vendredi 5 mars 2021

L’être humain, demeure de Dieu

Livre X

La vie dans l’ère du Testament Accompli

Chapitre premier

La vision sur la vie de l’être humain

3. La grande valeur du genre humain

3.1. Originellement, l’être humain a la même valeur que Dieu

La valeur des êtres humains est si grande ! Ce sont les seuls êtres que Dieu pouvait guetter fébrilement pendant des dizaines de milliers d’années, penché sur Son bâton. Selon mes observations, là est la raison d’être de l’univers. Puisque Dieu et l’être humain ont des liens d’intérieur à extérieur, une vue verticale et horizontale sur le monde de l’amour a pu s’établir. Des relations de haut en bas et de droite à gauche étant formée, des visions à la fois verticale et horizontale sur le monde de l’amour peuvent prendre vie. Et Dieu vient résider au cœur de tout cela. Cet endroit, qui peut les réunir tous au noyau le plus profond du cœur, est la ligne de mire pour le vertical et l’horizontal. S’ils ne sont pas unis, le critère du vertical et de l’horizontal ne peut se développer en une forme idéale d’amour. Même si la forme verticale existait, la forme horizontale ne pourrait entrer en vigueur. Comprenez donc bien que Dieu n’avait d’autre choix que de créer l’être humain sous la forme qu’il a (48-224, 19.9.1971)

Dieu, l’Être Absolu a une vision absolue de la création. C’est ce qui le pousse vers un être avec lequel la relation a une valeur absolue. C’est quelque chose qui ne peut s’échanger pour rien au monde. Un être qui peut se relier à Dieu a une valeur plus grande que celle de Dieu Lui-même. « Valeur Relationnelle », le terme semble difficile à saisir ; la valeur relationnelle d’un être quelconque, la valeur d’un objet dans l’optique de la « relation » est si grande qu’on ne peut l’échanger contre qui ou quoi que ce soit ; pas même Dieu. Si Dieu devait l’échanger contre Lui même, Il se retrouverait seul en définitive. Il se retrouverait tout seul, tel quel.

C’est pour cela que Dieu Se donne jusqu’à épuisement de Ses propres forces, de Sa propre énergie. Il est engagé dans une guerre d’usure. Les formes d’existences ainsi créées avec la valeur relationnelle qui ne peut s’échanger contre Dieu lui-même sont les êtres humains. On le voit donc bien, la forme d’existence avec la valeur absolue est l’humanité et nulle autre. Dieu créa les êtres humains en tant qu’êtres de valeur avec une telle pensée en vue. (68-134, 29.7.1973)

Dieu créa l’humanité pour l’amour. Pourquoi avoir créé l’être humain ? Pour l’amour. Ce qui distingue l’être humain des autres créatures, c’est qu’il fut créé pour être fils ou filles de Dieu. Il fut créé comme partenaire objet qui peut recevoir directement l’amour de Dieu. Là est le privilège de l’humanité. (132-245, 20.6.1984)

À qui ressemble l’être humain ? À Dieu. On peut en induire que Dieu, comme l’être humain, désire l’amour. Le monde idéal de la création est fondé sur l’amour. Selon le Principe divin de l’Église de l’unification, toutes les créatures manifestent Dieu de façon symbolique, l’être humain incarne Dieu en image. Sur quelle base ? Sur la base de l’amour. Ainsi quand Dieu se réjouit, l’être humain devrait se réjouir automatiquement et, quand ils se réjouissent, la création devrait aussi se réjouir automatiquement. Et qu’est-ce qui amène ce processus ? L’amour seul et rien d’autre ne peut le faire. (166-48, 28.5.1987)

En créant un objet pour en recevoir l’amour, à qui Dieu le ferait-Il ressembler ? Ne voudrait-Il pas le créer pour qu’il Lui ressemble ? S’Il devait créer l’objet à Sa ressemblance, cet objet devrait avoir toutes Ses caractéristiques, tant masculines que féminines. L’être humain tient de Dieu, il en manifeste substantiellement la nature intérieure, la forme invisible et l’esprit invisible. Le Livre de la Genèse ne s’y trompe pas en disant que Dieu créa l’être humain à Son image. (170-167, 15.11.1987)

