Livre XVI
La vraie famille et La promesse des familles
Chapitre II
Explication des paragraphes de la Promesse
des familles
3. Explication du troisième paragraphe de la
Promesse des Familles
3.2. Les trois grandes souverainetés
3.2.1. Les trois grandes souverainetés,
armature essentielle de l’idéal de la création
Au départ, Adam aurait dû parfaire sa
responsabilité de père du Royaume de Dieu. Ève de même, ayant atteint la
maturité, aurait dû être la mère du Royaume de Dieu. S’ils étaient devenus les
maîtres de la famille, le pouvoir royal du Royaume de Dieu se serait formé.
Adam et Ève auraient donc régné au niveau individuel, familial, tribal,
ethnique, national et mondial. (201-130, 27.3.1990)
Dieu doit Se hisser à la royauté du Royaume
de Dieu au ciel, Adam à celle de la terre et le fils d’Adam doit être élevé
comme le roi du Royaume de Dieu au ciel et sur terre. Si vous demandez à
quelqu’un quelle sorte de famille il veut avoir, cette personne dira : « Mon
vœu est que mon grand-père soit le roi, que mon père soit aussi le roi et que
moi aussi, je sois le roi. C’est la plus grande ambition de l’être humain. »
Vous vivez sans même savoir que vous êtes les enfants des trois grandes
souverainetés. Pour devenir les princes de trois générations, vous devez pouvoir
honorer vos grands-parents comme s’ils étaient le roi et la reine du Royaume de
Dieu, et vos enfants comme les princes de la nation céleste. Le point
d’embarquement pour pouvoir devenir une telle famille était bien la famille
d’Adam, axée sur l’idéal de Dieu. La nation d’Adam, le monde d’Adam, le ciel et
la terre d’Adam, tout y est inclus. (280-167, 24.11.1996)
Adam et Ève sont le fils et la fille de Dieu,
n’est-ce pas ? Comme fils et fille de Dieu, ils sont prince et princesse du
ciel et prince et princesse de la terre. Tout en étant prince et princesse du
ciel, ils doivent en même temps être le roi et la reine sur terre au terme de
leur croissance. Ils sont la descendance royale. Aussi doivent-ils respecter
toutes les lois de la cour royale du Royaume de Dieu, et en pratiquer toutes
les obligations et les devoirs. Alors, en s’appuyant sur l’amour de Dieu, ils
peuvent devenir un modèle idéal dans les positions du vertical et de
l’horizontal, de l’avant et de l’arrière, à droite et à gauche. Qu’ils aillent
à l’est ou à l’ouest, au sud ou au nord, en avant ou en arrière, n’importe où,
il s’agit du modèle idéal. La raison est qu’ils se tiennent en position
centrale. Et cette place centrale est appelée ainsi car l’est et l’ouest, le
sud et le nord, toutes les relations avant-arrière, tout est le noyau. Sous cet
angle, tâchez d’être exemplaire, où que vous alliez. (226-258, 9.2.1992)
Qui sont le grand-père et la grand-mère ? Ils
sont les ambassadeurs plénipotentiaires envoyés par la nation céleste. On leur
doit donc respect et honneur comme à Dieu. Vos parents sont le roi et la reine
des familles de l’humanité actuelle avec ses cinq milliards d’habitants. Comme
princes et princesses, vous essayez de recevoir l’héritage du futur pouvoir
royal. Voilà les traditions à établir.
Alors, quel est le but des êtres humains ?
C’est de vivre pour recevoir la royauté du passé, la royauté du présent et la
royauté du futur de la nation céleste. Vous voulez tous devenir roi et reine,
n’est-ce pas ? Forts de cette idée centrale, il faut devenir frères et sœurs
comme citoyens de la sphère du cœur. En s’appuyant sur le ligne directe du
premier fils de la descendance royale, cela doit être légué pour des dizaines
de milliers d’années. (228-282, 5.7.1992)
Quel est l’idéal de la famille originelle ?
Cheonbuwang (天父王,
cheon=ciel, bu=Père, wang=roi) signifie que le roi de la nation céleste est
aussi le roi sur terre. De ce fait, il est aussi le prince. Et quelle est la
famille idéale ? Dieu représente le passé ; la terre est le présent, les
enfants sont le futur, les princes du futur. Et qu’est-ce que le cheonbuwang ?
