vendredi 5 mars 2021

Nous vivons pour l’amour

Livre X

La vie dans l’ère du Testament Accompli

Chapitre premier

La vision sur la vie de l’être humain

2.2. Le but originel de la naissance des êtres humains

Dieu, la cause première de l’univers, a créé l’environnement naturel et tout ce qu’il contient. Il est aussi notre Père bien-aimé. Dieu a créé toutes les choses pour accomplir Sa volonté unique, et Son but était la réalisation de l’amour.

Dieu a beau être l’origine de l’amour vrai et être tout- puissant, Il ne peut jamais ressentir la joie de l’amour par lui même. Il a besoin d’un objet de Son amour et veut recevoir en retour l’amour volontaire. La plus haute de toutes les créatures, placée pour être dans cette position, est le couple humain. Alors nous avons bel et bien un but dans la vie.

L’accomplissement du but de la vie passe par notre maturité, et de pouvoir établir des liens éternels d’amour avec Dieu. C’est par ce principe fondamental que s’établit l’harmonie entre Dieu et l’être humain. (166-131, 1.6.1987)

Il peut-être important de vivre dans l’aisance, et de faire quelque chose dans la vie ; avant tout, néanmoins, il vous faut accomplir vos devoirs de piété filiale et de loyauté envers le Parent Céleste. Vous devez surpasser le zèle des saints vivants pour Le servir. C’est le but originel de la naissance de l’être humain. Dieu nous a créés pour rencontrer en nous ce genre de personnes. Tel est le but sous-jacent. (58-231, 11.6.1972)

Quel est le juste chemin à prendre dans la vie ? Par quoi l’être humain vient-il au monde ? Il naît de l’amour ; et sa vie doit suivre quel chemin, alors ? Elle doit suivre le chemin de l’amour ; bien, mais comment mourir ? On arrive à la conclusion qu’il doit mourir dans l’amour. L’amour, quel genre d’amour au fait ? C’est un amour que le macrocosme entier peut recevoir avec joie, pas seulement le microcosme. En bref, le but de la vie peut se percevoir comme émanant du cœur du macrocosme et approuvé par Dieu, par le monde angélique, par toute la création, par tous les êtres humains, par nos parents et ce but est de vivre dans cet univers, d’y aimer et d’y mourir. (83-164, 8.2.1976)

Quand quelqu’un est heureux de quelque chose, il partage sa joie avec ses parents, ses frères et sœurs, et sa parenté. Toute bonne chose mène au bonheur. Le bonheur est éternel, et ce qui est éternel c’est le cœur qui aime. Quel est le centre de l’univers ? C’est la relation entre parents et enfants. En bref, les parents et nous, Dieu et nous. Dieu est Notre père, nous sommes Ses enfants. Le but ultime de la vie est de chercher notre Père dans une relation qui ne peut jamais se briser et d’y trouver sa joie. (12-104, 16.12.1962)

Il m’est arrivé une fois, en pleine rue, d’apostropher un vieil homme. Je lui ai demandé : « Où allez-vous ? » Il me répondit : « Où puis-je bien aller ? Chez mon fils, pardi. » Alors j’ai poursuivi : « Ah ! Vraiment ? Et pour quoi faire là bas ? » Voici alors ce qu’il m’a dit : « Je mangerai ce qu’ils voudront bien me donner. S’ils ont la bonté de me donner du poulet, je serais enchanté d’en manger aussi. » « Et ensuite que ferez vous ? » lui ai-je demandé. « Pas grand-chose ! » fut sa réponse. Est-ce ainsi que l’on doit passer sa vie ? (19-289, 10.3.1968)

En effectuant sa comptabilité, un magasin doit calculer son revenu et ses dépenses exactement. Il faut être méticuleux pour faire la comptabilité d’un simple magasin ; mais mettez-vous autant de soin à faire le bilan de votre vie ? Avez-vous jamais tenté de faire un bilan de votre vie ? Êtes-vous dans le rouge ou dans le noir ? En voyant de l’ancre rouge, vous devriez vous lamenter terriblement.