L’image invisible de Dieu se reflète symboliquement dans toutes les parties de notre corps. De qui nos yeux tiennent-ils ? De Dieu ! D’ailleurs, en étudiant de près les traits du visage humain, les yeux sont incrustés plus profond que les autres organes. Ainsi ancrés profondément, les yeux peuvent tout observer. Ensuite le nez symbolise Adam et Ève. Il occupe le centre. Après quoi la bouche symbolise toute la création. Elle est horizontale. Pour cette raison elle enferme trente-deux dents, soit quatre fois huit : toutes les créatures du monde et le chiffre 4. Ensuite les oreilles symbolisent les quatre directions. Les traits situés au dessus du cou symbolisent le Royaume de Dieu. Autrement dit, c’est le centre d’information du Royaume de Dieu. (201-83, 4.3.1990)

Sur le visage de l’être humain, le maître de la création a disposé chaque aspect de Sa forme. Aussi lit-on sur le visage humain toutes les caractéristiques de Dieu. Les yeux symbolisent Dieu. D’ailleurs quand l’être humain se forme, ce sont les yeux qui apparaissent en premier. Puisque le centre de l’univers est Dieu, les yeux Le symbolisent. En chaque être humain, quel qu’il soit, les yeux symbolisent Dieu. Ainsi, rien qu’en regardant les yeux de quelqu’un, de tout le monde en fait, vous sentez si cette personne est consciencieuse ou pas. (32-247, 15.1.1971)

La vérité, quelle qu’elle soit, aurait quoi comme noyau ? Ni l’argent, ni le pouvoir, ni la connaissance. L’essence de la vérité est l’amour. L’essence de l’amour est verticale et la vérité qui incarne l’amour est horizontale. Vous pouvez donc rencontrer Dieu simplement en regardant sa création, et puisque Adam et Ève sont à Son image, vous pouvez Le rencontrer en les regardant. Adam et Ève sont l’objet de l’amour vrai vertical, tout en étant par ailleurs les sujets de la création. Si l’amour de ces deux là, l’amour entre l’homme et la femme, peut s’assembler avec l’axe du monde par l’est, l’ouest, le nord et le sud, alors Dieu, le monde spirituel et le monde seront reliés entre eux. (179-290, 14.8.1988)

Comprenez le bien, vous devez ne faire qu’un avec votre conjoint. Quand mari et femme ne font qu’un, la reproduction a lieu. Qu’ils donnent et reçoivent de l’amour, et la reproduction a lieu. Là où la reproduction a lieu, nous ressentons vraiment la joie.

Dieu lui-même n’a-t-il pas les caractéristiques duales de nature intérieure et forme extérieure ? Quand elles sont séparées, aucun d’elles ne peut être le sujet. Seulement quand l’homme et la femme ne font qu’un, le sujet de la famille peut se mettre en place. Une fois unis, l’homme devient automatiquement le sujet, quand bien même il n’en aurait pas envie. (42-115, 28.2.1971)

L’être humain, de son propre chef, doit se lancer dans des activités qui témoignent de l’amour originel de Dieu, doit L’aimer et s’approcher de Lui. Jésus énonça comme premier commandement : « Tu aimeras le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit ». Aimer Dieu vient en premier. Il faut L’aimer avec tout ce qui est en vous. S’arrêter à mi-chemin ne marchera pas. Il faut aller jusqu’au bout. De cette façon vous devez atteindre un niveau où votre cœur reflète l’image de Dieu, où la nature originelle de votre cœur est absolument alignée pour ne faire qu’un avec Dieu ; par là, vous aurez atteint le commencement et la fin de toute chose. Le premier commandement énonce qu’on doit aimer Dieu comme cela. (149-237, 23.11.1986)

Le rythme de délice, le rythme qui réunit Dieu et l’être humain en harmonie, est l’expression de la joie. En présence de cette joie, toutes choses en ce monde peuvent être au diapason, selon leurs formes différentes, symboliques ou substantielles, et danser chacune à sa façon. Si cela devait arriver, toute la création dirait : « Oui, mon existence dans ce monde vaut le coup ». Par exemple, ne serait-ce pas le désir suprême des êtres les plus minuscules de l’univers de prendre part au festin célébrant l’amour de Dieu et de l’humanité ? (166-46, 28.5.1987)

La création entière servit de socle pour que Dieu crée Ses fils et filles. Elle est le fondement qui les tient ensemble dans une relation. C’est vrai des animaux comme des minéraux. Les charges positives et négatives existent dans le règne minéral. Dans le règne végétal aussi, vous avez le pistil et l’étamine ; mâles et femelles se trouvent pareillement dans le règne animal. Le chef-d’œuvre suprême de la création, qui combine toutes les formes de la création réunies ensemble est la nature intérieure et la forme extérieure de l’être humain. (144-236, 25.4.1986)