Le Père Céleste Roi se tient à la place de Dieu, et le jibuwang (地父王, ji=terre, bu=Père, wang=roi) autrement
dit le Père Terrestre Roi occupe la place du père et de la mère. Les enfants se
tiennent en position de princes. En voyant les trois générations d’une famille,
le grand-père représente Dieu, les parents représentent le roi père et la reine
mère de la terre, et les fils et filles représentent les princes et les
princesses. Cela veut dire que les trois générations représentent toutes trois
la royauté. Le grand-père signifie le passé, les parents, le présent et les
fils et filles, le futur. Entre les trois il y a les liens du passé, du présent
et du futur. (219-244, 8.9.1991)
Une famille qui parfait les quatre grandes
sphères du cœur et les trois grandes souverainetés est une famille idéale. Dans
une telle famille, le grand-père est comme Dieu, les parents sont comme le roi
et la reine des familles du monde, et leurs enfants sont comme les dauphins qui
hériteront la royauté du ciel et de la terre. Dieu symbolise la royauté du
Royaume de Dieu au ciel et les parents représentent la royauté du Royaume de
Dieu sur la terre. Les enfants sont les futurs roi et reine qui hériteront de
tout ceci. La famille idéale est bien l’endroit où doivent se réaliser ces
trois grandes souverainetés. (239-185, 24.11.1992)
Nos grands-parents personnifient le passé. À
ce titre, ils sont les ambassadeurs de la nation céleste dans notre famille, et
les envoyés spéciaux du ciel dans nos familles. Le père et la mère sont le roi
et la reine du Royaume de Dieu du présent. Les petits-enfants peuvent recevoir
l’amour à la fois de leurs parents et de leurs grands-parents. Adam et Ève
n’ont pu recevoir que l’amour de Dieu. Personne n’a pu recevoir l’amour d’Adam
et Ève. Dieu aussi n’a pu aimer qu’une seule génération. Il lui faut connaître
l’amour de la deuxième génération, les petits-enfants.
C’est là que l’expansion commence. Trois
générations forment un tout. Ainsi, il faut aimer et servir son grand-père
comme Dieu ; aimer et respecter ses parents comme roi et reine du monde ; ses
petits-enfants comme les rois du Royaume de Dieu de la nation céleste du futur.
Voilà comment les deux royaumes s’établissent. La troisième génération reçoit
l’amour à la fois des grands-parents et des parents. De là surgissent deux
royaumes, le Royaume de Dieu au ciel et le Royaume de Dieu sur terre !
(266-147, 22.12.1994)
Les grands-parents doivent se conduire avec
la majesté de Dieu ; les parents doivent avoir la dignité d’un président du
monde ; et leurs enfants doivent être influents comme les princes et les
princesses de la nation céleste. Tel est bien l’idéal de la famille, la famille
originelle de l’amour de Dieu qu’Il a créée.
La famille est le palais du Royaume de Dieu
et ses membres représentent les familles royales de la nation céleste. Pour
Dieu, les grands-parents de la famille idéale représentent les princes et
princesses. Vos parents représentent les princes et princesses de toutes les nations
de ce monde. Vous avez tous cette ambition, que je sache ? C’est la même chose.
Les enfants représentent les futurs princes et princesses de l’univers entier.
Et cette valeur si extraordinaire, c’est chez vous qu’elle a élu domicile. Il y
a vraiment de quoi être fier. Pouvoir s’appuyer sur de tels principes est si
précieux. Toutes les choses de l’univers vous feront bon accueil si vous pouvez
dire : « Comme famille bénie centrale, je suis fier de représenter un couple
idéal ! » Comprenez-vous alors l’arrière-plan historique d’une famille aussi
précieuse ? C’est exactement cette configuration que Dieu envisageait pour la
famille à l’origine. Vous devez aller jusque-là ! Dieu est en position de vos
grands-parents. Quand Il prendra Sa place, tous devront alors se prosterner
devant Lui. (216-299, 14.4.1991)
L’idéal unifié des trois grandes
souverainetés ne comporte pas seulement l’âge de la souveraineté des
grands-parents, et celle de la souveraineté des parents, mais aussi l’âge de la
souveraineté de la nation céleste, et l’âge de la souveraineté de la nation
terrestre. Les grands-parents font une génération et les parents la seconde
génération. Cela ne fait que deux générations. Pas trois. Des petits-enfants
doivent naître et recevoir l’amour du grand-père et du père.
Vraiment, c’est curieux ! Moi aussi, j’ai des
enfants et je les ai éduqués tous mais mes petits-enfants sont mes amis. Ils
sont devenus mes amis. Plus on prend de l’âge, plus on est solitaire ; les
circonstances changent et l’activité se réduit. C’est là qu’on tisse des liens
étroits avec ses petits-enfants.
Le grand-père y trouve sa perfection, et le
père aussi. Ils créent alors une seule graine ensemble. Si le sommet est lié
jusqu’ici, tout doit donc s’y relier. Les deux doivent se lier pour que la
semence apparaisse.
La famille d’Adam est le modèle unique ;
ainsi, à partir de ses enfants, les familles doivent s’étendre horizontalement
par rapport à la descendance royale en ligne directe. Sans devenir les graines
qui ont eu une expérience vécue des trois grandes souverainetés, il ne peut y
avoir d’expansion. (283-79, 8.4.1997)
À cause de la chute d’Adam et Ève, Dieu n’a
pas pu avoir trois générations. La chute eut lieu à la deuxième génération.
Qu’y a-t-il donc de si navrant dans les familles américaines actuelles ? C’est
à peine si les grands-parents peuvent rencontrer leurs petits-enfants. Les
grands-parents sont arrivés là où ils sont à partir du stade de nourrisson,
alors ils doivent retomber en enfance. Leurs petits-enfants sont justement leurs
compagnons pour pouponner. Vieillir, c’est retomber en enfance, n’est-ce pas ?
