vendredi 12 mars 2021

Quatrième paragraphe, Promesse des Familles

Livre XVI

La vraie famille et La promesse des familles

Chapitre II

Explication des paragraphes de la Promesse des familles

4. Explication du quatrième paragraphe de la Promesse des Familles

Quatrième paragraphe : Notre famille, souveraine de Cheon Il Guk, promet, en se centrant sur l’amour vrai, d’accomplir l’idéal originel de Dieu, une grande famille universelle, afin de construire un monde de liberté, de paix, d’unité et de bonheur.

4.1. L’idéal de la création de Dieu

Dans le quatrième paragraphe de la Promesse des Familles nous disons : « Notre famille promet, en se centrant sur l’amour vrai, d’accomplir l’idéal originel de Dieu, une grande famille universelle, afin de construire un monde de liberté, de paix, d’unité et de bonheur. » C’est là que le bonheur prend sa source. Une famille axée sur l’idéal de la création conforme au désir de Dieu est un tremplin vers la réalisation du bonheur, de la liberté et de l’idéal. (260-305, 19.5.1994)

L’idéal de Dieu, c’est que le monde entier soit une famille. Un foyer. Puisque les gens qui accomplissent la perfection des quatre sphères du cœur et des trois grandes souverainetés s’y trouvent réunis, il s’agit bien d’une famille axée sur Dieu, Il ne peut pas s’agir de deux familles. En accomplissant l’idéal originel de Dieu qui est une grande famille universelle, notre monde devient bel et bien une seule famille. (260-191, 8.5.1994)

De quelle volonté de Dieu parle l’Église de l’Unification ? C’est d’accomplir l’idéal de la création. C’est de réaliser l’idéal de la création. Réaliser la volonté de Dieu passe par l’accomplissement de l’idéal de la création, préalable à notre perfection individuelle. Et où doit-il s’accomplir, cet idéal de la création ? Dans la famille, par le biais de l’individu. C’est en famille qu’il faut le réaliser. (170-61, 8.11.1987)

Qu’est-ce que l’idéal de la création ? Selon l’Église de l’Unification, c’est « l’accomplissement du fondement des quatre positions par Adam et Ève. » Accomplir la volonté de Dieu, c’est donc parfaire le fondement des quatre positions dans l’optique de la volonté de Dieu ou de la création de Dieu ; et qui dit fondement des quatre positions, dit forcément perfection d’Adam et perfection de Ève.

Si un tel homme et une telle femme s’étaient unis et avaient engendré des enfants parfaits, cela se serait traduit par une incarnation de l’idéal de la création totalement victorieuse : à savoir un sujet ou encore, un être humain parfait qui est le centre de tout le monde créé. La sphère de perfection de l’être humain serait devenue réalité. Et quand Dieu et Son amour y trouvent leur place, tous les idéaux que Dieu désirait réaliser auraient été accomplis.

Tous les idéaux de la création se seraient accomplis si le vrai Adam et la vraie Ève, ou encore l’Adam parfait et l’Ève parfaite, les enfants parfaits et une famille bâtie sur le fondement des quatre positions, s’étaient liés à Son amour. (164-9, 3.5.1987)

Qu’est-ce qui restera, en définitive ? Ce sera la relation entre Dieu et l’être humain sur la base de l’amour, qui restera. L’amour immuable entre Dieu et l’être humain centré sur Dieu, la loi de cet amour, aucune force, ni personne, ne peut les modifier. Ce qui restera, ce sera la relation des êtres humains avec Dieu, et les liens entre les êtres humains eux-mêmes. De quel monde peut-il s’agir ? Ce monde peut bien être appelé le Royaume de Dieu sur la terre. C’est le monde du Royaume de Dieu ; après y avoir vécu, nous irons dans le monde de l’au-delà et nous y vivrons éternellement, et c’est ce qu’on appelle le Royaume de Dieu au ciel. Tâchons de garder continuellement ce concept. (164-9, 3.5.1987)