On devrait pouvoir chanter de joie sur son lit de mort. Mais si vous avez du mal à encaisser la réalité quand la mort approche, cela semble indiquer que vous avez vécu votre vie dans le rouge. Nous devons vivre nos vies dans le noir, en termes de cœur, en nous appuyant sur le critère absolu. (19-289, 10.3.1968)

L’être humain vit pour qui ? Si vous répondez « pour moi même », vous avez faux. Une famille peut-elle tenir debout si chacun y vit pour lui-même ? Cette famille là n’aurait aucun espoir. Une nation pourrait-elle exister avec ce genre de famille ? Non. Et le monde encore moins. Cette famille n’aurait nul endroit où se mettre en ce monde. Le Ciel et la terre, avec leurs obligations, le mettraient dehors en le houspillant : « Espèce de vilain individualiste ! Vas-t-en ! » Si l’individu devait se mettre toujours en avant, y aurait-il de la place pour sa famille ? Y aurait-il de la place pour une nation idéale ? Pourraient-ils passer par un orifice qui est plus étroit que le bout d’une vrille ? Même à force d’essayer, ils ne pourraient jamais passer par un espace aussi restreint. (57-66, 28.5.1972)

Tâchez de comprendre l’amour. Le but de chaque existence est l’amour. Vous devez garder ce principe immuable dans votre cœur qui vous dit d’agir pour poursuivre l’amour et d’exister pour l’amour. Les oiseaux volent ici et là, gazouillent et se tiennent joyeusement compagnie ; c’est à cause de l’amour. Quand les deux pôles d’un aimant s’attirent l’un l’autre et se soudent l’un à l’autre, c’est aussi à cause de l’amour. Si l’être humain veut toujours rencontrer l’autre moitié, c’est aussi pour pouvoir s’unir. (67-159, 1.6.1973)

2.3. Nous vivons pour l’amour

Comment doit on vivre sa vie ? Cet être humain, d’où vient-il, pour quel but est-il là ? Et comment vivre ? La réponse est simple. L’être humain étant né de l’amour de Dieu, et à cause de l’amour, nous devons chercher la voie de l’amour et la suivre jusqu’au bout. Vous pouvez ainsi continuer votre mouvement sur un cycle sans fin. L’amour est un concept éternel, et vous finirez par arriver au centre à force de chercher l’amour. Ceci ne peut se réaliser que par l’amour. (125-65, 6.3.1983)

La vie que je mène sur terre n’est pas pour moi. Je vis pour l’amour de Dieu. Mon existence et mes actions sont sans cesse subordonnées à ce but. C’est génial ! Vivez ainsi, il ne vous arrivera jamais de catastrophe. Même si nous devions rencontrer beaucoup d’épreuves, de larmes, et de malheur, nous ne les sentirions pas comme tels, car nous serions dans l’amour de Dieu. Tâchez de comprendre ce principe. (67-159, 1.6.1973)

Pourquoi vivons-nous ? Pour l’amour vrai absolu ! Vivons pour l’amour vrai ! Tout en fait partie. Même le mouchoir qui est dans ma poche sac existe pour l’amour, je travaille et je transpire pour l’amour, pour l’amour vrai. Je parle, je mange, je joue pour l’amour vrai ; en fait tout ce que je fais tourne autour de l’amour vrai. (107-205, 1.5.1980)

Quel doit être le but de l’être humain ? Au lieu de fixer le but sur l’individu, la famille, une organisation sociale, une nation, le monde, ou bien le ciel et la terre, l’être humain doit progresser vers le but commun à Dieu et à l’humanité, centré sur Lui.

