jeudi 11 mars 2021

Les partenaires objets absolus de l’amour

Livre XV

La vie des souverains de Cheon Il Guk

Chapitre premier

L’amour vrai de Dieu, force motrice derrière la création

3. Les partenaires objets absolus de l’amour : nos premiers ancêtres

Dans le jardin d’Éden, Dieu créa toutes les nouvelles créatures pour qu’Adam et Ève, en tant que figures centrales, puissent en jouir dans un bonheur éternel. Il établit Adam et Ève et les regarda avec une émotion qui était nouvelle pour Lui. Chaque moment devait être précieux pour Lui. Chacun de leurs mouvements devait avoir une grande valeur à Ses yeux. En même temps, Sa relation avec eux à chaque instant devait être précieuse au-delà des mots.

Alors qu’Adam et Ève grandissaient, leur intelligence et leurs facultés mentales se développaient jour après jour, faisant d’eux des êtres parfaitement qualifiés pour représenter la nature originelle de Dieu.

Ils avaient sans le moindre doute la qualification de se lier au nouveau monde qu’Il avait créé, de le voir, l’écouter et le toucher comme les représentants de Son cœur.

Dieu avait espéré, en regardant Adam et Ève, que leurs mouvements deviennent les Siens, que leurs paroles deviennent les Siennes et que lorsqu’ils écouteraient, regarderaient, ressentiraient, ce serait comme si Dieu Lui-même le faisait. Il n’y a aucun doute que, s’ils avaient été dans la sphère d’une telle relation avec Lui, Adam et Ève auraient été les êtres que Dieu avait désirés du fond de Son cœur et qu’ils auraient complètement reflété la nature de Dieu.

Quel jour spécial Dieu, qui avait créé la création pour Adam et Ève, attendait-Il impatiemment pour Adam et Ève ? Au sixième jour, Il avait fini de créer toute la création, mais le fait qu’il n’ait pas créé Adam et Ève dans un état parfait indique qu’il y avait forcément quelque chose qui restait à faire entre Dieu et eux.

Le désir de Dieu n’était pas pour Adam et Ève de rester tels qu’il les avait créés, et ce n’était non plus de simplement les regarder grandir. Son désir était en fait pour un jour spécial qu’Il voulait accomplir à travers eux.

Lorsque ce jour serait arrivé, Dieu, Adam et Ève, et toute la création auraient été heureux. Il est donc certain que la création, Adam et Ève, et Dieu attendaient tous ce jour avec impatience. (8-267, 7.2.1960)

Nos ancêtres, Adam et Ève, ont grandi dans le sein de l’amour de Dieu et ils ont été éduqués avec Son cœur d’amour le plus saint et le plus grand. Cependant, bien qu’ils aient été si mignons en grandissant et qu’ils aient joui d’une grande liberté dans leur environnement, il y avait une chose qu’ils ne pouvaient pas supporter. De quoi s’agissait-il ? Ce n’était pas le fait qu’il ne leur était pas permis de goûter à toutes les choses de la création, ni le fait qu’il n’y avait pas de serviteurs pour suivre leurs instructions. C’était le fait qu’ils n’aient pas pu tisser avec Dieu un lien de cœur de fils et de fille. C’était l’objet de leur ressentiment.

C’était parce qu’Il aimait Adam et Ève que Dieu voulait établir le monde de Ses rêves, où Il pourrait expérimenter de la joie en accord avec l’idée de création infinie, en les observant contrôler librement toute chose sur la terre et au ciel. Ce n’était pas parce qu’Il accordait de la valeur à une certaine situation extérieure. Il avait insufflé en eux Son cœur et Son âme, et Sa chair et Ses os étaient présents en eux. Son cœur était naturellement attiré vers eux, de sorte qu’Il ne pouvait pas ne pas penser à eux, même s’Il s’y efforçait. C’est pour cela qu’Il leur avait donné libre accès à toute la création. Sachez-le bien.

Mais en chutant, Adam et Ève en sont venus à rejeter Dieu. Ils n’ont pas rejeté la création, ils n’ont pas non plus rejeté les bénédictions que Dieu leur avait données. Au lieu de cela, ils ont rejeté le principe même qu’il ne fallait absolument pas rejeter. Et qu’était-ce donc ? C’est la base pour établir une relation de cœur avec Dieu. Ils ont rejeté la base du cœur. C’est ça, la chute.

