Livre XVI
La vraie famille et La promesse des familles
Chapitre II
Explication des paragraphes de la Promesse
des familles
7. Explication du septième paragraphe de la
Promesse des Familles
Septième Paragraphe : Notre famille, souveraine de la nation universelle, promet, en se
centrant sur l’amour vrai, de mener une vie au service des autres afin de
construire un monde où la culture du cœur est liée au lignage originel.
7.1. Une famille liée au lignage originel
Simple et important, tel est le septième
paragraphe de la Promesse des Familles. « Notre
famille, en se centrant sur l’amour vrai, ... le lignage originel ... »
Le lignage originel ! Il s’agit de recevoir le lignage originel qui n’a rien à
voir avec la chute, le lignage d’Adam non déchu. Et il s’agit de « parfaire un
monde où la culture du cœur est liée au lignage originel. » Notre monde doit
avoir pour base la culture du cœur. Nous devons être la Famille de
l’Unification, une famille unie. L’amour unique de Dieu doit en être le
fondement. Cinq races ne formeront plus qu’une seule famille : plus de « haut »
ni de « bas ». Cela ne saurait tarder. (261-93, 22.5.1994)
Le lignage originel remonte à Dieu. En
héritant le lignage originel, la culture originelle du cœur entre dans les
faits. Si le lignage originel est perdu, la culture du cœur ne se dessine pas.
Ce qui s’appelle culture a un caractère d’historicité. La culture du cœur doit
être un réseau de la famille, la société, la nation et le monde.
« Notre famille promet
d’accomplir un monde où la culture du cœur est liée au lignage originel. »
Le problème est donc la pureté du lignage qui est légué. Sinon, le monde de la
culture du cœur ne prend pas forme. Sans établir un monde de la culture du
cœur, le Royaume de Dieu immense où nous devons vivre avec un fondement de cœur
déjà préparé, s’éteindra. Vous devez donc vivre en vous appuyant sur la sphère
de la culture du cœur. (260-305, 19.5.1994)
Que signifie « le lignage originel » ? À
partir du vrai Adam et de la vraie Ève, le lignage des enfants en ligne directe
des Vrais Parents, chastes et purs, doit être préservé pour des milliers
d’années. Nous sommes dans un environnement qui est le comble de l’abjection.
En gardant la fidélité et la chasteté, nous accéderons au sanctuaire des plus
hautes bénédictions, au milieu de la souillure générale. Ce privilège, seul le
révérend Moon peut vous le donner, et nul autre ; nul autre n’est la racine
fondamentale du lignage. (291-181, 11.3.1998)
Avec le lignage original, le lignage déchu
n’est plus. C’est un lignage où ce qui est déchu a été restauré par l’indemnité.
Le lignage de Satan en a été extirpé. C’est le résultat d’une greffe. Une fois
que la racine est arrachée et que la greffe a pris, la troisième génération
recevra la graine du lignage originel. Recevoir la graine d’un arbre qui a été
greffé, c’est devenir un vrai olivier de l’origine. Ce processus s’étend sur
trois générations. Êtes-vous confiants ? C’est sérieux. Vous êtes des oliviers
sauvages, n’est-ce pas ? Les oliviers sauvages doivent être greffés, mais ne
peuvent retourner dans le sein maternel et en revenir. Au bout de trois
générations, en semant les graines récoltées là, de vrais oliviers doivent en
sortir. Trois générations doivent s’écouler. C’est sérieux. (301-85, 16.4.1999)
Le plus important dans l’Église de
l’Unification, est de ne pas salir le lignage originel. Qu’est-ce à dire ? Vos
descendants ne peuvent salir le lignage comme l’ont fait Adam et Ève. Nous
promettons de « construire un monde où la culture du cœur est liée au lignage
originel ». (260-196, 8.5.1994)
La seule faute d’Ève a entraîné la
destruction du lignage originel. Il a fallu des millénaires de conditions
d’indemnité à n’en plus finir pour le regagner. Rien que d’y penser, c’est une
chose épouvantable. Les relations entre hommes et femmes sont, en vérité,
redoutables. (290-312, 4.3.1998)
Reprendre l’état originel, tel est le propos
du septième paragraphe. Le lignage originel vient de Dieu. Nous cherchons à
mener une vie au service des autres afin de bâtir un monde où la culture du
cœur est liée au lignage originel. Il faut léguer un lignage pur pour des
milliers de générations. Un instant de relâchement a suffi et l’homme et la
femme ont chuté : cela nous a valu une histoire mondiale atroce, et ce monde
indésirable sur terre et dans le monde spirituel. Qu’allons-nous faire ?