Pourquoi Dieu créa-t-Il la nuit et le jour ? Si le soleil était au zénith jour après jour, qu’est-ce que le matin pourrait avoir de stimulant ? On parle d’un matin radieux, d’un matin clair, mais si le soleil était haut tout le temps, qu’y aurait-il de si clair et radieux ? On finirait par s’ennuyer. Or en réalité, tout existe pour être excitant et possède ainsi un rythme qui peut harmonieusement lier ensemble les symboles et les formes stimulants pour accomplir la tâche qui est l’amour. (124-85, 30.1.1983)

Où situer la racine de votre vie ? Dans les parents non déchus. Alors, où trouver les parents de bonté non déchus ? Étant l’Être Sujet aux caractéristiques duales, Dieu créa l’univers et les êtres humains à Son image, pour refléter Ses caractéristiques duales. Adam manifeste Ses caractéristiques masculines, Ève Ses caractéristiques féminines. Sous cet angle, même si on a coutume de dire « Notre Père céleste » du fait qu’il est l’Être Un, implicite dans ce concept est qu’Il est « Notre Père et Mère Céleste » (140-123, 9.2.1986)

3.2. L’être humain, demeure de Dieu

Que ce serait-il passé si les premiers ancêtres Adam et Ève n’avaient pas chuté ? Ils n’auraient fait qu’un seul corps avec Dieu, se tenant dans la même position que Lui. En héritant Sa grande œuvre de la création, ils auraient de ce fait occupé la même position que Dieu, se réjouissant de toutes les choses sitôt après les avoir créées. C’est ce lien que Dieu et l’humanité auraient établi. L’être humain non déchu serait devenu, dans sa forme originellement désirée, le temple de Dieu (54-64, 11.3.1972)

Adam et Ève étaient le fils et la fille de Dieu ; de surcroît, ils en étaient le temple. Une fois la maturité atteinte, en fait une fois les temples définitivement achevés, Dieu voulait demeurer en eux. Parvenus à la pleine maturité, ils auraient célébré la cérémonie du mariage sacré centrée sur Dieu, ne faisant plus qu’un seul avec Lui. Dieu serait alors devenu le Dieu intérieur et nous-mêmes, les êtres humains, serions devenus Sa forme extérieure, avec des corps substantiels.

Il est écrit en 1 Co 3.16 : « Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Si ceux qui sont sauvés par la foi peuvent devenir le temple de Dieu, il ne fait guère de doute qu’Adam et Ève, en qualité de vrais ancêtres de l’humanité comme prévu à l’origine, auraient du devenir les temples de Dieu. (54-139, 22.3.1972)

Même si Dieu est notre Père et nous Ses enfants, on a toujours le sentiment que le Père est au dessus de nous et que nous sommes dans une relation de supérieur à subordonné. Que penser à ce moment là ? Nous les êtres humains avons ce désir chevillé au cœur qui Lui dirait : « Père, laisse-moi prendre ta place, rien qu’une fois. Je veux m’asseoir à Ta place ! » Imaginez que Dieu réponde ainsi : « Oh le chenapan ! Non, il n’en est pas question ! »

Nous sérions alors écrasés. Il ne peut pas nous répondre comme ça. Au contraire, Il connaît ce désir que nous avons dans nos cœurs et nous encourage donc en disant par exemple : « Mais Bien sûr, Je t’en prie ! » et nous cède Sa place. Il veut que nous prenions Sa place ; Il a alors le loisir de visiter nos cœurs et d’y demeurer comme dans Ses temples. (54-89, 20.3.1972)

Il est écrit dans la Bible : « Vous êtes les temples de Dieu » Que veut dire ce langage ? Nul n’a réussi à en déchiffrer le sens. Ce sont de fortes paroles. De fait, Dieu a beau être si grand, le droit nous est donné par ces mots d’hériter l’univers après avoir créé le domaine de la relation d’amour objective avec Dieu ; nous pouvons alors échanger des soupirs d’amour et nous unir à Lui. Par le fondement du principe qui est l’amour, nous pouvons obtenir le droit d’hériter de cet univers avec tout ce qui s’y trouve, le monde créé par Dieu, le monde spirituel, le monde invisible et le monde substantiel. Nul ne connaît cette vérité prodigieuse. (137-67, 18.12.1985)

Adam était le corps de Dieu sous forme substantielle. N’est-ce pas ce que dit 1 Co 3.16 ? « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu ? » Le temple est la Demeure de Dieu. À l’emplacement de notre cœur où fleurit l’amour originel, sera érigé le Saint des saints. Dieu allait élever le temple de l’amour universel dans le cœur d’Adam. De là, le pouvoir d’amour s’étendrait, tandis que le rameau de l’amour fleurirait. C’est le but pour lequel Dieu créa Adam et Ève, et les bénit pour se multiplier par une famille appelée à occuper le monde. (121-113, 24.10.1982)