Chaque fois que Dieu regardait Adam et Ève, son cœur brûlait d’espoir. Chaque fois qu’Il les voyait, Il pensait au fait qu’ils allaient se perfectionner et mener une vie heureuse et un sentiment de bonheur brûlait en Lui. Il espérait qu’ils allaient gouverner la création, en jouir et caresser les créatures que Dieu avait créées, comme si eux-mêmes les avaient créées. Mais à cause de la chute d’Adam et d’Ève, tous ces espoirs qu’Il chérissait dans Son cœur partirent en lambeaux. Nous devons savoir que le péché commis par ces ancêtres fut le plus terrible et impardonnable.

Dieu, cependant, ne peut pas simplement abandonner les êtres humains déchus dans cet état. Pourquoi ? Originellement, Il avait créé les êtres humains en accord avec Ses lois et principes, qui sont un critère éternel qu’Il ne peut ignorer. Dieu avait un fort désir d’abandonner Adam et Ève déchus. Les abandonner, cependant, aurait signifié abandonner les Principes de la création, pour lesquels Il avait investi six jours.

Et Il se serait mis dans une position où Il n’aurait pas pu faire autrement que d’abandonner le critère d’éternité. L’existence même de Dieu, le sujet de l’éternité, aurait été envahie. Sachant cela, Il commença Sa providence pour racheter Adam et Ève. (9-49, 10.4.1960)

Satan a établi une relation d’amour avec Ève, qui elle-même est allée faire chuter Adam. Ève a donc dominé Adam. Pour indemniser cela, d’innombrables femmes ont été violées par des hommes dans l’histoire jusqu’à aujourd’hui. Les femmes ne vont pas aimer entendre cela, mais c’est la vérité.

S’il est ainsi, pourquoi Dieu a-t-Il créé Adam et Ève ? La Bible dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Co 3.16) Comment se fait-il que même des personnes déchues, qui ont besoin du salut, appellent leur corps le temple de Dieu ? Un temple est un endroit où Dieu vient habiter.

Même si une personne déchue, qui doit être sauvée, devenait un temple de Dieu, l’Adam d’avant la chute aurait été préférable. Dieu serait-Il entré dans le cœur d’Adam pour y résider ? Il n’y a pas de question à se poser, Il y serait entré avec joie pour y demeurer des centaines, voire des milliers d’années.

Qu’étaient donc Adam et Ève ? S’ils avaient été des idiots qui ne comprennent rien, ils n’auraient pas pu régner sur les créatures de Dieu. Autrement dit, sans posséder les mêmes capacités que Celui qui avait créé le ciel et la terre, ils n’auraient pas pu les gouverner. Qui donc aurait pu les doter de la capacité à régner ? Dieu l’aurait fait, autrement dit, Il serait entré dans l’esprit et le corps d’Adam et les aurait contrôlés de façon correcte.

Vu de ce point de vue, Adam, que Dieu avait créé pour qu’il devienne son corps, serait devenu l’ancêtre de l’humanité. Autrement dit, Adam aurait été Dieu incarné. Pour que le Dieu invisible puisse régner sur le monde substantiel, Il devait avoir une forme substantielle, c’est-à-dire un corps, à travers lequel Il pourrait voir et entendre. Il créa donc Adam comme son incarnation.

Qui était Ève, alors ? Ève était la femme d’Adam. Elle était une femme de forme substantielle. Par conséquent, si Adam était Dieu incarné, alors Ève était l’épouse de Dieu incarné. Je ne sais pas si le fait d’entendre que le Dieu sacré devait recevoir une femme vous ôte la respiration, mais Adam était le corps du Dieu incarné, et Ève avait été créée en tant que femme du Dieu incarné.

Qu’est-ce que Adam et Ève étaient sensés faire ? Ils devaient ressembler précisément à la nature intérieure de Dieu, ne faire qu’un seul corps l’un avec l’autre et porter les fruits de l’amour. Alors leurs enfants, tout en étant les enfants d’Adam et Ève, auraient été également les enfants de Dieu. Avec un vrai amour, ils devaient créer des enfants qui auraient été les leurs comme ceux de Dieu.

