Livre X
La vie dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre premier
La vision sur la vie de l’être humain
2.2. Le but originel
de la naissance des êtres humains
Dieu, la cause première de l’univers, a créé l’environnement naturel et
tout ce qu’il contient. Il est aussi notre Père bien-aimé. Dieu a créé toutes
les choses pour accomplir Sa volonté unique, et Son but était la réalisation de
l’amour.
Dieu a beau être l’origine de l’amour vrai et être tout- puissant, Il ne
peut jamais ressentir la joie de l’amour par lui même. Il a besoin d’un objet
de Son amour et veut recevoir en retour l’amour volontaire. La plus haute de
toutes les créatures, placée pour être dans cette position, est le couple
humain. Alors nous avons bel et bien un but dans la vie.
L’accomplissement du but de la vie passe par notre maturité, et de pouvoir
établir des liens éternels d’amour avec Dieu. C’est par ce principe fondamental
que s’établit l’harmonie entre Dieu et l’être humain. (166-131, 1.6.1987)
Il peut-être important de vivre dans l’aisance, et de faire quelque chose
dans la vie ; avant tout, néanmoins, il vous faut accomplir vos devoirs de
piété filiale et de loyauté envers le Parent Céleste. Vous devez surpasser le
zèle des saints vivants pour Le servir. C’est le but originel de la naissance
de l’être humain. Dieu nous a créés pour rencontrer en nous ce genre de
personnes. Tel est le but sous-jacent. (58-231, 11.6.1972)
Quel est le juste chemin à prendre dans la vie ? Par quoi l’être
humain vient-il au monde ? Il naît de l’amour ; et sa vie doit suivre
quel chemin, alors ? Elle doit suivre le chemin de l’amour ; bien,
mais comment mourir ? On arrive à la conclusion qu’il doit mourir dans
l’amour. L’amour, quel genre d’amour au fait ? C’est un amour que le
macrocosme entier peut recevoir avec joie, pas seulement le microcosme. En
bref, le but de la vie peut se percevoir comme émanant du cœur du macrocosme et
approuvé par Dieu, par le monde angélique, par toute la création, par tous les
êtres humains, par nos parents et ce but est de vivre dans cet univers, d’y
aimer et d’y mourir. (83-164, 8.2.1976)
Quand quelqu’un est heureux de quelque chose, il partage sa joie avec ses
parents, ses frères et sœurs, et sa parenté. Toute bonne chose mène au bonheur.
Le bonheur est éternel, et ce qui est éternel c’est le cœur qui aime. Quel est
le centre de l’univers ? C’est la relation entre parents et enfants. En
bref, les parents et nous, Dieu et nous. Dieu est Notre père, nous sommes Ses
enfants. Le but ultime de la vie est de chercher notre Père dans une relation
qui ne peut jamais se briser et d’y trouver sa joie. (12-104, 16.12.1962)
Il m’est arrivé une fois, en pleine rue, d’apostropher un vieil homme. Je
lui ai demandé : « Où allez-vous ? » Il me répondit :
« Où puis-je bien aller ? Chez mon fils, pardi. » Alors j’ai
poursuivi : « Ah ! Vraiment ? Et pour quoi faire là
bas ? » Voici alors ce qu’il m’a dit : « Je mangerai ce
qu’ils voudront bien me donner. S’ils ont la bonté de me donner du poulet, je
serais enchanté d’en manger aussi. » « Et ensuite que ferez
vous ? » lui ai-je demandé. « Pas grand-chose ! » fut
sa réponse. Est-ce ainsi que l’on doit passer sa vie ? (19-289, 10.3.1968)
En effectuant sa comptabilité, un magasin doit calculer son revenu et ses
dépenses exactement. Il faut être méticuleux pour faire la comptabilité d’un
simple magasin ; mais mettez-vous autant de soin à faire le bilan de votre
vie ? Avez-vous jamais tenté de faire un bilan de votre vie ?
Êtes-vous dans le rouge ou dans le noir ? En voyant de l’ancre rouge, vous
devriez vous lamenter terriblement.
