Livre XI
L’essence fondamentale de l’univers
Chapitre premier
L’ordre fondamental de l’univers
1. La substantialisation des caractéristiques
duales de Dieu
1.2. L’univers, créé
d’après les caractéristiques duales de Dieu
S’il existe un Dieu qui est l’origine de l’univers, il s’ensuit qu’il doit
s’agir d’un être avec le concept de sujet et objet. Ici, la conclusion s’impose
à nous : les caractéristiques duales qu’évoque le Principe divin de
l’Église de l’Unification sont vraiment des termes puissants. Là où le sujet et
l’objet entament leur relation mutuelle, l’existence est engendrée et se
maintient. Puisque l’univers fut créé à partir de cette origine, toutes les
entités en lui existent sous forme duale, et interagissent entre elles par
l’action de donner et recevoir. (106-296, 13.1.1980)
Le monde créé reflète les caractéristiques de Dieu. Nous voyons que toutes
les choses créées existent comme les formes divisées des caractéristiques
duales, et sont liées à leurs partenaires dans un rapport de sujet et objet
aussi bien que par les liens réciproques de haut et bas, avant et arrière, et
gauche et droite. Quel devrait être le but sous-tendant de telles conditions
dans le système environnant ? Le monde de la création bouge en ayant
l’amour comme but. (106-57, 9.12.1979)
D’où viennent le sujet et l’objet ? Il doit y avoir une base d’où ils
peuvent surgir. L’Église de l’Unification dit que les caractéristiques duales
en sont la base. Ce sujet et cet objet ne sont pas des fabrications de l’être
humain, alors il faut bien que la source soit ailleurs. Cette base, ce sont les
caractéristiques duales, comportant la nature intérieure originelle et la forme
extérieure originelle. (33-36, 2.8.1970)
La puissance ne peut être générée à moins qu’il y ait un sujet et un objet
en interaction mutuelle. La puissance n’apparaît pas toute seule, soudainement ;
pour être générée, il faut un sujet et un objet. Comme objet, vous pouvez vous
sentir plus ou moins bien, et il y a toujours l’action d’un sujet derrière ces
émotions. D’où les « caractéristiques duales » évoquées dans le Principe
divin de Église de l’Unification. (21-344, 1.1.1969)
Selon le Principe divin, Dieu est le sujet des caractéristiques duales en
harmonie. Sur quoi repose Sa position de sujet ? Elle s’établit sur un
lien d’amour, et c’est pourquoi un fondement horizontal comme Son objet est
nécessaire. Son désir d’avoir un fondement stimulant dans de nombreuses
directions a permis le développement et l’expansion du monde créé. (193-217,
4.10.1989)
Toutes les semences sont faites de deux moitiés ceintes d’une couche
extérieure. Les haricots, eux aussi, sont divisés en deux moitiés. Dieu étant
l’origine de l’univers, à moins de ressembler à Dieu par la forme, elles ne
peuvent être les graines originelles. (53-232, 28.2.1972)
La graine de la vie est toujours faite de deux moitiés. C’est un principe
du ciel et de la terre. Dieu existe comme un Être, une personnalité, aux
caractéristiques duales, que symbolise la graine. Au sein de la graine se
trouve un germe ; certaines parties donneront les racines, le bourgeon, et
ainsi de suite. En d’autres termes, on trouve en son sein tout ce qu’il faut
pour qu’elle développe son existence ; elle est ainsi faite que, même
livrée à elle-même, elle peut grandir en une forme substantielle parfaite.
(262-147, 23.7.1994)
Dieu ayant les caractéristiques duales, les êtres humains en sont aussi
pourvus. Toutes les formes de création possèdent également les caractéristiques
duales de plus et de moins. Quand Dieu, l’humanité, et toute la création sont
rassemblés et reliés, on arrive au nombre sept. Il y a trois stades verticaux,
et leur extension horizontale donne le fondement des quatre positions ;
l’union harmonieuse de ces nombres trois et quatre donne le nombre sept. Le
nombre sept est le nombre de l’accomplissement dans le but de la création.
(26-187, 25.10.1969)
Le plus et moins se retrouvent d’un bout à l’autre de l’univers. Il suffit
de regarder les molécules, avec leurs ions positifs et leurs ions négatifs.