Nous devons comprendre que leur incapacité à établir les liens de cœur en suivant un cours normal a eu pour résultat une histoire de souffrance pour d’innombrables générations et cette tragique histoire déchue avec laquelle nous sommes aux prises aujourd’hui. (22-279, 4.5.1969)

Si Dieu est le roi, alors Adam et Ève sont Ses premiers prince et princesse. Il faut que vous compreniez clairement que le premier prince et la première princesse de Dieu, qui auraient pu hériter toutes les choses de l’univers en tant que partenaires de Dieu, étaient nos premiers ancêtres Adam et Ève. Ainsi, si on mène une vie en accord avec la sphère de cœur de la famille royale, on va au Royaume de Dieu. Jusqu’à maintenant, aucun croyant ni aucune autre personne n’a su cela dans toute l’histoire.

Or le christianisme nous dit : « Si vous croyez en Jésus, vous serez immédiatement sauvés. » Rien ne saurait être plus déraisonnable. Dans la sphère du cœur, dans la sphère du premier né, Adam et Ève étaient la première génération du fils aîné et de la fille aînée. Ils étaient la première génération de vrais parents et la première génération de figures centrales dans le Royaume de Dieu sur terre. Si les descendants royaux de ce roi étaient encore en vie sur cette terre, à quoi ressemblerait le monde aujourd’hui ?

Tout aurait été préparé autour de l’idéal de Dieu. Or, par la chute, Satan a scindé l’humanité en centaines et milliers de groupes ethniques et a aboli le droit de royauté par tous les combats. Tel est le résultat de la chute. (228-169, 27.03.92)

Dieu, qui existe comme le sujet invisible des caractéristiques duales, a manifesté Sa nature masculine intérieure sous la forme substantielle d’Adam, comme Son partenaire. Il a manifesté Sa nature féminine intérieure sous la forme substantielle d’Ève. Autrement dit, les corps des êtres humains représentent la projection et la forme substantielle de tout ce qui se trouve dans la nature intérieure de Dieu. (143-80, 16.03.1986)

Du fait d’Ève, l’idéal originel pour Adam et Ève s’est brisé. Voilà pourquoi, il incombait à Marie, qui représentait l’Ève déchue, de produire l’Ève restaurée, qui deviendrait l’épouse de Jésus, lequel venait comme le deuxième Adam. Cette restauration ne pouvait pas être accomplie par Marie seule. Quand le créateur fit Ève à partir d’Adam, Il reçut le concours de l’archange. De la même façon, quand une deuxième Ève devait être créée selon le modèle du deuxième Adam, l’archange devait prêter son concours. Voilà comment Ève devait être restaurée.

Alors Jésus et l’Ève restaurée auraient dû s’unir. Si les serviteurs, dans la position des anges, et l’archange avaient créé une fille en position d‘Ève autour de Jésus en position d’Adam, cette fille n’aurait-elle pas alors été la fille non déchue de Dieu ? Marie et Joseph auraient dû bénir en mariage Jésus et cette fille de Dieu. Ça aurait été l’union de la fille et du fils de Dieu.

Parce que le problème du renversement de la domination est imputable à Ève, c’est aux femmes de prendre responsabilité pour cela. Marie devait donc restaurer l’archange, restaurer Adam et restaurer Ève pour qu’elle devienne telle qu’elle était avant la chute. Elle devait faire tout cela. C’est ainsi que les femmes doivent renverser la domination. La tâche de Marie ne se limitait pas à restaurer ces trois figures – l’archange, Adam et Ève – mais elle devait même établir le cœur de Dieu.

Ce faisant, la volonté de Dieu et le but de l’humanité auraient pu s’accomplir. C’est ici que l’on peut trouver le point de départ pour l’accomplissement du Royaume de Dieu, qui représentait la volonté de Dieu et le désir de l’humanité depuis 4 000 ans. Ça a donc été le but de l’humanité et de Dieu.