On devrait pouvoir chanter de joie sur son lit de mort. Mais si vous avez
du mal à encaisser la réalité quand la mort approche, cela semble indiquer que
vous avez vécu votre vie dans le rouge. Nous devons vivre nos vies dans le
noir, en termes de cœur, en nous appuyant sur le critère absolu. (19-289,
10.3.1968)
L’être humain vit pour qui ? Si vous répondez « pour moi
même », vous avez faux. Une famille peut-elle tenir debout si chacun y vit
pour lui-même ? Cette famille là n’aurait aucun espoir. Une nation
pourrait-elle exister avec ce genre de famille ? Non. Et le monde encore
moins. Cette famille n’aurait nul endroit où se mettre en ce monde. Le Ciel et
la terre, avec leurs obligations, le mettraient dehors en le houspillant :
« Espèce de vilain individualiste ! Vas-t-en ! » Si
l’individu devait se mettre toujours en avant, y aurait-il de la place pour sa
famille ? Y aurait-il de la place pour une nation idéale ?
Pourraient-ils passer par un orifice qui est plus étroit que le bout d’une
vrille ? Même à force d’essayer, ils ne pourraient jamais passer par un
espace aussi restreint. (57-66, 28.5.1972)
Tâchez de comprendre l’amour. Le but de chaque existence est l’amour. Vous
devez garder ce principe immuable dans votre cœur qui vous dit d’agir pour
poursuivre l’amour et d’exister pour l’amour. Les oiseaux volent ici et là,
gazouillent et se tiennent joyeusement compagnie ; c’est à cause de
l’amour. Quand les deux pôles d’un aimant s’attirent l’un l’autre et se soudent
l’un à l’autre, c’est aussi à cause de l’amour. Si l’être humain veut toujours
rencontrer l’autre moitié, c’est aussi pour pouvoir s’unir. (67-159, 1.6.1973)
2.3. Nous vivons pour
l’amour
Comment doit on vivre sa vie ? Cet être humain, d’où vient-il, pour
quel but est-il là ? Et comment vivre ? La réponse est simple. L’être
humain étant né de l’amour de Dieu, et à cause de l’amour, nous devons chercher
la voie de l’amour et la suivre jusqu’au bout. Vous pouvez ainsi continuer
votre mouvement sur un cycle sans fin. L’amour est un concept éternel, et vous
finirez par arriver au centre à force de chercher l’amour. Ceci ne peut se
réaliser que par l’amour. (125-65, 6.3.1983)
La vie que je mène sur terre n’est pas pour moi. Je vis pour l’amour de
Dieu. Mon existence et mes actions sont sans cesse subordonnées à ce but. C’est
génial ! Vivez ainsi, il ne vous arrivera jamais de catastrophe. Même si
nous devions rencontrer beaucoup d’épreuves, de larmes, et de malheur, nous ne
les sentirions pas comme tels, car nous serions dans l’amour de Dieu. Tâchez de
comprendre ce principe. (67-159, 1.6.1973)
Pourquoi vivons-nous ? Pour l’amour vrai absolu ! Vivons pour
l’amour vrai ! Tout en fait partie. Même le mouchoir qui est dans ma poche
sac existe pour l’amour, je travaille et je transpire pour l’amour, pour
l’amour vrai. Je parle, je mange, je joue pour l’amour vrai ; en fait tout
ce que je fais tourne autour de l’amour vrai. (107-205, 1.5.1980)
Quel doit être le but de l’être humain ? Au lieu de fixer le but sur
l’individu, la famille, une organisation sociale, une nation, le monde, ou bien
le ciel et la terre, l’être humain doit progresser vers le but commun à Dieu et
à l’humanité, centré sur Lui.
