obstination. » Et un gros poisson va alors débarquer, après avoir parcouru des centaines, des milliers de lis. C’est justement celui-là qu’il faut attraper.

Je m’y connais en pêche. Il m’est arrivé de pêcher jour et nuit pendant plus de 40 jours. Les poissons que je cherche à attraper en pêchant ne mordent pas tout de suite la première fois. Il faut dire : « Mordez ceci. Bancs de vairons, rassemblez-vous » et attendre pour qu’une grosse prise se présente. Dans le menu fretin, il y en a beaucoup qui ne font que venir et repartir, en se disant : « Ah, c’est délicieux. Le pêcheur est fou. » (152-32, 3.3.1963)

La chasse est cruelle, car vous êtes à l’affut de l’animal pour l’abattre. Ce n’est pas moral de tirer sur un animal en plein vol. La pêche, c’est autre chose. Les poissons viennent d’eux-mêmes taquiner votre appât. On peut donc les pêcher. Et la pêche à la ligne, on peut en faire de l’âge de cinq ans jusqu’au jour de sa mort. Même des grands-parents centenaires peuvent pêcher en jetant leur hameçon depuis leur lit. On a beau être un champion et célèbre dans la pêche, lorsqu’on va vers une autre région, la méthode de pêche est différente.

Si on ne s’adapte pas à la coutume de la région pour pêcher, mais qu’on fait ce qu’on veut, le poisson ne mord pas. Comme vous devez suivre la méthode en vigueur là où vous allez, vous pouvez aussi enseigner. On peut tous être tour à tour professeur ou élève. Il y a une égalité. La même espèce n’aura pas le même habitat et les appâts ne seront pas non plus les mêmes. Il faut donc tout apprendre en arrivant dans cette région. C’est différent dans chaque nation. À cause de la grande variété des lieux, les loisirs aussi sont variés. (252-206, 30.12.1993)


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