Quand Adam et Ève s’unissent dans l’amour et le portent à la perfection, ceci forme le point de départ parfait. Aussi le renversement de la domination doit-il absolument s’accomplir. (38-70, 1.1.1971)

Si Adam et Ève n’avaient pas chuté, ils auraient bâti une famille dans laquelle Dieu aurait pu trouver de la joie. En même temps, elle aurait servi de fondement pour que les premiers ancêtres humains connaissent la plus grande joie. La douleur, la déception ou les regrets sont des choses qu’ils n’auraient pas rencontrés ni ressentis. Ils n’auraient au contraire connu que la joie et le bonheur et auraient eu de l’espoir pour le futur éternel. Ils auraient expérimenté la domination de Dieu dans la sphère du règne direct. Mais tout cela fut anéanti par leur chute.

Il s’agit donc de restaurer cela, mais on ne peut pas le faire n’importe comment. La restauration doit se faire en respectant les principes de base de la création. Nous pouvons voir que, comme tel est le principe de base, l’histoire de restauration a été une histoire de recréation. Dans le jardin d’Éden, il y avait l’archange, Ève, Adam et Dieu. Autrement dit, cet endroit avait son fondement des quatre positions centré sur Dieu. Parce que la chute se produisit dans un tel lieu, la restauration doit se faire par le biais des principes de base de la recréation. Aussi, ce sont les êtres humains qui ont été responsables de l’histoire de la restauration jusqu’ici (46-196, 15.8.1971)

Le peuple juif n’ayant pas reçu Jésus, ce dernier décida seul de se sacrifier pour la nation et le monde. Jésus dut quitter sa famille et vivre en solitaire, mais il expérimenta l’amour de Dieu. À la fin, Jésus dut se sacrifier, comme un frère resté pur se sacrifiant pour le salut d’Adam et Ève déchus.

Chaque être humain était dans la position d’Adam et Ève déchus. Jésus se sacrifia pour eux. Il devint une offrande. Il ne maudit pas ceux qui cherchaient à le tuer. Au contraire, il pria et supplia Dieu de les bénir. C’est ainsi que Jésus fut capable de se tenir comme médiateur entre Dieu et Adam et Ève déchus. Jésus mourut comme l’Adam non déchu. Il suivit le cours modèle pour le salut de toute l’humanité. C’est ainsi qu’il devint un Adam représentatif : quiconque le suivait pouvait être sauvé. (52-66, 22.12.1971)

Si Adam et Ève avaient atteint la maturité et l’état de perfection, ils n’auraient plus fait qu’un dans l’amour conjugal. Ils auraient dû s’aimer l’un l’autre sur un plan non pas seulement charnel, mais aussi spirituel. Dans cette position, Adam aurait établi un lien vertical avec Dieu, son père. Ève, de son côté, se serait unie à Dieu comme Sa fille. Adam et Ève tendaient alors ardemment vers une position où ils ne feraient plus qu’un. Là, Dieu et Ève se seraient unis entre eux et auraient recherché la présence d’Adam.

Au plan horizontal, il y a Dieu, Adam et Ève ; ces trois êtres brûlent d’arriver à une union complète. Bien, où vont-ils se rencontrer, alors ? Est-ce que ce sera ici en haut, ou bien là, en bas ? Non. Ils devaient s’assembler au plan horizontal et s’unir. Si Adam et Ève s’étaient unis horizontalement, que seraient-ils devenus ? Ils seraient devenus un seul corps. Rien n’aurait pu les dissocier.

Tout ceci doit d’abord se mettre en place. Alors seulement peut venir le désir d’aimer. Pour les hommes et les femmes, c’est le seul chemin, l’unique but. C’est le seul endroit où Dieu et Adam, et Dieu et Ève veulent être ensemble ; il s’agit donc de la plus haute position. Si Dieu et Adam, et Dieu et Ève, ne peuvent s’unir, ils ne peuvent occuper cette position. À partir de là, les relations mutuelles entre Adam et Ève centrées sur Dieu commencent à devenir distantes.

Sous cet angle, on le voit bien, Dieu ne crée pas juste verticalement mais horizontalement aussi. C’est l’idéal de la création pour Adam et Ève, l’idéal de Dieu. Quand chacun d’entre eux s’unit à Dieu, aucun des deux ne peut prétendre être plus haut que l’autre. Il n’y a pas de plus haut et de plus bas. La seule chose qui existe est une union complète. Mais pour maintes raisons, un fossé se creusa entre Dieu et Ève, et entre Dieu et Adam. (52-261, 2.1.1971)

Si Adam et Ève avaient mûri et célébré une cérémonie de mariage saint, ils se seraient unis dans la sphère directe de l’amour de Dieu. Qui est le centre ici ? C’est Dieu.

