Livre IX
Les familles bénies
Chapitre premier
Les Vrais Parents et la Bénédiction
3. Les responsabilités des familles bénies
3.3. L’importance de la vie conjugale idéale
L’homme est un être qui porte la
forme positive de Dieu et la femme est un être qui porte la forme négative de
Dieu. Les époux sont tel un balluchon où tout l’univers est emmitouflé en
miniature. Voilà pourquoi les époux peuvent ressentir le cœur de l’idéal
d’amour de Dieu. (13-67, 17.10.1963)
Si un mari et une femme s’aiment
l’un l’autre et qu’à force d’aimer Dieu et l’humanité de tout leur cœur, leur
amour est au bord de l’explosion, Dieu et l’univers seront transportés de joie
par cette famille. Ils partagent un amour qui n’est autre que l’amour pour Dieu
et l’humanité. Où est la racine de cet amour ? Elle ne se loge pas dans l’individu.
Elle est la source de l’amour de Dieu et l’origine de l’amour de l’humanité.
(35-240, 19.10.1970)
Si une personne est mariée, plus
rien n’est horizontal. Même s’il peut n’y avoir qu’un fondement horizontal, la
verticalité entre en jeu quand le haut se relie au bas. Une œuvre horizontale
ne peut restaurer ni la terre ni l’univers dans ses aspects spirituel et
physique. C’est seulement quand le vertical rencontre l’horizontal à angle
droit, que tous les côtés peuvent s’assembler : le ciel et la terre, la
terre et le ciel, l’avant et l’arrière, l’arrière et l’avant, la droite et la
gauche, le haut et le bas, l’avant et l’après. L’achèvement du modèle sur la
terre mène à l’achèvement du monde spirituel. (230-259, 8.5.1992)
La cérémonie nuptiale d’Adam et
Ève est la cérémonie nuptiale de Dieu. C’est comme cela que le Royaume de Dieu
sur terre et le Royaume de Dieu au ciel apparaissent simultanément. Cela
commence dans le nid d’amour. L’instant où les organes sexuels de l’homme et de
la femme s’unissent en dehors de la chute, marque le début du Royaume de Dieu
sur la terre et au ciel. C’est aussi la base sur laquelle les trois grandes
souverainetés doivent s’établir. Si le nid d’amour peut être bâti, c’est là, et
nulle ne part ailleurs. (263-57, 16.4.1994)
Par nature, l’être humain n’a
aucune envie que son conjoint partage avec d’autres personnes l’amour qu’il lui
donne. Le mari et la femme ont une relation d’amour horizontale qui tranche
avec la relation verticale d’amour entre parents et enfants : y inclure d’autres
personnes, c’est lui porter atteinte.
C’est en raison du Principe de la
création, qui stipule la nécessité pour un mari et une femme de former une
unité absolue dans l’amour. L’être humain a la responsabilité de vivre
absolument pour son conjoint. (277-200, 16.4.1996)
Quand un homme et une femme
reçoivent la Bénédiction et ressentent la joie de donner et recevoir un amour
parfait, ce spectacle est pour Dieu comme la vue d’une fleur en train d’éclore
sur terre. Bien plus, tout ce qui émane de leur amour est tel le parfum des
fleurs pour Dieu. Dieu voudrait alors résider dans une telle famille, parce
qu’Il désire vivre au milieu d’un parfum agréable. S’il est une base sur
laquelle l’amour de Dieu peut venir automatiquement, c’est là où se trouve
l’amour des époux. Cet endroit deviendra aussi le lieu où la création et
l’univers peuvent se rassembler dans l’harmonie. (La Famille Bénie et le
Royaume de Dieu idéal I, p. 889)
Fonder une famille dans laquelle
l’amour de Dieu peut éclore en prenant pour axe l’amour des trois générations
dans cette famille : voilà le désir du monde, de l’humanité et de
l’avenir. C’est ce qui peut dégager le parfum de l’histoire devant les lois de
la nature. Vous devez aussi comprendre que le bel objet précieux qui peut apparaître
comme une nouvelle fleur est l’amour entre un mari et une femme. (35-241,
19.10.1970)
Parfaire l’amour entre l’homme et
la femme, c’est parfaire l’univers. Le jour où cet amour se brise est le jour
où l’ordre dans l’univers est rompu et le monde des liens verticaux
complètement démoli. (La famille bénie et le Royaume de Dieu idéal I, p. 545)
Quand l’amour qui vient du fond
du cœur cimente le lien des époux, ceux-ci doivent fonder une famille où l’on
voit clairement que l’amour entre eux ne fait plus qu’un avec le but de Dieu.