Quand la sénilité est là, on radote, on ne sait plus parler correctement, et ça
vous rapproche du babillage. On redevient enfant. Alors, il faut mettre les
grands-parents et leurs petits-enfants ensemble.
Devenu grand-père, je trouve mes
petits-enfants plus adorables que mes propres enfants. Mes enfants ne me
manquent pas, mais mes petits-enfants, drôlement. C’est comme ça. Aux
États-Unis, les gens du troisième âge sont donc fort à plaindre ! (266-147,
22.12.1994)
Du grand-père que l’on aime avec déférence,
on peut hériter le passé, apprendre comment étaient le monde et la vie d’antan.
Le père nous enseigne le présent. Quant à nos enfants chéris et bien-aimés, ils
sont nos professeurs d’avenir. Que nous transmet donc notre lignée ? Nos
grands-parents et nos parents, que nous lèguent-ils ? Ils nous laissent l’amour
vrai. Nous devons hériter l’amour vrai. Les grands-parents ont pris de l’âge,
c’est sûr, mais sont unis tous deux par l’amour vrai ; les parents aussi sont
unis dans l’amour vrai, vous aussi, vous essayez d’hériter du futur en devenant
comme eux. Sachez que vous serez incapables d’hériter du futur sans fonder de
vraies familles.
Regarder ces trois générations dans une
famille, c’est avoir un aperçu du cosmos. L’amour du cosmos demeure dans la
vraie famille qui représente la totalité de l’histoire du passé, du présent et
du futur. Dans une vraie famille, nous trouvons l’amour de la grand-mère, de la
mère, de la grande sœur et ainsi de suite. Quand la grand-mère est absente, on
se fait du souci. Si le grand-père n’est pas là, on n’est pas tranquille non
plus. C’est pareil avec n’importe quel autre membre de la famille. Il faut
avoir ce genre de famille pour pouvoir se rendre dans la nation céleste, tels
que nous étions sur terre. Ceux qui ont eu l’expérience d’aimer les vrais
grands-parents, les vrais parents, les vrais enfants, la vraie famille, la
vraie nation, le vrai cosmos, vont dans le Royaume de Dieu. Le prototype de ce
manuel, c’est la famille.
Là où il y a Dieu, notre futur devient
éternel. Nous aurons un futur éternel quand nous pourrons adorer Dieu en
pensant que notre amour se prolonge dans l’avenir. (162-140, 4.5.1987)
La famille qui a pu parfaire les quatre
grandes sphères du cœur et les trois grandes souverainetés est une famille
idéale. Le grand-père y est comme Dieu, les parents sont les rois des familles
du monde, et nous sommes comme les roi et reines du futur qui prendront la
succession du trône du ciel et de la terre. Telle est bien la royauté du
Royaume de Dieu sur la terre et au ciel, n’est-ce pas ? Nous pouvons être les
rois et les reines qui en héritent. Dans notre famille idéale, les trois
grandes souverainetés doivent porter du fruit. (239-185, 24.11.1992)
À présent que nos familles bénies sont
entrées dans l’ère du Royaume de Dieu sur la terre, nos familles sont royales.
Alors, quel modèle devons-nous établir ? Un roi peut-il vivre comme bon lui
semble ? Le roi, la reine, les princes et princesses doivent respecter toutes
les lois de leur nation. Il leur faut de surcroît observer la loi du palais
royal. Ce sont les lois du palais royal qui sont les plus importantes. Dans le
palais, toute la suite se plie aux usages du palais, non ? En Angleterre comme
en Corée, vous savez toutes les contraintes de la vie de cour, n’est-ce pas ?
Moi, j’ai suivi tout le parcours, le chemin de la restauration. Sans passer par
ce cours très rude, vous ne pouvez pas prendre conscience du Royaume de Dieu.
Vous ne pouvez pas vous élever à la position
de roi qui peut gouverner le Royaume de Dieu. Comment un homme peut-il être roi
s’il ne sait pas honorer sa reine ? Vous n’êtes pas d’accord ? (232-326,
10.7.1992)
Mon enseignement ouvre un espoir à l’humanité
et un nouveau départ à l’histoire, sous les auspices de la paix et du bonheur.
Le Royaume de Dieu y puise tout son contenu.
Vos familles qui sont en rapport avec moi de
mon vivant sont dans la sphère de la Famille Royale. Vivez selon ces préceptes
et vous êtes sûr d’atteindre une sphère du monde spirituel correspondant à
votre perfectionnement. Vous auriez grand tort de ne pas prendre mes paroles au
sérieux.
Vos familles sont en position de pouvoir
accomplir vos désirs suprêmes dans le monde. L’espoir de la famille, c’est que
le grand-père, le père, et le fils soient des rois. Les trois générations se
tiendront en position de roi de l’univers. Il ne peut y avoir de plus grand
espoir. Soyez bien certain, encore une fois, que vous êtes dans les plus hautes
sphères, où tous les espoirs de l’être humain peuvent se réaliser. (249-111,
8.10.1993)
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