Les conditions d’accusation de Satan

Livre VIII

La signification intérieure du péché et de la chute

Chapitre II

5. La douleur de Dieu après la chute et Son cœur dans la restauration

5.2. Les conditions d’accusation de Satan

L’adultère de l’amour de Dieu, c’est le diable. Jusqu’à maintenant, lorsque ce démon adultère proférait ses accusations, Dieu devait lui faire face. C’est bien le cœur de Dieu, qui a enduré jusqu’à nos jours, afin de remplir la condition de l’avoir aimé devant tous les êtres humains. Pourquoi ? S’il n’avait pas chuté, il aurait été un archange, mais il ne pouvait entrer dans le Royaume de Dieu qu’à condition que Dieu l’ait aimé.

Dieu et Ses fils et filles, les gens qui ont aimé l’archange, seraient entrés dans le Royaume de Dieu. C’est pour cela que Satan accuse. Alors il dit : « Même si je suis devenu le démon, puisque Ton Principe de la création, le critère originel du Principe, demeure, n’est-ce pas la règle que Dieu aussi doit m’aimer et que les fils et filles de Dieu aussi doivent m’aimer pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu ? » Dieu ne peut que marmonner « Oui ». Il a saisi Dieu à la gorge et l’a accusé jusqu’à maintenant. (185-56, 1.1.1989)

Qui est Satan ? L’adultère de l’amour de Dieu. Ce diable malfaisant, même après avoir détruit les règles de moralité de la vérité céleste, a encore le toupet de ne pas lâcher l’humanité sur terre, il la mordille, il la déshabille, il la taillade à coups de couteaux. J’irai jusqu’en enfer pour jeter cet être vil au fond du local à ordures. Si on le laisse tout seul, comme il a un esprit originel pour retourner vers Dieu, il reviendra.

Tout comme à la saison printanière, les branches dénudées et desséchées des arbres commencent à bourgeonner à la lumière matinale du soleil et des rayons solaires printaniers, si on laisse le cœur d’une personne en toute tranquillité lui donnant seulement la liberté, son âme originelle s’efforce naturellement de retourner à Dieu. C’est pourquoi je le pousserai au coin de sorte qu’il ne puisse plus vivre comme il l’a fait. Vous ne savez pas toutes ces choses. Je m’efforce de libérer toute l’humanité, qui ne sait pas que sa destinée est si misérable, et j’essaie de la réunir. Oui, efforçons-nous de réunir toute l’humanité ! (142-281, 1986.3.13)

Nous devons à tout prix régler nos comptes avec l’adultère de notre père ; ceci ne va pas se faire au fusil ni au sabre. Il n’y a aucun moyen de régler le contentieux tant que nous n’avons pas un amour plus grand. Ainsi, en aimant cet ennemi, nous pourrons nous tenir devant Dieu, qui S’est plié inlassablement au Principe de la création.

Pourquoi ? Parce que Satan le démon, l’archange, était aussi censé originellement recevoir l’amour de Dieu au temps de la création. Comme il était supposé recevoir l’amour pour l’éternité, il se cramponne à Dieu en disant : « Pour pouvoir devenir Dieu, Tu dois établir le Principe de m’avoir aimé, bien que j’aie chuté. Sinon, Tu ne peux pas Te tenir dans la position de régner sur l’univers. » Tout le problème est là. C’est vraiment une absurdité. (120-266, 17.10.1982)

Originellement, les êtres humains auraient dû devenir les fils et filles de Dieu selon le Principe de la création, mais à cause de la chute, ils sont devenus les fils et filles de Satan. Alors, Dieu Se tient nez à nez avec Satan devenu adultère et lutte. Jusqu’à maintenant, Il est resté dans une stratégie de reprendre l’humanité en mettant hors d’état de nuire les conditions d’accusation. Les fidèles des Églises existantes ne savaient pas que Dieu Se trouvait dans une situation pareille. Ils ne pensent qu’au Dieu de gloire, en disant : « Oh, Dieu grand et glorieux au ciel et sur la terre ! » (41-301, 17.2.1971)