Pour ce faire, ils doivent aller au-delà de leurs propres sphères d’existence,
et même de leur séjour terrestre. Sans quoi, il ne peut pas retourner au
Royaume de Dieu où Dieu se trouve. (35-180, 13.10.1970)
L’amour est éternel. Il ne peut y
avoir deux amours éternels, mais seulement un. Si un homme et une femme sont
unis par les liens amour, ils doivent vivre ensemble dans une union heureuse
jusqu’à ce que la mort les sépare quand ils sont encore sur terre, et même
après la mort, ils doivent vivre ensemble éternellement. Même s’il s’agit de
deux corps, ils retournent au monde spirituel comme un seul être, sont alors
complètement unis. Quand deux corps ne font qu’un, ils établissent un mouvement
circulaire avec Dieu, établissant ainsi le fondement des quatre positions de
l’amour ; c’est le monde idéal. Le faux amour n’a pas sa place dans ce
monde, seul l’amour vrai y résider. (La famille bénie et le Royaume de Dieu
idéal I, p. 897)
L’être humain a toujours besoin
de stimulation. Le bonheur est inaccessible sans stimulation. Il doit y avoir
une stimulation. Tout comme la nourriture que vous mangez chaque jour a une
saveur différente et nouvelle si vous mangez en ayant faim, l’amour entre un
mari et une femme doit également toujours être rafraîchi. Plus un mari et une
femme se voient l’un l’autre, plus ils veulent être l’un avec l’autre, toute la
journée s’il le faut. À cette fin, on doit continuer à étudier Dieu et les
Vrais Parents. (23-57, 11.5.1969)
Quelle sorte
de couple forment un mari et une femme idéaux ? Ce sont le mari et la
femme qui peuvent donner substance au meilleur art et à la meilleure
littérature. Avant de chercher ailleurs les idéaux et la culture les plus
élevés, il faut que les conjoints sachent bien une chose : l’amour dans
toute sa douceur, le meilleur amour partagé par le mari et la femme doit
devenir la meilleure œuvre d’art au monde. La vie conjugale partagée par les
deux doit devenir le meilleur ouvrage de littérature, l’incarnation même de la
littérature. (22-270, 4.5.1969)
L’endroit où le mari et la femme
partagent l’amour vrai après s’être mariés est le fondement du palais. Là est
l’origine de l’amour, de la vie et du lignage de Dieu et de l’humanité. C’est
aussi le point de départ pour l’idéal du Royaume de Dieu sur terre et au ciel.
Les enfants nés de cet amour vrai peuvent alors parfaire l’union d’un mari et
d’une femme en prenant pour centre l’amour vrai, et fonder une famille au
service de Dieu, et devenir le point de départ de la paix et de l’idéal.
L’homme et la femme, qui ne sont par eux-mêmes que des moitiés, ne font plus
qu’un et accomplissent l’amour idéal de Dieu comme Ses objets. (259-45,
27.3.1994)
Donner naissance, c’est se hisser
à la position de posséder les sphères supérieures du cœur de Dieu. En s’élevant
à la position de Dieu et en aimant ses propres enfants, on peut vivre de
l’intérieur ce que le cœur de Dieu a ressenti, combien Il a aimé l’humanité
après l’avoir créée. (224-28, 21.11.1991)
Pensez-vous que Dieu va se
pencher sur vous et vous regarder faire l’amour, ou pas ? Est-ce que Dieu,
qui est omnipotent et omniprésent, fermerait Ses yeux durant la nuit quand des
milliards de personnes dans le monde font l’amour, ou pas ? Que va-t-Il
ressentir en vous regardant ? Combien de bons époux et de bonnes épouses y
a-t-il ? Songez-y. On peut voir toutes sortes de choses pendant la nuit.
Si l’épouse ou bien le mari n’a pas envie de faire l’amour avec son conjoint,
mais s’y voit contraint, est-ce ainsi qu’on doit vivre ? Sûrement pas.
Quel genre d’amour est-ce là ? Est-ce une façon de vivre ? Si le
monde entier pouvait devenir comme le jardin d’Éden, selon l’idéal de la
création désiré par Dieu, rempli de parfums de fleurs et de papillons et
d’abeilles volant de ci de là, avec le ciel et la terre en harmonie ; si
la terre pouvait devenir ce genre d’endroit où Dieu peut tomber de sommeil et
comme ivre sur le monde, ce serait formidable ! Y avez-vous déjà
pensé ? Tâchez tous de vivre ainsi. (222-252, 3.11.1991)
Les enfants sont le fruit de la
capacité de créer, dans la même position que Dieu, en ne faisant plus qu’un par
l’amour entre un mari et une femme. (52-319, 3.2.1972)
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