Quand cela se produit, nous, les êtres humains, devenons les corps de Dieu, lequel revêt alors une forme substantielle. Si Adam et Ève s’étaient unis de la sorte, ils auraient été le corps de Dieu, les parents de l’humanité et le centre pour Dieu. Dieu a beau être omniscient et tout-puissant, s’Il se mettait à connaître la joie sans partenaire, nous pourrions dire qu’Il est fou.

Devant le Dieu absolu, nous les humains sommes des êtres relationnels. Nous devons devenir un seul corps à travers l’amour absolu. Si Dieu, Adam et Ève étaient devenus un seul corps, les fils et filles nés à partir d’Adam et Ève auraient été les enfants d’Adam et Ève mais aussi les fils et filles de Dieu. Si cela avait pu se faire, ces enfants auraient établi la parenté de Dieu sur terre, d’abord dans leur famille, avant de passer au stade de la tribu, d’un peuple, d’une nation et du monde. Comprenons-nous bien : comme personne ne se serait aventuré à briser la relation fondée sur l’amour éternel de Dieu, leur nation en elle-même serait devenue le Royaume de Dieu sur terre basée sur Son amour. (54-64, 11.3.1972)

Si Adam et Ève n’avaient pas chuté, l’idée aurait germé qui veut qu’Adam puisse aimer Ève, mais l’aime en tant que représentante de Dieu. Ève aussi aimerait Adam, mais l’aimer comme un représentant de Dieu. Et c’est ainsi que les vies quotidiennes d’Adam et Ève auraient manifesté la vie de Dieu.

Si Adam et Ève avaient aimé quelque chose, Dieu aussi l’aurait aimé intérieurement. Si Adam et Ève avaient été tristes, Dieu aussi aurait éprouvé de la tristesse intérieurement. C’est parce que l’amour aurait été l’amour de Dieu, l’amour d’Adam et l’amour d’Ève. Parce qu’il se serait agi d’un seul et même amour, il n’aurait pu en être autrement. (95-248, 4.12.1977)

À l’origine, s’il n’y avait pas eu la chute, il n’y aurait pas eu de gauche ou de droite. On aurait eu l’unité. Il n’y aurait pas eu besoin de pensée headwing ou de dieuisme ; tous seraient allés directement au Ciel. Il n’y aurait pas eu besoin d’un sauveur. À commencer par Adam et Ève, les gens seraient allés directement devant Dieu, et il n’y aurait rien eu pour leur faire prendre l’autre route. Tout le monde irait tout droit au Ciel. Si Adam et Ève n’avaient pas chuté, les gens auraient gagné le Ciel comme des princes et princesses du Royaume de Dieu. Adam et Ève devaient être les héritiers royaux de Dieu, mais leur chute les en empêcha.

Qui sont Adam et Ève ? Ils sont le corps de Dieu. Ève est la femme substantielle de Dieu. Dieu, étant spirituel, est le père vertical et perpendiculaire. Il y a dans vos esprits une empreinte originelle qui vous permet d’hériter les lignages de ces deux jeux de parents. Ainsi, mis à part le cas de la chute, vos esprits seraient à jamais immuables.

Le Créateur, en tant que parent vertical, a créé les parents horizontaux comme Ses partenaires d’amour vertical. Voilà pourquoi, Adam et Ève sont les partenaires éternels de Dieu dans l’amour. Ils sont Ses partenaires. Les termes « alpha » et « oméga » ont été utilisés. Comme leur amour a commencé en Dieu, quand ils reviennent à Lui, ils deviennent Ses amis. Au bout du compte, ils doivent revenir à Dieu. (227-274, 14.2.1992)

Sur qui Adam et Ève ont-ils fondé leur vie conjugale ? Est-ce que Dieu y a été mêlé ? Adam et Ève ont-ils eu des enfants, ou pas ? Bien sûr. Ils donnèrent naissance à Caïn et Abel. Caïn et Abel sont-il nés après que Dieu ait dit : « Eh, Adam et Ève, vivez ensemble et ayez des enfants, Je le veux ! » ? Ou alors sont-ils nés après qu’Adam et Ève aient commencé à vivre à leur gré ? C’est bien ainsi que ça s’est passé, ils ont fait ce qu’ils voulaient, et qui a pu y trouver son compte ? Satan s’en est réjoui. Adam et Ève se sont mariés en se centrant sur Satan. On ne peut le nier. (234-299, 27.08.1992)