Tout existe par relations. L’atome comporte des protons et des électrons. Voilà
sur quelle base repose la formation de l’univers : étamines et pistils
dans les plantes, mâles et femelles chez les animaux, hommes et femmes dans le
genre humain. Tout est basé sur la réciprocité. Et comme tel, ils doivent être
mis en ordre dans un système unique. Puisque Dieu est le sujet, ils doivent
être placés sous un contrôle qui dépend de Lui. Si une sphère relationnelle
d’unité amenée par Sa volonté créatrice ne se met pas en place, il ne peut y
avoir de joie de créer pour Dieu. (247-183, 9.5.1993)
L’explication que met en avant Église de l’Unification, à savoir que Dieu
est le sujet aux caractéristiques duales en harmonie, se fonde sur
l’irrécusable vérité tirée des résultats d’analyses scientifiques. Et quand le
sujet et l’objet formeront une unité complète, Dieu les investira éternellement
de Sa puissance. La puissance ne peut exister là où il n’y a pas un sujet ou un
objet. Alors comment Dieu existe-t-Il ? Il peut exister éternellement car
Il a en Lui la puissance qui vient de l’action de donner et recevoir entre le
sujet et l’objet. (39-166, 10.1.1971)
Le Principe parle des caractéristiques duales. Pourquoi sont-elles
nécessaires ? Sans elles, il ne peut y avoir d’harmonie dans la création.
Du fait de leur existence, elles peuvent avoir une action mutuelle de donner et
recevoir ; car l’une est comme les os et l’autre comme la chair ; en
donnant et recevant, elles peuvent engendrer une nouvelle forme. Puisque Dieu a
les caractéristiques duales originelles, à partir de Lui, Son monde objet doit
se mettre à exister. Ainsi les caractéristiques duales sont essentielles pour
atteindre l’exquise beauté de la création. (27-340, 1.1.1970)
Dans la terminologie du Principe, c’est l’énergie première universelle qui
assure la cohésion de toutes choses. Par la force de l’énergie première
universelle, les caractéristiques duales de Dieu se retrouvent en toutes
choses. Ce principe s’applique à tous les niveaux de la création. (293-11,
1.5.1998)
Certains attributs féminins se retrouvent chez un homme. La femme aussi a
des éléments d’attributs masculins, et cela crée en elle un espace pour qu’un
homme y vive dans le monde spirituel. Dieu comportant les caractéristiques
duales, Il peut demeurer chez la femme aussi bien que chez l’homme.
Pareillement, même si le mari ne manifeste que des traits mâles, il peut
résider dans le cœur de son épouse parce qu’elle a les éléments des
caractéristiques duales en elle, et elle peut, à son tour, résider dans son
cœur. Ils ne font alors plus qu’un et ne peuvent être séparés. (256-58,
12.3.1994)
Adam et Ève sont les premiers ancêtres mâle et femelle. Autrement dit, ils
sont les graines de l’homme et de la femme. Ils sont les deux moitiés. Tout est
constitué de deux moitiés enveloppées dans une seule coque, symbolisant Dieu et
l’univers. Dans le Dieu unifié se trouvent les caractéristiques duales, et dans
les caractéristiques duales se trouvent l’embryon, la graine et le noyau.
(253-249, 30.1.1994)
En tant que sujet immatériel, Dieu a besoin, en toute logique, d’une sphère
matérielle et objective, et d’êtres substantiels qui entament une relation
absolue avec Lui. Dieu a les caractéristiques duales, et l’acte de création Lui
a permis par conséquent d’exprimer Sa nature intérieure invisible dans ce qui
était une forme visible substantielle. En considérant l’univers créé sous cet
angle, nous voyons que même le règne minéral est en mouvement par la relation
entre le sujet et l’objet. Dans le cas de la molécule, l’ion positif et l’ion
négatif manifestent le concept de sujet et d’objet, et dans le cas de l’atome,
c’est le proton et l’électron. (228-140, 27.3.1992)
Dieu comporte les caractéristiques duales, autrement dit les attributs mâle
et femelle. Il a regroupé tous les attributs mâles en Lui pour créer l’homme,
et tous les attributs femelles pour créer la femme. De la sorte, les
partenaires sujets et objets furent automatiquement séparés, et quand ce sujet
et cet objet entament une relation mutuelle l’un avec l’autre, ils forment une
union et s’engagent dans une action, à savoir l’action d’origine-division-union
qu’enseigne le Principe divin de Église de l’Unification. Ce grand Principe de
notre Église suscitera un jour un débat de fond dans la philosophie et la
religion. (41-290, 17.2.1971)
Dieu a créé l’humanité pour que l’amour soit parfait, et que la volonté de l’amour
s’accomplisse. Les êtres humains furent créés pour être Ses fils et filles, Lui
ressemblant dans les moindres aspects sans exception. Ils sont la manifestation
naturelle de tout ce qui est en Lui.
Aussi, en parlant des caractéristiques duales, l’Église de l’Unification
tient un discours étonnant, jamais encore tenu sur cette planète. « Le
sujet avec les caractéristiques duales en harmonie », qu’est-ce que cela
signifie ? Dans ce vocable se trouvent tous les principes du ciel et de la
terre. (144-236, 25.4.1986)
Même l’amour n’est pas bon quand on est seul. Il ne peut œuvrer qu’en
s’appuyant sur la base de deux parties en relation mutuelle pour les élever à
un plus haut niveau. Tel est le pouvoir de l’amour. L’amour n’opère que là où
il y a des paires, créant un lien entre les deux parties. Chaque forme de
création peut ainsi s’harmoniser avec l’idéal de l’amour. Tâchez de comprendre
ce fait : pour pratiquer l’idéal de l’amour, Dieu a tout créé par paires.