Pour nous, « volonté de Dieu », veut dire réaliser l’idéal de la création. Alors, quel est l’idéal de la création ? Comme le révèle le Principe divin, l’idéal de la création est d’accomplir le fondement des quatre positions. C’est la définition qui s’y trouve. Mais le fondement des quatre positions, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit bien sûr des parents et des enfants ; à savoir, Dieu, Adam et Ève et les enfants. Quel est le centre du fondement des quatre positions, alors ? Ce n’est ni Dieu ni Adam et Ève ni les enfants. fondement des quatre positions d’accord, mais quel est le noyau qui sert de ciment aux relations ? Qui fixe ce centre ? Ce n’est ni Dieu, ni Adam et Ève. Ni les enfants. L’amour vrai, et lui seul, définit le centre. (132-107, 27.5.1984)

La vraie famille, où l’unité entre les parents et les enfants est totale, est éternelle ; éternelle, et en même temps absolue. Le point de départ de cet amour est unique, immuable et absolu. Cet amour n’est pas quelque chose qui existe avec Dieu seul, ou avec le père seul, ou avec la mère seule ; il s’établit sur la base de la famille. La loyauté, la fidélité et la confiance familiales basées sur l’amour, sont absolues parce que l’amour est absolu. Ensuite, il est absolu dans toutes les relations.

Qu’un des liens soit rompu, et l’ensemble lâche, cela n’est pas permis. Chaque membre du fondement des quatre positions devra aller jusqu’au sacrifice s’il le faut, pour protéger l’amour d’une invasion éventuelle. Rien de plus affreux que de saper l’amour à la base. De ce noyau sort tout un monde, par extension.

À partir de la famille d’Adam, les enfants verront le jour, les familles des enfants s’uniront à celle des parents. Une fois créés, ces Fondements des Quatre Positions deviendront les Fondements des Quatre Positions du futur monde spirituel. (106-57, 9.12.1979)

Comment se réalise un monde de paix ? Ce monde doit être un. C’est le monde de l’unité. Pourquoi doit-il y avoir unité ? L’idéal de la création de Dieu - l’idéal de la création du Créateur absolu - est absolu. Qui dit absolu dit un. Ce qui existe en double n’est pas absolu. Il est donc éternellement unique. L’Être central qui est unique, est Dieu, mais Dieu n’a pu achever l’œuvre de Sa création, accomplir la volonté de l’idéal de la création. La chute a tout gâché. (263-10, 16.8.1994)

4.2. La grande famille universelle

4.2.1. La base d’une grande famille universelle, c’est la famille

Si Adam et Ève étaient devenus de vrais parents, l’humanité qu’ils auraient engendrée aurait réalisé une seule grande famille, un monde de paix de la sphère culturelle d’Adam. Si bien qu’au terme de l’histoire de la restauration, une vraie famille fondée sur les Vrais Parents et sur l’amour vrai doit s’établir, qui aura la responsabilité d’amener le dénouement. Cette vraie famille centrale serait alors, tout aussi bien le vœu de l’humanité que l’espoir de Dieu. Et cette vraie famille servira de point d’ancrage à l’amour vrai et à la vraie vie, et de point de départ pour la paix et le bonheur de l’humanité. (294-67, 11.6.1998)

« Accomplir l’idéal originel de Dieu, une grande famille universelle » : une grande famille ! C’est la sphère de la Famille Royale de Dieu non déchue. N’est-ce pas cela, fonder une grande famille universelle ? Mais elle n’a pas pu voir le jour. Grâce au modèle de paix par lequel les membres de la Famille Royale se lient entre eux, ils doivent être une royauté possédant l’amitié et l’amour de la grande fraternité du cosmos. Ils formeront la grande famille universelle. Puisque la famille universelle aura vu le jour, Dieu aussi goûtera la liberté et la paix. Il n’y aura pas de contrariété, ni pour Dieu ni pour Ses enfants. Ni pour la liberté et la paix. Et pas davantage pour l’unité. Et ensuite ? Ne promet-on pas de réaliser le monde du bonheur ? Tout y est inclus. Pourtant, même quand tout ceci aura été construit, il restera encore le monde céleste. Les ancêtres déchus devront encore établir le lien du cœur. (283-82, 8.4.1997)