Alors quel est le but qui doit rester à la fin ? Ce qui repose sur l’individu, la famille, la société, ou la nation, ou le monde va forcément dériver. Mais le but qui tient jusqu’au bout, après que tout le reste soit parti, serait le but que poursuivent à la fois Dieu et l’humanité. Il n’y a que ce but là, et nul autre, qui peut rester jusqu’à la fin de l’histoire. (41-323, 18.2.1971)

Quelle est la destination finale où vos esprits peuvent en définitive se fixer ? Même si vous avez trouvé Dieu et avez pu le faire vôtre, votre cœur ne voudrait pas s’arrêter là. Le terminus pour votre esprit serait là où vous avec pris possession de Dieu et de Son amour. Alors, si vous n’arrivez pas à posséder l’amour de Dieu, tout le reste est inutile. (24-17, 22.6.1969)

Pour ce qui est du but ultime de la vie, la question n’est pas de savoir si nous pouvons rencontrer Dieu, le Centre du Ciel. C’est de savoir si nous pouvons vivre ensemble avec Lui. La question est de savoir où nous pourrions le rencontrer, si nous devions le faire. Si nous devions vivre avec Lui, ce serait dans quel genre d’endroit ? Bref, nous devons Le rencontrer et vivre avec Lui au point central, et c’est là où l’amour de Dieu réside. Aussi le but primordial auquel aspire la conscience humaine est de suivre la fortune céleste, de ne faire qu’un avec Dieu et de s’approprier l’amour de Dieu. Telle est la conclusion (24-17, 22.6.1969)

Le but final auquel l’humanité veut arriver est de devenir l’objet d’amour de l’Être ultime. Lequel est Notre père, et c’est aussi Dieu. (65-46, 13.11.1972)

Initialement, tous les êtres humains, quels qu’ils soient, étaient dotés du privilège d’être nés comme princes héritiers et princesses héritières dans le monde du Royaume de Dieu. Telle est la valeur de l’humanité. Telle était la dignité dont l’être humain devait originellement être paré. (68-326, 5.8.1973)

Sur la base des liens du cœur, tous peuvent devenir enfants de Dieu. La valeur des êtres humains n’est pas affaire de milieu culturel, de cadre historique ou de situation présente. Rien de terrestre ne permet de fixer la valeur de l’être humain. Est-ce qu’elle connaît Dieu ou pas, le but de Dieu, le but de l’être humain c’est cela qui fait la valeur d’une personne. (15-83, 29.9.1965)

Recherchons un nouveau système de valeurs, comme fondement pour notre vie. Cherchons de nouvelles valeurs par rapport au monde, à l’humanité, aux idéologies, à l’amour. Quand cet ensemble de valeurs se mettra à prendre forme en accord avec la volonté de Dieu, il revêtira une forme radicalement différente par rapport au système de valeurs actuelles, qui s’était établi en mettant l’être humain au centre. (44-227, 23.5.1971)

Notre monde a besoin aujourd’hui d’un système de valeurs qui aille au delà des valeurs profanes. L’Église de l’Unification a mis Dieu au centre du nouveau système de valeurs. Nous ne soutenons pas seulement qu’il faille revenir au monde, au monde idéal. Nous disons bien : retourner à Dieu. Sans revenir à Dieu, il n’y a pas de monde idéal, pas de monde de bonheur, pas de monde éternel, pas de monde d’amour non plus. C’est que les facteurs primordiaux du bonheur, et toutes les situations que nous pouvons désirer, ne peuvent commencer qu’avec Dieu. Voilà pourquoi nous devons revenir à Dieu. Aussi devons nous comprendre que les institutions de la religion sont apparues dans l’histoire en poursuivant l’aspiration à ce besoin premier. (68-138, 29.7.1973)

L’Église de l’Unification offre au monde des valeurs absolues, et en même temps, les Vrais Parents. Quel est l’aboutissement ultime du modèle de valeurs absolues auquel tous aspirent ? C’est de devenir les fils et filles des Vrais Parents. C’est de devenir les fils et filles de Dieu qui peuvent jouir d’une vie éternelle, d’un amour éternel. Il n’y a pas d’autre chemin. Adam et Ève ont chuté en s’unissant comme mari et femme sans la permission de Dieu. Ils ont fait ce qui leur plaisait. La seule relation qui ait commencé avec le consentement de Dieu est la relation de père à fils. Mais cette relation fut brisée, il faut donc la récupérer et la remettre à l’endroit. (68-138, 29.7.1973)


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