Chers membres, qui est Satan ? C’est l’adultère de Dieu. Par conséquent, comme se serait en désaccord avec les lois fondamentales de la vérité céleste de pardonner un adultère, Dieu ne peut lui pardonner. Donc, même s’Il peut pardonner des centaines de fois, des milliers de fois, les gens du monde satanique, Il ne peut absolument pas pardonner à Satan. C’est pourquoi le grand jugement existe. Qui sera jugé lors du grand jugement ? Ce ne sont pas les êtres humains qui seront jugés, mais Satan qui sera jugé, lui qui demeure comme un maître dans le cœur des êtres humains. (22-282, 4.5.1969)

Satan est l’ennemi qui a violé l’amour. C’est ce brigand et ce voleur qui est entré lorsque la mère et le père étaient en train de dormir, pour frapper et tuer le père et violer la mère. Qui est Satan ? C’est l’ennemi de l’amour qui a violé Ève, la bien-aimée de Dieu, Ève qui devait être la partenaire substantielle de Dieu. Nous devons avoir le cœur de pouvoir donner à ce type d’adultère la personne que nous aimons et de le bénir. Il ne suffit pas de pardonner à un ennemi pour être capable de l’aimer. Est-ce que Satan s’en contenterait et dirait « Merci bien » ?

Nous devons développer notre cœur jusqu’à pouvoir donner à l’ennemi celui ou celle qu’on aime le plus, unique au monde, et même le bénir. C’est le dernier col à franchir. Et eux qui pensent que la simple foi suffit pour aller dans le Royaume de Dieu ! ? (34-278, 13.9.1970)

Les chrétiens disent aujourd’hui que la chute fut l’acte d’avoir cueilli et mangé en étant tentés par le serpent qui leur chuchotait à l’oreille. Ils n’ont aucune idée de la façon dont le principe fondamental marche, ces sots ! Alors, vous n’avez pas idée combien Dieu est misérable, souffrant et pitoyable !

Dieu est Celui qui fait pitié, Celui dont le cœur a failli éclater de douleur au moment où Adam et Ève ont cueilli et mangé le fruit du bien et du mal. Pourtant, Dieu ne put faire autrement que de les aimer ! Vous devez tous le comprendre. (21-141, 17.11.1968)

Quand Adam et Ève s’apprêtaient à manger le fruit du bien et du mal, est-ce que Dieu leur a dit : « Exactement ce que je redoutais le plus. Continuez encore un peu ! ? » Non. Son cœur doit s’être contracté comme si tous Ses sens étaient aspirés par un seul orifice. « Mais vous ne pouvez pas en manger ! » En disant cela, Dieu était en sang et tremblait, Il ressentait une tristesse inexprimable et pathétique. Le cœur frustré, Il ne pouvait penser à autre chose. Avec un tel cœur, comment Dieu aurait-Il pu rester tranquillement assis à observer Adam et Ève en train de manger le fruit du bien et du mal ? S’Il avait eu un couteau, Il aurait sûrement eu envie d’abattre l’histoire d’un coup de sabre et de trancher le ciel et la terre ; mais Il fut bien obligé de Se lamenter sur Ses malheurs dans cette position qui ne Lui permettait pas de faire autrement. (21-141, 17.11.1968)

Si, Adam et Ève avaient réussi à comprendre la situation de Dieu, ils n’auraient pu chuter même en essayant. Les parents ont un cœur d’amour envers leurs enfants en tant que parents, mais les enfants ne saisissent pas la profondeur du cœur des parents. C’est vrai, ils ont chuté alors qu’ils étaient encore trop jeunes, mais leur jeune âge ne fut pas le motif de la chute. En fait, c’est qu’ils manquaient de cœur, n’est-ce pas ? Si Adam et Ève avaient pu ressentir : « Ce jeune être existe pour moi. Même si je veux m’en séparer, je ne peux pas ! » Et s’ils avaient vu que Dieu était présent en toutes les choses, alors ils n’auraient peut-être pas chuté. Ils ont chuté faute d’arriver à une unité parfaite avec le cœur de Dieu. N’ont-ils pas chuté parce que leurs désirs personnels allaient contre le désir du ciel et que leur pensée allait en sens contraire de la pensée céleste ? (65-173, 1972.11.19)