De quoi parle le quatrième paragraphe ? De la grande famille universelle : les êtres humains sont tous frères – tous de la même lignée. Laquelle doit être protégée comme Dieu. Ainsi, même si je suis assis au palais de Dieu, je dois accomplir le quatrième paragraphe. Je dois former la grande famille universelle, et bâtir un monde de liberté, de paix, d’unité et de bonheur. Tel est bien le cœur qui m’anime. Je prône la philosophie de la famille universelle. À moi de semer la liberté, le bonheur, l’unité et la paix. Qu’est-ce à dire ? Cela doit révéler mon histoire. C’est le but ultime de ma vie. Sachez-le clairement ! (280-35, 13.10.1996)

Il nous revient de fonder le modèle voulu par le ciel et la terre, à partir de la famille établie par Dieu ; nous devons donc avoir le modèle type des grands-parents et des parents, le modèle type du couple et le modèle type des enfants. En Corée prévaut un système de famille élargie. Il y a donc toute une tradition historique à mettre sur pied : sept générations vivent sous un même toit et les gens peuvent vivre comme une famille par centaines de milliers. Je ne sais pas comment, mais cela cadre exactement avec le chemin du messie tribal de l’Église de l’Unification ! Le temps va venir où il y aura des concours de familles élargies et les familles gagnantes recevront des bénédictions et des prix en argent. Toutes feront partie de la sphère de la Famille Royale. (276-180, 19.2.1997)

« Accomplir l’idéal originel de Dieu, une grande famille universelle », cela veut bien dire que la volonté de Dieu est de fonder une grande famille universelle. Laisser le monde satanique à son sort ? Sûrement pas. On a beau avoir la royauté et tout le reste, nous n’avons pas la royauté de la famille d’Adam ; dès lors, pour pouvoir représenter la royauté d’avant la chute, il faut regrouper tous ceux qui sont dans le monde satanique comme une famille élargie et les amener à se tenir en position de liberté, de paix, d’unité et de bonheur. Là, pour la première fois, nous devons ajouter la notion d’unité à la liberté et à la paix. Il s’agit de l’unité et du bonheur. Notre philosophie est bien l’unité et la paix. (267-151, 4.1.1995)

Il est clair que la paix se réalisera quand l’humanité commencera à partager et pratiquer l’amour vrai et la vérité de Dieu. Cela partira des individus pour aller vers la famille, la société, la nation et le monde. Il faut aussi comprendre que les hommes sont tous des frères et sœurs et qu’il faut bâtir la famille globale élargie sur la terre. (259-47, 27.3.1994)

4.2.2. L’amour, noyau d’une vie de communauté solidaire, de prospérité partagée et de valeurs universelles

Dans la société ou la nation idéale, tous les hommes vivent heureux, au delà des frontières et des races, et coopèrent entre eux pour établir l’harmonie. Dans cette société, les hommes ont conscience d’être les fils et les filles d’un seul Dieu et de former, autour des Vrais Parents, une grande famille universelle où ils sont tous frères et sœurs. C’est l’endroit où les familles bénies qui ont restauré le lignage, les biens et le cœur réalisent un monde de liberté, d’unité, de paix, autour de la culture et de la langue des Vrais Parents. Les gens vivent dans une culture axée sur le cœur de Dieu, une culture de communauté solidaire, de prospérité partagée et de valeurs universelles. (269-155, 17.4.1995)

Le monde idéal est une société basée, économiquement sur la prospérité partagée, politiquement sur la communauté solidaire, et moralement sur les valeurs universelles. L’idéal de prospérité partagée a pour principe cardinal une mise en commun des biens dans l’amour vrai de Dieu. Le modèle de base de la société de communauté solidaire est la famille. Il ne s’agit pas seulement d’une bonne gouvernance par rapport aux réalités matérielles, mais de s’imprégner de l’amour de Dieu.