Le terme de caractéristiques duales n’est-il pas tiré de là ? (177-271,
20.5.1988)
Prenons en considération tout ce qui existe dans le monde afin de dégager
un principe directeur de base pour l’ensemble : on voit que tous les êtres
entament des relations de sujet et objet, qui génèrent l’existence et le
développement. Pour parler simplement, le sujet et l’objet sont facteurs
d’existence et d’action. Au regard de ces faits, l’Église de l’Unification
avance la notion de caractéristiques duales.
Ces caractéristiques duales, vont-elles rester telles quelles ?
Sont-elles au repos, ou en mouvement ? Et si elles sont en mouvement, à
quoi est-ce dû ? Pourquoi seraient-elles en mouvement ? Serait-ce
pour subir une perte, ou bien pour créer quelque chose de plus valable ?
S’il y avait un principe dictant que l’action et le mouvement se traduisent par
une perte, nos actions pour atteindre l’idéal ou avancer vers notre rêve
seraient stériles, car si nous devions souffrir une perte, ces actes iraient en
rétrécissant et finiraient par s’arrêter tout bonnement. Toutefois, si de
petits gestes se mettaient en mouvement en vue d’engendrer un profit, ils
croîtraient avec le temps. (125-72, 13.3.1983)
Dieu est un seul Être. Existant comme le sujet des caractéristiques duales,
Il peut ressentir l’amour en Lui-même, en pensée, et être tenté de Se
dire : « Cette partie de moi est en position de sujet masculin, et
cette partie en position d’objet féminin », et ressentir l’amour. Mais Il
ne serait pas en mesure de ressentir un effet stimulant comme dans le cas d’un
homme et d’une femme, qui sont deux êtres humains séparés qui se réunissent
dans une relation d’amour.
Aussi, en voyant Adam et Ève bénis faire l’amour et y prendre plaisir, même
sans s’occuper de Lui, Dieu, qui est le sujet de l’amour, n’en prendrait pas
ombrage. Pourquoi ? Comme il est la figure sujet, qui peut recevoir la
joie de Son objet là où ils se réunissent et ne font qu’un, plus Ses
partenaires objets ressentent la valeur de l’amour, plus Il ressent de bonheur.
Ne serait-ce pas la première loi d’amour fondée sur Sa création de
l’humanité ? Aussi l’être humain ne peut-il atteindre cet état sans
recevoir une éducation basée sur cet amour. (51-173, 21.11.1971)
En principe, la puissance baisse avec l’action ; mais l’amour, et lui
seul, gagne en puissance à travers l’action. Ce qui se répand à l’infini a en
soi une énergie infiniment concentrée, et tire donc les autres à soi. Il y a là
une énergie interne pour un mouvement circulaire. Une telle logique peut
s’appliquer ici ; en fait, la logique des caractéristiques duales
professée par l’Église de l’Unification s’applique partout. Dans sa sagesse le
révérend Moon a saisi toutes ces choses. (164-87, 26.4.1987)
L’amour vrai, quelle merveille ! Dieu Lui-même est né de l’amour. Il
en est venu à exister à cause de l’amour. C’est beau, qu’en dites-vous ?
« Bon, si le révérend Moon dit que Dieu est né à cause de
l’amour ! » Attrapez-Le et essayez de L’analyser. J’ai analysé Dieu
jusqu’à Ses caractéristiques duales. À l’intérieur des caractéristiques duales
n’y a-t-il pas encore des caractéristiques duales ? Votre organisme
secrète bien des hormones mâles et femelles, que je sache ? Si vous n’en
êtes pas certains, aller vous faire examiner dans un hôpital. C’est la raison
pour laquelle vous pouvez tous communier. (222-179, 3.11.1991)
Après avoir exploré inlassablement la question de savoir pourquoi, les
caractéristiques duales font partie du Principe de la création, et quels sont
les points fondamentaux concernant le sujet et l’objet, il arrive un moment où
l’on ne peut plus guère enquêter et il faut revenir. On peut s’y être plongé au
maximum, il faut faire demi-tour et revenir. Après que ce processus se soit
répété pendant des dizaines de milliers d’années, on sera bien forcé de se
rendre et de se dire : « Oh, il n’y a pas d’autre voie ; inutile
d’en chercher une autre », et avec ces mots s’établirait un Principe.
C’est ce qui fait que le Principe est immuable. (173-127, 14.2.1988)
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