Alors quel est le but qui doit rester à la fin ? Ce qui repose sur
l’individu, la famille, la société, ou la nation, ou le monde va forcément
dériver. Mais le but qui tient jusqu’au bout, après que tout le reste soit
parti, serait le but que poursuivent à la fois Dieu et l’humanité. Il n’y a que
ce but là, et nul autre, qui peut rester jusqu’à la fin de l’histoire. (41-323,
18.2.1971)
Quelle est la destination finale où vos esprits peuvent en définitive se
fixer ? Même si vous avez trouvé Dieu et avez pu le faire vôtre, votre
cœur ne voudrait pas s’arrêter là. Le terminus pour votre esprit serait là où
vous avec pris possession de Dieu et de Son amour. Alors, si vous n’arrivez pas
à posséder l’amour de Dieu, tout le reste est inutile. (24-17, 22.6.1969)
Pour ce qui est du but ultime de la vie, la question n’est pas de savoir si
nous pouvons rencontrer Dieu, le Centre du Ciel. C’est de savoir si nous
pouvons vivre ensemble avec Lui. La question est de savoir où nous pourrions le
rencontrer, si nous devions le faire. Si nous devions vivre avec Lui, ce serait
dans quel genre d’endroit ? Bref, nous devons Le rencontrer et vivre avec
Lui au point central, et c’est là où l’amour de Dieu réside. Aussi le but primordial
auquel aspire la conscience humaine est de suivre la fortune céleste, de ne
faire qu’un avec Dieu et de s’approprier l’amour de Dieu. Telle est la
conclusion (24-17, 22.6.1969)
Le but final auquel l’humanité veut arriver est de devenir l’objet d’amour
de l’Être ultime. Lequel est Notre père, et c’est aussi Dieu. (65-46,
13.11.1972)
Initialement, tous les êtres humains, quels qu’ils soient, étaient dotés du
privilège d’être nés comme princes héritiers et princesses héritières dans le
monde du Royaume de Dieu. Telle est la valeur de l’humanité. Telle était la
dignité dont l’être humain devait originellement être paré. (68-326, 5.8.1973)
Sur la base des liens du cœur, tous peuvent devenir enfants de Dieu. La
valeur des êtres humains n’est pas affaire de milieu culturel, de cadre
historique ou de situation présente. Rien de terrestre ne permet de fixer la
valeur de l’être humain. Est-ce qu’elle connaît Dieu ou pas, le but de Dieu, le
but de l’être humain c’est cela qui fait la valeur d’une personne. (15-83,
29.9.1965)
Recherchons un nouveau système de valeurs, comme fondement pour notre vie.
Cherchons de nouvelles valeurs par rapport au monde, à l’humanité, aux
idéologies, à l’amour. Quand cet ensemble de valeurs se mettra à prendre forme
en accord avec la volonté de Dieu, il revêtira une forme radicalement
différente par rapport au système de valeurs actuelles, qui s’était établi en
mettant l’être humain au centre. (44-227, 23.5.1971)
Notre monde a besoin aujourd’hui d’un système de valeurs qui aille au delà
des valeurs profanes. L’Église de l’Unification a mis Dieu au centre du nouveau
système de valeurs. Nous ne soutenons pas seulement qu’il faille revenir au
monde, au monde idéal. Nous disons bien : retourner à Dieu. Sans revenir à
Dieu, il n’y a pas de monde idéal, pas de monde de bonheur, pas de monde
éternel, pas de monde d’amour non plus. C’est que les facteurs primordiaux du
bonheur, et toutes les situations que nous pouvons désirer, ne peuvent
commencer qu’avec Dieu. Voilà pourquoi nous devons revenir à Dieu. Aussi devons
nous comprendre que les institutions de la religion sont apparues dans
l’histoire en poursuivant l’aspiration à ce besoin premier. (68-138, 29.7.1973)
L’Église de l’Unification offre au monde des valeurs absolues, et en même temps,
les Vrais Parents. Quel est l’aboutissement ultime du modèle de valeurs
absolues auquel tous aspirent ? C’est de devenir les fils et filles des
Vrais Parents. C’est de devenir les fils et filles de Dieu qui peuvent jouir
d’une vie éternelle, d’un amour éternel. Il n’y a pas d’autre chemin. Adam et
Ève ont chuté en s’unissant comme mari et femme sans la permission de Dieu. Ils
ont fait ce qui leur plaisait. La seule relation qui ait commencé avec le
consentement de Dieu est la relation de père à fils. Mais cette relation fut
brisée, il faut donc la récupérer et la remettre à l’endroit. (68-138,
29.7.1973)
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