(292-320, 27.4.1998)
Qu’est-ce que le lignage originel ? C’est un
lignage non déchu. Vos couples sont en rapport avec le lignage déchu, n’est-ce
pas ? Vous avez beau être fiers, vous ne pouvez le nier. Le lignage originel
est lié à Dieu et n’a rien avoir avec la chute. Désormais, en menant une vie au
service des autres, efforçons-nous de créer un monde de la culture du cœur.
Dieu n’a pu le faire. Comme Il n’a pas été en mesure de lier la sphère du
lignage originel aux règles de vie altruistes, qui sont l’essence de l’idéal de
la création sur la terre, le monde du cœur est actuellement assujetti à l’enfer
éternel. Aussi faut-il retourner à l’origine et prendre la direction du Royaume
de Dieu. (297-312, 22.12.1998)
En se centrant sur l’amour vrai, il nous faut
le lignage originel, le lignage de l’origine ! Les familles bénies de l’Église
de l’Unification doivent se donner corps et âme, avec tout leur zèle, pour
devenir les ancêtres de la première génération afin de ne pas voir, durant des
milliers et des dizaines de milliers d’années, la souillure éventuelle de la
génération future. À partir de leur génération, il ne peut y avoir de chute. En
cas de chute, il n’y aurait pas de pardon, car ils deviendraient une famille
représentative qui aurait chuté sur la scène globale. Et cela est des centaines
de fois plus sérieux que la première chute. Nous arrivons à un âge sans pardon,
un âge effrayant.
C’est pourquoi, je ne peux m’étendre.
Maintenant, je ne peux pas tirer de conclusion. Dieu ne peut voir des enfants
de familles bénies qui ont chuté. Elles ont commis le péché des péchés, et Dieu
ne peut pas les voir, même si elles sont la tête en bas en enfer. Il vous faut
le savoir : pour tout ce qui touche à l’amour entre hommes et femmes, toute
déviation se paie très cher. (261-93, 22.5.1994)
7.2. Mener une vie au service des autres
Le septième paragraphe de la Promesse des
familles, c’est « Nous promettons, en nous centrant sur l’amour vrai, de nous
lier au lignage originel ... » ; à quoi il faut ajouter « en menant une vie au
service des autres ». Il s’agit de parfaire « un monde où la culture du cœur
est liée au lignage originel en menant une vie au service des autres ». Vivre
pour les autres tout court pourrait être vague. C’est naturel de vivre pour les
autres. Nous devons donc parfaire le monde de la culture du cœur par une vie
concrète pour autrui - la vie personnelle, la vie familiale, la vie sociale.
(297-209, 20.11.1998)
« Mener une vie au service des autres en se
centrant sur l’amour vrai ». Nous parlons d’un amour tourné vers autrui. Il
faut savoir sentir l’amour. C’est une chose sacrée. L’amour doit pouvoir être
dominé. Nous ne pouvons faire comme il nous plaît. Nous construisons « un monde
de la culture du cœur » en vivant au service des autres. Qu’est-ce qu’un monde
de la culture du cœur ? C’est un monde orienté vers la culture de l’amour de
Dieu, un monde culturel essentiel. C’est un monde culturel où rien n’existe
sans être lié à l’amour vrai. (304-273, 9.11.1999)
Mieux vaut mourir que d’être sous le contrôle
de quelqu’un d’autre ; c’est ce que beaucoup d’entre vous pensez, je le sais
bien. Mais jusqu’ici, l’être humain n’a pas eu idée, même en rêves, de tout le
bonheur qu’il il y a d’être dominé par celui qui vit pour les autres.
Regardez l’organisation du monde spirituel ;
Dieu est le Maître Divin du ciel et de la terre. Il est aussi l’Être Central
existant au cœur de toutes les choses de l’univers ; vous n’avez donc pas idée
de la félicité d’être sous Son contrôle. Sachant que la sphère idéale de
l’unité, dans laquelle nous serons reconnaissants même si nous sommes sous Son
contrôle pour des dizaines de milliers d’années, s’établit dans un tel endroit,
Dieu n’avait d’autre choix que d’édicter le principe de vivre pour les autres.
(75-322, 16.1.1975)
Soyez celui qui vit pour les autres ! La
Genèse même de l’univers, sa formation, est là : Dieu existe pour les autres.
Rien dans l’univers ne déroge à cette règle. Le sujet est en position de cœur
ou de noyau, et tout découle de lui. Vivez dans cette position et l’univers
vous accueillera. Même Dieu l’accueillera. Je suis bien ce type de personne.