Si la péninsule coréenne est la nation Adam, le Japon est la nation Ève. Pourquoi la Corée est-elle la nation Adam ? La forme de la péninsule coréenne rappelle l’organe génital masculin. Il y a un parallèle avec Rome. La Méditerranée correspond aux parties génitales de la femme, et l’Italie rappelle l’organe génital masculin. Les deux doivent donc s’unir. La civilisation ne peut jamais déserter une telle région. Une fois qu’une culture particulière y a son essor, elle ne peut la quitter. C’est qu’elle est dans la même position que si elle était à la genèse de l’amour. D’ailleurs, si vous considérez tous les aspects géopolitiques, Rome et la Méditerranée sont un peu comme l’union de l’homme et de la femme.

Nous allons entrer dans une ère globale qui tiendra lieu de père et mère. Elle sera en mesure de recouvrer ce qui fut perdu quand Adam et Ève chutèrent ; les pays voisins sont donc dans la position des trois archanges qui furent perdus avec eux. Ils correspondent à Adam, Ève et les trois archanges. Les trois archanges autour de la Corée étaient la Chine, l’Union soviétique et les États-Unis. Les États-Unis étaient un archange du côté céleste, et la Chine et l’Union soviétique des archanges du côté de Satan. Il en est de même pour Taiwan et l’Inde. Entendons par là que ces pays sont dans ces positions.

Au moment où Adam et Ève ont perdu leur famille, ils se sont perdus eux-mêmes et ont aussi perdu tous les archanges. Tous doivent être restaurés. C’est pourquoi nous devons effectuer sur la péninsule coréenne le travail que la papauté de Rome n’est pas arrivée à faire sur la péninsule italienne. Le catholicisme romain avait un rôle essentiel à jouer pour préparer le retour du Seigneur, mais il a échoué. (235-80, 29.8.1992)

Le Japon est un pays du côté de Satan. Le pays de Amaterasu-omikami (la déesse du soleil vénérée au Japon) doit être tourné sens dessus dessous pour devenir la nation Ève céleste.

La deuxième génération japonaise doit être amenée dans le domaine de Dieu.

La Corée et le Japon, en tant que nations Adam et Ève respectivement, ne font qu’un. Ils doivent être amenés à s’unir. En procédant à l’annexion de la Corée, le Japon a cherché à réaliser la fusion des deux pays par la force des armes. Je veillerai à les unir dans un environnement libre, au moyen de l’amour.

Dans le jardin d’Éden, il y avait une figure féminine et cinq figures masculines. Adam n’aurait pas dû stupidement permettre que sa femme lui soit kidnappée. En embrassant ses enfants, je vais restaurer Ève. Comme je les ai bénis, elle ne peut pas me quitter. Le Japon doit accomplir cette tâche à un niveau national.

Ainsi, quand un pays Ève représentant le monde apparaît et que les nations Adam et Ève s’unissent, les États-Unis, en tant que pays archange, se joindront aussi à elles et ces trois nations ne feront qu’un. (265-178, 20.11.1994)

Quand nous disons : « Âge du Testament Accompli », le testament accompli sous-entend la recréation d’Adam et Ève et la perfection de leur famille. Cela signifie que le testament est accompli.

Si nous voulons revenir au modèle originel d’Adam et Ève, la parenté de la chute – individu, famille, tribu, race, nation, les cinq milliards de personnes dans le monde, sans compter les innombrables ancêtres du passé partis dans le monde spirituel – sont tous impliqués. Une personne dans le passé peut avoir montré force et loyauté, avoir offert tout son zèle le plus ardent et avoir aimé Dieu, tout cela est du passé. Cette loyauté et ce dévouement ne passeront pas la rampe du Testament Accompli.

Dieu créa Adam, puis créa Ève d’après le modèle d’Adam. Dieu doit donc être responsable pour recréer Adam. Dieu doit recréer Adam, et la terre doit recréer Ève. Alors, puisque Ève perdit ses deux fils Caïn et Abel, la terre doit faire ce qu’il faut pour rétablir ces fils. Telle la graine fut semée, telle elle doit être récoltée. Abel et Caïn se tiennent respectivement à la droite et à la gauche de leur mère dans un triangle.