Dans une famille, les biens sont enregistrés légalement au nom des parents mais pratiquement, c’est la possession commune des parents et des enfants, de tous les membres de la famille. Et simultanément, chaque individu de la famille reçoit chacun sa chambre, ses vêtements, son argent de poche. Ainsi, dans une famille, le but de l’ensemble est en harmonie avec le but individuel. Cette forme idéale de propriété familiale fondée sur l’amour vrai devient la forme de propriété de la société idéale quand elle s’étend à la société, à la nation et au monde (271-76, 22.8.1995)

Le lien originel entre Dieu et l’être humain repose sur l’amour vrai. Il y a plusieurs cas de propriété commune comme la propriété commune entre Dieu et moi, la propriété commune entre l’ensemble et moi, la propriété commune entre mes voisins et moi. Cela dit, notre bien commun à tous est l’amour vrai de Dieu qui est au centre et qui nous inspire un sentiment de gratitude.

Dans le monde idéal bâti par des êtres humains qui ont su parfaire l’amour de Dieu, le but de l’ensemble et le but individuel sont en harmonie, tout naturellement. Ayant aussi ses ambitions et l’autonomie de l’amour, l’être humain a aussi droit à la propriété personnelle, au but individuel. Il ne doit pas verser pour autant dans une frénésie de propriété privée ni poursuivre le but individuel au détriment du but de l’ensemble. Un être humain parfait adopte la quantité de biens qui convient à son rang et à sa situation selon sa propre conscience et son caractère originel.

En particulier, des êtres humains idéaux motivés par l’amour vrai, révéleront un caractère de vrais patrons dans la maîtrise des activités économiques. Inspirés par la gratitude et l’amour, ils se garderont de toute cupidité et ou tricherie. Parallèlement, les intérêts régionaux ou nationaux n’iront pas jusqu’à compromettre le but de l’ensemble, les activités économiques étant orientées vers le bien-être de l’ensemble, plutôt que vers l’appât du gain. (271-76, 22.8.1995)

La participation commune sur la base de l’amour de Dieu, tel est le principe de la communauté solidaire. La politique de participation commune vise les idéaux de liberté, d’égalité et de bonheur. Élire des représentants est le but de la participation commune. Mais aucune animosité ne devrait dresser les candidats les uns contre les autres, si les entités politiques sont perçues comme des extensions des liens familiaux fondés sur l’amour. Alors que tous servent Dieu comme parent dans un esprit fraternel, les candidats seront recommandés par l’entourage, et ressentiront la mission de servir la collectivité.

Au bout de plusieurs tours, la décision finale sera du seul ressort de la volonté de Dieu, sans interférence artificielle. En d’autres mots, le vainqueur se décidera finalement à l’issue d’un tirage au sort après une prière et une cérémonie solennelle. Comme le résultat des élections sera déterminé selon la volonté de Dieu et la fortune céleste, tout le monde accueillera le résultat avec gratitude et un esprit joyeux. (271-76, 22.8.1995)

Les valeurs universellement partagées désignent un ensemble d’obligations morales et éthiques universelles découlant de l’amour vrai, qui incitent à une vie orientée de droiture et de bonté. Quand tous pratiqueront l’éthique universelle et les obligations morales, sous les valeurs absolues de l’amour vrai de Dieu, on tendra vers l’idéal d’une société de bonté et de justice.

Le monde idéal commence avec des familles idéales et des êtres humains parfaits. On reconnaît une famille idéale à l’amour vrai qui unit harmonieusement des parents idéaux, un couple idéal et des enfants idéaux. On reconnaît une personne parfaite à l’amour vrai qui unit harmonieusement son esprit et son corps.

Les personnes parfaites ainsi définies mettent volontier en pratique l’amour vrai pour chercher le bien et la droiture dans la vie familiale. Quand ce modèle s’étend à toute la vie sociale, on arrive alors à un monde où l’amour est suprême : c’est le monde idéal, tout simplement. (271-76, 22.8.1995)

Dans le monde idéal, les principaux organes et rouages d’une nation coopèrent harmonieusement au but commun par des relations mutuelles cordiales coordonnées. C’est comme le corps humain où plusieurs organes ont une coopération sous un but commun et sous la supervision du cerveau. (271-76, 22.8.1995)


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