Où se trouve le lieu saint entre tous ? Si on demande où se trouve le saint des saints, n’allons pas répondre qu’il est au temple de Jérusalem. Une bâtisse faite de mains d’êtres humains ne peut être le saint des saints. Le plus grand sanctuaire est le lieu que Dieu a édifié pour que l’amour y réside. Hélas, ce sanctuaire fut perdu ! Quel grand péché a commis le genre humain ! (136-310, 29.12.1985)

Dieu créa les êtres humains comme Ses corps substantiels. 1 Co 3.16 l’atteste bien par ces mots : « Ne savez-vous pas que vous êtes vous-mêmes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Quel est ce temple ? C’est la demeure de Dieu. Adam était le corps de Dieu et Ève était en position d’épouse de Dieu. S’ils avaient accompli leurs destinées, leurs enfants seraient nés de la lignée de Dieu. C’est ce principe là qui faisait d’eux la famille de Dieu. (135-313, 15.12.1985)

Qu’est-ce qui attend l’être humain parvenu au stade de perfection, une fois dans le monde spirituel ? Adam serait devenu le corps de Dieu. Il est écrit dans 1 Corinthiens : « Ne savez-vous pas que vous êtes les temples de Dieu ? » L’évangile de Jean tient des propos semblables. Ce langage nous fait entrevoir que l’être humain est le temple de Dieu, Sa Demeure. Alors, comment pouvons-nous Lui être semblables ? Une fois parvenus au stade d’accomplissement de notre responsabilité, Dieu viendrait résider en nous et ne ferait plus qu’un avec nous. Toute vie serait alors réunie dans l’amour. Toutes les formes de vie seraient assimilées. Quand un homme et une femme s’unissent et fondent une famille, ils s’assimilent et ne font plus qu’un sur la base de l’amour. De la même manière, le pouvoir de l’amour permet notre assimilation en Dieu. En d’autres mots, nous ne ferions plus qu’un avec Lui. (130-21, 11.12.1983)

Quand l’être humain atteint sa pleine maturité d’adulte, le Dieu invisible peut venir en lui et y établir un nid d’amour. Dieu est aussi capable d’un amour paroxystique qui ravit Dieu et Adam en même temps. Ainsi l’amour est le temple le plus grand et le plus sacré. Temple en coréen se dit Seongjeon, Seong () étant un caractère chinois pour dire « sacré ». Dieu Se trouve donc partout où il y a l’amour vrai.

Pourquoi l’être humain aime-t-il l’amour vrai ? Chaque fois qu’il entre en contact avec lui, il se sait en contact avec Dieu aussi. Dès lors, quand Adam et Ève ont atteint la pleine maturité et font l’amour, dans leur corps va entrer Dieu, le créateur de l’univers. Il fera d’eux le plus saint de tous les temples. (128-325, 2.10.1983)

Ève est l’épouse d’Adam. Adam est le corps substantiel de Dieu. Il a été dit que nos corps sont les temples de Dieu. Dieu est le Père invisible, demeurant dans le cœur d’Adam. Ces deux pères peuvent donc devenir un. Ils ne sont plus qu’un. Ainsi la nature originelle d’Adam sert d’étalon et de point cardinal ; le monde spirituel, ou monde invisible, et le monde visible y trouvent leur unité. Quelle est la mesure de la nature originelle ? Ce n’est pas une liasse de billet ou de l’avidité. Encore vierge et adolescent, les facultés de ses cellules se mobilisent toutes à fond, lui servant de capteurs, d’antenne si vous voulez. Ce modèle se cristallise une fois que Dieu est venu résider en lui. (120-70, 3.10.1982)

Dans Corinthiens 3.16 il est écrit : « Ne savez-vous pas que vous êtes les temples de Dieu et que l’esprit de Dieu habite en vous ? » Ceci veut dire que nous sommes Son temple. Quand vous atteignez le stade mystique et Lui offrez une prière, demandez : « Père céleste, où es-Tu ? » une merveilleuse réponse vous gratifiera. Il dira : « Je suis là. Quel est ce tapage ? Tu n’as donc rien pris au petit déjeuner ? Pourquoi fais-tu tout ce bruit en pleine nuit ? » Lorsque vous demandez « Où es-Tu ? » Il répondra : « Voyons, où veux-Tu que je sois ? Je suis au plus profond de ton cœur ! Je suis dans ton cœur ! » Où se trouve le Royaume de Dieu, dit-on ? Dans votre cœur (224-214, 24.11.1991)


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