Vous ne le savez pas, et ne pouvez vous en rendre pleinement compte. Mais le
monde spirituel, c’est avec moi aussi qu’il bouge. Vous ne connaissez pas ce
monde, n’est-ce pas ? C’est pour cela que vous vivez à la légère ! (255-176,
10.3.1994)
L’amour ne s’accomplit pas seul. D’où
vient-il ? Pas de moi, mais de mon partenaire. On doit s’incliner devant ce
partenaire qui émet l’amour et le servir. De là découle le principe céleste de
Vivre pour les autres.
Si quelque chose de noble et de très précieux
s’approche de moi, je dois vivre pour cet être et m’anoblir pour le recevoir.
On peut recevoir l’amour en pratiquant l’art de « vivre pour autrui ».
(143-277, 14.3.1986)
Celui qui vit pour les autres en se centrant
sur l’amour vrai sera le bienvenu partout dans l’univers, de jour comme de
nuit. Quoi qu’il arrive, des expositions lui seront consacrées dans la galerie
du monde spirituel. Le monde spirituel est un lieu où sont exposées les vies
des êtres humains. Dans le monde spirituel, le genre de vie que vous avez eue
dans le monde physique, est exposé immédiatement. Voulez-vous y être le dernier
ou celui que tous vont encenser ? De quel côté désirez-vous être ? Vous
voulez être le plus félicité, non ? Pour cela, il faudra vivre comme je vous
l’ai demandé. Pour recevoir les éloges les plus vibrants, vous devez vivre en
servant le plus les autres. Ces gens seront, à coup sûr, les personnes
centrales. (255-179, 10.3.1994)
L’éternité : une réalité impossible quand on
vit pour soi. Voyez un objet en mouvement ; plus sont grandes les forces de
poussée et de traction entre les partenaires réciproques, plus vite il se
déplace. Si Dieu, le roi de la sagesse, a fait la loi de vivre pour les autres,
c’était pour rendre l’éternité possible. (75-322, 16.1.1975)
L’altruisme n’a jamais tué personne. Et puis,
en vivant pour les autres, vous êtes sûrs de rester bien informé dans le monde
spirituel, qui vous aidera à entrer en rapport avec les nouveautés. L’aptitude
à vous lier aux nouveautés vous vaudra une notoriété naturelle dans le monde
entier. (292-26, 27.3.1998)
Où est la voie qui mène à l’unité, et de là à
la paix ? Il fallait édicter une règle fondamentale : non seulement Dieu
Lui-même vivrait pour les autres mais aussi les vrais êtres humains. Dès lors,
l’amour vrai, le vrai idéal, la vraie paix, le vrai bonheur se trouvent avant
tout dans l’altruisme. Où voulez-vous les trouver ailleurs ? Nous ne savions
pas que c’était l’essence de la création du ciel et de la terre. (75-320,
16.1.1975)
Pas mal de gens dans ce monde se demandent ;
« Aïe ! aïe ! aïe ! C’est quoi la vie ? » Le problème ici est de définir une
vision de la vie, une vision pour la nation, une vision pour le monde, une
vision pour l’univers. Comment faire pour y arriver ? Le problème le plus
sérieux est de tout mettre en ordre systématiquement pour lier entre elles ces
dimensions. La conception de la vie la plus noble est de vivre pour les autres.
En érigeant cette règle de base, nous
trouvons notre bonheur. Je suis là pour l’humanité, pour le monde entier, pour
la nation, pour la société, pour ma famille, pour mon conjoint, pour mes
enfants. Trouver le bonheur dans cette position de vivre pour les autres, il
n’y a pas de meilleure conception de la vie. (75-324, 16.1.1975)
Ainsi, l’Église de l’Unification n’enseigne
pas à mener une vie riche et confortable sur terre. Même si vous avez mené une
vie misérable et pauvre, et devez mourir dans la rue de telle sorte que même
les chiens ne toucheraient pas à votre cadavre, le jour viendra où un bourgeon
fleurira sur le site de votre décès. Toutes les personnes saintes viendront s’y
recueillir pour créer une ville.
J’ai à cœur de faire des membres de l’Église
de l’Unification des enfants de piété et des sujets loyaux pour la nation et le
monde, quitte à leur en faire baver. Je donnerai du fil à retordre à ceux qui
refusent d’y aller. Même à coups de pieds aux fesses, je dois vous aider à
vaincre la situation actuelle tragique et ses difficultés du moment. Ça, c’est
de l’amour. (49-303, 17.10.1971)
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