Un bandit violent a frappé et tué le père originel et violé la mère. L’humanité déchue actuelle est le fruit né de cette union. Qui est Satan ? C’est l’ennemi de l’amour de Dieu. Parce que Satan est l’adultère qui a violé les enfants de Dieu, Dieu, qui est pourtant amour, ne peut même pas lui pardonner. Il n’existe aucune loi qui dit de pardonner à un adultère de l’amour. C’est pourquoi, même s’Il peut pardonner toute autre chose, Satan ne peut être pardonné. S’Il pardonnait à Satan, toutes les lois fondamentales de la vérité céleste tomberaient par terre. (41-197, 15.2.1971)

Nous sommes tous les descendants déchus qui avons trahi le cœur de Dieu. Chers membres, qu’ont donc pu faire nos ancêtres ? Pensez-vous qu’ils ont cueilli et mangé le fruit du bien et du mal qui leur était interdit ? Absolument pas. Ils sont allés contre Son cœur. Ils se sont révoltés contre le cœur de Dieu. C’est là que se trouve le problème. Et contre quel cœur se sont-ils rebellés ? C’était contre le cœur de l’idéal de la création, le cœur rempli d’espoir. (9-112, 24.4.1960)

Pourquoi Satan ne peut-il être séparé d’un seul coup ? Pourquoi Dieu, qui est tout-puissant, ne peut-Il pas S’en débarrasser sur le champ ? C’est parce qu’il est en rapport avec le lignage. Si l’on arrachait tout d’un coup, l’humanité serait exterminée à la racine.

Si Dieu devait extraire d’un seul coup le sang reçu de Satan, l’humanité serait détruite. Même Adam et Ève disparaîtraient. Ils auraient dû être entièrement écrasés. Pourquoi Dieu ne peut-Il pas écraser Adam et Ève et les recréer ? Ils ne pouvaient pas être recréés. L’amour est l’alpha et l’oméga, il est le commencement et il est éternel ; parce qu’il y avait ce critère idéal, Il ne pouvait anéantir l’être humain qui était le partenaire de cet amour. Sachez-le bien ! (188-225, 26.2.1989)

Comment a fait Satan pour camper contre Dieu durant six mille ans ? Jusqu’à présent, Satan mettait le Principe en jeu devant Dieu. Il disait : « Dieu, es-Tu capable de me punir ? Avant de pouvoir me punir, Tu dois commencer par détruire le ciel et la terre. Quand Tu m’as créé, est-ce que Tu ne m’as pas créé pour m’aimer sous un critère parfait, même s’il s’agissait de l’amour qu’un archange doit recevoir ? » L’archange doit donc recevoir l’amour au niveau de perfection, comme archange.

L’archange met donc Dieu au pied du mur. « Quand est-ce que Tu m’as aimé au stade de perfection ? » Pour Dieu, c’est le piège. Dieu a-t-il aimé ou non l’archange d’un amour au stade de perfection ? Non, il n’a pas encore pu le faire. Dieu pourra Se dire quitte de Sa part responsabilité après avoir aimé l’archange au stade de perfection du jardin d’Éden, qui était le ciel et la terre de la liberté. Sinon, Il est pris au piège et immobilisé. (37-254, 27.12.1970)

Pendant six mille ans, Dieu a été incapable de demander des comptes à l’archange, qui a massacré à sa guise des milliards de fois Ses fils et filles bien-aimés. C’est que Dieu était tenu par Sa responsabilité de n’avoir pas aimé parfaitement l’archange. Alors, si quelqu’un faisait une faute, il soumettait aussitôt le cas à Dieu : « Dieu, un tel a l’intention de faire ceci et cela ! » Voilà la toile de fond de l’histoire de tristesse de Dieu. Ce contenu est connu en ce jour grâce à l’apparition de l’Église de l’Unification, car c’est une chose que jamais personne n’a connue jusqu’à maintenant. (35-95, 1970.10.4)

Personne n’a jamais accompli ses devoirs de piété filiale devant Dieu, ou ses obligations de patriote envers Dieu, ou ses devoirs de saint envers Dieu, ses devoirs de fils de Dieu envers Lui. Le système d’amour principal, qui pouvait protéger cette nation, ayant disparu, Dieu ne pouvait Se tenir nulle part. Jusqu’à maintenant, Dieu est demeuré en résidence surveillée. Complètement en ruines, la nation céleste est vide. Dieu est un Dieu misérable qui ressent cette angoisse. (302-226, 14.6.1999)