Ceci doit se faire sur terre. Comment s’y prendre pour accomplir la libération ? Comme Caïn et Abel furent semés individuellement par Adam et Ève, il s’agit donc de l’indemniser au niveau mondial. (244-233, 14.2.1993)

Qui a posé la pierre d’angle de l’amour vrai ? Est-ce l’être humain, ou bien Dieu qui l’a fait ? La réponse est que c’est Dieu. Avant de créer l’être humain, Dieu créa les minéraux, les plantes, les insectes et tout le reste. Nous voyons dans la Bible qu’Il créa l’être humain tout à la fin, et que le dernier être qu’Il créa fut Ève.

Alors, à qui Dieu doit-Il être lié pour finir ? Il doit être lié aux femmes. Dieu a posé la pierre d’angle dans le but qu’Adam et Ève puissent s’unir sur la terre. Adam et Ève doivent s’unir. Alors, Adam et Ève vont-ils s’unir en se centrant sur le plus et le moins horizontaux ? Les hommes et femmes s’unissent au moyen des parties convexes et concaves.

Dieu est comme un esprit, donc Il entre dans l’esprit d’Adam et Ève avec Sa nature intérieure et sa forme extérieure respectivement, quand leur mariage se déroule. En définitive, c’est comme lorsque notre esprit et notre corps s’unissent.

Quand Dieu et nos esprits s’unissent, cela nous place dans la même position que quand notre esprit et notre chair ne font plus qu’un. Un homme et une femme dont l’esprit et la chair sont unis ne font plus qu’un avec Dieu quand leur mariage a lieu. Dans un mariage, un couple s’unit en un instant d’un seul jour. C’est le mariage d’Adam et Ève, mais c’est aussi le mariage de Dieu.

C’est donc une action d’origine-division-union. Quand ce qui était divisé à partir de l’origine se rassemble dans l’union, cette union n’a pas lieu avec une personne seule. Ce n’est pas juste avec Adam et Ève, mais avec Dieu, que l’union commence. (269-125, 9.4.1995)

La rotation d’une ligne horizontale autour d’un axe vertical génère une surface, et Adam et Ève revêtent une apparence identique intérieurement et extérieurement au sein de cette ère, en prenant pour centre l’amour vrai de Dieu. Ainsi, quand ils se sont lancés dans leur première relation d’amour dans la position de nos premiers ancêtres, l’union s’est réalisée entre l’existence de Dieu, qui est de l’ordre de la vie éternelle et qui est intérieure, et cette existence physique, qui est de l’ordre de la vie au jour le jour. En héritant du lignage de l’esprit et du corps de Dieu, leurs enfants reçoivent tous les critères de la perfection de Dieu et d’Adam. Dieu vivant éternellement, nous les êtres humains vivons aussi éternellement. C’est de là que la logique de la vie éternelle émerge.

Pour cette raison, il n’y a que l’amour qui permette à l’être humain d’hériter de la forme extérieure de Dieu. Dieu Lui-même ne peut hériter de la forme extérieure de l’être humain, à savoir la forme extérieure de Son corps. C’est dire toute l’importance de l’amour. Aussi, pour parfaire l’idéal d’amour de Dieu, c’est une nécessité absolue qu’il y ait un partenaire objet absolu se tenant devant le partenaire sujet absolu. Cette existence partenaire était Adam et Ève.

Ici, ce qui existait comme une forme intérieure extériorisée, s’est scindée en formes substantielles et se réunit à nouveau par l’amour d’Adam et Ève parfaits. En définitive, donc, Dieu, qui est l’Être substantiel de nature spirituelle, entre là intérieurement, et Adam et Ève, qui sont les êtres substantiels de type charnel, sont unis dans l’amour. Ici, Dieu en vient à prendre la forme extérieure d’Adam, et Adam en vient à ressembler à la forme intérieure extériorisée de Dieu, alors qu’il prend pied sur la terre. C’est le fondement de la famille. Il est inconcevable que vous ignoriez cela. La base fondamentale de l’univers se situe là. (294-244, 5.1.1998)


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